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Chapitre XIV : LA RENOVATION

XIV.1. Le Dina commence à institutionnaliser

démarche auprès des services des domaines et topographie pour régulariser l’utilisation de ce terrain communal. Ainsi la question foncière pour l’implantation du projet ne sera plus un souci. Il faut reconnaître que dans un pays comme Madagascar, encore à la recherche de ses repères en matière de développement après 45 années d’indépendance. La pauvreté réussit l’exploit de générer autant de vice et de les transmettre à la jeune génération.

La jeunesse est en péril, et prend vachement la pente de la dérive. Quand les garçons qui ne s’adonnent pas aux stupéfiants pour tenter de s’échapper un peu de cet endroit qui les emprisonne. Ce sont les jeunes filles qui se donnent aux premiers venus (riches de préférences) capables de leur faire échapper au misérabilisme quotidien.

La situation sociale du pays explique la tendance, on parle de « stratégie de survie » pour les familles qui souffrent et on constate en amont une déficience de la protection et des infrastructures sociales.

*La politique du livre : une manifestation doit être organisée pour faire rappeler aux Malgaches plus particulièrement à Tuléar avec les parents d’élèves à prendre les initiatives à cultiver une culture de lecture chez leurs enfants, car la promotion du livre et la lecture ne relève pas uniquement de la responsabilité du force des syndicats nationaux des auteurs, éditeurs et libraires mais aussi l’Etat est aussi engagé en élaborant une politique du livre où l’Assemblée Nationale l’approuve ainsi que le lire est un coffre aux trésors. C’est en l’ouvrant qu’on peut découvrir avec bonheur les richesses qu’il contient. C’est pour cela, nous insistons que Betania doit avoir des bibliothèques publiques.

*Un mode éducatif plus efficace : pour avoir un bon résultat des examens et de nouer l’esprit des petits sur la vie estudiantine, il faut réhabiliter les maisons d’école maternelle de la crèche ou autre, l’augmentation de nombre de salle de classe et même de nouvelle construction de centre préscolaire qui doit répondre aux normes des intéressés. Ces derniers doivent faire des demandes d’extension de l’EFI à l’ONG Ecolier du monde/Aide et Action puis à l’appui à la CISCO I et à la DIR de la population.

Ensuite, ont doit re-introduire la leçon de morale à l’école et requête de bon exemple de modèle à l’adresse du corps enseignant, l’augmentation de la capacité d’accueil des établissements scolaires.

*Promouvoir l’alphabétisation : le taux d’enfant de 5 à 12 ans qui fréquente l’école à Madagascar est de 7%. Autrement dit 53% des petits Malgaches ne fréquentent pas régulièrement l’école. L’objectif est de renverser la tendance. Et de revoir ces chiffres à la hausse affirme William RAMAROLAHY, Directeur de l’alphabétisation et de la promotion

Les ressources en faveur de l’alphabétisation restent insuffisantes. Les associations, les quelques défavorisés des enfants des rues… demeurent très peu nombreuses. Elles bénéficient des financements de donateurs privés nationaux ou extérieurs. Mais leur marge de manœuvre reste réduite c’est pour ce contexte qu’une promotion de l’Education de base pour tous les enfants malgaches ont été mises en place conjointement par le gouvernement malgache et le système des Nations Unis. Le programme est opérationnel depuis quatre ans et travaille de concert avec une cinquantaine d’ONGs, association et centre éducatif dans les six.

Parmi les constructions, il y a le nouveau centre préscolaire de Betania Tanambao. Il est à signaler que la réhabilitation de la crèche existante a été vite écartée car les informations recueillies sur l’identité, la responsabilité, la gestion de l’utilisateur de cette crèche est un parti politique. L’AREMA un entretien avec la responsable directe de cette crèche a confirmé ces informations. Sans aucune discrimination préalable le maître d’œuvre par souci de respect des termes de référence de son contrat avec le PAIQ a donc mis à l’écart ce projet de réhabilitation de crèche. Quant au projet de la construction d’un nouveau centre, la question foncière a posé le premier problème, car l’association porteuse ne pourra utiliser une autre parcelle que celle octroyée pour le foyer socio-culturel. Ce qui n’est pas suffisant pour ajouter ce nouveau projet. Tandis que techniquement, ce projet est faisable mais peut coûter plus cher à cause de la démolition à faire de l’ancien bâtiment. Le nombre de partenaires éventuels pour sa réalisation donne autre preuve de sa pertinence.

Finalement le choix donc porté sur ces deux dernières options, vu le nombre des jeunes au sein de l’association porteuse, vu leur enthousiasme et celui de la population en général pour sa réalisation. Vu l’accord et l’appui manifesté par le PCLS et enfin le nombre de partenaires éventuels pour sa réalisation et son exploitation, l’association porteuse FIBETAMI, avec l’appui technique du maître d’œuvre a opté pour la construction d’un foyer socio-culturel des jeunes provinces. Trois agences des Nations unies sont particulièrement investies dans le programme. D’après les résultats d’une enquête menée au sein du ministère de la santé et du planning familial, la faim ponctuelle celle ressentit sous forme de crampe de l’estomac dans le milieu de la journée, est l’une de principales causes du taux de déperdition et d’abandon constaté en milieu scolaire. Le PAM est donc là sur les activités à travers les vivres. Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) est le principal contributeur de l’UNESCO, l’organisme des Nations unies en charge de la promotion de la culture et de la scolarisation assurent la couverture scientifique des méthodologies.

Il s’agit d’insuffler un nouvel élan au programme d’alphabétisation, la grande île a en effet un point indicateur à atteindre. Le mot d’ordre à lancer, dit-il et qu’aucun foyer ni fokontany, ni district et ni région ne soit plus miné par l’alphabétisation et un catalyseur.

Pour ne pas faire trop de pronostique 46% des personnes entre 15 et 45 ans sont analphabètes et le taux est de 40% pour la tranche d’âge 25-34 ans. Toujours d’après les chiffres, le milieu rural est le plus touchés 52% des illettrés. Les femmes, ce taux est de 60%.

Pour cela, le plan « Education pour tous » a été officiellement sorti en mai 2005 et est consacré à l’éducation fondamentale du primaire et aux années de collège.

Si le travail continue jusqu’aux objectif 5015, selon les statistiques le taux met de scolarisation au niveau de l’éducation fondamentale sera 97% seules 3% des enfants de 6 à 10 ans ne seront pas scolarisés.

En matière d’Education pour tout Madagascar prévoit d’ici 2008 de réaliser un taux d’achèvement de 72%, ce taux qui était de 47% en 2004. Le mouvement est en réalité mondial. La déclaration universelle des droits de l’homme, les initiateurs rappellent que 100 millions d’enfant, dont au moins 60 millions de petites filles n’ont pas accès à l’école. Plus de 860 millions d’adultes dont les deux tiers sont des femmes sont analphabètes selon le journal télévisé- de radio France. Développer et améliorer la protection et l’éducation de la petite enfance, donner la possibilité à chaque enfant d’ici 2015 d’accéder à un enseignement primaire et de le suivre jusqu’à son terme, répondre aux besoins éducatifs de tous les jeunes en assurant un accès éducable à des programmes adéquats ayant pour objet l’acquisition des connaissances ainsi que des compétences liées à la vie courante, améliorer de 50% les niveaux d’alphabétisation des adultes et notamment des femmes d’ici 2015, éliminer les disparités des sexes dans l’enseignement Primaire et secondaire, enfin améliorer sous tous ses aspects la qualité de l’éducation et garantir son excellence de façon à obtenir pour tous des résultats d’apprentissage reconnus et quantifiables.

Alphabétiser les parents pour mieux éduquer les enfants tels seraient les slogans que doit choisir le peuple de Betania. L’UNESCO sera là en 2006 pour financer le programme sur l’éducation des adultes.