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Les messages clés

3.8 Pravin Gordhan, Ministre de la Gouvernance Coopérative et des Affaires Traditionnelles

Ministres, ministres adjoints, maires, membres du bureau de CGLUA, dirigeants de la SALGA, invités de marque,

Bonjour.

Le temps est venu de transformer la gouvernance locale en Afrique. La 7ème édition du Sommet Africités se déroule à un moment important de notre trajectoire de développement. L’Afrique a adopté l’Agenda 2063 sous-titré « L’Afrique que nous voulons », qui définit une vision africaine de la transformation structurelle de l’Afrique basée sur les éléments clés de la réduction drastique de la pauvreté, de la croissance équitable et de la richesse inclusive.

Les Objectifs de Développement Durable 2015, la 21e Conférence des Parties (COP 21) et la troisième Conférence des Nations Unies sur le logement et le développement urbain, communément appelée Habitat 3, influenceront tous également notre agenda. En Afrique du Sud, nous avons adopté le Programme de « Back to Basics » (revenir à l’essentiel) qui est basé sur les cinq piliers de la prestation de services de base, la bonne gouvernance, la participation du public, la gestion financière saine et le renforcement des capacités institutionnelles pour assurer que le niveau local de gouvernement change la vie des gens.

Tous ces programmes visent à faire face aux défis de la pauvreté, à l’augmentation des inégalités, au chômage élevé et au sous-emploi, en particulier parmi les jeunes. Ils sont en outre alignés avec l’Agenda 2063, qui aspire à ce que les villes et autres établissements humains deviennent des « centres d’activités culturelles et économiques, avec des infrastructures modernisées, et où les gens ont accès à toutes les nécessités de la vie : un abri, de l’eau, un système sanitaire, de l’énergie, du transport public et TIC ».

Généralement parlant, les paramètres de développement ont été définis. Notre principal défi n’est pas seulement de savoir quoi faire, mais aussi de savoir comment le faire. Il est temps de transformer les collectivités territoriales en Afrique. Voici certaines des choses que nous devons faire de toute urgence :

Permettre aux collectivités territoriales d’assumer des fonctions clés : trop de centralisation limite la capacité des municipalités à planifier et à fournir de manière intégrée et durable. Cela signifie

Cela signifie également qu’il faut s’assurer que les collectivités locales disposent de ressources financières suffisantes pour s’acquitter de leur mandat.

Garantir une capacité suffisante au niveau des collectivités territoriales : je devrais toutefois souligner que si la décentralisation est un outil fondamental pour la responsabilisation des collectivités territoriales, son succès dépend de leur capacité à remplir son mandat. Le rôle des responsables politiques, soutenus par une administration compétente, est essentiel.

Renforcer la planification collaborative et la prestation intégrée entre les différents niveaux de gouvernement : ceci ne peut être réalisé que si les différents niveaux reconnaissent qu’ils ne sont pas autonomes et planifient de manière collaborative et suivent le développement en fournissant correctement la mise en place des infrastructures et d’autres services.

Mettre en place les éléments de base : les collectivités territoriales ne devraient pas négliger les éléments de base pour assurer son fonctionnement efficace et efficient. Par exemple, en Afrique du Sud, notre évaluation de la gouvernance locale en 2014 a révélé que la performance insatisfaisante des collectivités territoriales n’était pas due à un manque de décentralisation ou de ressources financières, mais principalement à une négligence des systèmes et des processus requis pour gérer une municipalité de manière efficace. Par exemple, vous pouvez promouvoir le développement économique en veillant simplement à ce que l’approvisionnement en eau soit fiable, que les routes soient en bon état, que les délais d’exécution soient courts et que les autres nécessités de la vie quotidienne soient suffisantes.

Une forte volonté politique et une bonne gouvernance sont nécessaires. Nous devons faire face à nos défis et agir avec urgence. En 2014, l’indice de croissance des villes africaines de MasterCard identifie six indicateurs clés de la gouvernance affectant la performance des villes africaines, notamment : (i) la stabilité politique et l’absence de violence, (ii) la voix et la responsabilité, (iii) l’efficacité du gouvernement, (iv) la loi, (v) la qualité réglementaire et (vi) le contrôle de la corruption.

Bien que l’étude se concentre sur les villes, ces indicateurs sont également applicables à tous les

Pravin Gordhan Ministre de la Gouvernance Coopérative et des Affaires Traditionnelles

domaines. Une bonne gouvernance est essentielle pour restaurer la confiance du public envers les responsables politiques et le gouvernement dans son ensemble.

Investir dans l’engagement communautaire : c’est un domaine important, mais souvent négligé. Le thème « Façonner l’avenir de l’Afrique avec le peuple : la contribution des collectivités territoriales africaines à l’Agenda 2063 de l’Union africaine » souligne ce point. C’est un instrument clé pour s’assurer que les gens sont le centre même du développement, et que nos interventions sont réactives. Nous devrions donc créer un environnement propice où les citoyens peuvent participer et créer leurs espaces.

Investir dans la prestation de services et les systèmes institutionnels pour promouvoir le développement social et économique : Un article publié par Mary Plunkett intitulé « Les villes les plus pauvres du monde » souligne que les 10 villes les plus pauvres du monde se trouvent en Afrique et sont en fait les capitales des nations africaines subsahariennes. Selon l’article, ces villes se développent rapidement, tout en manquant des services les plus rudimentaires ; l’eau propre, le transport et le surpeuplement sont des problèmes clés.

Renforcer le partenariat entre nos pays et nos villes pour apprendre et échanger des connaissances et des pratiques en vue d’un développement urbain intégré. Le point qui est souvent moins souligné est que malgré des pourcentages plus faibles (40%), l’Afrique, avec plus de 400 millions de citadins, compte le plus grand nombre de citadins après l’Asie. Nous devons donc travailler ensemble dans des domaines tels que les politiques urbaines et les stratégies de développement des villes, partager des innovations en matière de planification et de gestion urbaines et d’autres pour promouvoir une urbanisation inclusive et durable.

En conclusion, il faut souligner que le rôle des collectivités territoriales dans la réalisation de changements significatifs dans la vie des citoyens ordinaires est incontestable. Son succès dépend toutefois du niveau de collaboration avec les autres niveaux de gouvernement. Il est donc important qu’en tant que ministres et maires réunis ici, que nous explorions des moyens concrètes pour renforcer les mécanismes de planification et de prestation collaboratives. Cela doit être soutenu par une philosophie de gouvernance solide qui renforcera la confiance de nos communautés et des autres parties prenantes. Il est temps de transformer les collectivités territoriales en Afrique.

Je vous remercie.

Les messages clés

Le rôle des collectivités territoriales dans la réalisation de changements significatifs dans la vie des citoyens ordinaires est incontestable.

Le succès dépend du niveau de coopération avec les autres niveaux de gouvernement et de la mise en place des éléments de base.

Un mécanisme renforcé de planification et de prestation collaboratives est nécessaire, soutenu par une philosophie de gouvernance solide qui renforcera la confiance des communautés et d’autres parties prenantes.

3.9 Ministre Délégué à la Présidence pour la Planification, le Contrôle et l’Évaluation, M. Jeff Radebe

Président de la Séance, Conseiller Khalifa Ababacar Sall, Maire de Dakar et Président de la CGLUA ; Josep Roig, Secrétaire Général de la CGLUA ; Le conseiller Parks Tau, Maire Exécutif de notre ville hôte, la ville de Johannesburg ; Le conseiller Thabo Manyoni, président de SALGA ; Son Excellence, Dr Aisha Abdullahi, Commissaire de l’UA pour les affaires politiques ; Conseiller Patrick Klugman, Adjoint au Maire de Paris ; les membres de la présidence de la CLGUA ; l’honorable Pravin Gordhan, Ministre de la Gouvernance Coopérative et des Affaires Traditionnelles et d’autres ministres de différents pays du continent ; anciens Chefs d’Etat qui sont parains du Sommet Africités ; représentants de divers organismes régionaux ; maires et conseillers ; distingués invités ; Mesdames et Messieurs

Au nom de Son Excellence, le Président Jacob Zuma, du Gouvernement et du peuple d’Afrique du Sud, j’ai le plaisir de vous accueillir dans notre beau pays. Je voudrais commencer par féliciter la ville de Johannesburg, sous la direction du conseiller Parks Tau, d’avoir remporté la candidature pour accueillir la 7ème séance du Sommet Africités. Nous souhaitons exprimer notre gratitude au Comité politique de Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLUA) pour avoir offert à l’Afrique du Sud l’occasion d’accueillir ce Sommet.

Le thème de ce sommet: « Façonner l’avenir de l’Afrique avec le peuple : la contribution des collectivités territoriales africaines à l’Agenda 2063 de l’Union Africaine » est très appropriée. Cet événement rassemble les collectivités territoriales africaines et les partenaires de développement pour apprendre et explorer ensemble des solutions innovantes pour améliorer la situation sociale et économique de notre peuple.

Les six sommets Africités précédents traitaient de questions très importantes et urgentes affectant le développement sur le continent, y compris le financement des collectivites territoriales pour qu’elles remplissent efficacement leur rôle, à construire des coalitions pour atteindre des objectifs communs et d’éclaircir le rôle des collectivités territoriales en réliant la population, l’environnement, le développement et la démocratie pour réaliser le développement durable parmi d’autres.

Ce sommet offre une merveilleuse occasion pour évaluer la contribution des collectivités territoriales à la réalisation de l’Agenda 2063 – l’Afrique que nous voulons. L’évaluation rigoureuse des tendances futures probables et la discussion de ce qui doit être fait au niveau local nous permettront d’élaborer des stratégies robustes.

Une des tendances c’est que notre continent s’urbanise rapidement. Des niveaux élevés d’urbanisation et de concentration peuvent entraîner des augmentations exponentielles de la croissance économique et du développement si les énergies positives de notre population sont exploitées et canalisées dans la bonne direction. Des niveaux élevés d’urbanisation qui ne sont pas bien gérés peuvent toutefois entraîner de multiples conséquences négatives, telles que la congestion, la surutilisation des infrastructures, les troubles sociaux et plus encore. En Afrique, nous assistons actuellement à un mélange de conséquences positives et négatives de l’urbanisation. Les niveaux d’urbanisation sur le

continent sont passés de seulement 15% en 1960 à 40% en 2010. Ce chiffre devrait atteindre 60% en 2050 et tripler au cours des 50 prochaines années. Entre 2010 et 2050, le nombre de citadins africains devrait passer de 400 millions à 1,26 milliard. Le niveau d’urbanisation africain devrait atteindre 50%

vers 2035 et pourrait encore augmenter pour atteindre près de 58% d’ici 2050.

Le rapport de l’état des villes, produit par l’ONU Habitat en 2014, souligne la nécessité pour nous d’utiliser cette occasion pour repenser nos approches de développement urbain, compte tenu du fact que la population africaine dans son ensemble est encore bien en dessous du seuil urbain de 50%.

Ce seuil global masque cependant les différences entre les régions. L’Afrique australe est la région la plus urbanisée de l’Afrique subsaharienne, mais même dans cette région, l’urbanisation a progressé de manière inégale, entre et au sein des pays. L’Afrique du Nord est également fortement urbanisée, avec la plupart de ses villes inégalement réparties le long de son littoral méditerranéen et de la vallée et du delta du Nil. La population du Caire, estimée à 11 millions d’habitants, devrait augmenter d’au moins deux pour cent par an jusqu’en 2020. Bien que l’Afrique centrale s’urbanise rapidement, cette sous-région ne devrait pas atteindre la majorité urbaine avant 2030 environ. L’Afrique de l’Est est la sous-région du monde la moins urbanisée mais s’urbanise le plus rapidement. D’ici la fin de la présente décennie, sa population urbaine aura augmenté de 50% et le nombre total de citadins en 2040 devrait être cinq fois supérieur à celui de 2010. L’Afrique de l’Est sera confrontée à d’énormes défis liés à la croissance massive de populations urbaines ; aux demandes monumentales nouvelles et supplémentaires pour la fourniture de logements et la prestation de services urbains adéquats et abordables. Les projections indiquent que d’ici 2030, la population de l’Afrique dépassera celle de l’Europe, de l’Amérique du Sud et de l’Amérique du Nord réunies. Mais l’Afrique est un continent très vaste et relativement peu peuplé. Les prévisions pour l’Afrique indiquent que les densités moyennes passeront de 34 à 79 personnes par kilomètre carré entre 2010 et 2050.

Des changements de politique seront nécessaires pour guider les niveaux d’urbanisation croissants de l’Afrique et la dispersion souhaitable de la population. Les structures démographiques actuelles et futures doivent être prises en compte, car la population restera jeune pendant des décennies.

Au cours des dernières années, la croissance économique de l’Afrique a vu le produit intérieur brut (PIB) augmenter deux fois plus vite que dans les années 1980 et 1990. D’ici 2020, on prévoit que 128 millions de ménages africains auront transité vers le niveau « classe moyenne ». Le Rapport 2015 sur les Perspectives Africaines affirme qu’en termes de développement humain, les pays africains ont réalisé des progrès significatifs dans toutes les dimensions du développement humain, comparables à d’autres régions du monde.

Soutenir la croissance économique et promouvoir le développement social dépend de plusieurs facteurs. Parmi ceux-ci, se trouve la disponibilité des services d’infrastructure sous la forme de transport, de télécommunications, d’eau, d’énergie et de système sanitaire. Pour soutenir la trajectoire de croissance positive en Afrique, nous devons prêter attention à notre vulnérabilité au changement climatique, aux attentes des citoyens d’une croissance plus inclusive, aux exigences sociales croissantes, à la croissance démographique qui crée des opportunités et des défis tels que la

montée de la corruption. Les populations urbaines jeunes, avec des niveaux d’éducation de plus en plus élevés, ne sont pas heureuses d’être au chômage et exigent l’accès à des opportunités. L’Afrique du Nord a déjà vu comment cela peut menacer la paix et la stabilité, ainsi que les perspectives de croissance économique.

En septembre 2015, les chefs d’État se sont réunis à New York pour adopter un nouvel ensemble d’objectifs de développement durable. Auparavant, en juillet, les gouvernements se sont réunis à Addis-Abeba, en Éthiopie, pour se mettre d’accord sur le cadre de financement qui soutient ces objectifs. Alors que nous nous réunissons ici aujourd’hui, des personnes se réunissent déjà à Paris pour assister à la 21e Conférence des Parties afin de s’engager dans des négociations cruciales sur un nouvel accord sur le changement climatique. Les enjeux sont très élevés. Malgré le fait que les niveaux d’émissions de gaz à effet de serre en provenance d’Afrique sont historiquement bas par rapport au monde développé, l’Afrique risque d’être la plus affectée par le changement climatique.

Les scientifiques ont récemment confirmé une augmentation moyenne d’un degré Celsius dans les températures globales. Cela se traduit toutefois par de plus fortes hausses de température dans certaines régions, en particulier en Afrique. La vulnérabilité au changement climatique constitue une menace importante pour les objectifs de développement du continent africain, en particulier la sécurité alimentaire et celle d’eau.

Dix des douze pays les plus vulnérables à la sécheresse dans le monde se trouvent en Afrique. La pénurie d’eau et la sécheresse affectent actuellement des millions de personnes dans au moins 25 pays africains, et plus de 13 millions ont été touchés dans la Corne de l’Afrique pendant la sécheresse de 2010/2011. Le changement environnemental global affectera la pluviosité. Comme les pluies sont Ministre Délégué à la Présidence pour la Planification, le Contrôle et l’Évaluation, M. Jeff Radebe

déjà moins prévisibles, les calendriers agricoles sont incertains, de même que les mauvaises récoltes et l’insécurité de l’approvisionnement en eau. L’approvisionnement en eau des zones urbaines sera sévèrement testé à l’avenir, car il est en grande partie lié aux précipitations, aux infrastructures de base et à la capacité d’utiliser les ressources en eau modérément.

Dans la majeure partie de l’Afrique, les citadins dépendent principalement des zones rurales pour la sécurité alimentaire plutôt que pour les produits alimentaires importés. Une infrastructure appropriée pour les liaisons d’approvisionnement et de distribution est essentielle, car même les récoltes excédentaires sont inutiles, si elles ne sont pas livrées à temps aux consommateurs.

Mesdames et Messieurs, l’Afrique d’aujourd’hui n’est pas l’Afrique d’hier. Ce qui a fonctionné précédemment pourrait ne pas fonctionner aujourd’hui pour améliorer nos diverses municipalités, nations et le continent dans son ensemble. Nous sommes confrontés à des opportunités de développement massives ainsi qu’à des défis de pauvreté et d’inégalité. Pour réaliser l’Afrique que nous voulons en 2063, plusieurs questions nécessitent des approches et idées nouvelles et innovantes. Le rôle des collectivités territoriales est essentiel pour permettre aux villes, grandes ou petites, d’être les moteurs de la croissance, contribuant ainsi de manière substantielle à la croissance nationale. Il est important que nous identifiions des moyens pratiques pour exploiter cette urbanisation pour une croissance durable et inclusive. Nous devons investir dans des systèmes d’urbanisme et de gestion appropriés dans nos espaces urbains. L’existence et l’augmentation continue des établissements informels dans la majorité de nos villes sont, dans une large mesure, une indication d’une planification insuffisante pour la croissance, associée à des ressources insuffisantes pour fournir des options de logement aux citadins. Pour y remédier, il faut une collaboration étroite entre les divers niveaux de gouvernement. Notre planification et gestion urbaines doivent nous aider à créer une forme urbaine adaptée au contexte local; développer les services de base; cibler les groupes urbains pauvres et vulnérables; développer l’infrastructure sociale et économique et renforcer la connectivité entre les villes et les marchés nationaux et internationaux.

Conformément aux objectifs de développement durable pour les villes et les communautés durables, les directives des Nations Unies pour le développement urbain et territorial ont été élaborées pour fournir un cadre universel pour guider les réformes des politiques urbaines et faire croître les dimensions urbaines et territoriales des programmes de développement des gouvernements nationaux, régionaux et locaux. Les directives met l’accent sur l’importance d’une forte volonté politique, de partenariats appropriés ainsi que sur des composantes autour d’un cadre juridique applicable et transparent, d’une planification et d’un aménagement urbain sains et flexibles et d’un plan financier pour l’abordabilité et la rentabilité. À cet égard, la planification devrait être plus qu’un outil technique; il devrait s’appuyer largement sur des processus de prise de decision intégrés et participatifs qui tiennent compte des intérêts concurrents.

Au cœur du paradigme de la gouvernance urbaine renouvelée se trouvent la démocratie locale, la participation et l’inclusion, la transparence et la responsabilité, en vue d’assurer une urbanisation durable et la qualité spatiale. Le rôle important que les collectivités territoriales africaines doivent jouer

atteint sans la collaboration entre divers niveaux de gouvernement. Il est donc important que, entre autres choses, au cours de nos discussions, nous identifions des moyens concrets de renforcer la collaboration entre les principaux acteurs.

Bien que les niveaux d’urbanisation augmentent, les zones rurales abritent toujours la majorité des Africains. Ces zones sont généralement caractérisées par des niveaux de pauvreté élevés, avec peu ou pas d’accès aux services de base et aux infrastructures pouvant soutenir les activités économiques.

Les zones rurales ont un rôle essentiel à jouer dans l’économie spatiale nationale. Le développement durable de notre continent dépend donc de l’investissement dans l’infrastructure rurale et du renforcement des liens entre nos zones rurales et urbaines. Le développement urbain durable dépend du développement rural durable et vice versa.

Distingués invités, en 2012, le Parlement et le Cabinet de l’Afrique du Sud ont adopté le Plan de

Distingués invités, en 2012, le Parlement et le Cabinet de l’Afrique du Sud ont adopté le Plan de