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Remarques relatives à l’enseignement de la traduction à l’ETI

5. PROPOSITIONS D’APPLICATION A LA TRADUCTION

5.5 Remarques relatives à l’enseignement de la traduction à l’ETI

Pour conclure notre travail, nous avons jugé intéressant de confronter nos conclusions avec la réalité de l’enseignement de la traduction à l’ETI. Nous tenons cependant à préciser que notre objectif n’est nullement d’effectuer une critique de l’enseignement que nous avons reçu au cours de nos cinq années d’études, mais d’observer si les conclusions auxquelles nous sommes parvenues au terme de notre travail de recherche correspondent à la pratique de l’enseignement à l’ETI. Nous allons également formuler quelques suggestions d’amélioration pour un enseignement prenant davantage en compte le fonctionnement du cerveau du traducteur et permettant de réduire au maximum la présence d’interférences dans les traductions produites par les étudiants. Nous précisons encore que ces remarques se fondent uniquement sur la matière que nous avons étudiée et ne prennent pas en compte les nombreux autres facteurs, tels que les coûts, le temps à disposition, ou encore les différences de niveaux entre les élèves, et sont axées sur l’enseignement de la traduction elle-même et non celui des matières complémentaires (informatique, économie, droit, traductologie etc.), dont nous ne cherchons en aucun cas à minimiser l’importance.

La principale remarque que nous pouvons émettre concernant l’enseignement de la traduction à l’ETI est que la traduction n’y est, à notre sens, pas suffisamment pratiquée.

Sur la page suivante, nous avons choisi de présenter un tableau récapitulatif des cours de traduction donnés à l’ETI, indiquant le nombre de crédits et d’heures correspondants.

Un nouveau plan d’études étant récemment entré en vigueur, nous avons trouvé intéressant d’en tenir compte afin de pouvoir le comparer avec le plan d’études en vigueur pendant notre formation à l’ETI.

121Ce tableau est basé sur les heures de cours obligatoires du plan d’études en vigueur pour l’année 2009-2010 et du nouveau plan d’études en vigueur pour l’année 2009-2010-2011 (versions en ligne le 3 décembre 2009-2010).

122Bien que le nouveau plan d’études pour le master donne la possibilité de choisir trois langues, nous avons rapporté les heures obligatoires pour un master avec deux langues passives pour que les chiffres soient comparables avec ceux de l’ancien plan d’études.

Traduction spécialisée obligatoire 8 56 2

TOTAL bachelor + master 80/300 560 20

Master mention traduction spécialisée 24 168 6

TOTAL bachelor + master mention traduction spécialisée

104/300 728 26

Plan d’études valable à partir de l’année 2010-2011122

BA Pratique de la traduction B-A, cours 1 et 2 10 56 2 Traduction argumentée/révision C-A, cours 1 et 2 15 84 3

Traduction spécialisée obligatoire 20 112 4

TOTAL bachelor + master 90/300 504 18

Master mention traduction spécialisée 15 84 3

TOTAL bachelor + master mention traduction spécialisée

105/300 588 21

Figure M : tableau comparatif des cours de traduction à l'ETI

Au terme de cinq années d’études à l’ETI, un étudiant aura effectué, toutes langues confondues, l’équivalent de 20 heures de cours de traduction par semaine pendant une année (18 heures selon le nouveau plan)123 ou 26 heures (21 heures), s’il a choisi la mention traduction spécialisée au master. Même si l’on estime que l’étudiant passe en moyenne deux heures à traduire pour préparer chaque heure de cours de traduction – ce qui, selon nous, n’est pas toujours nécessaire – il aura, après avoir obtenu son master, passé entre 1100 et 1400 heures à traduire (entre 1000 et 1200). Cela correspond au temps que passe un professionnel à traduire pendant 7 à 8 mois (6 à 7 mois).

Comparativement, le temps que les étudiants en traduction ont passé à traduire est donc relativement faible. De plus, ces chiffres se rapportent à la traduction à partir des deux langues de travail. Le temps passé à traduire à partir d’une seule langue correspond donc à environ 3 à 4 mois de travail. Nous pouvons également constater que le nouveau plan d’études réduit le temps consacré à la traduction. Alors que les crédits qui sont accordés à ces cours restent à peu de chose près les mêmes, le nombre d’heures de cours diminue. Au regard de nos conclusions, ce changement est plutôt négatif pour la qualité de la formation.

En effet, nous avons appris au cours de ce travail que la pratique était le meilleur moyen d’optimiser le processus de traduction, en termes de vitesse et d’exactitude, grâce à un renforcement des connexions interlinguistiques. Notre propre expérience nous a permis de constater que les progrès en traduction réalisés au terme d’un stage de trois mois étaient plus évidents que ceux effectués au cours de plusieurs années d’études à l’ETI. Nous pouvons en outre constater que, quel que soit le plan d’études, le nombre de crédits accordés à la traduction ne représente pas plus d’un tiers du total de crédits, ce qui n’est pas beaucoup lorsque l’on sait qu’une grande majorité des étudiants se destinent à exercer la traduction de manière professionnelle. Compte tenu de l’importance de la pratique dans

123Dans le paragraphe suivant, les nombres entre parenthèses correspondent au nouveau plan d’études.

l’apprentissage de la traduction, nous estimons qu’il serait nécessaire de consacrer plus d’heures au cours de traduction. De plus, nous pensons qu’il serait profitable que les étudiants traduisent davantage pour chacun des cours de traduction – sans pour autant négliger la qualité de leur travail. Pour que cela soit possible, nous suggérons que les professeurs de traduction laissent plus de place à la pratique dans leurs cours, ne s’attardant sur des considérations théoriques que lorsque cela est véritablement utile et nécessaire.

Notre travail nous as permis de souligner qu’il est plus important pour le traducteur d’avoir une excellente maîtrise de sa L1 que de sa L2, non seulement pour acquérir une qualité élevée de rédaction, mais aussi pour limiter la présence d’interférences dans ses traductions.

Dans ce sens, nous estimons que les cours de L1 dispensés au bachelor sont un élément positif puisqu’ils permettent de perfectionner la L1 en vue de la pratique de la traduction.

Nous trouvons donc regrettable que le nombre d’heures obligatoires consacré à la L1 soit réduit de moitié dans le nouveau plan d’études. Les cours de langues passives ne vont pas à l’encontre de nos conclusions, puisqu’ils permettent de renforcer les langues, mais n’exigent en aucun cas un niveau comparable à celui de la L1. Il en va de même pour les cours de thème, qui ne représentent que quelques heures de cours et ne nécessitent pas une parfaite maîtrise de la L2.

En ce qui concerne l’évaluation du niveau de compétence en L1, nous considérons que l’examen d’entrée est un bon test, qui doit à tout prix être maintenu et dont le niveau doit rester élevé. Cet examen permet de s’assurer que la maîtrise de la L1 du futur étudiant est suffisante et évite que des bilingues puissent trop facilement entrer à l’ETI avec une L1 qui n’est pas la langue qu’ils maîtrisent le mieux.

Nous avons pu constater qu’un des problèmes rencontrés par le traducteur est celui des interférences conceptuelles. Dans ce domaine, nous estimons que la formation à l’ETI est tout à fait adaptée. Tout d’abord, l’École propose des cours, tels que les cours de

civilisation, qui permettent de mieux comprendre les autres cultures et qui mettent en valeur les différences culturelles. Ensuite, le semestre d’études à l’étranger, auparavant encouragé par les professeurs, a été rendu obligatoire par l’adoption du nouveau plan d’études. Enfin, l’ETI, par sa grande diversité de cultures, permet de favoriser les contacts et échanges avec les natifs des autres langues.

En résumé, l’enseignement à l’ETI ne correspond que partiellement aux conclusions que nous avons pu tirer de ce travail. Nous avons pu constater que le nombre d’heures de pratique de la traduction n’était pas particulièrement élevé proportionnellement à l’ensemble des cours. Sans pour autant nier l’utilité des autres cours, nous estimons que les cours de traduction devraient occuper une place plus importante dans la formation des traducteurs. Nous remarquons également que le nouveau plan d’études va à l’encontre de cette suggestion. En revanche, nous considérons que la formation dispensée à l’ETI est adaptée par rapport au problème spécifique que nous avons étudié, autrement dit la gestion des interférences. Les étudiants sont encouragés à se plonger dans la culture de leurs langues passives et à effectuer des séjours à l’étranger, ce qui, nous l’avons vu, reste la meilleure méthode pour limiter les interférences conceptuelles. Si la formation propose des cours pour renforcer les langues passives aussi bien que la langue active, elle exige un niveau beaucoup plus élevé de L1. Nous pouvons cependant remarquer que, là encore, le nouveau plan d’études ne va pas dans le sens de nos suggestions, puisqu’il diminue le nombre d’heures de cours de L1 obligatoires. En conclusion, la formation des traducteurs à l’ETI présente de nombreux avantages, mais nous considérons qu’elle reste trop théorique et ne permet pas suffisamment d’entraîner les étudiants à la pratique de la traduction. Enfin, nous craignons que le nouveau plan d’études ne nuise à la qualité de la formation.

Conclusion

Nous voici arrivée au terme de notre travail et nous souhaitons à présent en faire le bilan.

Tout d’abord, nous constatons avec satisfaction que les objectifs que nous nous étions fixés ont, à notre sens, été atteints. Nous sommes parvenue à mieux comprendre comment le bilingue parvient à gérer la coexistence de plusieurs langues et à limiter la présence d’interférences lorsqu’il utilise l’une d’entre elles. Nous avons également acquis des connaissances sur le fonctionnement du processus de traduction dans le cerveau bilingue, connaissances à partir desquelles nous avons pu formuler quelques suggestions relatives à l’enseignement de la traduction.

Notre travail nous a permis de mettre en évidence la complexité du bilinguisme, montrant que la distinction généralement établie entre les bilingues et les non-bilingues est une vision simpliste qui ne reflète pas la réalité. Nous avons également compris que les caractéristiques du bilinguisme ne dépendent pas uniquement de l’âge d’acquisition de la seconde langue, mais que d’autres facteurs, tels que les modalités d’acquisition, les habitudes linguistiques ou le niveau de compétence du bilingue entrent en jeu. Ces divers facteurs ne doivent pas être négligés car ils peuvent influencer la représentation des langues dans le cerveau bilingue, le degré d’influence interlinguistique qu’exercent les langues du bilingue l’une sur l’autre ou encore l’utilisation de la mémoire. Nous avons ainsi pu constater que certains bilingues pourraient être « prédisposés » à la traduction, non pas grâce à des caractéristiques innées, mais du fait de leur parcours linguistique. À cet égard, nous avons également appris que la formation joue un rôle important, étant donné que les mécanismes mis en œuvre par le cerveau au cours du processus de traduction peuvent devenir plus performants lorsqu’ils sont entraînés de manière adaptée. En outre, nous avons pu constater que, pour le cerveau bilingue, une des principales difficultés de la

traduction est de limiter les interférences causées par la langue source. Pour y parvenir, le traducteur doit apprendre à gérer au mieux l’influence interlinguistique, un phénomène inévitable dès lors qu’une personne connaît plusieurs langues. Enfin, ce travail nous a donné la possibilité de nous interroger sur la pertinence de la formation à la traduction, et plus particulièrement de l’enseignement dispensé à l’ETI, ce qui nous as permis de constater que les connaissances actuelles sur le fonctionnement du cerveau bilingue et la gestion des interférences sont relativement peu exploitées et mises en pratique dans le cadre de l’enseignement de la traduction.

Les difficultés rencontrées au cours de ce travail sont principalement liées au caractère technique de notre sujet. Le domaine que nous avons choisi est extrêmement vaste et il va de soi que nous n’avons pu aborder qu’une infime partie des recherches en neurolinguistique dans le cadre de ce travail. De plus, les limites des connaissances actuelles en la matière nous ont contrainte de garder une certaine prudence dans nos suggestions. Néanmoins, nous tenons encore à préciser que, malgré les difficultés et les doutes rencontrés au cours de la rédaction de ce mémoire, cette expérience s’est révélée très enrichissante et nous sommes particulièrement satisfaite d’avoir choisi un sujet qui s’écarte quelque peu de la norme.

Table des matières

REMERCIEMENTS ... 1

INTRODUCTION ... 2

1. QUELQUES NOTIONS DE NEUROLINGUISTIQUE ... 5

1.1 Petit rappel de connaissances ... 5

1.2 Neurolinguistique et évolution des techniques ... 6

1.3 Fonctionnement général du langage ... 9

1.4 Mémoire et apprentissage ... 12

2. LE BILINGUISME ... 16

2.1 Définition du bilinguisme ... 16

2.2 Bilingues précoces et bilingues tardifs ... 20

2.2.1 Deux types de bilingues ... 20

2.2.2 L’hypothèse de la période critique ... 21

2.3 Représentation des langues dans le cerveau bilingue ... 23

2.3.1 Un ou plusieurs systèmes du langage ... 23

2.3.2 L’accès aux concepts ... 25

2.3.3 Le rôle de la mémoire ... 26

2.4 Organisation des langues dans le cerveau bilingue ... 27

2.4.1 Différences entre bilingues et monolingues ... 27

2.4.2 Facteurs pouvant influencer l’organisation des langues ... 29

3. LA GESTION DU BILINGUISME ... 33

3.1 Les conflits de langues dans le cerveau bilingue ... 33

3.1.1 Sélection des langues ... 33

3.1.2 Les modes de communication du bilingue ... 34

3.1.3 Mécanisme de sélection ... 35

3.1.4 Inhibition et activation ... 36

3.1.5 Le switching ... 38

3.2 La traduction ... 40

3.2.1 Le cas du traducteurinterprète ... 40

3.2.2 Existence supposée d’un mécanisme de traduction ... 42

4. BILINGUISME ET INFLUENCE INTERLINGUISTIQUE ... 45

4.1 L’Influence interlinguistique ... 45

4.1.1 Influence et interférence ... 45

4.1.2 L’influence linguistique ... 47

4.1.3 L’influence conceptuelle... 50

4.2 Acquisition de la L2 et influence interlinguistique ... 51

4.2.1 Âge d’acquisition de la L2 ... 51

4.2.2 Niveau de compétence ... 52

4.2.3 Modalités d’acquisition de la L2 ... 53

4.3 Environnement du bilingue et influence interlinguistique ... 54

5. PROPOSITIONS D’APPLICATION A LA TRADUCTION ... 56

5.1 Constatations d’ordre général ... 56

5.1 Traduction et acquisition de la L2 ... 58

5.3 Traduction et niveau de compétence ... 61

5.4 Le sens de la traduction ... 64

5.5 Remarques relatives à l’enseignement de la traduction à l’ETI ... 67

CONCLUSION ... 72

TABLE DES MATIÈRES ... 74

TABLES DES FIGURES ... 76

BIBLIOGRAPHIE ... 77

ANNEXES ... 81

-Tables des figures

Figure A : un neurone _________________________________________________________________ 5 Figure B : les lobes du cerveau humain ____________________________________________________ 6 Figure C : les aires de Broca et de Wernicke ________________________________________________ 9 Figure D : le circuit du langage dans une conversation selon le modèle WernickeGeschwind ________ 11 Figure E : la mémoire à long terme ______________________________________________________ 14 Figure F : la formation d'un réseau de neurones ____________________________________________ 15 Figure G : les deux hypothèses de la représentation du langage ________________________________ 23 Figure H : l'hypothèse de Michel Paradis _________________________________________________ 24 Figure I : schéma des liens conceptuels et lexicaux _________________________________________ 25 Figure J : le système conceptuel du bilingue _______________________________________________ 51 Figure K : la position du traducteur le long de la ligne des modes de communication _______________ 57 Figure L : courbe indicative de l’influence interlinguistique en fonction du niveau de compétence ____ 63 Figure M : tableau comparatif des cours de traduction à l'ETI _________________________________ 68 Figure N : les cortexs cérébraux ________________________________________________________ 81 Figure O : le système limbique _________________________________________________________ 81 Figure P : anatomie du cerveau _________________________________________________________ 82

-Bibliographie

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• http://www.futura-sciences.com/fr/sante/dossiers/medecine/ (dossier « Voyage dans

• Figure F :

http://lecerveau.mcgill.ca/flash/d/d_07/d_07_cl/d_07_cl_tra/d_07_cl_tra.html

Figure G : Michel PARADIS, The Neurolinguistics of Bilingualism, p. 196

Figure H : Ibid., p.197

• Figure I :

Judith F. KROLL et Natasha TOKOWICZ, «The Development of Conceptual Representation for Words in a Second Language», in One Mind, Two Languages : Bilingual Language Processing, p. 51.

• Figure J :

Aneta Pavlenko, « The Bilingual Mental Lexicon : Interdisciplanary Approaches », 2009, Multilingual Matters, Buffalo, p.147.

• Figure K :

François GROSJEAN, « The Bilingual’s Language Modes », in One Mind, Two Languages : Bilingual Language Processing, p. 20.

• Plan d’études du Bachelor en communication multilingue en vigueur en 2009-2010, version du 20 juillet 2006. (http://www.unige.ch/eti/enseignements/formations/ba-multilingue/plan-etudes-ba-actuel.pdf)

• Plan d’études du Bachelor en communication multilingue en vigueur dès septembre 2010, mis à jour le 13 juillet 2010.

(http://www.unige.ch/eti/enseignements/formations/ba-multilingue/plan-etudes-ba.pdf)

• Plan d’études du Master en traduction en vigueur en 2009-2010, version du 1er septembre 2009. (http://www.unige.ch/eti/enseignements/formations/ma-traduction/plan-etudes-ma-trad-actuel.pdf)

• Plan d’études du Master en traduction en vigueur dès septembre 2010, mis à jour le 13 juillet 2010.

(http://www.unige.ch/eti/enseignements/formations/ma-traduction/plan-etudes-ma-trad.pdf)

Annexes

Figure N : les cortexs cérébraux

source : http://lecerveau.mcgill.ca

Figure O : le système limbique

source : http://www.oecd.org

Figure P : anatomie du cerveau

source : http://acces.inrp.fr

source : http://acces.inrp.fr