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Rappel historique des fondements et de l’évolution de la chasse sportive en Afrique Centrale

Section 2.2. Pratiques cynégétiques et gestion de la faune au temps des colonies

2.2.2 De la préservation à la conservation, des réserves de chasse aux parcs nationaux

Les mécanismes du passage de politiques préservationnistes à des politiques conservationnistes ont déjà été décryptés et présentés dans plusieurs travaux traitant exclusivement ou pour partie des liens entre colonisations et environnement, comme ceux de Mackenzie, Pouchepadass, Adams et Mc Shane ou encore Rodary1. Mais la grande majorité s’appuie sur des exemples se référant principalement aux colonies britanniques de l’Afrique Australe et Orientale. L’explication première en est que l’Empire colonial britannique se montra précurseur dans l’élaboration de théories visant à une exploitation puis une gestion des ressources naturelles, mais surtout dans l’établissement de mécanismes permettant de mettre ces théories en pratique. Cela est aussi vrai dans le domaine cynégétique que dans le domaine forestier, lequel va rester longtemps l’objet principal de gestion du milieu de la part de l’Etat colonial. « Dans l’aire coloniale française (…) où la gestion forestière semble beaucoup

moins systématique et serrée que dans l’aire britannique, aucune mesure conservationniste sérieuse n’est prise, semble-t-il, avant le XXe siècle. Les premières réserves forestières en Indochine sont postérieures à 1903. On ne commence à en créer en AOF qu’à partir des années 1920 (alors que les premiers rapports qui en exposaient la nécessité datent de 1900)2. »

Les travaux rigoureux et documentés concernant ces processus en Afrique Centrale sont plus rares, géographiquement restreints et se limitent souvent à une description factuelle. Cependant, quels que soient les pays concernés, on relève de grands traits communs aux logiques coloniales de gestion de l’environnement. « Avec des variations considérables de

chronologie et d’accent selon les métropoles et selon les territoires, la ligne générale de développement est à peu près partout la même. Les ressources naturelles sont d’abord exploitées de façon peu contrôlée par les nouveaux arrivants, puis les autorités coloniales commencent à les protéger pour leur propre usage, enfin l’Etat moderne en expansion

1

MACKENZIE J.M., 1988. op. cit. POUCHEPADASS, 1993. op. cit.

ADAMS J.S., MC SHANE T.O., 1992. The myth of wild Africa, conservation without illusion, W.W. Norton and co., New-York-London, 266 p.

RODARY, 2002, op. cit.

2

assume de façon croissante la gestion et l’exploitation de ces ressources, en même temps que les idées conservationnistes trouvent place dans les politiques de l’environnement1. »

Nous constatons aujourd’hui les résultats de ces politiques coloniales excluant l’homme africain, en ce sens assez dénuées de perspectives futuristes, et savons quelles en ont été les répercussions environnementales et socio-économiques pour les populations concernées. Il faut pourtant se garder de considérer les périodes coloniales comme les phases de dévastation écologique les plus dramatiques. Elles ont certes amorcé puis développé le phénomène, mais les premières mesures officielles de protection de la nature, quels qu’en aient été les motifs et l’efficacité, ont vu le jour dans ces pays à l’initiative des gouvernements coloniaux. Et les indépendances n’ont pas mis un terme aux processus de destruction engagés ; au contraire, ceux-ci se sont développés à un rythme plus accéléré.

a) « Préserver » par les réserves de chasse

Dès la fin du XIXe siècle, les mouvements de protection de la nature occidentaux s’organisent contre la diminution des ressources naturelles. Ce sont les ressources marines qui vont faire l’objet des premières mesures globales réglementant leur usage. Certains accords internationaux consacrés à la protection de la vie sauvage concernent d’abord une espèce ou une catégorie d’espèces, comme le Traité de Washington de 1911 pour la protection des

phoques ou la Convention de 1902 pour la protection des oiseaux utiles à l’agriculture signée

par seize Etats européens. D’autres réglementent une activité particulière, comme la

Convention de 1867 relative aux Pêcheries qui visait la conservation des huîtres en interdisant

la pêche à certaines dates.

Ainsi apparaissent les prémices d’une gestion internationale des problèmes environnementaux. On invoque à cette époque la nécessaire protection d’espèces ayant un intérêt économique et pouvant faire l’objet d’une exploitation par un nombre limité d’utilisateurs, logique qualifiée alors de « préservationniste », et dans le même temps on autorise l’extermination de celles rentrant en compétition avec les activités anthropiques. La Convention de 1902, partiellement remplacée par la Convention internationale pour la

protection des Oiseaux de 1950, accorde ainsi une protection absolue aux oiseaux pouvant

procurer des bénéfices quelconques aux activités agricoles, mais autorise dans le même temps

1

aux signataires de tuer les oiseaux considérés comme nuisibles aux activités anthropiques comme la chasse, la pêche et l’agriculture1.

Ce paradigme utilitariste de la nature est entériné en Afrique par le biais de la première « Convention de Londres » qui réunit six pays2 en 1900, sous l’impulsion de la Society of the

Preservation of the Wild Fauna of the Empire (SPWFE3, qui restera très active jusqu’à la Seconde Guerre Mondiale. Ses membres auront une influence considérable sur la naissance et l’évolution des orientations prises par les puissances coloniales concernant l’exploitation et la gestion des ressources naturelles des colonies. « Une éphémère Consultative Commission for the Protection of nature est créée à Berne en 1913, réunissant 17 pays d’Europe, avant d’être

arrêtée par la Première Guerre Mondiale. Elle sera remplacée par un bureau international pour la protection de la nature qui commence à fonctionner à Bruxelles en 1928. L’ONG International Council for Bird Preservation (aujourd’hui Birdlife International) avait été créée six ans plus tôt4. »

Et l’on doit remarquer dès maintenant la place prépondérante que prend, dans les esprits comme dans les mesures concrètes, la question des grands mammifères terrestres, et plus généralement de la faune sauvage, par rapport aux ressources végétales.

1

DOMMEN C., 1996. Vers une protection efficace des espèces sauvages de la faune et de la flore, in RENS I. (dir.), 1996. Le droit international face à l’éthique et à la politique de l’environnement, SEBES, pp. 71-91

2

Soit l’Angleterre, l’Allemagne, l’Italie, la France, le Portugal et ce qui est à l’époque le Congo belge.

3

Qui deviendra quelques années plus tard la Fauna and Flora Preservation Society.

4

RODARY E., CASTELLANET Ch., ROSSI G., 2003. Conservation de la nature et développement.

Illustration 5 : Une représentation de l’Afrique francophone cynégétique en 1942

« Sous l’impulsion de la SPWFE (…), qui regroupait chasseurs professionnels, hommes

politiques et aristocrates britanniques occasionnellement chasseurs, la Grande Bretagne organisa en 1900 la Convention de Londres sur la préservation des animaux sauvages, des oiseaux et des poissons en Afrique, qui marqua le début d’une concertation entre puissances coloniales pour la protection des animaux. (…) La convention préconisait l’usage des licences de chasse, l’instauration de saisons de chasse et classait les animaux en 5 catégories, des espèces nuisibles aux animaux à protéger, suivant en cela les impératifs de protection des cultures de l’agriculture blanche alors en plein développement. Elle insistait également sur le besoin de création des réserves de chasse1. »

En Afrique Centrale, ces réserves de chasse2 voient le jour rapidement. Si elles ont bien une fonction de réservoir et si la volonté affichée est effectivement de protéger la ressource faune sauvage, l’idée sous-jacente est que cette dernière doit être préservée… des Africains ; son usage, comme nous l’avons vu précédemment reste strictement réservé à une minorité blanche souhaitant conserver ses privilèges en perpétuant sa passion pour la chasse. Il ne faut pas oublier qu’une logique identique a été précédemment et systématiquement mise en place par le pouvoir colonial français concernant la gestion de la ressource ligneuse forestière. La constitution du domaine forestier classé à partir de 1935 sera pensée comme faisant partie intégrante de l’orientation du cadre économique général de l’AEF. Le 25 Août 1929, un décret interdit aux Africains de pénétrer et / ou de vivre au sein des réserves de chasse, en fait des aires simplement soustraites aux populations locales mais sans statut juridique net.

Ainsi en trois décennies, du début du siècle aux années 1930, deux phénomènes principaux se sont combinés, entraînant des réorientations dans les politiques de gestion des ressources naturelles en Afrique : l’évolution de la perception de la nature et des philosophies de l’environnement dans les pays occidentaux d’une part, la dégradation constante des populations animales sauvages à l’extérieur comme au sein des réserves de chasse pourtant présentées comme des réservoirs de gibier d’autre part.

Ces nouvelles réflexions, toujours sous l’impulsion de la SPWFE, aboutiront à la seconde « Convention de Londres » du 8 novembre 19331, relative à la conservation de la faune et de la flore à l’état naturel en Afrique.

1

RODARY E., 2001. op. cit., p. 69.

2

Qui en AEF comme en AOF reprennent bien souvent les délimitations du domaine forestier. Elles sont aussi nommées indistinctement selon les pays et selon les auteurs « réserves de faune » ou « réserves de gibier ».

b) « Conserver » par les aires protégées…

Une orientation plus « conservationniste » de la gestion des milieux naturels va apparaître, englobant l’ensemble de l’écosystème et non plus certaines espèces seulement, sur un espace défini où toute exploitation consommatrice de la ressource est généralement prohibée. Au travers de l’instauration de nouvelles dispositions et recommandations, parmi lesquelles la définition et l’officialisation d’aires protégées de divers usages (parcs nationaux2, réserves naturelles, réserves spéciales),la prohibition de certaines techniques de chasse (tirs à partir de voiture ou de train, chasse de nuit), la disparition de la notion de « nuisible » et l’apparition de celle « d’espèce menacée d’extinction, » la Convention de 1933 est considérée comme la première marque d’une réelle préoccupation internationale concernant la dégradation des écosystèmes africains.

Figure 1 : Les principales conventions internationales relatives à la faune sauvage

1900 : Convention de Londres (1)

Convention pour la préservation des animaux sauvages, des oiseaux et poissons d’Afrique

1933 : Convention de Londres (2)

Convention relative à la conservation de la faune et de la flore à l’état naturel en Afrique

1968 : Convention d’Alger

Convention relative à la conservation de la nature et des ressources naturelles en Afrique

1971 : Convention de Ramsar

Convention pour les habitats d’oiseaux d’eau et zones humides d’importance internationale

1972 : Convention de Stockholm

Convention sur la protection du Patrimoine mondial, culturel et naturel

1973 : Convention de Washington (CITES3)

Convention sur le commerce international des espèces sauvages menacées d’extinction

1979 : Convention de Bonn

Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage

1992 : Convention de Rio

Convention des Nations Unies sur l’Environnement, le Développement et la Biodiversité

1

Vont participer à cette Convention les représentants des gouvernements de la Grande Bretagne, de la France, de la Belgique, de l’Espagne, de l’Italie, du Portugal, de l’Egypte, de l’Union sud-africaine, de l’Irlande du Nord et du Soudan anglo-égyptien.

2

La définition du parc national soutenue à la Convention de Londres de 1933 est d’être un espace voué à : « la propagation, la protection, la conservation de la vie animale et de la végétation sauvages et pour la

conservation d’objets d’intérêt esthétique, géologique, préhistorique, historique, archéologique ou d’autres intérêts scientifiques au profit et à l’avantage et pour la récréation du public général ».

3

Pour comprendre le fonctionnement de la CITES, Cf. GUISCAFRE, J. 2001. La convention de Washington sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (Cites), Bois et Forêts

Comme le précise De Sadeleer, « le XXe siècle sera ainsi marqué par le passage d’une perception utilitariste de la nature à ce que les Anglo-Saxons appellent une éthique conservationniste, d’une conception anthropocentrique de la protection des espèces à une approche écocentrique, d’une vision fragmentaire à une approche globale1. » Pour autant, les droits des populations locales sur ces espaces sont toujours quasiment inexistants : négations de tous droits d’usages traditionnels, spoliations de terres, expropriations lorsqu’elles sont habitées. L’idéologie qui préside à la création des premiers parcs est parfaitement claire : préserver la nature des indigènes2. » Un des exemples les plus connus, celui des Iks d’Ouganda, a été décrit par Turnbull en 19873. « Le destin des Iks illustrait jusqu’à l’absurde

la problématique élémentaire des effets sociaux d’une politique de préservation du milieu naturel décidée par un pouvoir central sociologiquement et culturellement extérieur à la société locale, au nom d’intérêts étrangers à cette société directement affectée dans ses droits et ses pratiques de vie ou de survie, en partant du principe qu’elle est archaïque, arriérée et en tous cas incapable de comprendre les impératifs d’une gestion rationnelle moderne de ses ressources naturelles4. »

Réalisées parfois manu militari, les expulsions des populations riveraines accompagneront trop souvent l’établissement des parcs nationaux en Afrique ; on pense entre autres aux réserves de gibier d’Afrique du Sud, au parc de la Kéran au Togo (10 000 personnes déplacées), au Niokolo-Koba au Sénégal, au Kahuzi-Biega au Congo (expulsion des Pygmées Twa), au W au Niger, etc. Par ces méthodes, les Etats coloniaux croient limiter le stress environnemental que subissent les territoires colonisés - stress dont ils nient être à l’origine -, mais usent également des aires protégées comme d’espaces de contrôle politique sur les populations indigènes. Ces dernières, si elles sont bien sûr majoritairement opposées à ces politiques de classement de territoire qui les spolient de leurs droits les plus simples,

1

DE SADELEER N., 1994. op. cit., p. 31.

2

ROSSI G., 1998. Nous et les autres, point de vue sur la dialectique environnement/développement, in ROSSI G., LAVIGNE DELVILLE Ph., NARBEBURU D., 1998. Sociétés rurales et environnement. Gestion des

ressources et dynamiques locales au Sud, Karthala / Regards / Gret, Paris, 402 p.

3

TURNBULL C., 1987. Les Iks, survivre par la cruauté, Plon, Terre humaine, Paris, 361 p., commenté par Colchester : « Ce livre décrit les conséquences qu’a eues pour les Iks, peuple vivant de chasse et de cueillette,

leur expulsion de leurs territoires de chasse traditionnels pour l’établissement du parc national Kipedo, dans l’Ouganda colonial. Contraints à développer une agriculture de subsistance dans les hautes terres stériles qui entouraient le parc, les Iks subirent une famine prolongée qui finit par entraîner un effondrement total de leur société, la disparition de toutes mœurs à l’exception de l’égoïsme le plus nu. La tradition de partage de la nourriture s’évanouit tandis que les Iks mouraient lentement de faim en cherchant à retarder l’inéluctable par la fauche, la mendicité et la prostitution. »

4

CONSTANTIN F., 1998. Conservation et réappropriation de la relocalisation de la gestion des ressources naturelles en Afrique australe (Zambie, Zimbabwe), in ROSSI G., LAVIGNE DELVILLE Ph., NARBEBURU

n’opposent guère de résistance et peu d’incidents sanglants émaillent l’histoire africaine de ces expropriations, en comparaison avec les conflits à causalité géopolitique (révolte des Mau-Mau, révolte du Kongo Wara).

A l’échelle mondiale, la naissance d’aires protégées a commencé bien avant la seconde Convention de Londres. La création du parc de Yellowstone aux Etats-Unis en 1872 sera à l’origine de luttes violentes éclatant en 1877 entre l’armée et les Indiens Shoshones (au moins 300 morts). Puis on assiste à la naissance des parcs de Glacier et Banff au Canada (1886 et 1887), de Tongarino en Nouvelle-Zélande (1894). Ce mouvement s’étend en Afrique, où la réserve de gibier du Sabi au Transvaal (1898) en Afrique du Sud devient le parc Kruger en 1908. En 1925, s’ébauche au Congo belge le futur parc Albert.

C’est dans les années 1920 que l’établissement d’aires protégées en Afrique Centrale commence à être sérieusement envisagé. Le 5 janvier 1934, les aires protégées sont reconnues officiellement par l’administration coloniale française. A l’échelon national, le « Conseil

supérieur de la protection de la nature » pour les territoires d’Outre-mer, créé par décret du

18 juin 1945, est chargé d’étudier et de proposer au ministre les projets de création, de classement et de gestion des réserves naturelles et parcs nationaux. La conservation des parcs et réserves de l’AEF et de l’AOF est placée sous la direction et le contrôle d’un Conservateur nommé par le ministre sur proposition du Conseil supérieur de protection de la nature. Tous ces organismes comptent encore nombre de chasseurs dans leurs rangs, qui influencent fortement les politiques mises en œuvre.

En 1952, l’AEF recense alors 19 aires protégées, 2 réserves intégrales, 4 parcs nationaux et 13 réserves de faune1. Une des premières réserves de faune est celle de Zemongo dans l’est Centrafricain, créée en 1925 dans le but de protéger les éléphants « gros porteurs » de la région. St Floris, Inspecteur des chasses de l’administration coloniale, parcourt durant 20 mois l’AEF et estime réunies les conditions nécessaires pour l’établissement de parcs nationaux en Oubangui-Chari. Ainsi voient le jour les parcs de Manovo-Gounda-St Floris et Bamingui-Bangoran en 1933, puis c’est au tour du parc André Félix en 1940, suite à une tournée de l’Inspecteur des Chasses du même nom en 19362. Le Congo voit apparaître tardivement sa première réserve de faune, la Léfini, en 1951, suivie par les réserves de Mont Fouari, Nyanga-Nord et le domaine de chasse de Nyanga-Sud en 1958. Tandis que le Tchad

D., 1998. Sociétés rurales et environnement. Gestion des ressources et dynamiques locales au Sud, Karthala / Regards / Gret, Paris, pp. 323-330.

1

ROURE G., 1952. op. cit., p. 62.

2

crée le parc de Zakouma en 1963, le Cameroun devra attendre 1968 pour que soient fondés les parcs nationaux de Waza et de la Bénoué (classés réserves de faune depuis 19321).

Partout en Afrique, le monde cynégétique, à travers ses acteurs, est étroitement lié aux administrations coloniales. Non seulement les parcs et autres réserves intégrales se calquent sur les délimitations géographiques des anciennes réserves de chasse, mais nombre de parcs nationaux portent les noms de leurs créateurs, chasseurs professionnels, guides de chasse ou inspecteurs de chasse ; c’est le cas des parcs Kruger, Selous, mais aussi St Floris et André Félix. Pratiquement jusqu’aux indépendances, la gestion de la faune sauvage dans les colonies sera assurée par une administration coloniale partie prenante et largement dévouée aux lobbies internationaux de la chasse qui plaident en conséquence pour une légitimation du rôle du chasseur sportif dans la protection de l’environnement.

1

FLIZOT P. 1962. Les réserves de faune du Cameroun, Chambre d’Agriculture, de l’Elevage et des Forêts du Cameroun, Yaoundé, 27 p.