• Aucun résultat trouvé

Résumé schématique des retombées en fonction des exercices

CHAPITRE 4 RÉSULTATS

4.6 S YNTHÈSE ANALYTIQUE ET INTERPRÉTATIVE DES RÉSULTATS OBTENUS EN FONCTION DE LA

4.7.9 Résumé schématique des retombées en fonction des exercices

Tel que vu à la section 4.6.8, en fonction de la complexité plus ou moins grande des exercices, la quantité de mots de vocabulaire exprimée fut différente. Ce fut également le cas avec la nature des retombées. La simplicité des gestes requis pour certaines activités ont permis aux gens d’aller rapidement dans le plaisir et l’imaginaire tandis que les activités plus complexes ont amené un sentiment de contentement plus important en fonction du plus grand défi relevé. Ni l’une ni l’autre des approches n’est meilleure, les retombées sont tout simplement différentes. On pourrait les résumer de la façon suivante (voir Tableau 4.6) :

Tableau 4.6

Nature des activités et leurs retombées

Nature de l’activité Caractéristiques Retombées

Activité manuelle simple =

Scénarios + humour +

souvenirs = Plaisir immédiat Activité manuelle

complexe =

Attention + concentration + application =

Satisfaction à plus long terme, sentiment de fierté

Activité intellectuelle = Partage d’informations

(personnelles + connaissances) =

Apprendre à mieux se connaître

CONCLUSION

La découverte d’une stèle faisant état de l’existence d’une corderie au XIXe siècle dans le quartier Saint-Sauveur, quartier situé dans la basse-ville de Québec, fut le point de départ de cette recherche. Cette corderie était spécialisée dans la fabrication de cordages faits de fibres de chanvre principalement destinés aux navires à voile. Bien qu’elle soit disparue en 1866 lors d’un incendie majeur, cette corderie a laissé diverses traces. À l’heure actuelle, exactement à l’emplacement même où elle était située, se trouve un centre d’hébergement pour aînés, le Centre d’hébergement Notre-Dame-de-Lourdes. À l’intérieur de ce centre se trouve le Centre de jour. La collecte des données ainsi que les ateliers de création ont eu lieu au Centre de jour grâce à la participation du groupe d'aînés du jeudi.

Dans un premier temps, bien avant le début des ateliers-rencontres, cette recherche s’est penchée sur le patrimoine légué par la corderie. Dans le cadre de cette recherche, cet héritage est considéré comme étant un des éléments importants du patrimoine du secteur sud-est du quartier Saint-Sauveur. Étant donné sa faible mise en valeur, peu de gens semblent connaître l’importance de l’activité reliée à la construction navale au XIXe siècle pour ce quartier, contrairement à d’autres secteurs de la ville où l’histoire maritime a été richement mise de l’avant. L’histoire de la corderie permet de comprendre l’évolution de ce secteur au XIXe siècle, à l’époque où la construction navale était à son apogée. De cette histoire, des thèmes furent tirés afin d’élaborer les ateliers artistiques auxquels les aînés fréquentant le Centre de jour ont participé.

Afin de conduire à bon port cette recherche dont le fondement repose sur la notion de sens, la perspective herméneutique était l’approche la plus significative pour délimiter le champ d’action et circonscrire le mode d’analyse des données. Les notions de textile, de trace, de mémoire et d’histoire ont aussi aidé à éclairer et à analyser les données répondant au questionnement motivant cette recherche.

Les résultats de la partie recherche documentaire et historique sur la corderie et les bâtiments qui se sont succédés sur son site après sa disparition révèlent, entre-autres, trois points intéressants qui n’avaient pas été soulevés dans la documentation consultée.

Premièrement, l’emplacement commercialement stratégique de la corderie. En effet, la corderie avait été construite à proximité des principales artères qui existaient au milieu du XIXe siècle dans le quartier Saint-Sauveur : la rue Sauvageau offrait un axe sud-nord, la rue Saint-Vallier donnait accès à l’est et à l’ouest, et la côte Sauvageau permettait d’aller à la haute-ville. De plus, la proximité des berges de la rivière Saint-Charles où se trouvaient de nombreux chantiers navals offrait également un avantage de choix pour la vente de cordages. Le deuxième point mis en lumière concerne les raisons potentielles de la non- reconstruction de la corderie après qu’elle eut passé au feu en 1866. Deux principales raisons sont évoquées : le décès d’Evan Rees en 1863 et le déclin de la construction de navires à voiles qui a débuté à peu près à la même époque; la vapeur ayant supplanté la voile comme moyen de propulsion pour le transport maritime. Le troisième et dernier point que cette partie souligne est la vocation à caractère communautaire et social qui semble dominé la bande de terre ayant appartenue à Evan Rees. En effet, divers bâtiments se sont succédé au fil des décennies, soit sous forme d’entreprises permettant à plusieurs membres de la communauté de travailler (corderie et brasserie), soit sous forme d’édifices à vocation sociale (église, chapelle, couvent, orphelinat, HLM, coopératives d’habitation, centre communautaire et le Centre d’hébergement Notre-Dame-de-Lourdes).

Cette recherche a également permis de savoir ce qu’évoquent les thèmes inspirés de l’histoire de la corderie pour les aînés participant aux ateliers-rencontres en lien avec leur histoire personnelle. La conclusion à laquelle cette recherche arrive permet de comprendre qu’il y a autant de liens et de souvenirs possibles qu’il y a de participants, et que certains participants peuvent même établir plusieurs liens et souvenirs en fonction d’un seul thème.

Les liens que les gens font avec les thèmes s’expriment par les mots. Dépendamment de la complexité de l’activité de création, le vocabulaire mentionné par les participants pourrait se résumer en deux catégories distinctes. La première révèle que plus l’activité artistique demeure facile, ludique et familière, plus les gens tombent dans l’imaginaire et chacun des scénarios proposés permet de mentionner une quantité substantielle de mots en lien avec les thèmes. Le plaisir se passe avant tout dans le moment présent. La deuxième permet de comprendre que plus l’activité de création demande de l’analyse, de la réflexion, plus les gens sont concentrés à bien faire le travail, et moins il y a de mots de vocabulaire mentionnés en lien avec les thèmes. Dans ce cas, le plaisir vient par la

suite. Il naît du sentiment de réussite et de fierté qui se manifeste une fois les obstacles de réalisation et de compréhension surmontés, et devant un résultat qu’ils n’auraient jamais imaginer au départ.

Cette étude a aussi permis de découvrir les multiples retombées pour les gens impliqués dans la création de l’œuvre collective. Les aînés ont eu du plaisir à se souvenir d’événements qu’ils avaient oubliés depuis des années. Ils ont su affronter leurs peurs face à l’inconnu de la création puisqu’ils ne voyaient pas toujours où le projet s’en allait, ni la pertinence de ce qu’ils faisaient. Plusieurs ont découvert ou redécouvert des capacités qu’ils avaient oubliées. Ils ont appris sur l’histoire du quartier où se situe le Centre qu’ils fréquentent. Ils se sont approprié la paternité du triptyque. Les participants ont appris à mieux se connaître mutuellement puisqu’ils ont abordé de nouveaux sujets de conversation. Ils ont ainsi découvert des liens entre eux dont ils ne soupçonnaient pas l’existence.

Non seulement les participants ont bénéficié de plusieurs retombées, le personnel du Centre de jour aussi puisqu’ils ont appris à connaitre leur clientèle sous de nouveaux angles. Les sujets de conversation se sont renouvelés, des comportements qui semblent n’avoir jamais été observés auparavant se sont manifestés, des capacités se sont révélées ainsi qu’un enthousiasme insoupçonné a émergé.

Étant donné la nature des bénéfices observés durant les ateliers, il aurait été intéressant d’assister au déroulement des activités régulières données l’après-midi au Centre de jour, et ce, pendant quelques semaines avant le début des ateliers-rencontres. L’objectif aurait été de comparer les dynamiques entre-elles et de mettre en évidence ce qui concerne exclusivement les dimensions qu’offrent les ateliers de création. Malgré que le personnel ait constaté certains changements chez plusieurs aînés du jeudi, il aurait été instructif d’en faire personnellement le constat et de l’étayer dans cette recherche de façon plus approfondie.

De plus, il aurait été avantageux de constater les retombées à moyen et long terme de l’ensemble du processus de création en rencontrant à nouveau les participants quelques semaines et quelques mois après la fin du projet afin de comprendre la durée des

retombées dans le temps. Cela aurait nécessité une recherche longitudinale qui pourrait être éventuellement faite dans le cadre d’une autre étude.

Bien que les données recueillies furent riches, elles auraient pu être enrichies si une période de discussion avait été mise en place à la fin des rencontres qui demandaient plus de concentration. Les propos mentionnés durant les ateliers sollicitant plutôt l’intellect que l’intuitif étaient davantage axés sur l’aspect technique et sur le travail à faire que sur les souvenirs qui remontaient en lien avec le vécu des gens. Le simple fait d’inviter les gens à commenter l’atelier à la fin de celui-ci n’était pas suffisant pour faire ressurgir leurs souvenirs dans l’immédiat. Lors d’une éventuelle recherche, il serait opportun d’accorder une plage de temps spécifique à la fin de chaque atelier sollicitant davantage l’intellect afin que l’esprit des participants puisse décanter et laisser place aux souvenirs, ce qui bonifierait la cueillette des données.

En plus d’avoir présenté les résultats de la recherche documentaire et historique sur la corderie aux participants, l’œuvre collective réalisée, c’est-à-dire le triptyque illustrant symboliquement la corderie sur le lopin de terre où elle avait été construite, témoigne à son tour de cette partie de l’histoire qui a marqué le quartier. Le résultat est palpable, accessible aux citoyens pour les années à venir, augmentant du coup les traces reliées à l’histoire de la corderie. De plus, les participants et le personnel du Centre de jour possèdent maintenant des connaissances supplémentaires sur l’histoire du lieu qu’ils fréquentent. Ces informations historiques seront aussi transmises à d’autres instances qui en ont déjà fait la demande21.

Finalement, collaborer au travail de création a permis aux participants de tisser des liens avec le milieu, de faire le pont entre deux époques et par le fait même de créer ou de renforcer un sentiment d’appartenance chez eux. L’ensemble du travail réalisé est un pas de plus dans la diffusion et la reconnaissance du patrimoine spécifique au quartier Saint- Sauveur.

21 Le conservateur du Musée maritime du Québec ainsi que l’archiviste du Centre de référence de

ANNEXE A

GUIDE D’ENTRETIEN SEMI-DIRIGÉ

Liste des questions qui pourraient être potentiellement demandées aux participants lors des ateliers.

Partie 1 – Corderie

 Ont-ils entendu parler de l’existence d’une corderie dans le quartier Saint- Sauveur au 19e siècle? (Située entre les rues Signaï, de Mazenod, Arago et Bagot)

 Si oui, qu’ont-ils entendu, que se souviennent-ils?

 Commentaires des personnes suite à la présentation de la photographie de la corderie en 1864?

 Selon eux, qu’est-ce qu’on y faisait à l’époque?  Que reste-t-il de cette corderie aujourd’hui?  Avez-vous des parents qui y ont travaillé?

 Est-ce que vous savez pourquoi il y a un décalage entre les rues Franklin et Châteauguay?

 Avez-vous entendu parler du grand feu qui a eu lieu en1866?

Partie 2 – Construction navale

 Quel est l’emblème de la ville de Québec?

 Selon eux, pourquoi? (Note, s’ils ne savent pas, une courte explication sera donnée et le logo de la ville leur sera montré)

 Est-ce qu’ils ont eu des membres de la famille ou des connaissances qui ont travaillés dans la construction navale?

 Si oui, en quelle année?  Que faisaient-ils?

Partie 3 - Rivière Saint-Charles (remplissage du méandre en 1957)

 S’ils ont eu connaissance des travaux qui ont été fait (élimination d’un méandre, celui passant à proximité de l’Hôpital générale) ?

 Ce qu’ils en pensent?

 Ce qu’ils ont vu ou se souviennent d’avoir vu?  Ce qu’ils ont ressenti à l’époque?

Partie 4 – Le boulevard Charest (continuité dans le quartier Saint-Sauveur en 1958 et dans les années 60)

 S’ils ont eu connaissance de sa construction ?  Ce qu’ils en pensent?

 Ce qu’ils ont ressenti à l’époque?

 Ce qu’ils ont vu ou se souviennent d’avoir vu?

ANNEXE B

ANNEXE C

RECRUTEMENT DES PARTICIPANTS

Document remis aux personnes fréquentant le Centre de jour du Centre d’hébergement Notre-Dame-de-Lourdes du quartier Saint-Sauveur, Ville de Québec.

PRÉSENTATION DE LA CHERCHEURE

Bonjour, je m’appelle Elyse De Lafontaine, je suis artiste professionnelle depuis une vingtaine d’année et j’étudie à la Maîtrise en art avec la communauté à l’Université Laval. Ma directrice de recherche est madame Joëlle Tremblay*.

RÉSUMÉ DU PROJET DE RECHERCHE/CRÉATION

Le sujet de ma recherche/création concerne la corderie qui a existé dans le quartier Saint-Sauveur de 1845 à 1866 (voir l’image jointe à la page 3). Elle était située exactement où se situe actuellement le Centre d’hébergement Notre-Dame-de-Lourdes, le centre que vous fréquentez. Dans le cadre de ma recherche, j’aimerais réaliser une création collective22 avec vous. Divers éléments reliés à la corderie et au quadrilatère formé par les rues Arago, de Mazenod, Signaï et Bagot inspireront la réalisation de cette œuvre.

ACTIVITÉS PRÉVUES

En tant que participant, je vais vous proposer une série d’ateliers artistiques simples pour stimuler les souvenirs que vous avez sur le quadrilatère formé par les rues Arago, de Mazenod, Signaï et Bagot, et plus spécifiquement ceux en lien avec la corderie. Le but est de donner libre cours à vos pensées et à vos souvenirs durant les activités. Aucune expérience n’est requise. Le travail final, c’est-à-dire l’œuvre collective, pourra être exposé publiquement si l’ensemble des participants le souhaitent. Divers matériaux seront utilisés lors des ateliers : papier, fil, cordes, tissus, crayons, etc. Ces matériaux ne sont qu’à titre indicatif.

LES OBJECTIFS DE MA RECHERCHE SONT:

1- Repérer les liens et les traces reliés au passé de la corderie qui sont toujours présents et comprendre sous quelles formes ils existent encore aujourd’hui.

2- Explorer, partager et compléter ce passé grâce à votre aide et vos souvenirs.

3- Découvrir la signification des traces laissées par la corderie pour vous.

4- Réaliser une œuvre collective inspirée de l’histoire de la corderie et des traces qu’elle a laissée dans le quartier.

COLLECTE DES DONNÉES

Deux outils ont été retenus pour la cueillette des données : le journal de bord du chercheur et le groupe de discussion/création.

Le journal de bord correspond à un recueil de diverses impressions et notes que je prendrai sur les lieux de la recherche. Il correspond à mon « journal intime ».

Pour le groupe de discussion/création, il s’agit de recueillir, grâce à l’enregistrement audio, vos réflexions, vos dialogues, vos souvenirs que vous mentionnerez durant les ateliers de création. Lors de ces ateliers, je vous expliquerai le thème du jour et vous poserai quelques petites questions au besoin. Si l’occasion se présente et que je sens qu’il y a un élément important entrain de surgir, je me permettrai de vous poser une question plus précise afin de mieux comprendre votre souvenir.

À noter que les enregistrements audio seront utilisés pour fin d’analyse seulement et ne seront entendus que par moi. Je prendrai aussi des photos durant les ateliers afin de documenter le processus créatif. Ces images ne seront pas analysées et aucun visage ne sera pris en photo. Ces images pourront être diffusées lors d’une exposition et/ou incorporées à mon mémoire.

Si par inadvertance, votre visage est pris en photo et que je désire la garder, votre consentement écrit sera demandé. Si par mégarde, un signe (bijou ou autre) pouvant vous identifier apparaît sur l’image, celui-ci sera brouillé afin d’être rendu méconnaissable.

PARTICIPATION VOLONTAIRE ET DROIT DE RETRAIT

Vous êtes libre de participer à ce projet et vous pouvez mettre fin à votre participation en tout temps sans conséquence négative ou préjudice. Si vous décidez de mettre fin à votre participation, il sera important de me prévenir le plus rapidement possible (mes coordonnées sont incluses dans ce documents à la page 3). Votre formulaire de consentement sera alors détruit. Par contre, comme les enregistrements audio sont des enregistrements collectifs, vos propos ne pourront pas être retirés. Les données

collectées dans ce cadre feront partie de l’analyse, néanmoins, votre identité restera confidentielle en tout temps.

CRITÈRE DE SÉLECTION DES PARTICIPANTS

 Fréquenter le Centre de jour du Centre Notre-Dame-de-Lourdes

 Accepter de participer aux activités artistiques et accepter que durant ceux-ci:

- Les conversations soient enregistrées;

- certaines photographies soient prises afin conserver des traces du processus. Aucun visage ne sera photographié.

COORDONNÉES DE LA CHERCHEURE

Si vous avez des questions sur ma recherche ou sur les implications de votre participation, veuillez communiquer avec moi, Elyse De Lafontaine, au 514-645-9729 ou par courriel : elise.de-lafontaine.1@ulaval.ca.

Merci d’avoir pris le temps de lire ce document!

*Note : Il y a eu un changement de direction, madame Hélène Bonin a remplacé madame Joëlle Tremblay.

Image de la corderie vers 1864

ANNEXE D

FORMULAIRE DE CONSENTEMENT

PRÉSENTATION DE LA CHERCHEURE

Cette recherche est réalisée dans le cadre du projet de Maîtrise en art avec la communauté avec mémoire de Elyse De Lafontaine, sous la direction de madame Joëlle Tremblay*, Faculté d'aménagement, d'architecture, d'art et de design, École des arts visuels de l’Université Laval.

Avant d’accepter de participer à cette recherche, veuillez prendre le temps de lire et de comprendre les informations qui suivent. Ce document explique le but de mon projet de recherche, les procédures, les avantages, les risques et les inconvénients. Vous êtes invités à poser toute question que vous jugerez utile.

NATURE DE LA RECHERCHE

Le sujet de la recherche/création concerne la corderie qui a existé dans le quartier Saint- Sauveur de 1845 à 1866. Elle était située exactement où se situe actuellement le Centre d’hébergement Notre-Dame-de-Lourdes, le centre que vous fréquentez. Dans le cadre de cette recherche, une création collective23 sera réalisée avec vous. Divers éléments reliés à la corderie et au quadrilatère formé par les rues Arago, de Mazenod, Signaï et Bagot inspireront la réalisation de cette œuvre.

DÉROULEMENT DE LA PARTICIPATION

La coopération à cette recherche implique de participer à des activités artistiques simples pour stimuler les souvenirs que vous avez sur le quadrilatère formé par les rues Arago, de Mazenod, Signaï et Bagot, et plus spécifiquement ceux en lien avec la corderie. Le but est de donner libre cours aux pensées et aux souvenirs durant les activités. Aucune expérience n’est requise. Le travail final, c’est-à-dire l’œuvre collective, pourra être exposé publiquement si l’ensemble des participants le souhaitent. Divers matériaux seront utilisés lors des ateliers : papier, fil, cordes, tissus, crayons, etc. Ces matériaux ne sont qu’à titre indicatif.

COLLECTE DE DONNÉES

Deux outils ont été retenus pour la cueillette des données : le journal de bord du chercheur et le groupe de discussion/création. Le journal de bord correspond à un recueil de diverses impressions et note que la chercheure prendra sur les lieux de la