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Chapitre IX : L’ECOLOGIE

IX.1. La personnalisation des Tanalana

Actuellement, pour les Makoa, ils n’en reste pas moins à cette race primitive du fondement du quartier Betania et qui ne souhaite pas se placer au niveau des grandes races parmi les quelles ont fleuri une civilisation évoluée. Le débat reste encore ouvert.

Le démembrement du « tokobetelo » est un ancrage sur l’appartenance lignagère, attachement de peur des habitants, pour ne pas être rejetée. Ce pouvoir clanique des Tanalana est en général un pouvoir socio-politique dominant.

C’est pour cette raison que l’on introduit la Tanalanisation vers deux à trois arrondissements de la ville de Tuléar (Betania, Tanambao II, TSF Nord et Tsimenatse). Sous une pression empruntée à KOTO Bernard, pour la mahafalisation, il faut voir la rapidité qui vient à la croissance de la migration, on irait jusqu’à estimer que les Tanalana occupent la première place avec 56% de la population qui appartiendraient à cette race (ethnie). Ils sont aujourd’hui polarisée par la ville.

Les caractère individuels ne se transmettent pas et ne sont pas considérés comme raciaux. Cependant, ils ne sont pas immuables, car l’homme évolue, même sans croisements avec des rameaux voisins et notamment, il semble que de nombreux groupes aient vu s’accentuer leur brachycéphalie au cours de l’histoire.

Parmi les critères utilisés pour classer les races, le plus habituel pour les Malgaches, c’est la race jaune, mais ici au Sud plus particulièrement à Betania, nous observons un vrai metissage avec la présence d’un pigment, la mélanine. La couleur des yeux et cheveux sont en général foncé sauf pour les Merina, la forme de la tête, très utilisée, en quelque sorte vue d’en haut et non de l’allongement du visage. On l’estime à un large de 0,76.

L’hémoglobine d’un Tanalana domine une proportion moyennant proche d’individu du groupe sanguin 0. Parmi eux seuls ici, qui peuvent rallier à ceux de l’Afrique d’un facteur lutter (un des systèmes d’anticorps).

Si l’on ne permet de donner un exemple plus clair au point de vue activité qu’il attache dans cet endroit : Ankilifaly compte 1027 habitants source de mars 2005.

La majorité de ces habitants appartiennent au groupe Tannalana (+60%), il apparentait aux lignages Mahafale (la mahafalisation de 1980 dans la ville de Tuléar).

Des chefs de familles Tanalana vont faire de charbonnage sur la RN7, plus exactement Androka, Itampolo,… Les Tannalana ne choissent pas de travail : menuiseries et deux ateliers de bois fonctionnent dont la majorité sont à eux. La maçonnerie est un métier fréquent envers eux sur le travail journalier (kibaroa) un peu au hasard des besoins des entreprises

capables de les embaucher. Une multitude de petits vendeurs de viande, de cacahouètes, de gâteaux divers occupent les trottoirs du quartier, les étalages de ces petites marchandises, sans aucune protection hygiénique sont peuplés de mouches et arrosés continuellement de la poussière. Soulevée par les autos qui passent, ces étalages se prolongent sur les trottoirs de l’autoroute de l’Université au milieu d’une masse chaotique de charrettes et de bœuf, d’où la propriété qui dégénère sur ces trottoirs. On peut tout faire l’achat : des friperies, aux pièces de recharge d’autres ou de vélos proposés par des brocanteurs, aux fruits les plus divers de la région, au cordage, aux sandales fabriqués avec de la gomme de pneus recycles. Ce prolongement du marché d’Ankilifaly sur l’autoroute, par son style et par l’ambiance générale que les gens créent sur 3 salles vidéo, 5 points de jeux divers et de hasard tout forme un typique exemplaire de domination d’un milieu rural qui s’impose en plein milieu urbain.

Cette diversité des races s’explique par le rameau hominien et ces races n’ont migré qu’en suite en évoluant dans des sens divers qui datent de pliocène.

IX.1.1. Les dialectes à Betania de Tuléar

Ils sont considérés actuellement comme les meilleurs d’une culture même là où la nation regroupe à l’intérieur de leurs frontières. Il est indispensable d’oublier en propre dialecte même, si on est obligé de se faire comprendre les uns et les autres.

Sans hésitation puisque les Tanalana dominent en masse cet arrondissement, il faut aussi être fort d’utiliser leur dialecte sans pour autant négliger celles des autres (le mouvement nationaliste du Vezo, les autonomistes Masikoro). Peut-être dans une conférence nationale que ces gens peuvent changer de parler la langue officielle Merina.

Quelque soit la force de sa valeur affective, ils sont loin d’être clair. Donc qui ont choisi pour bien se faire attendre les parlers c’est-à-dire une façon locale de s’exprimer (inter compréhension), dont il y a une majorité de formes et de règles communes les parlers restent très couramment dans la juxtaposition des activités ou infrastructures collectives et les dialectes se limitent soit au recouvrement de la famille, soit aux belligérants de même ethnie.

On n’oublie pas de mentionner que pour mémoire les argots partis dans certains cercles sociaux ou professionnels se distinguent des dialectes utilisées par un vocabulaire plus que par une syntaxe.

Ici, on peut trouver sur la voie commerciale des dérivées par simplification et par corruption de la principale population de cette région, et s’appellent les sabirs. Ce cadre

« Tanalana » d’une domination de toute sorte profite de s’étendre de façon raciale très

différente de celle des Makoa et la population dominée arrive cependant à survivre soit à l’état de patois, soit restant un véritable dialecte dans la partie Sud-Ouest de la ville.

IX.1.2 Une partenaire religieuse

La majorité des habitants reste des chrétiens. Au moins le tiers des habitants sur les trois secteurs de Betania Est et Ouest fréquentent l’église protestante luthérienne implantée dans le secteur nord. Il est vrai que là encore, on retrouve les Makoa, mais on peut constater que ceux qui fréquentent l’église participent aux œuvres et aux organisations faites. La foi qui les unit devient une force pour se tolérer et pour s’unir en se rattachant à des actions au sein de l’église.

Dans la vie quotidienne les premiers samedi et dimanches de chaque mois sont consacrés au culte de préparation et de prise de la communion. Ces gens à tels points que même les séances d’animation ont suivi le rythme pour se débarrasser à des barrières ethniques.

En outre, un club de chorale des jeunes est issu de cette église et à une assise socio- religieuse dans toute la ville de Toliara. Là encore, on retrouve ce sentiment d’appartenance non seulement à l’église, mais aussi aux quartiers en parlant de ce club de choléra. Par conséquent, l’église peut jouer un rôle sur l’éducation morale et spirituelle de ces jeunes.

IX.1.2.1. La répartition des religions

Elle s’explique essentiellement par des circonstances historiques, mais ces circonstances ont été plus ou moins confrontées avec les milieux géographiques qui contribuent à fixer les aires de chaque grande confession de l’arrondissement. Avant le terrain en question a été intéressé les missions chrétiennes, ce qui n’empêche pas de les centrer sur ce territoire primitif qu’étaient les Makoa. L’animisme résiste mieux dans cette zone que partout ailleurs pour mieux porter des explications faciles, c’est le monothéisme.

La localisation des différentes religions et d’autant plus délicate que beaucoup de LILLAH ». Le Fétichisme et la religion tribale font l’obéi aussi dans cet arrondissement.

A Betania, nous avons des églises protestantes et des églises catholiques, ils se localisent respectueusement à Betania Est et Betania Tanambao. A partir de cette division, la liberté religieuse prend son élan, des vagues successives s’expliquent la structure poly confessionnelle à Betela avec le FLM (Fiangonana Loteriana Malagasy, le FJKM (Fiangonan’i Jesosy kristy eto Madagasikara) qui vient de naître à Betania Tanambao.

Il y a encore d’autres plus de 8 religions qui viennent à poser une grande problématique dans une petite parcelle d’un nombre de population inférieur à 15 000 habitants. Ce sont : Adventiste FLMN, Jesosy Mamonjy, Jesosy Famonjena Fahamarinantsika, CEIEM, Apokalypsy REMA, Pantekotista Mitambatra, Temoin de Jehova, Assemblée de Dieu, Fiangonana Ara-Pilazantsara et église de l’Evangile.

IX.1.2.2. L’influence des religions

On distingue plusieurs types de répercussions sur les faits de religion19, en se bornant aux éléments visibles et en laissant de côté le rôle de la religion sur la vie intérieure des hommes. Un certain nombre de ces influences ont trait à ce qu’on pourrait appeler domaine formel, car elles concernent des marques extérieures : disposition de la maison (orientation sacrée, pièces réservées au culte,..) inscription des tombes dans le paysage, type d’édifice religieux, plan rituel des quartiers.

D’autres intéressent la répartition et les activités des hommes comme celle des missionnaires à Betania. Peuple créé par des réfugiés fuyant des persécutions (ainsi les Makoa par des hérétiques chrétiens), interdiction des pratiques anticonceptionnelles qui interdit l’influence sur l’économie (interdiction du porc et du vin chez les musulmans, abstinence de viande le vendredi, chez les catholiques, interdiction du travail, les jours de fête religieuse), essor de certaines cultures favorisées par la religion (vigne par le catholicisme), migration que constituent les pèlerinages avec tous les métiers qu’ils font vivre genre de vie des personnes consacrées à Dieu.

Il existe aussi l’influence géographique apportée par une religion qui offre la civilisation d’un endroit à l’autre. Quelques traits communs s’imposent, il y a une grande importance. Heureusement, le goût pour le quartier Ankilifaly, l’islam a généralement trouvé un endroit important de sorte que son paysage urbain est en face de l’autoroute Ankifaly. Au contraire les églises ont un peu caché de façon à ce qu’il est un labyrinthe de ruelles et d’impasses. La fécondation du milieu donne une possession à la religion plus particulièrement

le christianisme, car la beauté, la liberté incomparable des modes de propriété, la rigueur avec l’époque moderne fait un progrès sans reculé contribuant à l’affection pour les quartiers de Betania.

L’activité commerciale et de l’artisanat, sont les activités nobles de l’arrondissement.

Cela va sans dire avec le temps et dans l’espace sur la viticulture, l’élevage de porc et les boissons alcooliques, mais ce dernier détruise le corps humain.

La ségrégation religieuse isolant ici la communauté musulmane, elle prête de ne pas être en vie, car la voie ne peut plus surpasser au delà de 20 mètres. C’est un amendement de la vie des autres qui sont proche de la mosquée. Ainsi, la religion chrétienne a fortement agi sur les paysages, sur les genres de vie, sur le peuplement centré, sur la zone semi-aride de Betania.