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Chapitre VII : Les problèmes de l’Habitat :

VII.7. Le problème de l’hygiène

La ville de Tuléar est reconnue parmi les villes dont les règles d’hygiène les plus élémentaires ne sont pas respectées, malgré les efforts des services municipaux. La propriété et l’hygiène posent des problèmes surtout dans les périphéries de la ville en particulier Betania. Même si les moyens nécessaires font défaut pour débarrasser des mauvais endroits sordides, mais aussi le problème se situe aux mauvaises habitudes culturelles des migrants qui sont en majorité de la brousse. A cela s’ajoute des coutumes « fomba » indispensables.

Paradoxalement à cela, durant la première épidémie de choléra (novembre 1999 à janvier 2000), Betania était parmi le moins touché à Tuléar. Il peut être expliqué par l’hygiène collective acceptable ou l’état du sol sableux.

Les ménages à Betania, les dépôts d’ordures se mobilisent sur les routes goudronnées et quelques endroits faciles à embarquer, un grand espace de ses quartiers très éloignés de ces dépôts reste à évacuer difficilement et même par négligence des autorités municipales peut être enterrées par les hommes du quartier par un grand trou.

D’autres ordures peuvent être brûlées quand l’espace déposé est assez gênant au moment où elles ont séché. En tout cas, ces deux processus ne sont qu’arbitraire et mettent ses espaces en danger à la mauvaise transformation d’un lieu mal à l’aise avec des odeurs insupportables de la concentration de saletés où les virus (microbes) donnent leur spectacle de la maladie sur plus démunies.

Par ailleurs, ces divers processus sont loin d’être solutionnés, car la culture les donne raison. Elle constitue l’un des facteurs qui entravent le maintien d’une hygiène saine, durable et sauf dans cet arrondissement en particulier et la ville en général.

Les latrines innettoyable et les trous mal équipés donnent l’usage très assez pertinent et impossible. En plus, le WC appliqué par des minorités engendre aussi pour les familles pauvres le mélange de toute sorte de catégorie de gens (mère, père, sœur, frère,…) qui selon Emmanuel FAUROU est l’attribution de l’inceste.

Les autres profitent de l’occasion des latrines pour accomplir leurs besoins dans des lieux très ouverts.

Tableau n° 15 : Quelques indicateurs d’hygiène à Betania Ouest

Nature des infrastructures Effectifs Pourcentage WC moderne (avec fosse réplique et chassez d’eau) 17 4,17 Fosse d’aisance (fosse perdue faite de briques ou autres) 65 15,93

Dans la nature 326 79,90

Total 408 100

La saturation des ordures, des déchets et l’insuffisance des moyens d’évacuation se traduisent par une insalubrité généralisée dans ce quartier. Les détritus qui encombrent les voisinages des cases semblent très lamentables au niveau de ces habitants de tous les secteurs.

C’est pour cela que l’arrondissement est devenu trop sal et du fait lui donne une mauvaise réputation.

Toutefois, le Fond d’Intervention pour le Développement (FID) vient de faire un service d’hygiène de la commune et mise en application pour la sauvegarde de la propriété urbaine. Les chefs de quartier organisent des regroupements assurés par les chefs du village au bon nettoyage de la ville en général.

Les nettoyages des rues s’effectuent momentanément dans les routes goudronnées ; une grande protection est rassurée par la police municipale. Actuellement, l’initiative a été maintenue sur les rues et non pas ruelles.

On peut encore dire que l’habitat à Betania prend son relais sur toute sorte de maison mais plus particulièrement la maison en dur, même si la majorité des cas de logements sont rudimentaires et abritent une forte densité humaine. L’hygiène est loin d’être à la portée des gens ce qui demande une forte sensibilisation publicitaire et information dans l’ensemble de

l’arrondissement. Nombreuses ruelles ont été aux tentatives de remblayage et de réhabilitation.

Ce problème de l’eau de pluie vécue causée par le mauvais état des ruelles reste un souci qui touche toute la population. L’étude de l’habitat ne se limite point aux habitations, mais elle porte sur toutes les infrastructures.

D’une manière générale, le problème de la maison ouvre sur plusieurs perspectives multiples : L’adaptation, le ménage et au décalage fonctionnel. On peut distinguer en quelques sorte de bons et de mauvais plans, la taille et le luxe que le confort qui contrastent la société. Mais la maison révèle aussi un ensemble d’habitudes et de croyances et elle est donc parfois un fait religieux.

C’est par la conjonction de toutes ces marques extérieures et intérieures que l’on caractérise la maison à un fait civilisateur qui contamine les diverses exploitations jusqu’à la construction. C’est pour cela que Betania nous dispose une technique qu’on trouve en général sur place mais qui présente un choix meilleur parmi plusieurs possibilités. Ce niveau de civilisation montre et accepte d’une manière pure et simple les maisons rudimentaires des pays du tiers-monde avec les joncs. Donc on a raison de lier la solidarité de la maison rurale et celle qui se trouve à Betania.

Le décalage fonctionnel moins tardif apparaît sur la notion du commerce qui allait bon train. Il s’est doublé d’un décalage entre l’équipement du logement et l’exigence nouvelle de confort. Malgré ces maisons en joncs, cette construction commence à s’adapter du moins plus rapidement aux conditions exigées par les besoins de la vie active des paysans, une grande différence de niveau de vie démarque les familles qui demeurent dans ces deux multiples types d’habitat. Dans les parties construites en matériels végétaux, on trouve des ménages aux revenus très faibles ou vulnérables (petits fonctionnaires et employés), souvent pauvres, alors que les maisons construites en dur sont occupées par des familles ayant des revenus confortables, sinon riches. Ce dernier reste une sorte de ceinture extérieure, une façade qui en cercle le dédale d’habitation en végétal de l’intérieur. Cette ceinture est un ensemble de bâtiments