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Projets et perspectives à venir : les gestes comme traces de l’offre de présence

En dehors du champ du social plusieurs univers professionnels accordent une grande importance à l’étude des gestes en vue d’améliorer leurs pratiques voire leur art, c’est le cas par exemple de la danse contemporaine (cf. thèse de N. Topin, 2009). L’institut de Recherche et d’Innovation du Centre Pompidou a développé « un programme de navigation et d’annotation, grâce au soutien logistique de Microsoft France » et à partir de films de danse de William Forsythe, en vue de travailler les gestes chorégraphiques individuels et collectifs, de les mémoriser et d’arriver à constituer une grammaire du geste assortie d’une bibliographie. Pour chacun des gestes « un tracé gestuel à deux mains sur une table multipoint est défini ». L’utilisation de films permet aux danseurs et à leurs professeurs de travailler les repères spatiaux et temporels, d’élaborer plus finement des gestes précis, le cinéma et la danse se complétant dans leur approche des mouvements des danseurs (2009). Ce travail « a fait l’objet de deux présentations publiques au CNAM lors des Entretiens du Nouveau Monde Industriel et au cours des Carrefours des possibles de la FING (novembre 2009).

La danse baroque, de son côté, a constitué depuis sa création tout un répertoire de gestes dansés associés à la déclamation et a pris un nouveau souffle depuis les années soixante dix. Elle propose un travail à partir de la tenue du corps, de la mise en scène des danseurs et des musiciens lors d’une représentation, de l’apprentissage et de l’appropriation de gestes souvent très codifiés. Toute cette préparation est certes indispensable, c’est ensuite aux danseurs de se dégager peu à peu de ce côté technique et conventionnel pour retrouver et faire vivre l’élan et le mouvement de la danse ou du ballet présentés devant un public. C’est l’exemple de la compagnie de danse baroque « A la présence » dirigée par Annabelle Blanc et de l’ensemble Les Arts Florissants de William Christie (2011).

L’apport du théâtre pour travailler l’offre de présence est également d’une grande richesse. Je me suis appuyée sur une leçon donnée par Peter Brook, filmée par son fils Simon Brook, et diffusée sur Arte (2013), ainsi que sur les cours donnés par Michel Bouquet au Conservatoire National d’Art Dramatique entre 1986-1987). Le corps entier, les gestes associés au texte à dire ont besoin de s’exercer, d’être travaillés. Comme pour le claveciniste ou le danseur un travail technique exigeant, précis et régulier s’impose pour que l’acteur se hisse à la hauteur de la situation, « puisse se préparer à la venue du personnage en respirant l’écriture du rôle ». « Le style n’est pas que spontanéité il se dégage de la réflexion » (Bouquet, 1986-1987). Ces deux grands acteurs et professeurs insistent sur le fait de ressentir les choses et le monde alentour, de trouver le point d’équilibre avec son corps pour aller plus loin. Peter Brook propose des exercices qui ne sont pas à apprendre mais à vivre, à ressentir, « c’est bon d’être troublé », de suggérer. Il donne des images » comme celle du corps agile du chat, le fait d’être sur un fil, sur une corde raide, de traverser calmement un mur de flammes… ». Il insiste sur la situation dont il est question dans la pièce qui donne vie au verbe et au mouvement, sur l’importance de savoir écouter, d’écouter son corps mais aussi celui des autres, d’écouter le silence, de vivre les personnages et non pas de les jouer, d’arriver à jongler à plusieurs.

Ces leçons de théâtre (Stanislavki, 2001) sont d’un grand soutien pour se couler dans ce mouvement de l’offre de présence destinée à autrui en présentiel. Comme pour les acteurs, les formateurs ont à jouer de leur propre instrument, leur corps, accompagné de gestes et d’un contenu oral. Ils impulsent ainsi le développement d’une pièce, d’une séquence, d’un cours. Le mouvement implique la notion de durée, de déroulement avec un début, une fin et le cours de l’action. L’exemple de la main, donné par Peter Brook marque ces trois étapes : le fait de se préparer, doigts fermés et rassemblés, d’ouvrir main et doigts, de revenir en fermant à nouveau la main. Ce geste a besoin de temps, de concentration pour qu’il trouve son propre rythme, vive, et qu’un flux d’énergie circule. Par le corps, les gestes, la voix (Ormezzano, 2000), l’acteur et le formateur dégagent de l’humain, jouent sur ses variations en vue de toucher autrui. Ne dit-on pas « il m’a touché » pour quelqu’un qui vous a ému ?

Le cinéaste a besoin également d’être un technicien qui sait jouer de sa caméra pour jouer de son art. Le fait de filmer en choisissant tel type de cadrage avec ses différents plans, la perspective adoptée avant de procéder au montage, permettent de faire évoluer des acteurs ou de mettre en valeur tel aspect d’un personnage ou d’une situation, tel objet ou encore tel paysage, d’impulser la notion de mouvement (Laplantine, 2007).

L’apport des films, le fait de se confronter à sa propre image et de travailler la partie gestes et discours contribuent à développer une réflexivité utile pour la professionnalisation des sujets. L’usage des films a été précieux dans le cadre de la recherche que j’ai menée et sera poursuivi dans d’autres types de recherche. Les gestes professionnels font également l’objet de recherches en sciences de l’éducation auprès d’enseignants et de formateurs. Un glossaire « des gestes professionnels » et une bibliographie (2008) enrichissent la réflexion et leur impact sur la formation. Ce glossaire a été établi par Jean-Charles Chabanne de l’Université Montpellier. Il a été obtenu à partir du dépouillement des publications d’A. Jorro (2000, 2004, 2006), de Dominique Bucheton et d’un dossier de La Lettre de l’AIRDF (Association internationale pour la Recherche en Didactique du Français). Dans le corpus de la thèse, j’ai souvent fait mentionné ces différents auteurs et références. Un premier colloque international organisé par Orage 98 a été consacré aux rapports entre oralité et gestualité s’intéressant à la dimension multimodale des processus de communication à partir de différents champs disciplinaires chez différents professionnels, médecins et éducateurs (Santi, 1998).

L’apport principal de cette recherche :

Les gestes étudiés sont arrimés aux pratiques professionnelles et à une culture commune des pratiques. L’approche que j’ai adoptée est très complémentaire des travaux menés en psychologie sociale. Il s’agit de construire une pédagogie du geste qui permette à chacun de mieux se connaître, d’être à l’écoute, de montrer que le tissage entre différents modes de communication (gestes, paroles, écrits) permet au formateur de construire son offre de présence à autrui pour instaurer sa relation avec lui. C’est la possibilité offerte aux formateurs d’apprendre à s’exposer devant autrui avec mesure et justesse.

En guise de conclusion je dirai que cette recherche a privilégié une approche qualitative de l’offre de présence, renonçant à trouver un ou des modèles au profit du modal (Laplantine 2010, p. 185), privilégiant le sensible et l’humain. Gestes et mots dialoguent entre eux dans la façon dont les formateurs usent des uns et des autres. L’offre de présence pourrait être comparée à un tissu, « ce matériau virtuose » mariant poésie et expertise technique (Debray, 2005).

Premier chantier : des possibilités et des enjeux dans le champ de la formation des adultes:

Loin de se fermer sur elle-même cette recherche des prolongements quant à la façon de penser la place et le sens des gestes tels que je les ai définis. Ne participent-ils pas à la construction de savoirs relationnels requis pour exercer dans le champ du social. Une pédagogie du geste permettrait d’enrichir les apports de la psychologie sociale dans le domaine de compétences transversal intitulé « Communications professionnelles, tant en formation initiale qu’en formation de formateur. La place du corps et des gestes comme témoins de la part du sensible dans l’activité de communication permettrait de sortir d’une logique purement organisationnelle et soucieuse d’une efficacité rationnelle immédiate pour réintroduire la notion de complexité des situations et des rapports humains. Ils participent à développer de l’empathie, favorisent l’écoute ou l’expression de ses sentiments ou émotions. Loin d’affaiblir l’action ils lui apportent un soutien dynamique pouvant contribuer à lui donner du goût et à toucher ceux qui en sont destinataire. Le même travail pourrait être organisé du côté des formés « leur faisant prendre conscience de la signification et de la force de communication des gestes dans la relation à autrui (Libois, 2007, p. 50).

Deuxième chantier : travailler les apports des gestes en présentiel avec le geste du numérique, les retombées sur la formation des adultes.

La culture numérique s’est introduite dans l’environnement professionnel, transformant l’activité de formateur et ses rencontres avec les formés, interrogeant l’usage « classique » du présentiel dans un face à face qui se veut proche de l’apprenant. Des moteurs de recherche remplaceront-ils à l’avenir les formateurs et pour quels types de formation cela serait-il envisageable ? « L’auto-formation s’en trouverait-elle légitimée au dépend de la médiation, de l’intermédiation » assurées jusqu’à présent par les formateurs ? (Barou, 2013, p. 6). C’est un phénomène dont on ne peut faire l’impasse. La cyberculture s’est introduite dans tous les domaines de l’activité humaine, dont celui de la formation et de l’enseignement, les exemples de la FOAD (formation ouverte à distance) et du @ learning étant les plus connues. Le geste numérique, son appropriation et sa mise à jour constante nécessitent une implication des centres de formation, des formateurs et des formés. Dans le cadre des formations en alternance du social les fonctions du formateur sont essentiellement « de piloter, ’organiser, de construire un espace de travail, d’entretenir le sens, d’étayer le cours ». Lorsqu’un formateur intervient en présentiel « les outils gardent la plupart du temps une place discrète » (Renaud, 2013, p. 76). Parmi les formateurs choisis pour cette recherche Yves semble un peu perdu au départ par l’usage de plusieurs ordinateurs. De son côté Rosa utilise beaucoup l’ordinateur et le power-point. Le geste numérique est certes imposé par l’environnement mais peut-il traiter de toutes les situations de rencontre ?

N’y aurait-il pas la possibilité de faire se croiser « de nouveaux modèles de formation hybride où le geste de l’offre de présence rencontrerait le geste numérique ? L’exemple apporté par Mireille Andribet offre une pratique du « blended learning, un mixte présentiel-distanciel dans l’acquisition d’une posture professionnelle auprès d’assistants de vie aux familles (ADVT), AFPA / (in Education Permanente, 2013, p. 173). L’intention de ce dispositif s’appuie sur une observation active, interrogeant les gestes, la posture de l’intervenant et l’impact pour la personne aidée (Andribet, 2013, pp. 177-178) développant des valeurs telles que la solidarité, l’entraide et le partage. Dans l’analyse qu’ont pu faire les formés de ce dispositif le rôle de la formatrice a été repéré comme essentiel, « elle a su nous fédérer en étant très présente, elle était toujours à l’écoute, on pouvait toujours la joindre au moindre souci, on ne s’est jamais senti abandonné » (Andribet, 2013, p. 178).

L’interrogation finale revient au lecteur : comment imaginer le monde de la formation sans l’oralité et le mode du présentiel ? Les résultats de cette recherche confortent l’idée qu’il est bon de « respirer la voix, les gestes d’une personne » (Farge, 2004, p. 12) et d’une façon toute particulière dans le champ du social. Il convient donc de « désubstantialiser le sujet » (Laplantine, 2010, p. 137) et d’en redécouvrir la face sensible.

« Ce qu’il y a de plus précieux dans la vie ne peut être dit mais doit être regardé, écouté, respiré, ressenti » (cf. Laplantine, 2010, p. 107). C’est ce que ce travail de recherche a tenté de faire émerger en donnant toute sa place à la part du sensible dans l’activité de communication de formateur. Le fait de réintroduire le corps, de redonner aux gestes « leur épaisseur symbolique » (Jorro, 2006, p. 2) a permis de faire ressortir la spécificité du présentiel et de lui donner un avenir.

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