• Aucun résultat trouvé

L1augmentation a ete inferieure de plus de la moitie a colle observee en 1980 qui etait de 5,6 pour cent, ce qui permet de mesurer les difficultes economiques aigues

eprouvees pendant l'annee dans la region africaino, Mais 1'evolution differe

beaucoup d'un pays a l'autre suivant la situation energetique et les conditions economiques generales. On en a la preuve par 1'evolution de la .consommation

d1essence laquelle a diminue fortement (de 13,3 pour cent) dans les pays de l'OPEP a cause du marasme economique general dans ces pays tandis que dans les pays produc-teurs de petrole non membres de l'OPEP cette consommation a progresse de pres de 14 pour cent. Dans d'autres pays la consommation est restee pratiquement station-naire, diminuant imperceptiblement (de 0,6 pour cent) dans les pays qui possedent des raffineries de petrole et augmentant de facon minime dans les autres. La consom mation globale d'essence a diminue de 3,9 pour cent; elle est ainsi revenue de

8,6 millions de tonnes en 1980 a 8,3, millions de tonnes en 1981.

137 Au Maroc la consommation de produits petroliers n'a auginente que de 0,6 pour cent avec une reduction significative pour la consommation d'essence a cause des relevements de prix intervenus en cours d'annee. Les importations de petrole brut ont ete moindres qu'en 1979 et la production de produits raffines a diminut.

Dans les pays de 1'Union monetaire de l'Afrique occidental^ la consommation de produits petroliers (non compris le carburant - avion) d£ja diminuee d'environ un pour cent en 1980 a encore perdu 8,3 pour cent en 1931. Cette evolution corres pond & la recession eprouvee par la plupart des pays de la zone et particulierement

la Cote-d'Ivoire et le Senegal qui sont les. principally consommateurs. Au Ghana les donnees manquent pour 1981 mais les importations de petrole brut n'ont pas cesse de diminuer depuis 1978 avec; en 198O> un recul de 7,2 pour cent. Meme si les

prix de detail des produits petroliers ont ete xeleves a trois reprises en 1981, si bien que la hausse totale au cours de cette anriee a ete de 17,1 pour cent, ils restent encore trop bas parce que 1c cedi est encore surevalue. Au Kenya, la consommation de produits pRtroliers a diminue de 5,4 pour cent en 1981 et semble avoir perdu 3,2 pour cent de plus en 1982. Le pays connalt de graves problemes d'approvisionnement en petrole: les ccuts d'importation ont augmente de 72 pour

cent en 1981. En aout 1982 le gouvernement a reduit les importations de 10 pour cent,

7O Electricite

138 Pour la production dBelectricite.-les dernieres statistiques completes se rapportent a I'annee 1980; elles donnent pour l.'Afr-ique en developpement un total de 91 800 Gffh d»nt 63,5 pour cent d'hydro-electricite. Pour la suite,il n'existe que des statistiques partielles sur les producteurs les plus impprtants. Gomme le tableau IV. C.3. le montre: les 11 pays pour lesquelo les donnces chiffrees de 1980 et 1981 sont disponibles ont produit un total de plus de 6 000 GWh par mois

e/hia/cm.9/5

Page 85

alors qu'en 1980 la production mensuelle moyenne pour l'Afrique en developpement etait de 7 650 GWh. Les pays choisis constituent done un tres bon echantillon en la matiere. Ainsi qu'on le voit, la production a augmente de 9,4 pour cent en 1981;

le taux moyen d'accroissement pour l'Afrique on developpement dans son ensemble pendant la periods 1976-1380 a ete 9,4 pour cent, mais la majeure partie de cet accroissement s!est situe dans les pays producteurs de petrole (Algcrie, Egypte, Jamahiriya arabe libyenne et Nigeria) dent In production a augmente de 15,3 pour cent tandis que les autres pays de 1'echantillon ont connu une diminution de

15;5 pour cent. Cette evolution montre la profondeur de la recession dont souffrent les pays africains»

139 La production d'hydro-electricitc a progresse de 9 pour cent par an en moyenne

entre 1976 et 1980 contre 5,6 pour cent seulement en 1970-1975. On a ainsi la preuve d'une evolution vers l'hydro-electricite. De fait, un certain nombre de pays africains augmentent leurs efforts pour developper leurs ressources hydrau-liques en vue de remplacer le petrole importe. La Cote d'lvoire constitue un cas specifique puisque la part de l;electricite thermigue dans sa production totale a diminue pour se situer a 22 pour cent seulement en 1980 contre 82,1 pour cent en 1977. Des efforts semblables sont faits dans d3autres pays africains. Au Sahel, un barrage important est en construction a Manantali sur l'un des affluents du

fleuve Senegal en vue de produire de l'hydro-electricite et de regulariser le debit.

En Sierra Leone, ou les importations de petrole representent jusqu'a 35 pour cent des recettes d'exportation, un projet d'hydro-electricite de grande ampleur est en preparation a Buinbuna dont la premiere phase coutera environ 480 millions de leones. Au Kenya,- la consommation d'hydro-electricite a augmente de 14,5 pour cent en 1981 et la capacitc d'electricite hydraulique et geo-thermique du pays s'est accrue de 55 MW ce qui a porte le total a 54O MIf?.

Source; Bulletin mensuel de statistigues; Vol. XXXVIS No. 11 (novembre 1982)

e/hja/cm.9/5

Page 36

: 8, Problerr.es a

rcsoudrc-140 Les ressources onergetiaues de 1'Afriaue sont. considerables. En Janvier 1981

on les estimait h 55 milliards de barils de petrole, 8835 milliards de tonnes dG charbon et 208 milliards de m3 de-, gaz^ quant au potentiel hydrc-electrique

exploitable il reprcsentait 1 630 milliards de*wh. £n plus do ces reserves, il y a de bonnes perspectives dans les formes d'cnergie non conventionnelles comme

l'Cnergie solairef cttja utilisee pour le ponpage do 1'eau dans les pays du Sahel.

L'utilisation plus efficace du bois do chauffage ot du charbon de hois pourrait aussi apporter des gains substantiels de 1'offre dsenergie. Dsimportantoe

d£cou-vertes de potrolc ont &t& faites en 1981 et en 198% dont certaines ont complete--ment modifi£ les perspectives energOtiques des pays concerncs. La C6te d'lvoire,

par exeraplej deviendra a bref delai auto-suffisanto en energie et pourra meme devenir exportateur net. En Re'publique-Unie du Cameroun la production de pctrole depassera bientot 7 millions de tonnes pour mcins de ?■ millions d'habitants. Les problemes sont ceux du manque d£ capital et de main d'oeuvre qualifice pour exploiter les ressources existantes et dtvelonper les ressources nouvelles. Les pays africains en developpercent souffrcnt d'une penurie de spociaiistes comme les g^ologuesj les ingenieurs des nines et les irigonieurs des pctrcles.- dont 1 * importance est capitale pour le secteur energetigue.- et aussi d'une pnnurie gcntirale do dirigeancs et

6.'entrepreneurs. Dans oes cirConstances, ils sont obliges de faire appel a des ressources ctrangeres et le problems se pose alors de partager les recettes du secteur cnergetique avec le capital ctranger. Le. plupart des Etats africains ont nationalist leurs ressources p6trolieres et ont fait valoir que les societes

etrangeres devraient -s'associer a cuxj en specifiant aussi un niveau minimal cTinves-tissement, Rt-cenment un systene de partago do production a etc institue dans

certains pays en vue d:accclcrer la prospection. Les socii'ites qui se chargent de la prospection sont autcrisces a amortir leurs ddpenses rapidement a condition qu;eiles prennent elles-meiP.es les risques a. leur cempte et cu'elles partagent

la production avee le gouvernement interessri. En Egypte, la legislation cencernant

1g gaz naturol a r.tC amendee en 1982, pour permettre aux socictcs de produire plus

que le volume ou'clles se sont ongagoes par contrat a fournir a l'otablissement national.

141 Une autre demarche de la politique energetiquo a consistc A augmenter le

pourcentage do pctrole raffine sur le territcirc des piys producteurs. La capacitc de raffinage totale dc lgAfricrue est passce de 102,8 millions de tonnes en 1980 a 11^,2 millions de tonnes cictuelleraent. Si l'on considcre que les installations de

raffinage d'Afrique du Sud ont une cn.pacitc de 23 Dillicns de tonnes, soit pres

du cinouieme du total; et qu'en 1978 le\ cap.icite totale itait dc 77,6 millions de tonnes, on voit que Is expansion s'ast ralentie notablemant. L'Alg6rie est le seul pays ou la capacity locale de raffinage a continue a progresser. Certaines raffi

neries presentent dos de'fauts de conception technique et Gconomigue. C'est le cas

de la raffinerie de Pointe Noire au Ccngc qui a Ct'- construite en 1976 et n'est

jamais entree en service.

Page 87

142 h court tenr.o, les pays iraport&teurs rU petrolo ont du reduire le plus possible lcurs achats * cause cle la haii3EG dec prix at trouver des substitute^ tandis que les pays export^teurs cnt cherchC a stimulor la demands externe. Ainsi quscn l!a dcja explirnar. > les exportateurs &e petrole (membres de 1JOPEP surtout) ont eu roccurs a clivers rabaic et facilitcc dont ils font profiteer leurs clicntn en vug

do stimuler la demande. Cette politioue a etr' suivie en particulier p?r la Jaiaahiriy:

araho libyenna dont les exhortations (3'avril 1902 c;nt correspondu ?, 25 Trillions do tonnes en annrc pieirt tandis qu'en juillct gIxgs ont attoint f>0 millions do tonnr.s en annoe ploire, cg qui excede Icrgcnent le quote, fixe par l'OPEP^ soit

37." millions de tonnes I:~n. Ls-s import-r.teurs de petrole en sont venus a augmenter 1c r-rix -~u d-'tail des produits pctrolierEj a encourager la prospection lorsgue

c'-'tait possible et h dov^lopprr l:hydro-6lectricite. Gt dv.utrcs energies dt renpla-cer.cnt. Mais 1p. plupart ciu temps ces efforts progressent l&ntement. Dans le cas du Burundi ct du Rwanda:. ou d! importantos reserves de tourbe rccenment decouvertes pourraient scrvir a dos fins do consoinmation demestique et meme etre commercialisces;

1: exploitation de ccs giscrrtents progresse avec une lentcur regrettable malgre 1'urgence avec lacrueile se posent Its problemes energotiques dans ces pays.

?. Perspectives

143 Ti la reunion de 1BOPEP de d^-combre 1982 il n:y a pas eu d"accord sur les prix si bien que les plafonds dp production ont etc maintenus. C'est la confirmation quc les prix du pctrole continueront a baisscr en 1983 avec les consequences defavo-raJ^l-js a en attendrc pour les pays exnertateurs. On affirme qu'une br.isse trcp forte des prix du pctrcle. pourrait etre doitanagoablo raeinc p*-ur les pays import&tsurs parce qu3elle rendr.iit ncn r^ntables bcaucoup de r-ubstituts introduits recenment.

Cependant une baisso dos prix du pctrolo. voudrr.it dire unc. f^.cture pt'-troliere plus faible et par consequences £cr> rcss^urccr *:ccru^ s ^our d:?.utres importations et pour I'investissement, Par consequent 1'annce 1983 pourrait bien etre une annce ou In situation ■'x\ezgCti.n.un des oays r-ov productcurs do prtrcle sc dotendrc.

Page 88

D« BETJSTHISS EXTRACTIVES

Introduction ;

144* L'annee 19^1 ete une annee difficile pour les industries extractives* 3ur le narche international des produits de base, la faiblesss de la demande resultant de la continuation de la recession mondiale a provoque un flechissement general des prix des minerals. L!indice du Fill pour les prix de f;roo dec metaux marque

une baisse cle 13,3 pa 100 l/. Uans la plupart des cas, le prix des mineraux "

est tombe bien en dessous du cout marginal de production, ce qui a oblige les societes minisres a cesser ou a recuire la production et les investicseraentSj ou meme a desinvestir ou a emprunter plus a des taux d1 interest sieves Dans ces

conditions, la production de I'Afrirua en developpement a perdu jucqu'a. 17?9 po 100 par rapport ?. 193O«

2e Stude par prociuits

(a) Or

l45c La chute du cours de 1'or s'est pourcuivie en 1931., malgre l'excedent de