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Recherches et observations sur le Fleuve Niger

La poursuite d’une politique d’assistance active d’organismes internationaux aux instances plurinationales chargées d’animer la concertation et le développement des régions du bassin du fleuve Niger dans le secteur déterminant de la connaissance des ressources en eau suppose l’implication d’une forte composante scientifique et technique dans la préparation de la décision. Les travaux de recherche conduits dans les précédentes décennies ont montré que, pour dégager des conclusions prospectives pertinentes, il était nécessaire de

prendre en compte, outre des données strictement techniques, tous les aspects économiques et sociétaux ainsi que les comportements des populations, essentiels dans la réalisation des programmes, dans une problématique de gestion et d'aménagement du territoire. Ceci dit, nous avons souligné ce point, des études existent, mais notre contribution porte plus spécifiquement sur le domaine hydrologique.

Le champ des recherches hydrologiques est vaste ; celles-ci sont généralement orientées sur des travaux susceptibles de répondre à différents types de prévision :

- dans le temps , de quelques heures à quelques jours ( prévision de crues ou d’inondations), ou de quelques mois à l’année (calcul des écoulements, au pas de temps mensuel ou annuel, mais aussi sur le long terme (prédétermination statistique sur la base de reconstitution de séries hydrologiques; analyse des maximums de crue et des écoulements annuels),

- dans l’espace, soit sur une station donnée (extension des données, lacunes, etc.), ou sur de petits bassins, à l’échelle de l’averse (relations pluie-débit et hydrogrammes-types), soit sur de grands bassins versants (relations globales et propagation des écoulements), soit encore sur des bassins non jaugés (analyse spatiale des paramètres hydrologiques et cartographie).

Les objectifs de la prévision en hydrologie peuvent être liés au risque, comme la prévision de crue en temps réel (systèmes d’alerte et d’annonce de crue, gestion du risque à l’aval, gestion de réservoirs) ou la prédétermination d’événements rares, crues exceptionnelles en liaison avec la conception d’ouvrages (ponts, digues, barrages), étiages en rapport avec les besoins en eau (sécheresses), ou liés aux usages des ressources en eau comme l’évaluation des ressources en eau, des écoulements annuels, du remplissage des retenues, des défaillances statistiques, ou enfin liés à une meilleure connaissance du cycle de l’eau et de la géodynamique d’un hydrosystème (thèmes de recherche plus académiques).

Pour cela, les outils utilisés sont variés :

- Relations pluie-débit, régressions, modèles hydrologiques de production des débits, bilan hydrologique au pas de temps mensuel ou annuel, méthode de l’hydrogramme unitaire, étude des processus, etc...Précipitations, variables climatiques et évapotranspiration, humidité du sol, variables physiographiques, géométrie et taille des bassins, relief et pentes, drainage du bassin, perméabilité des sols et substratum géologique, relations avec les aquifères, végétation...Calage sur les données hydrologiques existantes.

- Transfert des écoulements, modèles de propagation des débits (modèles hydrauliques), régressions entre débits ou hauteurs d’eau de stations amont et station d’étude, auto-régression statistique des débits de la station ,etc...Chronique des débits, hauteurs d’eau, caractéristiques hydrauliques du réseau, section et longueur des segments de biefs pris en compte, pentes, rugosité du lit du cours d’eau, évaporation (zones marécageuses). Calage sur les séries d’observation.

Dans le cas de données de débits limitées, ce qui est souvent le cas en Afrique, l’hydrologue est amené à utiliser :

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- les données limnimétriques de certaines stations non jaugées, (la détermination des débits étant obtenue par les formules Manning-Strickler; le niveau de remplissage de réservoirs et la cubature de la retenue).

Pour les données de précipitations, la faible densité du réseau, les lacunes, nécessitent d’étudier la distribution spatiale et saisonnière des pluies et de fournir une information régionale sur la statistique des précipitations journalières et les intensités des averses, en introduisant parfois des technologies nouvelles (détermination par télédétection des précipitations). Les données climatiques intervenant dans le bilan hydrologique sont également utilisées pour une régionalisation à partir de stations synoptiques des paramètres servant au calcul de l’évapotranspiration potentielle (ETP journalière et mensuelle); humidité du sol (réserve disponible pour l’évaporation); indices saisonniers de végétation déterminés par télédétection.

Enfin, les données physiographiques des bassins sont utilisées pour établir des régressions avec les paramètres de l’écoulement et les appliquer aux bassins non jaugés de même type (cartographie existante, occupation des sols et géomorphologie des bassins, analyses par télédétection).

Les éléments de cette longue énumération se retrouvent dans les recherches hydrologiques sur le bassin du Niger à travers de multiples publications qu’il s’agisse de la mise en œuvre de la collecte des données, de leur analyse et de la modélisation hydrologique (modèles de production pluies-débits, ou de production de sédiments, modèles de propagation et ingéniérie).

Mais aucune recherche ne saurait exister en matière d’hydrologie sans données d’observations.

C’est là que nous en revenons à la rapide description des réseaux de mesure faite en fin du chapitre 1. Il faut tirer les enseignements du constat plutôt pessimiste qui a été fait par différents experts au cours de la dernière décennie. Finalement, si la communauté scientifique et les services nationaux disposent d’observations, c’est souvent parce que l’encadrement de diplômes d’ingénieurs ou universitaires impliquait la réalisation de mémoires d’études, voire de thèses de doctorat nécessitant l’acquisition de données ; ces travaux étaient accompagnés d’un fonctionnement budgétaire lié à des programmes de recherche bi-latéraux ou internationaux. Cela a induit des collaborations avec les services techniques nationaux en charge des brigades hydrologiques, du réseau hydrométrique et des banques de données.

Dans le contexte actuel d’allègement des charges des états, il est peu probable que les services hydrologiques nationaux retrouvent un rythme de fonctionnement de croisière satisfaisant ; les budgets sont généralement nuls ou peu conséquents et les interventions sur le terrain dépendent de soutiens extérieurs de plus en plus ponctuels. De plus, les cadres formés dans la première décennie des indépendances arrivent en fin de carrière et leur remplacement ne se fait pas pour les raisons évoquées plus haut, ou, s’il se fait partiellement, il manque aux jeunes cadres cette expérience de terrain et les concepts de base sur ce que doit être un réseau hydrométrique pérenne. Ainsi, on sait qu’il existe des compétences formées par l’aide internationale et que ces personnes–ressource ne trouveront pas d’emploi dans les thèmes de leur formation.

Un autre aspect, matériel celui-là, concerne les équipements, les technologies nouvelles.

Lorsque celles-ci sont apparues, il y a presque vingt ans, elles ont été développées en Afrique de l’Ouest et Centrale, au Brésil, par l’ORSTOM sur la base de Plates-formes de Collectes de Données (PCD) avec télétransmission des données par satellite et station régionale de réception, le tout pour des budgets très élevés ; trop sophistiqués, ces équipements devaient

être entretenus régulièrement ; d’où, faute de budget de fonctionnement suffisant, on a eu les défaillances que l’on connaît dans le projet HYDRONIGER. Aujourd’hui, les technologies «nouvelles » ont évolué et, pour le même type de services, les coûts ont beaucoup diminué. On a sur le marché de nouvelles stations, autonomes pendant 1 an, légères et faciles d’implantation (d’un coût de 3000 $ dans le système Argos avec abonnement pour télétransmission de 300$/an), soit un fonctionnement équivalent à celui d’une PCD dans le système Météosat, dont la télétransmission est certes gratuite, mais PCD qui coûte 15 000 $.

D’autres formules existent avec des observateurs ; ceux-ci transmettent leurs informations sur le terrain à partir de boîtiers manuels avec un menu défilant qu’il suffit de compléter, le tout transmis directement par satellite ; ce système est déjà utilisé en météorologie et par la FAO sur les marchés villageois pour connaître au jour le jour le prix des denrées.

Encore un progrès en hydrologie : la mesure des débits par ADCP14, simple exploration de la section par un jaugeur à effet Döppler, que l’on peut aujourd’hui utiliser dans de petites sections de fleuves peu profonds et dont le coût est devenu abordable.

Ce n’est pas l’endroit pour détailler toutes ces technologies nouvelles ; des spécialistes les utilisent et forment les hydrologues du XXIème siécle… il reste à employer ces hydrologues ! En dehors d’une nécessaire centralisation des données à l’ABN : CIP Hydroniger ou CRP Hycos, ( site piloté par un Webmaster) de multiples formules de décentralisation de l’archivage des données peuvent être envisagées, INTERNET permettant leur acquisition avec un simple ordinateur. La prévision doit être accessible aux utilisateurs : le dispositif de radio RANET peut être une solution.

En tous cas, à la base d’une concertation entre états du bassin du Niger, il doit y avoir cette transparence de l’information hydrologique et aucune rétention de données. Les solutions existent pour faciliter cette communication.

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CONCLUSIONS

Au risque de nous répéter, et de trop souligner notre appartenance à la communauté scientifique, il faut redire que les problèmes de gestion de la ressource et d’aménagement du territoire dans le bassin du Niger impliquent des choix politiques et économiques et requièrent des avis scientifiques et techniques.. Les décisions que doivent prendre les autorités, à des échelles géographiques diverses, concernent des problèmes et des projets variés mais souvent liés entre eux : développer quantité et qualité de l’eau, implanter un nouveau barrage, étendre les périmètres irrigués , définir les modalités de l'arbitrage entre usagers pour éviter les conflits d’usages. Les décideurs qui ont des responsabilités dans ces domaines doivent pouvoir mobiliser des experts de nombreux champs scientifiques pour mesurer la portée des options sur lesquelles ils ont à se prononcer - et ceci, à des échelles du bassin également très variées (depuis l'ensemble du bassin du fleuve jusqu’à des échelles locales ou régionales).

Il n’est pas possible d'aborder les problèmes de gestion et d'aménagement du territoire sur un espace aussi vaste et aussi complexe que le Bassin du Niger sans vision d’ensemble, en sollicitant au coup par coup telle ou telle catégorie d’experts. Pour situer chaque problème dans le contexte général, un nombre précis de questions ciblées sur des problématiques particulières concernant la gestion et l'aménagement du territoire doit faire l’objet d’un suivi pour lequel des outils de référence communs sont nécessaires. Modèles, systèmes d’enquêtes, bases de données, peuvent être mis au point sur la base des connaissances existantes. Des outils modernes comme les systèmes de gestion et d'aide à la décision, sous la forme de systèmes informatisés tels que des "modèles", des « SIG », ou des « observatoires », sont conçus pour que les différentes catégories de décideurs aient accès à l’information.

L’identification de tels outils doit tenir compte des savoirs et des données scientifiques existant d’une part, des besoins auxquels il est prioritaire de répondre, d’autre part. Ces outils doivent être capables :

- de stocker et de restituer à la demande toutes les informations disponibles sur le thème et l'espace auxquels ils sont dédiés,

- de proposer une représentation simplifiée du fonctionnement des phénomènes observés tout en conservant la complexité des phénomènes en interaction afin de rester aussi proche que possible de la réalité.

- de proposer des simulations, c'est à dire de permettre à des décideurs de les interroger sur la base de scénarios, par exemple : que deviennent les crues du delta intérieur si l'on décide d'implanter un barrage à tel endroit ? ( Marie, J. , communication personnelle, 2002)

Concrètement , on aura bien vu dans ce rapport que les études scientifiques ne manquent pas, qu’elles sont souvent de bonne qualité et reconnues par la communauté hydrologique mondiale à travers des publications dans des revues internationales, donc que la connaissance existe sur les ressources en eau du bassin du Niger ; cet apport de la Recherche est d’autant plus valorisant qu’il se fait dans une optique de développement et qu’un contact demeure avec d’éventuels décideurs ; la recherche purement académique, notamment dans les nombreuses

universités nigérianes, reste très réduite en matière d’hydrologie, par manque d’accès aux données, ou par absence d’analyse critique des données obtenues.

On a vu l’extrême variabilité de l’information hydrologique qui nécessite, lorsque l’on cite une valeur, de préciser la période sur laquelle elle a été obtenue. On verra dans certains tableaux annexes de débits des calculs de moyenne faits sans tenir compte des lacunes.

On a donc une information disparate qu’il conviendrait de réunir et de critiquer de manière approfondie. Il n’y a plus beaucoup d’amateurs pour réaliser une Monographie dans quelque domaine que ce soit, le rapport « poids du travail/reconnaissance scientifique » étant tout à fait défavorable pour ceux qui s’y consacrent. C’est pourtant l’outil de référence par excellence des aménageurs. On pourrait concevoir la réalisation d’une Monographie du Niger avec une équipe d’hydrologues et de géographes, en prenant en compte bien sûr les supports modernes de l’information et des modules interactifs , en prévoyant l’actualisation de l’information au fil des années ; CD-Rom et(ou) Site Web.

Un tel projet – qui supposerait relecteurs et arrangeurs des produits de l’équipe de recherche multinationale – nécessiterait aussi que l’on prenne en compte « le nouveau paradigme » (pour parler comme à l’UNESCO) de la « gestion intégrée des ressources en eau », intégrant les sciences sociales aux sciences de l’eau.

Quant aux réseaux d’observation plus que jamais nécessaires sur le bassin du Niger, il est temps de les réhabiliter sous une forme plus durable que ce qui a été fait dans le passé. La fin du chapitre précédent a indiqué quelques voies au niveau des équipements modernes. D’autres experts sont directement impliqués dans des propositions concrètes.

Il est en tout cas urgent de développer une cohésion plus grande entre les services hydrologiques nationaux et le Centre international de prévision de l’ABN à Niamey. Autant il paraît important que l’ABN centralise sur un site Web l’ensemble de l’hydrologie régionale du bassin du Niger, autant il paraîtrait normal que les services nationaux aient leurs propres sites relatifs aux données qu’ils ont recueillies.

Enfin, l’expérience de défaillances dans l’acquisition des données et l’existence d’une pépinière de jeunes ingénieurs, performants en informatique et en technologies nouvelles de l’hydrologie, pourrait être l’occasion de développer le secteur privé à travers la création de bureaux d’études locaux, auxquels on confierait la gestion de stations hydrométriques, de leurs observateurs et des mesures de débit. Un contrôle serait fait a posteriori par les autorités nationales et celles de l’ABN, le financement de ces bureaux d’étude étant directement géré par le représentant des bailleurs de fonds.

Une analyse fine des aspects hydropolitiques et géopolitiques sur le bassin du Niger dépasse, à notre sens, le cadre de cette étude ; ces aspects ont cependant été implicitement évoqués dans le chapitre 6 (en particulier sur les aménagements potentiels du bassin) et surtout dans le chapitre précédent où nous avons tenté de présenter l’incidence de différents choix économiques dans les stratégies nationales ou régionales de développement.

Il est bien évident que toute politique nationale visant à modifier le régime du fleuve Niger ou de ses affluents majeurs dans le cadre d’un aménagement déterminé doit, à travers l’ABN, être avalisée par les autres états-membres et en particulier ceux de l’aval ; cela signifie que les études de faisabilité d’un projet supposent la prise en compte de ses effets induits dans les pays voisins. Une politique régionale d’ensemble devrait envisager le développement du

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ces principes supposent restent sans doute à préciser et ne peuvent pas s’appuyer sur le seul contexte de la ressource en eau sans prendre en compte la libre circulation des marchandises (notamment vivrières), l’existence de flux migratoires importants (Niger-Nigeria), les besoins énergétiques régionaux , etc.

A l’horizon de 2020-2025, la politique des états par rapport à la gestion de la ressource en eau du Niger ne semble devoir constituer une priorité majeure que pour le Mali, le Niger et le Nigeria. La Guinée a surtout orienté son développement industriel sur le versant maritime des monts de Guinée avec les aménagements hydroélectriques du Konkouré et de ses affluents.

Elle demeure un partenaire important, car incontournable pour ce qui est des ressources du bassin du Niger, qui sera forcément sollicité pour d’éventuels aménagements intéressant les pays à l’aval. Le nord de la Côte d’Ivoire vit dans une espèce d’autarcie par rapport à la ressource en eau en ayant développé en milieu rural les petits aménagements hydrauliques et orienté les débouchés de sa production agricole vers le sud du pays ou les pays voisins ; on a souligné que la multiplication de ces petits ouvrages, en modifiant le régime des grands bassins, devrait être réglementée, comme au Burkina Faso d’ailleurs, bien que dans ce dernier pays cette pratique concerne surtout le bassin hydrographique des Voltas.

Mais la complémentarité entre les aménagements de petite et grande hydraulique est un élément à prendre en considération dans tous les pays de l’ABN. Les systèmes de production correspondant aux techniques traditionnelles sont caractérisés par leur productivité modeste et instable du fait des aléas climatiques ; la petite hydraulique constitue une réponse pour la maîtrise de l’eau à l’amont, en maintenant les paysans sur place – ce qui peut constituer un objectif politique commun aux états de l ‘ABN – par stabilisation de leur production. En recherchant des réglementations propres à gérer ce type de petits aménagements, il faut chercher une adéquation avec la politique de grands aménagements aval mobilisant la ressource pour de vastes périmètres irrigués ; en termes de volumes d’eau, des modèles simples sont généralement appliqués par les projeteurs qui permettent cette adéquation.

La politique hydraulique au nord du Bénin restera sans doute marginale, au plan de son incidence sur l’hydrosystème. Au Cameroun, l’aménagement de Lagdo sur la Bénoué a renvoyé les priorités en matière de gestion de l’eau plus au nord sur le bassin du lac Tchad. Si les projets de liaison hydraulique Oubangui-Chari-Logone-Kébi voient le jour, le Tchad sera directement concerné par ces transferts d’eau vers le Nigeria.

Pour revenir au bassin du Niger moyen et aux rapports entre Mali, Niger et Nigeria, l’hydropolitique des prochaines années devrait être axée sur les projets envisagés entre Tossaye et Kainji.

En définitive, les problèmes politiques qui pourraient troubler cette région de l’Afrique de l’Ouest paraissent davantage dépendre du fort déséquilibre démographique et d’occupation de l’espace que l’on y observe que du partage de la ressource en eau du fleuve Niger.

Dans le cadre de l’organisation inter-états ABN, l’avenir du bassin du Niger ne devrait donc pas connaître l’apparition de nuages politiques majeurs. L’ABN sera sans doute confrontée à d’autres difficultés financières, à des développements jamais aussi rapides que ceux imaginés par les projeteurs, mais, comme nous venons de le dire, il ne devrait pas y avoir de grands problèmes en termes de partage de la ressource en eau . Le Niger a la chance de ne pas être le Nil et la Guinée n’est pas l’Ethiopie ; là-bas, un aménagement important en Ethiopie serait considéré comme un casus belli par l’Egypte. Sur le fleuve Niger, on peut penser, en tout cas espérer, que la guerre de l’eau n’aura pas lieu.

28 juin 2002

Synthèse des connaissances hydrologiques et potentiel en ressources en eau du fleuve Niger Juin 2002

ANNEXES

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Annexe 1

REFERENCES

ABAM, T.K.S. (1999) : Dynamics and quality of water resources in the Niger Delta. In: Proc. Birmingham Symp. July 1999, IAHS Publ. n°259, pp.429-437

ABAM,T.K.S. (2001) : Regional hydrological research perspectives in the Niger delta – Hydrological Sciences Journal, vol 46, n°1 pp.13-25.

AGRER. (1997). Projet de mise en valeur du moyen Bani : études complémentaires d’optimisation du seuil de

AGRER. (1997). Projet de mise en valeur du moyen Bani : études complémentaires d’optimisation du seuil de