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Chapitre VII : Les problèmes de l’Habitat :

VII.3. Habitant et extension

Les caractères que contenaient l’arrondissement, l’habitat présente à Betania de très grandes différences. Il représente souvent tout aperçu bien déterminant que l’homme prétend à définir dans sa vie. Les matériaux de construction et les dimensions des maisons présentent plusieurs types de logements qui abritent différentes catégories d’individus.

VII.3.1. Les maisons en dur

Les maisons en dur sont éparpillées tout au long et large sectorielle de quartiers. Mais leur regroupement est nettement marquée dans les parties est, sud, centre et nord de Betania ; c’est une construction en brique et même plafonné par de béton armé. Ce qui est important c’est que les maisons sont en norme considérable. On les constate ainsi dans les trottoirs ou bordures tout au long de la route goudronnée.

A partir delà, on retrouve des quartiers dites résidentiels dont les hauts cadres résident avec leurs familles plus ou moins aisés et qui sont aménagés depuis plus de trente ans. Il s’agit essentiellement de maisons construites par l’Etat. Et parmi ces résidences, on peut citer celle de Betania Tanambao Sud-Est (cité Eloi Bogoss, Pierrot…) du cité sisal dans le sud – ouest et ceux de Betania Ouest ? En face de capricorne (motel), elles sont bien équipées.

L’aménagement est trop confortable. On distingue parfois des constructions très grandes bien clôturées et à l’intérieur existe une administration de façon légale qui prend le titre d’usine et entreprise ; les uns sont en voie de disparition comme SOMACODIS, INDOSIMA, SCAMA… d’autres sont en cour de réhabilitation et de création tels que : la brasserie star, la Jirama et autres dont les promoteurs et créateurs sont des colons qui n’ont lassé aucune trace d’intérêt de ce territoire en question jusqu’à nos jours.

On peut donner comme exemple Andaboly, les maisons qui sont bâties en dur (ciment, parpaings, briques) prédominent dans le quartier. On peut aussi dire qu’il est un des quartiers

où se trouvent concentrer un grand nombre de familles aisées : familles Malgaches Indiennes et Etrangères qui occupent des villas parfois somptueuses. La grande prédominance des maisons en dur semble le témoigner.

Tableau n°11 : L’aspect de l’habitat dans les différents secteurs du quartier Andaboly.

Secteur Maison en

1ère secteur : majoritairement sont les Masikoro 2ème secteur : majoritairement sont Tanalana 3ème secteur : majoritairement sont les Tnanalana 4ème secteur : majoritairement sont les Makoa 5ème secteur : il y a aussi des Makoa.

Il existe des petites constructions en dur, c’est une performance de l’individu à qui devait s’imposer dans son environnement pour réussir dans la vie et la façon de concurrencer les autres qui se traduisent en première classe. On les observe partout mélanger et parmi eux sont les épiceries en dur. D’autres possèdent des dimensions plus difficiles à comprendre, car leur concentration est moins nette.

Par contre, aux extrémités sud de Betania Tanambao, dans la bordure de la route Maninday, en face de l’aumônerie catholique et au nord d’Andaboly, elle est une zone d’extension de l’arrondissement. Cette zone est occupée majoritairement par des gens aisés et les maisons sont très récentes et de types modernes. Les propriétaires sont des gens fortunés qui préfèrent s’éloigner pour rester un peu calme. Parmi eux figurent les étrangers (karana et vazaha) et des Malgaches différentiés

VII.3.2. Les maisons en joncs

Les maisons en joncs se reconnaissent ou s’observent. Partout où les habitants des quartiers tentent à s’exploser. Dans la majorité des cas, ces maisons contiennent une seule chambre. Elles sont fabriquées par d’un végétal connu localement sous le nom de « vondro » (Typha augustifolia) utile au alentours (dans les quatre côtés) , le mur et le plafond. Selon la manière de vivre ou vivoter, il est devenu le seul premier moyen de trouver une maison, car les circonstances obligent. On les constate surtout mêlé par d’autres maisons en dur, quelquefois malgré les contrastes flagrants qui se présentent.

La construction de ces cases ne respecte aucune loi en vigueur. Elle reste illicite et ne trouve pas de solution jusqu’à nos jours. Ce qui nous amène à une urbanisation archaïque et se penche uniquement par une popularité poussée.

Photo n°7 : Cases de types traditionnels en vondro

Il faut signaler que le type d’habitat ne considère pas toujours le signe de pauvreté ou de richesse, car le mode de vie de la région d’origine a été transféré en ville. C’est la vente de terrain qui a occasionné l’arrivée des familles aisées partout dans les quartiers. On les constate à l’ex-Bevalavo, petits villages de Mangabe à Betania Ouest en majorité, dans l’ouest et le

nord d’Andaboly. Des régions plein de rats et d’autres bestioles nuisibles qui étaient aussi des zones de défécation humaine. Des maisons d’habitation précaires sont souvent insalubres compte tenu de la mentalité conservatrice (mode de vie ancestrale) et le faible revenu des familles.

En outre l’aspect général nous amène dans une affirmation d’un respect d’organisation pré-établie par les patriarches et notables du quartier, ou par association interne, montre que les principales ruelles de communication sont assez large pour passer de voitures à l’exemple de Betania Tanambao. Contrairement à Betania Ouest dont il n’existe plus des ruelles suffisantes au passage de voitures. L’existence des infrastructures communautaires en dur et autres tels que le CEG, l’EPP, la crèche et autres ne se laissent plus sans dire.

VII.3.3 Les autres types d’habitations

Plusieurs autres types de maisons apparaissent, en particulier les maisons en tôles, en planches mixte et en terre battue. Ce troisième groupe de logement commence à disparaître dans la partie ouest de Betania, car c’est une partie qui est en plein centre ville.

Alors que l’Est, on peut trouver beaucoup de traces.

Photo n°8 : Case modernisée - Maison en bois - Toiture en tôle - Véranda en dure

Tableau n°12 : Le récapitulatif de type d’habitation de Betania Tanambao en varient en fonction du type de la maison et les moyens financiers du propriétaire.

A l’exception des entreprises de l’ancien colonisateur des maisons résidentielles, communales et les plus aisées dont ces bâtiments restent en dur. La majeur partie de la clôture est habituellement fabriquée à partir des piquets d’arbustes et des goulettes. D’autres clôtures prennent la forme de haie que l’on peut rencontrer à la campagne, c’est la plus dominante.

Malgré sa modestie et son aspect rural, cette fameuse clôture joue un rôle important sur la protection des logements et des propriétaires.

Actuellement, les arbres plantés qui servent de l’ombrage commence à disparaître.