• Aucun résultat trouvé

aussi la repartition des ressources et des medicaments. Quatriemement, les

E/ECA/CM.S/5 Pace 159

problemes touchant la structure institutionnelle ont ete definis et c-.:la a conduit a recommander la creation d^un organe de coordination puissant qui grouperait les personnels et les services. Enfin, il sera besoin d3 s'occuper ds la formation en vue de reorienter le personnel medical et para-medical existant st les agents sanitaires communautaires.

18. Les SP souffriront pendant quelques temps de "maladies de jeunesse"* et maintes solutions sont possibles, line prise en main par trop centralist pourrait faire tomber 1'enthousiasme dont les communautes ont besoin pour

participer et apporter leur contribution. Un equilibre est done a trcuver entro d'une part, une surveillance centrale pour assurer que1le systeme fonctionne sans heurts et, d'autre part, l'encouragement au concours et a la participation de la base.

19. L'inter§t qu7il y a a instruire 1'ensemble de la population pour qu'elle s'interesse et participe aux diveraes activites sanitaires dont la communaute a besoin pour son bient-etre .est evident. L'hygiene individuelle, l'assainis-sement du milieu, lrimmunisation et la nutrition devront faire partie des

preoccupations communautaires. Si l'ecole et la communaute elle-meme s'attochent a developper cette prise de conscience, la promotion de la sante pourra etre

une vraie reussite.

C. ALPHABETISATION ET FORMATION PROFESSIONNFLLE

20. Beaucoup de gouvernements africains reservent toujours une priorite a I'enseignement. On peut voir la une reconnaissance du role capital quc

l'educatxon remplit pour 1'inveGtlsscrnent hurpain ot, pai1 voio de consequence, pour le developpement de la nation tout entiere. II est devenu de plus en plus difficile de maintenir, en matiere d'instruction publique, l'elan et les progres qui ont ete ceux de la plupart des pays, dans les annees I960 au lendsmain du l*independance. Le cout de l'education a beaucoup augmante. Les effectifs d*age scolaire sont bien plus nombreux.

21. II parait difficile pour de nombreux pays d'atteindre l'objectif de la gratuite de lfenseignement primaire pour tous, Neanmoins les progres sont impressionnants. De 1960 a 1978 la part effectivement immatriculee de la popu lation en age de suivre l'ecole primaire est passee de 36 p. 100 a 63 p. 100.

Dans le cycle secondaire cette part est mantes &?, 3 p. 100 a 13 p. 1C0, nnrn-les universites et nnrn-les autres etablissements d*snseignement superieur on en firJ;

maintenant a environ 1 p. 100. Dans les trois cycles, les filles sont moins nombreuses que les garcons.mais 1'ecart entre les sexes se reduit.

22. Dans le cycle primaire, des pays tels que le Kenya, le Lesotho, Maurice, le Togo, la Republique-Unie du Cameroun, par exemple, ont atteint pratiquerr.snt

leur objectif. Mais dans 13 autres pays au mains, les taux d'inscription .sont inferieurs de loin a 50 p. 100. Dans la plupart des pays, l'obstacle majeur

se situe au niveau de 1'enseignement secondaire. Les places y sont lim de sorte que 60 a 80 p. 100 des enfantE quittant l'ecole pvimaire sont

pour compte.

E/ECA/CM.9/5 Page 160

23. C'est dire que la grande majorite des jeunes ne recevront qu'un enseigne-ment primaire. Lgs programmes de cet enseigneenseigne-ment sont viveenseigne-ment critiques. Les enfants issus du primaire paraissent impropres a la plupart des emplois' parce

que leur scolarite les a orientes vers des emplois non manuels sans les y

preparer specifiquement. Beaucoup d'entre eux, frustres et'amers,' viennent grossir les rangs des chomeurs. La solution preconisee dans certains pays serait de prolonger leur scolarite de deux ans pour qu'ils murissent un peu et completent leurs connaissances. D'autres pays ont essaye l'education continue

pour les preparer a un metier.

24. ^Les ecoles professionnelles offrent une solution interessante pour ceux qui n'ont pu §tre admis ni a 1'gcole secondaire ni a une' ecole normale d'ins-tituteurs. Hais il n'y a pas assez de ces ecoles professionnelles non plus et les programmes n'y sont pas aussi bien regies qu'a l'ecole secondaire. Elles (les ecoles) touchent a tous les metiers ou a peu pres,mais les etablissements nouvellement crees ne preparent pas systematiquement aux nouveaux emplois ou

aux secteurs.de production prioritaires. II faudrait un appareil qui

encoura-gerait et diriencoura-gerait les initiatives publiques ou privees.afin de procurer une formation professionnelle justified, utile et repondaht aux besoins et aux

conditions locales.

25. LMfrique manque encore beaucoup de techniciens de tous types, mais les ecoles techniques sont couteuses a creer et a entretenir. Comme solution de remplacement, on pourrait ameliorer et encourager 1'apprentissage. Beaucoup de services publics et de grandes organisations privees ont des centres de formation et des programmes pour le perfectionnement de leur personnel. Ces centres de formation en cours d'emploi sont plus simples dans leur gestion et peuvent introduire plus facilement des changements. dans leurs programmes et dans la composition de leurs personnels que les §tablissements d'enseignement ordinaires. Ce sera une constatation a retenir quand il s'agira d'envisager des reformes educatives orientees vers la formation. II arrive'trop souvent que les reformes du systeme scolaire sont abandonnees au bout de quelques

annees parce qu'elles sont orientees vers la formation generale.et non vers la preparation a des emplois bien definis.

2B. A cote des ecoles ordinaires, il y a d'autres moyens informels d'alphabeti-sation. Les gouvernements et les organisations privees ont institue des program mes d'alphabetisation des adultes. Les possibilites qu'offrent ces programmes pour combler l'ficart entre les illettres et les autres membres de la communaute sont connues mais insuffisamment exploitees. L'enthousiasme pour les classes d'adultes semble monter et baisser alternativement. Les manuels manquent souvent pour soutenir lTinter§t et poursuivre l'instruction de ceux qui ont fini le

r\ r~> i i **\r*

cours.

27. Les classes d'alphabetisatian fonctionnelles reussissent mieux mais souffrent eussi du manque de suivi. Quand une suite peut etre assuree le taux

de succes est satisfaisant.

E/ECA/CM.9/5 Paae 161

28. Dans beaucoup de pays, les alphabetises et les scolarises forment ainsi

un groupe privilegie parce qu'ils sont relativement peu nombreux et qu'ils

jouissent de reels avantages. dais ce groupe lui.aussi commence a ressentir les difficultes recentes. Beaucoup de jeunes sortis de l'ecole secondaire ou d'un centre professionnel ou meme de l'universite,doivent attendre des mois

ou des annees avant de trouver un emploi convenable.

D. LE PROBLEHE DE L'HABITAT

29. L'homme a toujours considers le logement comme une chose indispensable.