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Quelques objets géométriques dans l’espace modèle

Eα = Eα. De même avec

V = (v1, . . . , vn), exp([0, V, 0]) · [e1] = [1 : v1 : . . . : vn : 0], donc exp(gβ) · o est un ouvert de Cβ(o), et θoEβ = Eβ.

3. En identifiant X2n+1 à PGLn+2(R)/Pn+2 via θo, (Eα, Eβ) provient d’un couple Ad(Pn+2 )-invariant (Dα, Dβ) de sous-espaces transverses de dimension n dans sln+2. Tout d’abord, gα⊕ gβ

est le seul hyperplan de sln+2 préservé par l’action de Ad(Pn+2). En effet tout hyperplan de sln+2différent de gα⊕gβcorrespond à un hyperplan affine de R2npar la carte affine P([U, V, 1]) ∈ P(sln+2) 7→ (U, V ) ∈ R2n, or l’action de Ad(Pn+2) lue dans cette carte contient l’ensemble des translations de R2n, et ne stabilise donc aucun hyperplan affine de R2n. Ainsi Dα ⊕ Dβ = gα⊕ gβ. De plus, gα et gβ sont les seuls sous-espaces de dimension n de gα⊕ gβ stabilisés par Ad(Pn+2), donc quitte à intervertir les distributions α et β, (Dα, Dβ) = (gα, gβ), ce qui termine la preuve.

2.2 Quelques objets géométriques dans l’espace modèle

Dans cette section, nous introduisons différents objets géométriques de l’espace homogène modèle dont l’étude dans la suite du texte se révèlera féconde.

Définition 2.2.1. Pour m ∈ RPn+1, l’ensemble des hyperplans projectifs de RPn+1 contenant

m sera noté m ⊂ RPn+1

, et appelé hyperplan projectif dual de m.

2.2.1 Hypersurfaces α-β et β-α

Deux hypersurfaces se dégagent naturellement en tout point de X2n+1. Définition 2.2.2. Pour x = (m, H) ∈ X2n+1, l’ensemble

Sα,β(x) = {(p, K) ∈ X2n+1 | K 3 m} = π−1β (m) (2.2.1) sera appelé l’hypersurface α-β de x, et

Sβ,α(x) = {(p, K) ∈ X2n+1| p ∈ H} = π−1α (H) (2.2.2) son hypersurface β-α.

Puisque Sα,β(x) ne dépend que de m = πα(x) et que Sβ,α(x) ne dépend que de H = πβ(x), nous noterons également

Sα,β(m) = Sα,β(m, H) et Sβ,α(H) = Sβ,α(m, H).

Les projections παet πβ étant des fibrés de fibre RPn, il est clair que Sα,β(x) et Sβ,α(x) sont des hypersurfaces compactes. Ces dernières peuvent également être décrites de la manière suivante :

Sα,β(x) = ∪y∈Cα(x)Cβ(x) et Sβ,α(x) = ∪y∈Cβ(x)Cα(y).

Notons que Sα,β(x) ne peut être tangente à Eα⊕ Eβ car cette dernière est une distribution de contact. On vérifie plus précisément que Sα,β(x) n’est tangente à Eα⊕Eβ que le long de Cα(x). De même pour Sβ,α(x), qui ne l’est que le long de Cβ(x). De plus, ni les surfaces α-β ni les surfaces

β-α ne forment un feuilletage de X2n+1. Deux points ont par exemple la même surface α-β si et seulement si ils sont sur la même feuille α, donc si y ∈ Sα,β(x) \ Cα(x), alors Sα,β(x) 6= Sα,β(y) bien que ces deux surfaces soient non-disjointes car elles contiennent toutes deux y (il en va de même pour Sβ,α(x) et Sβ,α(y) si y ∈ Sβ,α(x) \ Cβ(x)). Nous préciserons au paragraphe 2.2.4 les différentes intersections possibles entre surfaces α-β et β-α.

2.2. Quelques objets géométriques dans l’espace modèle 33 Enfin, les intersections des feuilles α et β s’interprètent aisément en fonction des hypersurfaces

α-β et β-α. Soit x et y dans X2n+1, et notons m = πα(x) ∈ RPn+1 et H = πβ(y) ∈ RPn+1 . Si Cα(x) et Cβ(y) sont non-disjointes, alors leur intersection est égale au point (m, H). On en déduit donc les équivalences suivantes.

Cα(x) ∩ Cβ(y) 6= ∅ ⇐⇒ m ∈ H ⇐⇒ y ∈ Sα,β(x) ⇐⇒ x ∈ Sβ,α(y)

Plaçons nous dans l’espace modèle X = X3 de dimension trois. Les distributions α et β de LXdéfinissent sur toute surface α-β (respectivement β-α) S de X une distribution de dimension un, ce qui montre que S est de genre 1 selon le théorème de Poincaré-Hopf. Puisque S est par ailleurs compacte et connexe, elle est donc homéomorphe à un tore si elle est orientable, et à une bouteille de Klein si elle est non-orientable.

Lemme 2.2.3. Les surfaces α-β et β-α de X ne sont pas orientables, et sont donc

homéo-morphes à des bouteilles de Klein.

Démonstration. Nous le prouvons uniquement pour les surfaces α-β, l’argument étant analogue

pour les surfaces β-α. De plus il suffit par PGL3(R)-invariance de le prouver pour la surface

S = Sα,β(o), où o = ([e1], [e1, e2]). Une variété M est orientable si et seulement si l’orientation

est préservée le long de tout lacet au sens suivant. Si γ : [0 ; 1] → M est un lacet de M basé en p, alors pour toute orientation ε de TpM il existe un unique choix continu (εt)t d’orientations le long de γ tel que ε0 = ε. On dit que γ préserve l’orientation si pour toute orientation ε de TpM , ε0 = ε1. Soit α : [0 ; 1] → Cα(o) un lacet lisse basé en o, injectif sur [0 ; 1[, et régulier (i.e. tel que γ0(t) ne s’annule pas). Soit β : [0 ; 1[ → Cβ(o) un paramétrage injectif lisse et régulier de Cβ(o), correspondant au parcours de Cβ(o) ≡ [e1, e2] dans le sens trigonométrique positif. Soit

ε l’orientation de ToS définie par la base ordonnée (α0(0), β0(0)), et (εt)t l’unique orientation continue de S le long de α partant de ε en t = 0. L’orientation ε1de ToS ainsi que l’orientation de

Cα(o) définie par α0(1) définissent une orientation de Cβ(o) ≡ [e1, e2], dont on vérifie facilement qu’elle correspond au parcours de [e1, e2] dans le sens trigonométrique négatif. En d’autres termes, ε1 6= ε0 donc α ne préserve pas l’orientation, ce qui montre que S est non-orientable.

Nous décrivons maintenant les stabilisateurs dans PGLn+2(R) des différents objets géomé-triques recontrés dans X2n+1.

Lemme 2.2.4. Pour x = (m, H) ∈ X2n+1, Stab(Cα(x)) = Stab(Sβ,α(x)) = Stab(m), et Stab(Cβ(x)) = Stab(Sα,β(x)) = Stab(H). De plus, πβ|Cα(x) est un difféomorphisme de Cα(x)

sur m équivariant pour l’action de Stab(m), et πα|C

β(x) est un difféomorphisme de Cβ(x) sur

H équivariant pour l’action de Stab(H). En particulier pour x = o,

Stab(Cα(o)) = (" a X 0 B #) et Stab(Cβ(o)) = (" A X 0 b #) ,

et les noyaux de leurs actions respectives sur Cα(o) et Cβ(o) sont

(" a X 0 id #) et (" id X 0 b #) . (2.2.3)

Démonstration. L’égalité Stab(Sβ,α(x)) = Stab(H) est immédiate. Il est clair que Stab(m) ⊂ Stab(Sα,β(x)), et pour prouver l’inclusion réciproque nous considérons n+1 hyperplans projectifs

H10, . . . , Hn+10 tels que ∩iHi0= m. Soit g ∈ Stab(Sα,β(x)). Pour tout i, m ∈ Hi0 donc m ∈ g · Hi0, d’où ∩ig · Hi0 = m. Ainsi g · m ∈ ∩ig · Hi0 = m, i.e. g ∈ Stab(m), et Stab(Sα,β(x)) = Stab(m). Le reste des affirmations résulte de calculs directs.

2.2.2 Application duale

Dans notre définition de structure Lagrangienne de contact, l’ordre des deux distributions compte, mais nous pourrions définir une notion de structure Lagrangienne de contact faible, définie par une paire non-ordonnée Lf aible = {Eα, Eβ} induite par une structure Lagrangienne de contact L = (Eα, Eβ). Ces deux structures diffèrent peu, en particulier du point de vue de leurs automorphismes. En effet, s’il existe un difféomorphisme échangeant Eα et Eβ, alors le groupe d’automorphismes de L est d’indice deux dans celui de Lf aible. C’est le cas pour l’espace modèle. Nous munissons Rnde son produit scalaire canonique, par rapport auquel nous prenons les orthogonaux.

Définition 2.2.5. Le difféomorphisme suivant entre l’espace projectif et son dual

τ : m ∈ RPn+17→ [m] ∈ RPn+1 (2.2.4) sera appelé l’application duale de RPn+1, sa réciproque est τ−1: H 7→ H. L’involution

κ : (m, H) ∈ X2n+17→ (τ−1(H), τ (m)) ∈ X2n+1 (2.2.5) sera appelée l’application duale de X2n+1.

L’application duale échange les distributions α et β de la structure Lagrangienne de contact standard de X2n+1. Plus précisément pour x ∈ X2n+1, κ(Cα(x)) = Cβ(κ(x)), κ(Cβ(x)) = Cα(κ(x)), κ(Sα,β(x)) = Sβ,α(κ(x)) et κ(Sβ,α(x)) = Sα,β(κ(x)).

Remarque 2.2.6. Tout hyperplan projectif dual est l’image par l’application duale d’un hyperplan

projectif. Plus précisément pour tout H ∈ RPn+1 , τ (H) = (τ−1(H)).

Pour g ∈ PGLn+2(R) et v ∈ Rn+2, (g · v) = (g)−1· (v), avec g =tg l’endomorphisme

adjoint de g. Par suite, τ et κ sont toutes deux équivariantes pour le morphisme involutif Θ : g ∈ PGLn+2(R) 7→tg−1 ∈ PGLn+2(R), (2.2.6) unique morphisme de PGLn+2(R) dont la différentielle en l’identité est l’involution de Cartan

M ∈ sln+27→ −tM ∈ sln+2. (2.2.7)

2.2.3 Chaînettes de l’espace modèle

Nous définissons maintenant dans toute direction transverse à la distribution de contact Eα⊕ Eβ une courbe distinguée dans X2n+1, que nous appellerons chaînette et dont la description géométrique est la suivante. Si V est un sous-espace vectoriel de Rn+2 de codimension k, alors sa projection [V ] dans RPn+1 est appelée sous-espace projectif de codimension k. Soient x = (m, H) ∈ X2n+1, ainsi que

– D une droite projective de RPn+1 contenant m et non contenue dans H, – et K un sous-espace projectif de codimension deux de RPn+1 contenu dans H, tels que D ∩ K = ∅.

Définition 2.2.7. L’ensemble des hyperplans projectifs contenant K et pointés sur D sera noté CD,K = {(p, [p, K]) | p ∈ D} ⊂ X2n+1, (2.2.8) et appelé la chaînette définie par D et K.

Pour tout p ∈ D, avec K0 ⊂ Rn+2 le sous-espace vectoriel de codimension deux tel que

K = [K0], on a noté [p, K] = [p, K0]. Puisque D ∩ K = ∅, [p, K] est bien un hyperplan projectif, doncCD,K est bien définie. L’application p ∈ D 7→ (p, [p, K]) ∈ X2n+1 étant continue,CD,K est un cercle topologique plongé dans X2n+1. Par ailleurs, puisque m ∈ D et K ⊂ H, x ∈ CD,K. Enfin, D n’étant pas contenue dans H, D∩H = {m} et doncCD,K∩Cβ(x) = {x} =CD,K∩Cα(x).

2.2. Quelques objets géométriques dans l’espace modèle 35

Exemple 2.2.8. Dans le cas de la dimension trois, les chaînettes de X = X3 sont les cercles de la forme

CD,m= {(p, [p, m]) | p ∈ D} , avec D une droite projective de RP2 et m ∈ RP2\ D.

Notons C0 la chaînette de X2n+1 définie par D0 = [e1, en+2] et K0 = [e2, . . . , en+1]. Pour tout couple (D, K), où D est une droite projective disjointe d’un sous-espace projectif K de codimension deux, il existe g ∈ PGLn+2(R) tel que g ·D0 = D et g · K0 = K, i.e. envoyantC0sur CD,K. Analysons maintenant plus précisément le cas de la chaînetteC0. Il existe deux hyperplans projectifs H1 et H2 tels que H1∩ H2= K0, et si g ∈ Stab(C0), alors g · K0 = g · H1∩ g · H2 est un sous-espace projectif de codimension deux contenant K0, i.e. g · K0 = K0. Puisque g stabilise également D0, on obtient finalement :

Stab(C0) =nha 0 b0 A 0

c 0 d i

a, b, c, d ∈ R, A ∈ GLn(R)o. (2.2.9) On envoie GL2(R) et GLn(R) dans Stab(C0) à travers les morphismes suivants :

ϕ : a b c d  7→  a 0 b 0 In0 c 0 d  , φ : A ∈ GLn(R) 7→h1 0 00 A 0 0 0 1 i . (2.2.10)

Alors K := φ(GLn(R)) est le noyau de l’action de Stab(C0) surC0, et puisque ϕ(λM )φ(λ id) =

ϕ(M ) dans PGLn+2(R), ϕ passe au quotient en un plongement de PGL2(R) dans Stab(C0)/K, ce qui définit en particulier une action de PGL2(R) sur C0. En identifiant RP1 à D0 via [x : y] 7→ [x : 0 : . . . : 0 : y], la carte p ∈ RP2 7→ (p, [p, K0]) est PGL2(R)-équivariante pour cette action.

Nous décrivons maintenant des paramétrages spécifiques des chaînettes, qui nous permet-trons en particulier de montrer l’existence d’une chaînette dans chaque direction transverse à la distribution de contact Eα⊕ Eβ. Rappelons que X2n+1 est identifié à PGLn+2(R)/Pn+2 par l’application orbitale

θo: gPn+2 ∈ PGLn+2(R)/Pn+27→ g · o ∈ X2n+1

en o, et que ToX2n+1est donc identifié à sln+2/pn+2par DPn+2θo. Par conséquent pour p ∈ Pn+2, l’action de DoLp sur ToX2n+1 correspond à celle de Ad(p) sur sln+2/pn+2. Nous posons

e0 = 0 0 1 0

!

∈ sln+2,

i.e. e0 = [0, 0, 1] avec la notation (2.1.4), et nous notons γ0: t ∈ R 7→ θo(exp(te0)) ∈ X2n+1 et

o0= ([en+2], [e2, . . . , en+2]) ∈C0.

Proposition 2.2.9. 1. Soit p ∈ Pn+2. Alors t ∈ R 7→ pγ0(t) est un paramétrage de la chaînette C = p · C0 privée de p · o0, que l’on appellera paramétrage projectif de C .

2. Pour tout x ∈ X2n+1 et l ∈ P(ToX2n+1) \ (Eα(x) ⊕ Eβ(x)) une direction tangente en dehors

de la distribution de contact, il existe une unique chaînette de X2n+1 passant par x et tangente à l.

3. Pour tout p ∈ Pn+2, si Ad(p) · Re0 = Re0 alors il existe a ∈ R et b ∈ R tels que pγ0(t) =

γ0(1+btat ) pour tout t ∈ R tel que 1 + bt 6= 0.

Démonstration. 1. Un calcul immédiat montre en effet que γ0(R) = CD0,K0 \ {o0}.

2. L’action de PGLn+2(R) sur X2n+1 étant transitive, il suffit de le prouver pour x = o. Selon la première partie de la proposition, C0 est tangente en o à l0 = Re0 qui est transverse à la distribution de contact, donc toute chaînette reste transverse à la distribution de contact en

o car cette dernière est préservée par l’action de Pn+2. De plus le calcul (2.1.6) de l’action adjointe de Pn+2 nous montre que Pn+2 agit transitivement sur les directions de sln+2/pn+2

non contenues dans l’image de gα−1⊕ gβ−1 dans sln+2/pn+2. La première partie de la proposition implique alors qu’il existe une chaînette tangente à toute direction transverse, et il nous suffit de montrer son unicité pour la direction l0. SoitC une chaînette tangente à l0 en o, et p ∈ Pn+2 tel que C = p · C0. Alors selon la première partie de la proposition, Ad(p) · l0 = l0, donc selon (2.1.6), p est de la forme p = a 0 z 0 B 0 0 0 c (2.2.11)

avec a, c ∈ R, B ∈ GLn(R) et z ∈ R. Ceci montre que p stabilise D0 et K0, et donc queC = C0. 3. Pour tout t ∈ R, on a pγ0(t) = θo(exp(t Ad(p) · e0)). Puisque Ad(p) · l0= l0, p est de la forme (2.2.11), et on en déduit que Ad(p) · e0= a−1z 0 −a−1c−1z2 0 0 0 a−1c 0 −a−1z , et donc que exp(t Ad(p) · e0) = 1 + ta−1z 0 −ta−1c−1z2 0 In 0 ta−1c 0 1 − ta−1z .

On vérifie alors que pour t ∈ R tel que 1 + ta−1z 6= 0, exp(t Ad(p) · e0) = exp(1+tata−1−1cze0)p(t), où

p(t) est la courbe de P définie pour t ∈ R tel que 1 + ta−1z 6= 0 par

p(t) = 1 + ta−1z 0 −ta−1c−1z2 0 In 0 0 0 1+ta1−1z .

Par suite pour t ∈ R tel que 1 + ta−1z 6= 0, pγ0(t) = θo(exp(1+tata−1−1cze0)) = γ0(1+BtAt ) avec

A = a−1c ∈ R et B = a−1z ∈ R.

Ces chaînettes jouent un rôle important dans l’étude des structure Lagrangiennes de contact. Nous verrons en effet au paragraphe 4.3.2 du chapitre 4 que la géométrie de Cartan normale associée à une structure Lagrangienne de contact L sur une variété M permet de faire un lien entre les courbes de M et celles de l’espace homogène modèle X2n+1, et de rapatrier les chaînettes du modèle en un famille de courbes de M . On obtiendra en tout point x ∈ M , et pour toute direction tangente transverse à la distribution de contact, une unique chaînette passant par x dans la direction l. L’analyse de ces courbes sera plus aisée que celles des feuilles α et β, qui sont de dimension supérieure à un au delà de la dimension trois.

2.2.4 Configurations des surfaces α-β et β-α en dimension trois

Aux chapitres 5 et 6, nous travaillerons exclusivement dans l’espace modèle X de dimension trois, et il nous sera utile de comprendre les différentes intersections possibles entre les objets géométriques de X.

Tout d’abord, un cercle alpha Cα(x) et un cercle beta Cβ(y) sont non-disjoints si, et seulement si x ∈ Sβ,α(y) (ce qui est équivalent à y ∈ Sβ,α(x), ou encore à πα(x) ∈ πβ(y)), et dans ce cas ils s’intersectent selon un point.

Toute surface α-β Sα,βcontient intégralement un unique cercle alpha Cαque nous appellerons

2.3. Quelques ouverts homogènes de l’espace modèle 37