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dovelopper les exhortations (cui sont un element cle de ce plan) et de promouvoir

l'induatri^lisation et l'into^ation, Les projets h grande echelle comportent notojiinent la creation 0 'unu uiiiiar^erie dHuio capacity de 2 millions de tonnes et de diversec usines chiiuiquea. En Algerie, le programme des investisse.nents poxir la period© 1980-1984 c, allouo >:,u secteur industriel 211,7 milliards de dinars cur un total de 5^0,5 milliards, soit 37jS p« 100, Lee industries rr.inieres et ljindustrie lourde "boneficient d!une haute prioritc et un important complexe siderurgicrue devant produire 2,/. millions ae tonnes d?acier en fasion. ost mainten-ant acheve. Un haut fourneau et un deuxieme complete yiderurgique out egalement ete termines en I98L Des changementc importants ont ete apporteG & la gestion; il a ete mis fin a la direction centralisee de toutes les "branches industrielles et le contrSle de la

gestion a its transfers vcrs des unites plus petites et plus proches de la production.

Pa^e 79

- . C. EHERGIE

1„ Introduction

126. Coirane les annees precedentes le petrole garde une position dominante dans le secteur energeticue. D7une part les exportateurs de petrolej pour la plupart membres de l'OPEP, sont atteints par la baisse de la deraande dans les pays indus

trialises si bien gue la production et les prix du petrole diminuent. D'autre part les pays importateurs sont obliges de reduire ou de reguler la consornmation de petrole a cause du cout eleve des importations de ces produits relativement a leurs recettes d'exportation^ et ils s'efforcent de trouver des substituts pour le petrole ou de developper leurs ressources propres lorsque c'est possible.

Comme les economies africaines, oui sont sous developpees» consomment plus d'energie par unite de production que les pays industrialises et comne leurs

possibilites d'&conomiser I1energie sont bien moindres* leur croissance est freinee.

?.. Energie non commercialisee

127. Malgre 1'importance du petrole et d'autres formes avancees d'energie dans les economies africaines, la majeure oartie de la population africaine tire I1energie qu'elle consomme du bois et des dechets animaux? elle ne fait appel aux produits derives du petrole que pour l!eclairage. Sn 1978, lcAfrique a . consomme 125,8 millions de tonnes de bois de feu, de charbon de bois, et de bagasse, soit 289,4 "kg par tete d5equivalent charbon, contre 203 Kg d°equivalent charbon en energie commercialisee.

128. La collecte et la preparation des combustibles traditionnels sont. dans la plupart des societes africainess X"affaire des femmes et demandent une somme de travaux considerable. On peut mesurer a quel point la population continue de vivre dans des conditions primitives* au fait qu*en Cote d'lvoire en 1979, nalgre le succes considerable de 1:electrification rurale, 47,8 pour cent seulement des habitants etaient relies au reseau. Les statistiques de 1'energie non commercia lisee sont mediocres maisj dans la plupart des pays africains, cette energie doit entrer pour 50 pour cent sinon plus dans le total du bilan energetique. En fait en Ethiopie, en Haute Volta, au Malawi, au Mali, au I!ig6ria, en Repuhlique-Unie de Tanzanie et au Tchad,, le bois de feu et les dbchets animaux representent plus de 90 pour cent de la consornmation totale d'energie. Avec 1■augmentation des prix du petrole, il est devenu de plus en plus couteux pour les families rurales pauvres d'utiliser des hydrocarbures pour la cuisine et 1'eclairage, si bien que la consom-mation s'est reportee sur les combustibles traditionnels. Toutefois dans beaucoup de regions et particulierement au Sahel, le ramaasage du bois de feu est devenu de plus en plus cher a cause du deboisement. Meme dans les regions ou les forets restent abondantes comme au Zaire, le ramassage de bois aux abords des villes est

e/eca/cm.9/5

de plus en plus difficile et il faut parcourir des distances accrues pour trouver du bois. De ce fait le prix du bois de chauffage a fortement augmente. Four agir sur le taux alamant de deboisement les gouvernements ont, dans certains cas, pris des mesures pour controler les abattages et la fabrication de charbon de bois et

encourager les plantations. Toutefois ces mesures ont eu souvent pour resultat ?

une reduction nette des approvisionneraents en combustibles des parties de la popu

lation les plus pauvres.

3. Petrole

129 La production africaine de petrole a diminue sensiblement en 1981. Elle est revenue de pres de 303 millions de tonnes en 1980 a 225 millions de tonnes, ce qui represente une baisse de 26 pour cent. Le manque a produire est la resultante de

1!engorgement mondial du marche cause par la recession des economies industrielles ,

et de la hausse des prix du petrole en 1978-1980 qui a depasse 100 pour cent. En presence de cette hausse, les pays industrials ont reduit a tel point leur consom-mation que des reductions de production nouvelles n'ont pas suffi a maintenir les prix, et qu^une baisse s'est installee a partir de la fin de 1981= Les pays les plus touches ont etc les membres de 1'OPEP dont la production combinee est tombee a 172 millions de tonnes soit 32 pour cent de moins qu'en 1980, tandis cue les pays

africains non membres augmentaient la leur de 9,5 pour cent pour atteindre environ

53 millions de tonnes. Ces derniers pays ont profite de la flexibility des prix, et du fait que beaucoup d'entre eux possedaient des gisements nouvellement ouverts qu'il fallait mettre en exploitation pour recuperer le cout eleve de la prospectLan..

Tableau_IV. C.I

Production africaine de petrole (milliers de tonnes)

. Republigue-Unie du Cameroun Congo

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19 8C 1981 198;

Ghana Maroc Tunisie

Non-membres de 1"OPEP

Total

5 28 302

175 48 628 217

873

5 52

224 100

48 412 796

852

5 51

203

. c .

48 284 109

753

Source; Bulletin mensuel de statistiques, Vol. XXX VI, No. 12,

decemkre 1982^ International Financial Statistics, Vol. XXXV}

Mo. 12, decembre~19827"Marches~tropIcaux7~NoT 1933, 26 novembre 1982

130 Les excedents sur le marche mondial se sont alourdis en 1982j la demande dans les pays de l'OCDE a encore diminue de 12,3 pour cent apres avoir perdu.

en 1980, 12,9 pour cent. La preasion sur les prix s'est intensifiee et les membr.es africains de 1'OPEP ont subi une grave reduction de leurs marches d1exportation. Cette pression se constate par Involution des prix a la demande

(prix spot) de l'OPEP. Pour l'Algerie, le prix de la qualite dite "saharienne"

est revenu en septembre 1982 a 35,3 dollars le baril contre 36,15 dollars en septembre '.3,981; pour le Nigeria, le prix a la demande de la qualite Bonny Light est tojnbe de 36;l0 dollars a 35.25 dollars? enfin dans le cas de la Jamahiriya arabe libyenne, la qualite Burga est revenue de 35^81 dollars a 33^69 dollars.

A ces baisses les producteurs ont ajoute diverses primes et rabais pour faciliter la VGnte si bien qu.cau dernier trimestre 1932, les prix du petrols brut africain avaient recule d'au moins 11 pour cent par rapport a 1981. Neanmoins la produc tion a continue a decliner encore en 1982j son total, estime a 204 millions de tonnes; represente 9j4 pour cent de moins qu'en 1981. Pour les membres de l'OEEP la reduction a ete de 11^3 pour cent tandis que pour les non-niembres elle n'a pas depasse 3,2 pour cent. De fait, les nouveaux producteurs comme la Cote d'lvoire et la Republique-Unie du Cameroun pousscnt activement leur production.

131 La demande ayant baisse* les exportations ont fortement diminue en 1981.

Pour les grands exportateurs de petrole la diminution des recettes a ete drama-tique (25,7 pour cent); leurs exportations de petrole avaient augmente en valcur de 50 pour cent en 1980. En 1982, le ralentissement ayant repris, ces exporta tions sont tombees de 46.,6 milliards de dollars en 1981 a 36,4 milliards, ce qui represente une nouvelle diminution de 22 pour cent. C:est en Jamahiriya arabe libyenne (24,1 pour cent) et au Nigeria (25,3 pour cent) que la chute a ete le plus severe. Les non-membres de l'OPEP s9en sont mieux tires. Le recul de

leurs exportations a ete bien moindre et certains d'entrc eux ont meme enregistre des progressions de leurs recettes relativement considerables, C'est le cas

en particulier du Congo, de la Cote d'lvoire et de la Republique-Unie du Cameroun.

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4. Gaz nature1

132 La production de gaz naturel a augmente notablement en 1981 avec 19,4 millions