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Dans ce chapitre, je vais à présent aborder les notions de prévention, de sanction et de punition. Je vais essayer de cerner les enjeux de ces trois notions en gardant en tête que ce qu’il m’importe de focaliser est : l’établissement d’un comportement préventif de la part d’un enseignant par rapport aux écarts de comportements de ses élèves. Afin de ne pas recourir directement à l’exercice d’un système punitif, je vais tenter de mettre l’accent sur les différentes étapes qui peuvent être mises en œuvre par les enseignants, en amont de ce dernier.

Je vais donc procéder en traitant d’abord la notion de prévention à travers l’établissement de règles. Par la suite, vient la notion de punition. Cette dernière n’étant pas un « principe » à travers lequel je souhaite travailler la notion d’autorité de l’enseignant dans le cadre de ma recherche, je ne l’aborde que brièvement. Puis, arrive la notion de sanction. Les lumières seront mises sur les notions de sanction et de prévention, afin que, selon mon hypothèse de départ (cf. problématique), l’utilisation de la punition soit l’ultime recours en classe.

Mais avant de se lancer dans une description rigoureuse de chacune d’entre elle, voyons à quelles fins elles existent.

En effet, on ne parlera pas de ces trois notions sans parler de ce pourquoi elles existent réellement : instaurer un système de gestion de classe qui veille à établir un certain ordre - ce qui se désigne plus communément comme «faire de la discipline » - afin de permettre aux élèves d’apprendre dans une ambiance de travail appropriée.

Pour mener à bien ce « projet », l’autorité de l’enseignant est capitale. Ainsi, ce processus, se traduit par tout ce que l’enseignant instaure dans sa classe, le système pour lequel il opte, pour faire régner cet ordre ainsi que son autorité auprès de ses élèves.

Corneloup (1990), désigne la « discipline » comme « des règles, des fonctionnements de la vie scolaire qui permettent à un maître de faire vire son groupe d’enfants dans

l’harmonie et avec la plus grande efficacité » (p.5). Ainsi, cette entreprise (faire de la discipline) passe, inconditionnellement comme dans tout système, par faire respecter les règles en vigueur.

Au sein de sa classe, l’enseignant va donc naturellement établir des règles. Il va expliciter ce qui peut se faire et ce qui ne peut pas se faire. Il s’agit là de prévenir pour garantir un bon fonctionnement. Ces règles vont ainsi permettre aux élèves d’adopter les « bons » comportements utiles à leur métier d’élève.

2.2.1 La prévention

Les règles de fonctionnement ont une importance capitale. Elles instaurent le cadre dans lequel l’élève va devoir évoluer. Elles sont nécessaires à la ‘survie’ de l’élève dans le milieu scolaire…Elles garantissent à l’élève le droit de grandir intellectuellement et physiquement dans un cadre normalisé (Foussard, 2011, p. 68).

Cette définition résume en quelques mots l’importance et l’utilité d’établir des règles à l’école et en classe. C’est l’une des raisons principales pour lesquelles les règles existent. Tant l’adulte (corps enseignant, parents) que les enfants doivent comprendre pourquoi il existe des règles à l’école. Elles n’ont ainsi pas fonction de désagréments pour quiconque mais plutôt existent au service et pour le « bien-être » de tout un chacun.

Foussard (2011) distingue trois catégories de règles de fonctionnement : les règles de vie de la société ou la loi – les règles de vie de l’école ou le règlement intérieur – les règles de vie de classe. En effet, ces trois catégories de règles régissent trois niveaux de fonctionnement (société – école – classe), tous présents dans le contexte de la classe. Il est en effet important comme le souligne l’auteure de garder à l’esprit que ces trois ordres sont inextricablement liés. En effet, les règles de vie de classe

émanent entre autre du règlement interne de l’école qui lui-même est régi par la loi et la société.

Ainsi, ces différents niveaux de règles, permettent « aux enseignants d’affirmer leur autorité puisqu’ils ne sont pas seuls face aux difficultés mais appuyés par la direction dans un premier temps et par la loi dans un second temps » (p.68). Si l’on se réfère aux différents « types d’autorité », selon Gordon (2003), l’enseignant assoit ici son autorité de fonction, en tant que membre du corps professoral, assumant les charges qui lui sont conférées.

Les règles de vie de classe

Au delà des règles établies au niveau de l’institution, de nombreux enseignants pratiquent ainsi l’établissement de règles internes à leur classe. Elles permettent de dire ce qui est permis (ou non) de faire à l’intérieur de l’espace classe. Dans le cadre de la vie de classe des écoles primaires, et d’autant plus du cycle élémentaire, dont il est question dans ce travail, leur instauration est primordiale. Faisons donc également un « zoom » sur ces règles liées à la vie classe. Il faut bien le préciser, ce sont bien elles qui sont le plus directement liées à ce qui se passe en classe. Elles sont donc plus facilement à la portée des élèves de classes élémentaires, pensées pour eux. Pour ainsi dire, ce sont ces règles avec lesquelles ils travaillent chaque jour dans le microcosme de la classe. Ainsi, voyons l’importance des règles de vie de classe au cycle élémentaire.

Dès le cycle 1, il est important, comme le dit Foussard (2011, p.74), « de faire prendre conscience aux enfants de leurs droits et de leurs devoirs ».

Les règles de vie de classe sont présentes dès la première année d’école obligatoire.

Tous les élèves et même les plus petits sont en mesure « de comprendre que les règles en classe ne sont pas les mêmes qu’à la maison… » (Foussard, 2011, p.74).

Ainsi, même si les règles de classe diffèrent de celles que les enfants connaissent à la maison, il s’agit d’en prendre connaissance, de les travailler et de les comprendre afin de s’y tenir. Dans ce sens, l’enseignant a évidemment un rôle très actif. Comme

le disent Chalon & Piton (2012), c’est à l’enseignant « d’aider les enfants à élaborer certaines de ces règles pour mieux en intérioriser la nécessité » (p.32).

Dans ce processus d’intériorisation des règles, construire les règles avec les enfants s’avère une opportunité à saisir afin qu’elles soient, peut-être, mieux respectées, comme l’estime Rey (2009).

Foussard (2011), conseille vivement l’élaboration des règles de vie de classe avec les élèves. Pour elle, cette construction se fait en trois étapes soit : échanges oraux autour des droits et des devoirs – construction d’un panneau représentatif – phase de travail individuel. Inclure les élèves dans ce procédé, c’est ainsi les faire participer activement à l’élaboration du cadre de leur classe et de les engager à le respecter.

Ces règles de la classe sont là pour marquer les aspects disciplinaires et relationnels, contribuer au vivre ensemble au sein d’une classe, mais pas seulement ! Comme le stipule Rey (2009, p.99), « …toute une partie des règles de la classe concerne non pas, à proprement parler, les nécessités du vivre ensemble mais celle de l’entrée dans des savoirs ». En effet, les règles dans une classe, sont établies afin de garantir une bonne harmonie de vie entre chaque membre de la classe mais également afin de garantir une ambiance de travail propice à la transmission des savoirs par l’enseignant et l’acquisition de ces derniers par les élèves. Le savoir est donc une dimension clé à toujours garder en tête lorsqu’on parle de « faire de la discipline ».

Selon Rey (2009), il existe deux sortes de règles. Celles qui sont spécifiques à chaque activité et des règles génériques qu’il nomme « principes ». Il en définit le sens précis pour chacune d’entre elles de la manière suivante :

Une règle spécifique est la prescription d’un comportement qu’il faut avoir (obligation) ou d’un comportement qu’il faut éviter (interdit) dans une circonstance précise. (…) Un principe, au contraire, est l’indication globale d’une exigence ou d’une finalité, sans que soit précisée la manière dont il convient de se conduire dans chaque circonstance pour réaliser cette exigence ou cette finalité. (Rey, 2009, p.99)

Par là, Rey (2009) met en évidence l’importance de formuler quelques principes, des règles générales, au lieu d’un grand nombre de règles précises et pour des circonstances singulières. Il voit là une utilité et une efficacité plus grandes dans le comportement que cela engendre de la part des élèves. Car pour lui « en édictant des principes, l’enseignant élimine le risque d’une obéissance purement formelle aux règles [et ainsi amène l’élève] à réfléchir par lui-même à ce qu’il doit faire et ne pas faire dans chaque situation » (p.99-100). Ce processus permet alors de renforcer l’intériorisation du principe par l’élève.

Il résume à deux le nombre de principes nécessaires pour déterminer la conduite attendue des élèves en classe. Le premier principe est celui de rendre possible la cohabitation entre individus en se basant sur le respect d’autrui. Il désigne ce principe comme l’interdiction « de porter atteinte à l’autre aussi bien dans les objets qui lui appartiennent que dans sa personne (insultes, moqueries, agressions, etc.) » (p.100). Le second principe est lié au savoir. Pour Rey (2009), le lieu particulier qu’est la classe est un lieu d’apprentissage et d’accès aux savoirs par excellence. Ainsi, le principe consiste « à toujours agir, dans le cadre de la classe, en vue de comprendre et de s’approprier les savoirs présentés ».

Pour cet auteur, ces deux principes sont les rudiments suffisants, comme il le dit :

« pour engendrer l’ensemble des comportements particuliers que l’on peut attendre d’un élève dans différentes circonstances de la vie de la classe » (Rey, 2009, p.100).

Une fois les règles posées et explicitées, il faut évidemment veiller et obtenir à ce qu’elles soient respectées. Lorsque tel n’est pas le cas et qu’il y a un manquement aux règles, interviennent alors les notions de « punition » et de « sanction ».

Une fois avoir établi un cadre, l’enseignant doit veiller à ce qu’il soit respecté.

Selon Foussard (2011), « tout enfant a besoin de sentir que les règles qui l’entourent sont justes pour être sécurisé » (p.50). Dans ce sens, le rôle de référent qu’a l’enseignant est très important. L’adulte assure que tous - y compris lui-même - ne dérogent pas aux règles établies.

C’est tout naturellement, comme le dit Foussard (2011) que chaque enseignant « va donc être très vite testé par ses élèves sur l’application ou non des sanctions prévues

pour la classe … » (p.50). Par là, elle entend le fait que les enfants vont parfois chercher à tester les limites et donc enfreindre, volontairement ou non, une règle.

Dès lors qu’une telle action se produit, l’enseignant se doit de ne pas être dans la répression directe.

En effet, aucun enseignant ne peut éviter des débordements de situations, aussi préventif qu’il puisse être, car ce sont des phénomènes de classe « naturels ».

Par contre comme le souligne Foussard (2011), il n’est pas nécessaire d’attendre que l’enfant arrive aux limites : c’est-à-dire finisse par adopter un comportement exécrable, pour réagir. C’est alors ici qu’intervient la « prévention ».

La prévention est là afin d’éviter de recourir à une action de dernière minute, lorsque l’élève a atteint les limites, en basculant alors dans un système punitif, vite épuisant et qui rencontre très vite des limites dans les interventions possibles. En effet, comme le mentionne Rey (2009), la punition « paraît faiblement efficace comme force dissuasive ».

Ainsi, penchons-nous à présent sur le concept de « punition » pour comprendre ses enjeux.

2.2.2 La punition

« L’instrument le plus ordinaire que la tradition scolaire nous a légué pour faire respecter les règles n’est autre que la punition en cas de manquements à ces règles, c’est-à-dire l’usage d’une force » (Rey, 2009, p.100).

Arrêtons-nous un peu sur ce que l’on entend par punition. D’après Foussard (2011, p. 59), le terme « punition » signifie une peine, un châtiment que l’on inflige ou que l’on subit. Si l’on se tient à cette définition, les mots liés à la notion de punition sont assez forts. Parler de punition rejoint la définition de Maheu (2010, p. 65) : « La punition est souvent surprenante, elle marche sur le moment. Elle vise à blesser, châtier. …. Le puni paie pour sa faute, se soumet mais n’accède pas à la conscience autonome. »

De plus, comme l’explique cet auteur, la punition est considérée comme le « geste qui soulage la colère de l’adulte » (p.66). En ce sens, il résulte d’un sentiment qui va au delà du simple dérangement mais nous affecte à un niveau beaucoup plus

« violent » ; par des sentiments de colère voire de vengeance.

Ainsi, dans la construction d’une autorité non-violente, la punition en tant qu’outil au service de l’enseignant pour sévir et marquer un manquement aux règles, doit rester un outil rare, voire jamais utilisé dans le quotidien de l’enseignant afin de ne pas être dans cette idée de répression violente et traumatisante.

Si l’on part du constat que, punir c’est user de la force, voire du pouvoir de celui qui est en droit de l’infliger, la notion de sanction semble plus appropriée en tant qu’action à visée moins violente à un manquement aux règles.

Qu’on parle de punitions ou de sanctions, il va de soit qu’il s’agit, tout d’abord, de la part de l’adulte, de décider de la conséquence d’une action selon l’ampleur de sa gravité. En effet, entre le bavardage et une insulte, le niveau de manquement à la règle ne se mesure pas à la même échelle.

2.2.3 Sanction

Afin de contribuer au devenir de l’élève en tant que citoyen responsable et par là savoir vivre en communauté, l’enseignant va devoir mettre en œuvre une démarche contre le manquement à la règle. Dans la société, lorsqu’un citoyen ne respecte pas une règle, son acte engendre une conséquence. Ainsi, comme dans la société, à l’école, l’élève doit comprendre que les règles auxquelles il ne fait pas attention et qu’il ne respecte pas engendre une conséquence : la sanction.

« Sanctionner c’est dénoncer un manquement, c’est aussi encourager les comportements positifs vis-à-vis du groupe » (Maheu, 2003, p.219).

En excluant la punition comme moyen de faire respecter les règles établies en classe, la sanction prend ainsi une place importante.

Ainsi, même si l’enseignant ne punit pas, il doit faire respecter les règles de classe.

Lorsqu’il y a transgression des règles, l’enseignant se doit de le signaler. II commence alors par l’instauration de la « prévention », avant de sanctionner.

Dans cette visée et afin d’asseoir l’autorité de l’enseignant, il est essentiel de signaler lorsqu’il y a eu un manquement. Comme le dit Rey (2009) « ce marquage visible du manquement à la règle est tout à fait essentiel » (p.103). Il poursuit en mettant en garde que si l’enseignant n’intervient pas, les conséquences peuvent être d’autant plus difficiles à subir - tant pour les élèves que pour lui-même -. Comme il le dit « si l’enseignant ne montre pas d’une manière ostensible qu’il y a eu transgression d’une règle, il s’ensuit diverses conséquences dommageables » (p.103). Dans un autre de ses ouvrages, Rey (1998), souligne le fait que « ne pas rappeler un élève qui s’amuse, bavarde ou simplement s’abstient de travailler, c’est, sous prétexte de bienveillance à son égard, l’empêcher d’apprendre et de tirer profit de l’école ». Selon lui, laisser certaines situations de classe se produire sans intervenir, c’est « laisser finalement s’établir un climat défavorable au véritable travail intellectuel » (p.12).

En plus de sa fonction de « signe », en tant que « porteuse d’un message », la sanction est également perçue comme contribuant « à la construction du sentiment de responsabilité » (Rey, 2009, p.103). En effet, en sanctionnant la personne qui transgresse la règle, on lui attribue la responsabilité de son acte et ainsi on lui fait prendre conscience qu’il est lui même capable de contrôler son comportement, que s’il est sanctionné c’est parce qu’il a librement décidé d’agir ainsi.

Par cette envie de responsabiliser celui qui a commis un manquement, il s’agit de lui faire « reconnaître que les actes des humains sont des effets de leur libre choix » (Rey, 2009, p.103).

Néanmoins, il est essentiel comme le disent plusieurs auteurs de faire comprendre à l’élève que la sanction n’est pas contre lui et sa personne, mais dûe à son comportement. Chalon & Piton (2012), l’expliquent bien lorsqu’elles disent « les

enfants peuvent commettre des actes répréhensibles. Il ne s’agit pas de ne rien dire, mais ce sont les actes qui sont répréhensibles et qu’il faut sanctionner, pas la personne » (p.43).

De la même manière, Rey (2009) dit que la sanction sert à dire que la règle à été bafouée, au contraire de la punition qui engendre du désagrément pour le fautif.

Ainsi, dans la lignée d’une autorité éducative et non répressive, il s’agit de responsabiliser les élèves dans leurs actes. Les rendre conscient qu’ils sont des sujets libres et que leurs faits et gestes sont des actions de leur propre volonté et de leur propre conscience. Autrement dit, l’enseignant exerce son autorité par la sanction, afin d’aider les élèves à devenir responsable, et non afin d’exercer une force ou d’établir une supériorité par la punition.

Enfin, il est important de mentionner qu’il n’y a pas de sanctions possibles sans que les règles soient préalablement connues par les élèves. Une sanction s’applique donc également comme une conséquence connue par les élèves. C’est-à-dire que les élèves doivent être au courant des conséquences qui existent s’ils manquent à des règles. Ces conséquences devraient, lors de l’établissement des règles, être explicitées par l’enseignant aux élèves. Comme le dit Maheu (2010, p.219) « avoir l’occasion de co-élaborer des règles, c’est faire l’apprentissage de la loi et en découvrir le sens ». Elle continue en disant que « connaître les dangers, mesurer les risques … se conduire en être responsable, c’est intégrer le principe de réalité qui est la sanction naturelle des actes inconséquents » (p.219).

Il existe différentes étapes dans la sanction. Sanctionner, selon Rey (2009), c’est donner un signe. Il s’agit de signaler à l’élève qu’on a vu ce qu’il a fait. Signaler les actions des élèves se fait ainsi en plusieurs étapes. Car évidemment, il est essentiel de donner le temps aux élèves d’acquérir les savoir-être tout comme les savoir-faire qui leur sont enseignés. L’enseignant, par la répétition « naturelle », le fait avec eux afin qu’ils soient progressivement intériorisés. Néanmoins, concernant la discipline, une fois que l’enseignant a, à maintes reprises, répété ce qu’il faut faire et qu’il

estime que l’enfant est en mesure de savoir si ses actes sont volontaires ou non, il peut alors appliquer les sanctions adéquates.

Que l’ampleur de l’acte soit minuscule ou majeure, l’enseignant se doit d’agir, se doit de sanctionner. Il est important comme le dit Rey (2009, p.104), « … que l’enseignant marque toujours, d’une manière ou d’une autre, la transgression de la règle, même quand il s’agit d’un manquement banal et minuscule tel qu’un bref bavardage ». Selon lui, si la règle transgressée paraît importante pour l’enseignant, il doit impérativement intervenir, afin d’éviter que la règle en vigueur ne devienne communément plus respectée. Comme il le mentionne bien, « l’essentiel n’est pas de punir, mais seulement de sanctionner, de manifester le manquement, de montrer qu’on a vu … » (p.104). Dans ce sens, dit Rey (2009) la sanction peut prendre une forme très légère et discrète, sans causer une interruption de l’activité en cours.

Ainsi, il existe différents paliers dans le recours à la sanction. Le premier palier consiste en un simple regard, au rappel d’une règle ou à la désignation de l’élève par

Ainsi, il existe différents paliers dans le recours à la sanction. Le premier palier consiste en un simple regard, au rappel d’une règle ou à la désignation de l’élève par