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Déclaration des gouvernements nationaux et locaux africains sur UNFCCC COP 21 / CMP 11

Nous en tant que parties prenantes des gouvernements locaux, nationaux, sous ainsi que les réseaux de gouvernements locaux à savoir CGLUA, C40 et ICLEI Afrique réunis au Sommet Africités 7 à Johannesburg, Afrique du Sud le 01 Décembre 2015, lançons un appel aux parties de la CCNUCC, collectivement avec le G77, présidés par l’Afrique du Sud pour prendre des initiatives fortes est contraignantes en faveur des pauvres; lesquelles initiatives mesurables, déclinables et vérifiables à Paris à l’occasion de la COP 21/CMP 11.

Nous lançons un appel aux les Parties des nations à :

reconnaître le rôle primordial des gouvernements nationaux et locaux à collectivement et efficacement aborder les changements climatiques, en particulier pour les pays de l’hémisphère sud

créer un environnement où les gouvernements nationaux et locaux peuvent s’associer et travailler en collaboration avec les gouvernements nationaux à prendre des mesures urgentes et appropriées pour faire face à la fois à l’adaptation et à l’atténuation en vue de bâtir des communautés résilientes, reconnaissant les impacts auxquelles les municipalités et villes font actuellement face et pourront faire face dans le contexte d’urbanisation rapide.

créer un environnement favorable aux gouvernements sous-nationaux et locaux à accéder et à sécuriser les ressources appropriées, y compris de nouveaux mécanismes financiers qui ne sont pas excessivement accablés par de lourdes procédures.

créer un environnement qui favorise le financement à travers tous les niveaux de gouvernement en vue d’améliorer la résilience aux changements climatiques, en particulier à travers l’alimentation, l’eau et la sécurité énergétique

établir un cadre pour les flux de transfert de technologies propres et le renforcement des capacités (dans les secteurs) qui permet aux gouvernements sous-nationaux et locaux africaines d’avoirs accès aux progrès scientifiques et technologiques des pays industrialisés.

soutenir l’énorme potentialité de l’Afrique pour les faibles émissions de carbone et la croissance économique verte, en particulier par rapport aux possibilités de création d’emplois locaux

Les gouvernements locaux, les gouvernements sous-nationaux, les réseaux des organisations de gouvernements locaux ici rassemblés au Sommet Africités 2015 se tiennent prêts à intensifier les actions climatiques collectivement en étroite collaboration avec les Parties de la CCNUCC et d’autres acteurs régionaux et mondiaux visant à aller vers un avenir au climat résilient.

6.2.13 Meilleure performance municipale – Comment le benchmarking peut-il aider ? (SU-13)

La qualité de la prestation de services est la clé de la légitimité des collectivités territoriales. Dans de nombreux pays, les collectivités territoriales sont confrontées à des défis en raison des ressources humaines et financières limitées. Apprendre des pairs peut, cependant, aider à faire le meilleur usage possible des ressources disponibles. Le benchmarking est une de ces ressources.

Essentiellement, le benchmarking consiste à comparer des indicateurs de performance avec des organisations similaires et à tirer des enseignements des bonnes pratiques d’autres organisations afin d’identifier et de mettre en œuvre des mesures d’amélioration. Le benchmarking n’est pas destiné à être utilisé pour les classements et à punir les moins performants (ou applaudir les meilleurs). Au contraire, il crée un environnement sûr dans lequel les pairs sont invités à partager des expériences positives ainsi que des difficultés et dilemmes, qui sont tous basés sur des données concrètes

Les praticiens des collectivités territoriales du Ghana, d’Afrique du Sud et du Bénin ont expliqué comment ils ont utilisé le benchmarking pour améliorer les performances dans le domaine du système sanitaire et de la gestion des déchets, du logement et du développement économique local basés sur des échanges entre pairs d’autres collectivités territoriales de leurs pays.

Voici les recommandations suivantes qui ont été faites, tenant compte de ce qui précède : 1. L’importance d’avoir des données de haute qualité et de mesurer (le progrès de) les ODD

et le programme de l’Afrique 2063 ne fait aucun doute. Le benchmarking sur la base de ces données doit être promu comme une méthode très efficace pour l’apprentissage horizontal parmi les collectivités territoriales.

2. L’apprentissage horizontal par le biais de benchmarking devrait être reconnu comme plus efficace pour les collectivités territoriales que des formes de suivi hiérarchisées ou contrôlées.

6.2.14 La décentralisation fiscale (SU-14)

La décentralisation financière est le principal point d’achoppement des politiques de décentralisation en Afrique. Le principe de concomitance, qui veut que tout transfert de compétences implique un transfert de ressources, se heurte à un manque de volonté politique. Les fonds doivent suivre les compétences, ce qui n’est pas le cas pour le moment. La répartition du budget et du financement est aléatoire, inconnue / imprécise et sélective. Plusieurs compétences municipales sont attribuées aux municipalités, mais ne sont pas soutenues par des ressources ou des compétences financières, c’est-à-dire que les fonds ne sont pas proportionnels aux compétences ou ne sont pas transférés à temps, retardant ainsi la mise en œuvre. Dans certains cas, les ministères nationaux se disputent les ressources financières et retiennent les fonds alloués aux municipalités.

Cependant, les gouvernements nationaux ne sont pas toujours responsables. Les municipalités doivent être plus convaincantes et responsables et doivent recueillir une partie de leurs propres fonds. Dans certains endroits, la loi doit être modifiée pour permettre aux collectivités territoriales de générer des revenus, de former des partenariats ou d’augmenter les impôts.

Comme le niveau de décentralisation varie d’un pays à l’autre, il n’est pas possible d’adopter une taille unique. Les municipalités ont également des besoins différents parce qu’elles diffèrent par la taille et la population. Les ressources financières et humaines doivent accompagner les compétences municipales, car sans ces ressources, la collectivité territoriale ne peut pas fonctionner.

Voici les recommandations qui ont été faites :

1. Plus de dirigeants africains doivent signer la charte sur la décentralisation.

2. Luttez contre l’évasion fiscale.

3. Regardez les critères de convergence pour le financement des collectivités locales.

4. Faites pression sur les décideurs.

5. Enchâssez les rôles et les responsabilités des municipalités dans les constitutions.

6.2.15 Les femmes élues locales : une nouvelle vision pour le REFELA (SU-15)

Les objectifs principaux de REFELA sont de mettre en œuvre des programmes qui autonomisent les femmes dans la collectivité territoriale et la communauté; qui encouragent la participation des femmes à la vie politique et aux postes de direction dans les collectivités territoriales et les communautés locales; qui renforcent les compétences des femmes élues localement par le développement et la formation dans le domaine de leadership et à la gestion des affaires locales; qui offrent une plateforme aux femmes africaines pour exprimer leurs opinions et préoccupations au sein d’organes élus tels que la CGLUA et la Commission des femmes de CGLUA; et fournir un système de réseautage pour les femmes élues locales afin de promouvoir et de faciliter l’échange d’idées et d’expériences.

Le conseil d’administration sortant de REFELA a présenté son rapport, ses projets, le nouveau conseil, la vision et la mission pour le nouveau mandat. La vision implique l’intégration de la protection des enfants et des jeunes, l’autonomisation économique et l’égalité des sexes. La mission comprend cinq points : la protection des orphelins et des enfants des rues dans leurs communautés ; la protection des femmes contre toutes les formes de violence ; la prise d’initiatives qui soutiennent l’adoption de politiques et qui encouragent l’autonomisation économique des femmes par le biais des collectivités territoriales ; un appel pour la promotion du leadership féminin dans la collectivité territoriale ; le développement et renforcement du réseau de REFELA afin de faciliter l’échange des meilleures pratiques et promouvoir l’évaluation par les pairs et l’apprentissage.