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De plus, on constate une certaine continuité dans les thèmes abordés dans chaque collection et plus particulièrement en ce qui concerne la découverte de nouveaux horizons. Les romans consacrés à la vie d’adolescents dans d’autres pays sont toujours bien présents en « Scripto ». Pour preuve de cette filiation, les romans de Suzanne Fisher Staples qui relatent la vie de Shabanu en « Page blanche » (Shabanu, Haveli) et de sa fille en « Scripto » (La Fille de Shabanu).

Evolutions :

Influence des nouvelles tendances éditoriales

Toutefois, la première évolution concerne l’influence des nouvelles tendances éditoriales au sein des collections. Cette influence se perçoit dans l’apparition et le développement des séries au sein de la collection « Scripto ». Canon Véronique rapporte d’ailleurs que les adolescents « sont 42% à plébisciter les héros récurrents qu'ils retrouvent au fil des séries comme dans «Quatre filles et un jean» (Gallimard Jeunesse, 4tomes en grand format) ou «Le Journal de Georgia Nicolson» (Scripto). »268 Les séries policières publiées en « Page noire », les aventures de Yann Gray ou du détective Flanagan ont été remplacé par des séries plus orientées vers un lectorat féminin.

De plus, Patrick Borione et Pili Munoz soulignent que depuis le succès d’Harry Potter, l’une des évolutions majeures de la littérature pour adolescents est le développement des littératures de l’imaginaire « jusque là singulièrement absentes de la plupart des catalogue de collections pour adolescents. »269 Or l’analyse des thèmes portés par les deux collections met en lumière le fait que les littératures de l’imaginaire étaient déjà fortement présente en « Page blanche », voire même plus qu’en « Scripto ». Ce choix peut s’expliquer par la création de collections spécifiquement consacrées aux littératures fantastiques chez Gallimard Jeunesse qui n’existaient pas en parallèle de « Page blanche ». De fait, ces textes sont plus en adéquation avec les politiques d’autres collections. Toutefois, le fait que la collection intègre ce genre d’ouvrages montre que « Scripto », outre sa revendication de diversité, n’est pas étanche à l’évolution du marché de l’édition pour adolescents et s’adapte subtilement aux goûts des adolescents.

Permanence de certains thèmes mais changement dans leur traitement

La seconde évolution concerne le thème de la guerre qui perdure et se trouve très bien représentés au sein des deux collections. Daniel Delbrassine que les romans à thème historique est « au carrefour de deux aspects essentiels dans le roman pour la jeunesse : d’une part la figure de l’enfant victime […] d’autre part, le genre du récit-témoignage, mobilisé ici au service de la mémoire universelle, les enfants apparaissent comme les témoins les plus

268 Calon, Véronique. « Sur la planète des ados le livre existe encore ». LSA [en ligne]. Disponible sur :

http://www.lsa-conso.fr/sur-la-planete-des-ados-le-livre-existe-encore,14912

269 Borione, Patrick ; Muñoz, Pili, « Les tendances de l’offre éditoriale en direction des adolescents : 1985-

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crédibles du drame. »270 « Page blanche » se démarquait de ses concurrentes par l’importance des textes consacrés à la guerre et plus particulièrement à la Seconde Guerre Mondiale et à la Shoah. Ce qui ressort le mieux quantitativement, c’est que ce thème est beaucoup moins présent en « Scripto ». Toutefois, les conflits du XXème siècle sont quand même abordés : génocide rwandais, apartheid, ségrégation, guerre d’Algérie, guerre du Vietnam, terrorisme... Cette littérature de guerre se veut dès lors une littérature de mémoire mais aussi pédagogique en faisant découvrir des conflits moins ou mal connus, et surtout la possibilité, par le biais des traductions, de faire entendre des points de vues différents sur un même conflit. Par exemple, Spirit Lake évoque un aspect de la Première Guerre Mondiale a priori ignoré en Europe: des milliers d’immigrants austro-hongrois, allemands, italiens se sont subitement retrouvés du mauvais côté et internés dans des camps de travail aux conditions de vie difficiles.

De fait, les changements ne concernent pas tant le thème en lui-même, mais plutôt la manière dont il est envisagé. Joëlle Turin constate que si les thèmes de la guerre et des conflits politiques sont omniprésents dans les collections pour adolescents, « les auteurs insistent bien plus volontiers aujourd’hui qu’hier sur la notion de crimes contre l’humanité, sur des valeurs humanistes de tolérance et de solidarité, plutôt que sur des notions d’héroïsme »271. Des textes portaient déjà ces valeurs dans la collection « Page blanche ». Par exemple, Nuremberg 46 de Jacques Mazeau racontait l’ouverture en 946 du procès de Nuremberg par le biais d’une jeune interprète juive. En « Scripto », le développement des thématiques de l’immigration, de l’intégration et de l’égalité raciale (Le rêve de Sam, Poussière rouge, Maboul à zéro, Guadalquivir) illustre l’importance prise par les valeurs humanistes et le fait que « le roman pour la jeunesse semble refléter très fidèlement l’évolution des mentalités »272. On assiste alors à un glissement d’une littérature engagée à une littérature humaniste. En effet, selon Pierre Bruno et Philippe Geneste « depuis les années 1990 on assiste à un glissement du roman social vers une problématique aseptisée des droits de l’homme et du civisme.»273 Cela se remarque avec l’augmentation du nombre de roman traitant de la vie d’adolescent à l’étranger. Le courant réaliste et social est ainsi transposé à l’étranger, véhiculant l’idée que la vie est souvent plus dure ailleurs.

De plus, les années 1970 jusqu’aux années 1990 ont marqué l’avènement et l’ancrage de préoccupations sociales dans la littérature de jeunesse. Entre « Page blanche » et « Scripto » on retrouve une proportion assez similaire de romans qui traitent de problèmes de société. Toutefois un changement survient encore par le traitement de ces problèmes. En effet, le ton devient beaucoup plus dur et les textes se font plus réalistes.

Les sujets les plus présents sont le racisme et l’immigration ainsi que la dureté de la vie en général avec des textes qui évoquent le parcours d’adolescents en situation de difficulté.

270 Delbrassine, Daniel. Le roman pour adolescents aujourd’hui : écriture, thématiques et réception, Paris : La

Joie par les livres/Scérén CRDP Créteil, 2006, p.323.

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Turin, Joëlle. « La littérature de jeunesse et les adolescents », BBF, 2003, n° 3, p. 45.

272 Delbrassine, Daniel. Le roman pour adolescents aujourd’hui : écriture, thématiques et réception, Paris : La

Joie par les livres/Scérén CRDP Créteil, 2006, p.346.

273 Escarpit, Denise (dir). La littérature de jeunesse. Itinéraires d’hier à aujourd’hui, Paris : Magnard, 2008,

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Plusieurs romans envisagent les problèmes sociaux et les différences de classes en choisissant le point de vue d’un héros issu d’un milieu modeste (Le perroquet mexicain, La vie Blues, Là où dort le chien). Comme nous l’avons vu, de nombreux textes évoquent les conditions de vie des enfants à l’étranger. Cependant, la pauvreté et la misère n’apparaissent pas seulement comme un phénomène extérieur, mais comme des problèmes présents dans l’Europe d’aujourd’hui. Daniel Delbrassine remarque que « le roman contemporain adressé aux adolescents manifeste une conscience souvent aiguë des questions sociales. En abordant celles-ci, il peut bien sûr refléter l’environnement quotidien de certains de ses lecteurs, mais, dans la plupart des cas, il aboutit surtout à les informer en leur ouvrant les yeux sur des problèmes qu’ils connaissent mal. »274 Toutefois, cette dénonciation de débouche sur aucun engament, ni aucun affichage de positions partisanes explicites.

Il semble qu’en « Scripto » ces thèmes soient évoqués avec beaucoup plus de dureté, de réalisme, qu’ils ne l’étaient en « Page blanche ». En effet, cette dernière semblait échapper au courant dénommé « problem novel » en provenance des Etats-Unis, qui explorait de nombreux sujets tabous avec un réalisme accru, la collection « Scripto » semble quant à elle renouer avec ce courant si l’on observe le ton et l’atmosphère de certains ouvrages. Un exemple très éclairant est produit par la plume de Melvin Burgess, passé maître d’un courant appelé l’hyperréalisme. Bien que Junk ait été publié en « Frontière » sa réédition en « Scripto » et l’inscription d’autres ouvrages (Lady ma vie de chienne, Le visage de Sarah) de l’auteur au catalogue de la collection indique une évolution dans le traitement des problèmes sociaux. Des critiques soulignent plus particulièrement sont traitement de la sexualité : « « Les romans hyperréalistes de Burgess sont ceux qui ont choisi la transparence du corps pour représenter la sexualité. De la sexualité, Melvin Burgess a retenu le faire, pure pragmatique au détriment de la subjectivité. »275 L’héroïne de Lady ma vie de chienne décrit d’ailleurs sa première relation sexuelle de façon explicite : « Vous savez quoi ? J'ai été vierge deux fois. Une fois comme fille, et une fois comme chienne [...] Mon premier rapport sexuel, ça avait été avec Simon. On en parlait depuis des siècles. Quand, où, quelle contraception, etc. [...] On a pris les coussins du canapé, on les a disposés par terre et on l'a fait, sans même éteindre la télé. C'était devant une émission de variétés. On a tous les deux eu mal [...] Ça s'est passé très vite. Il a joui et c'était fini [...] Quand j'ai perdu ma virginité pour la seconde fois [...] ça a été très différent. On entendait les voitures, il y avait du vent, les gens regardaient, mais je m'en foutais [... ] Tout ce que je sais, c'est que j'en avais tellement envie que ça me faisait mal. Ensuite ça été si bon, si agréable ! »276 Mais il n’est pas le seul à proposer une description très réaliste des questions sociales. Par exemple, L’Enfant qui savait tuer est un ouvrage extrêmement brutal, réaliste et cynique. Le lecteur suit le narrateur Sonny, un adolescent chef de gang, et voit le monde qui l’entoure à travers le prisme de sa psychologie.

L’émergence des romans de l’intime et des sujets tabous

274 Delbrassine, Daniel. Le roman pour adolescents aujourd’hui : écriture, thématiques et réception, Paris : La

Joie par les livres/Scérén CRDP Créteil, 2006, p.351.

275 Marie-Hélène Rousseau, Des romans pour la jeunesse? Décryptage, Paris : Belin, 2008, p. 157. 276

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Toutefois, les changements les plus importants concernent l’évolution des thèmes de prédilection en « Scripto » par rapport à « Page blanche ».

Il s’agit tout d’abord du genre de l’intime et des romans de la vie quotidienne qui constituent la majorité des ouvrages de la collection. L’augmentation des récits sous la forme du journal intime conforte cette constatation. On remarque dès lors une montée en force de romans- miroirs ou romans psychologiques. De nombreux romans sont écrits à la première personne et organisés autour de ce « moi » adolescent, penché sur lui-même ou son environnement immédiat, ses émotions et ses problèmes. Le point de vue de l’adolescent est privilégié, l’auteur s’effaçant ainsi derrière son personnage. Ce recours à l’écriture de l’intime, proche de l’autobiographie, répond au besoin de rencontre du lecteur, qui éprouve ainsi un sentiment relationnel fort avec un personnage littéraire certes, mais souvent perçu comme s’il existait réellement. L’implication du lecteur est d’autant plus forte que le personnage s’adresse à lui de manière directe, au présent, en l’interpellant pour lui demander son avis ou pour rappeler à l’ordre une vigilance qui pourrait se montrer défaillante. Dans Le ciel est partout de Jandy Nelson, « le texte écrit avec des mots d'adolescents est très crédible, cela renforce encore plus l'attachement du lecteur avec Lennie. »277

Les romans de « Page blanche » proposaient de nombreux romans d’aventures et initiatiques, au sens large du terme, qui privilégient le dépassement, le détour et forgent les personnages avec des histoires sur le passage à la vie adulte, comme avec Le chagrin d’un tigre dans lequel le héros de Christopher Donner fait l’apprentissage des règles du monde des adultes. Des romans de « Scripto » évoquent également l’apprentissage de la vie comme Kiss, Déchainé, La Bête et le voyage initiatique comme Guadalquivir ou La vie Blues.

Toutefois, une part plus importante des romans publiés en « Scripto » propose une histoire qui se déroule à un point fixe et met en lumière la vie quotidienne des adolescents. Cela peut se faire à travers des moments clés (La couleur de la rage), leur vie au collège (Jours de collèges), leurs relations avec leur famille, leurs amours (Kiss, 24 filles en 7 jours, la fache cachée de Margo) ou encore leurs amitiés (Amis de cœur, Avez-vous vu Zachary Beaver ?).

Le thème de l’école a pris une importance accrue de « Page blanche » à « Scripto » : Les Confidences de Calypso, Le journal intime de Georgia Nicolson, Jours de collège, 27 filles en 7 jours, Cool de chez cool, Qui es-tu Alaska ?, Sur les trois heures après diner. Il s’agit d’un lieu qui se trouve au cœur de l’expérience quotidienne des héros et des lecteurs du roman adressé aux adolescents. Elle y apparaît le plus souvent comme la toile de fond qui structure le temps et le lieu de la socialisation. Toutefois, l’école entant que telle est relativement absente des préoccupations des héros.

De plus, l’évolution vers un ton plus réaliste va de paire avec le développement quantitatif des romans traitant de thèmes considérés comme tabous. Les thèmes de la violence et de la sexualité sont particulièrement présents en « Scripto ».

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Tout d’abord, le thème de la violence constitue de thème central de nombreux romans par la violence privée au sein du cercle familial ou dans la vie en général (Fil de fer la vie ; Sans abri). En « Page blanche » le héros du Rite de passage de Richard Wright, intégrait un gang pour survivre dans la rue. Mais la violence était également traitée sous une forme indirecte avec la maltraitance des animaux dans Wasserman. C’est ce que souligne Daniel Delbrassine : « la collection « Page noire » offre une image assez rassurante de la violence. Dans la série des enquêtes de l’inspecteur Yann Gray (5 titres d’Yves Huges), la part du crime et des brutalités qui l’accompagnent est réduite au minimum, puisque l’essentiel de l’histoire porte sur l’élucidation du crime. »278 L’autodérision, la plaisanterie et le ton de la parodie sont très présents dans tous les romans de la collection et désamorcent l’horreur du meurtre en lui- même. « Ce n’est donc pas dans la collection « noire » de Gallimard jeunesse que l’on trouvera les audaces les plus significatives par rapport au tabou de la violence. »279 Une vision d’adolescents victimes, figure emblématique de la littérature de jeunesse, est proposée à coté de celle d’enfants bourreaux, « personnage assez rare avant le dernier quart du XXème siècle. »280 Ainsi, le héros de Guadalquivir rejoint un groupe de skinhead et s’adonne aux actes violents et prône une idéologie raciste. Dans L’enfant qui savait tuer, c’est la violence exercée par les enfants dans les gangs et du trafic de drogue qui est montrée.

Les ouvrages abordant la sexualité et la drogue semblent plus nombreux, signe d’un changement des mentalités. Pour preuve, l’homosexualité, thème presque absent en « Page blanche » (Un papillon dans la peau), est abordé dans plusieurs ouvrages en « Scripto » au sujet de personnages secondaires mais également des héros des romans (16 ans ou presque torture absolue, Sexy, Will and Will, Garçon ou fille, Ce que tu m’as dit de dire, Kiss). Cette évolution accompagne celle de toute la littérature de jeunesse comme le démontre Daniel Delbrassine : « il faut attendre le début des années 2000 pour voir des textes qui osent aborder des questions comme l’homophobie […] et présentent des héros homosexuels qui assument leur préférence […] Cet examen d’un thème particulier démontre aussi combien les libertés évoluent dans la littérature pour la jeunesse simultanément avec les mentalités. »281 L’acte sexuel en lui-même est abordé dans plusieurs ouvrages comme La Première fois ou Lady, ma vie de chienne.

Emergence de nouvelles thématiques

L’étude des thèmes de la collection « Scripto » laisse également apparaître l’émergence de nouvelles thématiques en lien avec les évolutions de la société. Les médias sont présents dans plusieurs ouvrages comme Zappe tes parents qui traite de l’influence de la télé-réalité sur les adolescents. 24 filles en 7 jours et Déchainé abordent le thème des sites de rencontre sur

278 Delbrassine, Daniel. Le roman pour adolescents aujourd’hui : écriture, thématiques et réception, Paris : La

Joie par les livres/Scérén CRDP Créteil, 2006, p.314.

279 Delbrassine, Daniel. Le roman pour adolescents aujourd’hui : écriture, thématiques et réception, Paris : La

Joie par les livres/Scérén CRDP Créteil, 2006, p.314.

280 Delbrassine, Daniel. Le roman pour adolescents aujourd’hui : écriture, thématiques et réception, Paris : La

Joie par les livres/Scérén CRDP Créteil, 2006, p.319.

281 Delbrassine, Daniel. Le roman pour adolescents aujourd’hui : écriture, thématiques et réception, Paris : La

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Internet, l’un pour des rendez-vous amoureux, l’autre pour rencontrer un prisonnier. La chirurgie esthétique et l’importance de l’image constituent le thème central de Le Visage de Sara de Melvin Burgess dans lequel une adolescente qui a du mal à accepter son corps et son image a recours à la chirurgie esthétique.

Ce parcours des thématiques dans les collections « Page blanche » et « Scripto » montre que le roman contemporain adressé aux adolescents paraît axé sur des thématiques particulières, universelles et qui touchent les adolescents de toutes les époques. Toutefois, des évolutions peuvent être constatées dans le traitement de certains thèmes et l’apparition de nouveaux sujets, plus en adéquation avec la société et les problématiques des adolescents. Alors que « Page blanche » axait ses publications sur la mémoire de la Seconde Guerre Mondiale et la Shoah, la majorité des ouvrages publiés en « Scripto » sont des romans de l’intime, retraçant le quotidien des adolescents, et des textes à l’écriture très réaliste.

B. L’E V O L U T I O N D E S A U T E U R S

Ces changements dans les thèmes traités par les collections sont prioritairement le fait des auteurs qui écrivent les romans publiés. Toutefois, la politique d’auteurs menée par les différents directeurs de collection participe pleinement de la ligne éditoriale dont se dotent les collections.

En effet, les deux collections placent les auteurs au cœur de leur politique éditoriale. Catherine Féret-Fleury révèle que « Les textes qui sont regroupés sous la collection Page blanche sont des textes pour la plupart inédits, même si l'on a fait quelques reprises, généralement d'auteurs contemporains, français et étrangers, de manière à équilibrer la production française et la traduction d'œuvres étrangères. »282 Le catalogue 2009 de « Scripto » revendique des « textes signés par les meilleurs auteurs contemporains français et étrangers ».

Il convient dès lors d’analyser la composition des deux collections à travers le prisme des auteurs qui y sont publiés.

A quel champ littéraire appartiennent-ils ? Quelles sont les relations entre les auteurs et les collections ? Quelle est la proportion des traductions dans l’ensemble des titres publiés ?

282 Féret-Fleury, Christine. Actes de la troisième rencontre professionnelle consacrée à « La lecture des

adolescents », 10 mai 2000. UFR IDIST, DFMLD Médialille. Disponible sur : medialille.formation.univ-

133 Le poids des traductions :