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On constate le plus souvent un jaunissement de l’albumine.

Les tirages « carte de visite et cabinet » étaient souvent décorés d’un filet doré qui, en se dégradant, dépose de petites particules sur l’image. Il s’ensuit une oxydation locale de l’argent ; l’image est constellée de points clairs.

PAPIER À DÉVELOPPEMENT

Au xxe siècle, les papiers sont généralement à développement, c'est-à-

dire un tirage photographique qui, par opposition au procédé à noircisse- ment direct ou par contact, est développé, après exposition à la lumière pour que l’image apparaisse.

Ils furent fabriqués industriellement à partir de 1893. Le support est du papier baryté. Le sel sensible était du chlorure d’argent (papier gaslight), du chlorobromure ou du bromure d’argent dispersé dans la gélatine.

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cabinet 10x14 cm image et 11x16,5 cm montage ; cabinet 10x14 cm image et 11x16,5 cm montage ; album 11x15 cm image et 12,5x16,5 cm montage ; album 11x15 cm image et 12,5x16,5 cm montage ;

vue stéréo 8,5x17,8 cm par exemple avec des variantes entre vue stéréo 8,5x17,8 cm par exemple avec des variantes entre

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fournisseurs.

fournisseurs.

On constate le plus souvent un jaunissement de l’albumine. On constate le plus souvent un jaunissement de l’albumine.

Les tirages « carte de visite et cabinet » étaient souvent décorés d’un Les tirages « carte de visite et cabinet » étaient souvent décorés d’un filet doré qui, en se dégradant, dépose de petites particules sur l’image. Il filet doré qui, en se dégradant, dépose de petites particules sur l’image. Il

enssib

L’albumine peut parfois être teintée en rose ou en bleu. Les images sont L’albumine peut parfois être teintée en rose ou en bleu. Les images sont aux formats du négatif puis découpées et collées sur un support. Les aux formats du négatif puis découpées et collées sur un support. Les épreuves se présentent généralement sur des cartons de montages car épreuves se présentent généralement sur des cartons de montages car elles étaient très fines. Ces supports carton, souvent de médiocre qualité, elles étaient très fines. Ces supports carton, souvent de médiocre qualité, deviennent cassants par leur acidité et mettent l’épreuve en danger. deviennent cassants par leur acidité et mettent l’épreuve en danger.

Les surfaces sont mates, brillantes ou satinées, blanches ou légèrement colorées (crème chamois) d’aspect lisse, perlé ou grain de sable.

Présence fréquente dans les collections dans les formats usuels : 9x12, 13x18, 18x24, 24x39, 30x40, 40x50 et 50x60 cm.

La structure laminaire (papier / sulfate de baryum / couche image) rend ces procédés facilement distinguables des papiers albuminés et salés. Après 1970 apparaissent les papiers photographiques plastifiés (papiers RC = Resin Coated). Il s’agit de papiers enduits de part et d’autre d’une couche de polyéthylène. L’émulsion photographique est ajoutée par-des- sus l’une des deux couches.

Les procédés photographiques couleur du xxe  siècle

Développement chromogène (de 1942 à nos jours)

C’est la société Agfa, en 1939, qui a introduit en premier sur le marché un film couleur négatif et le papier permettant de produire les tirages posi- tifs. La firme KODAK suit en 1942 avec les Kodacolor mais le prix de trai- tement retarde le développement auprès du grand public. En France, c’est seulement dans les années 1970 que la photographie en couleur explose et remplace la photographie en noir et blanc. En 1990, elle représente 90 % du marché et en 2005 elle atteint 97,5 %.

Le support est recouvert de trois couches d’émulsion au gélatinobromure d’argent, sensibilisées à un des domaines spectraux de la sélection tri- chrome : la première est sensibilisée aux rouges, la seconde aux verts, la troisième aux bleus.

Dans les couches sont introduits des coupleurs. Ce sont des composés chimiques incolores qui réagiront pendant le développement pour générer les colorants.

Après exposition sous un négatif couleur, l’émulsion est développée dans un révélateur chromogène. Aux endroits où l’argent métallique s’est formé, le révélateur se combine avec les coupleurs pour produire un colorant azométhinique de la couleur complémentaire au domaine de sensibili- sation : la couche sensibilisée aux rouges génère un colorant cyan, celle Développement chromogène (de 1942 à nos jours)

Développement chromogène (de 1942 à nos jours)

C’est la société Agfa, en 1939, qui a introduit en premier sur le marché un C’est la société Agfa, en 1939, qui a introduit en premier sur le marché un film couleur négatif et le papier permettant de produire les tirages posi film couleur négatif et le papier permettant de produire les tirages posi tifs. La firme KODAK suit en 1942 avec les Kodacolor mais le prix de trai tifs. La firme KODAK suit en 1942 avec les Kodacolor mais le prix de trai

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tement retarde le développement auprès du grand public. En France, c’est tement retarde le développement auprès du grand public. En France, c’est seulement dans les années 1970 que la photographie en couleur explose et seulement dans les années 1970 que la photographie en couleur explose et remplace la photographie en noir et blanc. En 1990, elle représente 90 remplace la photographie en noir et blanc. En 1990, elle représente 90 du marché et en 2005 elle atteint 97,5

du marché et en 2005 elle atteint 97,5

Le support est recouvert de trois couches d’émulsion au gélatinobromure Le support est recouvert de trois couches d’émulsion au gélatinobromure

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Après 1970 apparaissent les papiers photographiques plastifiés (papiers Après 1970 apparaissent les papiers photographiques plastifiés (papiers ). Il s’agit de papiers enduits de part et d’autre d’une ). Il s’agit de papiers enduits de part et d’autre d’une couche de polyéthylène. L’émulsion photographique est ajoutée par-des couche de polyéthylène. L’émulsion photographique est ajoutée par-des

Les procédés photographiques couleur du xx Les procédés photographiques couleur du xx

Développement chromogène (de 1942 à nos jours)

sensibilisée aux verts un colorant magenta, et celle sensibilisée aux bleus un colorant jaune.

On obtient alors une image positive présentant toutes les couleurs complé- mentaires du négatif constitué de colorants organiques dans une couche de gélatine. Un bain de blanchiment puis de fixage permet de supprimer tous les composés argentiques résiduels.

La vitesse d’altération varie selon les marques et les générations de papiers. À partir des années 1980, ils sont beaucoup plus stables. Leur stabilité est estimée à une centaine d’années (Fuji cristal archive, Kodak Endura…).

Cependant, les colorants organiques se dégradent à la lumière et dans l’obscurité, ce qui peut entraîner une coloration rougeâtre ou bleuâtre si l’une des trois couches s’altère.

Le seul moyen de retarder la décoloration des tirages est de les conserver à basse température et de les exposer le moins possible à la lumière.