• Aucun résultat trouvé

Les assemblages de l’occupation de la transition Bronze/Fer comprennent 10 taxons domestiques et 2 taxons sauvages. Les espèces cultivées attestées sont l’orge vêtue, le millet commun, l’engrain,

Habitat principal Nom bre d'espèces Occurrences

Moissons, cultures d'hiver 4 5 Cultures sarclées, cultures d'été 4 7

Milieux rudéraux 2 2

Prairies, pelouses 1 4

Milieux et ourlets forestiers 1 1

94

l’épeautre, le « nouveau » blé, la lentille et l’ers. Les autres taxons sont des orges, des blés et des céréales indéterminées. Les vestiges de céréales sont en grande majorité des caryopses. Les vannes recueillies sont une base d’épillet proche du « nouveau » blé, deux bases de glume d’épeautre et onze bases de glume de blé indéterminé.

Les vestiges de taxons sauvages sont un fragment de coque de fruit indéterminé et plusieurs semences de brome indéterminé (Bromus sp.)

Caractérisation des assemblages

Quoique moins denses et moins diversifiés que ceux de l’occupation antérieure, les assemblages de la transition Bronze/Fer sont également hétérogènes et issus de contextes de nature visiblement détritique. Ils renvoient au même type d’interprétation. Leur richesse moindre est probablement à mettre en parallèle avec l’érosion importante des structures.

10.3.3.4 Les assemblages protohistoriques non attribués à une occupation

On retrouve dans les assemblages des structures non datées un spectre de plantes proche de ceux des deux occupations. Aucune nouvelle plante cultivée n’est attestée et seule la présence d’une graine de sureau yèble (Sambucus ebulus), herbacée des ourlets forestiers, constitue une mention nouvelle pour le site. L’importance de l’orge vêtue, du millet commun, la régularité de la présence des légumineuses, notamment de la lentille, sont confirmées par l’analyse de ces structures.

L’intérêt de leur étude réside dans les assemblages issus des quatre trous de poteau du bâtiment 13, qui forment un ensemble homogène. Leurs densités sont comprises entre 5,7 et 20,7 restes par litre. Ils sont composés de quantités importantes de millet commun et d’orge, que complètent des caryopses de blé - engrain, épeautre, blé indéterminé - et de céréales indéterminées et des légumineuses, lentille, pois et ers (Figure 26). L’état des céréales est particulièrement dégradé. Une température de combustion élevée est peut être responsable de cette piètre conservation et pourrait expliquer également l’absence de bases d’épillet. On observe que deux assemblages, issus de poteaux situés dans un même axe longitudinal, sont fortement dominés par les caryopses de millet commun tandis que les deux autres, situés sur un autre axe, sont dominés par les caryopses d’orge.

Le bâtiment 13 est interprété comme un grenier. Son plan se superpose à celui du bâtiment 14, qui est également un grenier sur quatre poteaux. Une hypothèse envisagée est celle d’un incendie, total ou partiel, qui aurait affecté le premier grenier, provoquant le piégeage, dans les interstices autour des poteaux, de semences stockées sur la plateforme. Elle signifierait que l’orge et le millet étaient stockés séparément.

10.3.3.5 Les ensembles funéraires de l’âge du Bronze

Les trois contextes positifs des espaces funéraires ont livré, chacun, un reste de la même plante.

Il

s’agit d’un bulbe de

fromental (Arrhenatherum elatius subsp. bulbosum) recueilli dans la céramique n°5 de la sépulture 192 (datée du Hallstatt A2-B1), dans l’unité stratigraphique 1 de l’incinération 2051 (datée du Bronze moyen) et de la fosse 2055 (non datée). Cette plante est une graminée sauvage présentant à sa base un chapelet de petits tubercules superposés.

95

96

10.3.4 Synthèse des résultats

L’étude carpologique du site de Jaulnes concerne des occupations domestiques et des espaces funéraires. Le premier ensemble étudié appartient à une occupation de l’étape moyenne du Bronze final. Les six assemblages issus des comblements détritiques de cinq silos et d’une fosse ont livré 955 individus. L’économie végétale est fondée sur une polyculture associant huit céréales (orge vêtue, engrain, amidonnier, épeautre, « nouveau » blé vêtu, blé nu de type hexaploïde, millet commun et millet des oiseaux), quatre légumineuses (lentille, pois, ers et féverole) et trois oléagineux (lin, pavot somnifère et caméline). La cueillette de noisettes et de glands est attestée. Les assemblages fortement hétérogènes incluent des herbacées sauvages, appartenant majoritairement aux groupements des adventices de cultures.

L’occupation attribuée à la transition des deux âges des métaux, est moins documentée. Les cinq assemblages étudiés proviennent des comblements détritiques de trois fosses et d’un silo et ont livré 132 individus. Les plantes identifiées s’inscrivent dans le spectre établi pour l’occupation précédente mais les blés nus, l’amidonnier, le millet des oiseaux, la féverole, le pois et les oléagineux ne sont plus mentionnés tandis que les vestiges de flore sauvage sont quasiment absents.

Les assemblages issus de structures protohistoriques non attribuées à une occupation sont au nombre de neuf et proviennent de trois fosses, deux silos et quatre trous de poteau. Ils ont livré 1343 individus, qui n’apportent pas de mentions supplémentaires aux spectres des cultures mis en évidence pour les deux occupations. Un ensemble important de restes, où dominent les caryopses d’orge et de millet commun, a été recueilli dans les comblements des quatre trous de poteau d’un grenier surélevé.

Malgré un échantillonnage extensif, les résultats concernant l’espace funéraire sont ténus. Une plante unique, le fromental, a été recueillie sous la forme de tubercules présents en exemplaires isolés dans une fosse non datée et deux incinérations datées du Bronze moyen et du Bronze final.

97

10.4 NOYEN-SUR-SEINE « LE NORD DU BOIS DU CHENE »

10.4.1 Présentation du site

10.4.1.1 Localisation et données physiques

La commune de Noyen-sur-Seine est localisée à l’extrémité sud-est du département de la Seine-et-Marne, 10 km en amont de Balloy et 13 km en aval de Nogent-sur-Seine. Le gisement archéologique du lieu-dit « Le Nord du Bois du Chêne » se trouve sur la rive droite de la Seine, à quelques centaines de mètres du cours du fleuve. Il est situé en bordure d’un paléochenal, sur un dôme gravelo-sableux fortement érodé (Nallier et al. 2012).

10.4.1.2 L’occupation protohistorique

L’aménagement d’une carrière d’extraction de granulats a entrainé la réalisation d’un diagnostic en 2009, puis d’une fouille préventive en 2010, menés respectivement par Anaïck Samzun et Renaud Nallier (Inrap). La fouille s’est déroulée sur une surface de 1,15 ha (Figure 27). Elle a mis au jour les vestiges d’une occupation domestique de l’étape moyenne du Bronze final, sous la forme d’une cinquantaine de structures excavées de différentes natures : fosses et silos essentiellement, et quelques trous de poteau isolés. Cette occupation se poursuit au nord-ouest sur une autre parcelle, diagnostiquée en 2010 par Nathalie Ameye (Inrap) et qui n’a pas encore été fouillée.

98

10.4.2 Matériel

10.4.2.1 Les prélèvements

Lors de la fouille, 38 prélèvements ont été effectués dans les différentes couches de comblement de 18 structures. Il s’agit de :

4 fosses polylobées (15 prélèvements),

7 fosses/silos, c'est-à-dire des fosses qui présentent l’aspect d’un silo dont ne subsisterait

que la chambre (12 prélèvements),

 5 fosses de nature indéterminée (9 prélèvements),

 1 silo (1 prélèvement),

 1 trou de poteau (1 prélèvement),

Toutes les structures, hormis la fosse 1051, ont livré des graines. Leurs comblements comprennent d’importants niveaux détritiques dans lesquels ont été faits les prélèvements. Les fosses polylobées (St 1005, 1043, 1087 et 1104) sont profondes de 63 à 130 cm. Elles présentent une stratigraphie complexe, alternant niveaux de nature clairement anthropique, charbonneux et riches en mobilier très diversifié, et niveaux comblés naturellement ou à la suite de recreusements et d’effondrement de parois. Les autres structures de type fosse ou silo ont une hauteur conservée généralement inférieure à 60 cm (sauf pour les fosses 1003 et 1089, et le silo 1012). Leur remplissage s’est également fait en plusieurs épisodes et alterne des couches renfermant du mobilier, avec des poches de substrat remanié. La structure 1077 se présente comme une fosse, avec un profil en paliers où a été aménagé un avant-trou ; elle est interprétée comme un trou de poteau. Son comblement a livré du mobilier de nature détritique. Le mobilier retrouvé dans ces structures est abondant et diversifié. Il comprend de la céramique fine et grossière, de la parure (en bronze, lignite, verre et terre cuite), de l’outillage en bronze et en silex, des restes détritiques de faune, de torchis et de terre cuite.

10.4.2.2 Attributions chronologiques des ensembles étudiés

Les attributions chronologiques des occupations reposent sur l’étude typochronologique du mobilier céramique, réalisée par Renaud Nallier, qui met en évidence au moins deux phases d’occupation. La première et la plus modeste se situe au Hallstatt A2 ancien. La suivante, plus importante, prend place au Hallstatt A2 classique. La majorité des structures n’a cependant pas bénéficié d’attributions aussi précises, et leurs datations relatives se situent dans la fourchette plus large du Hallstatt A2-B1. L’étude du mobilier métallique, réalisée par Laura Galicier, attribue deux épingles en Bronze trouvées dans les fosses 1014 et 1043 à cette même période (Nallier et al. 2012).

10.4.2.3 Représentativité de l’échantillon

L’abondant mobilier présent a permis l’attribution chronologique d’une grande partie des structures : 47 structures sur les 87 mises au jour sont rattachées à l’occupation du Bronze final, les 40 restantes ne sont pas attribuées. L’échantillonnage a pris en compte une fraction importante des structures, en tenant compte de la diversité des types et de leur répartition spatiale. Environ 38 % des structures du Bronze final ont ainsi été échantillonnées, à différents niveaux du comblement. Cela assure une bonne représentativité des restes, pour la partie de l’occupation qui a été fouillée.

99

10.4.2.4 Mode de fossilisation et état de préservation

Tous les restes ont été conservés par carbonisation. L’état de conservation des céréales est généralement médiocre, à l’exception de l’assemblage de l’US 5 de la fosse polylobée 1005. Dans cet ensemble à forte densité, on observe des caryopses bien préservés d’orge et de blé, ce qui a permis, pour la première céréale, de tous les attribuer à une variété vêtue, et pour la seconde de différencier les différentes espèces ou sous-espèces présentes. Des mesures morphométriques ont notamment été faites sur les blés nus, pour assurer leur identification en les différenciant du blé épeautre (Annexe 3). La proportion de céréales indéterminées est par conséquent assez faible pour cet assemblage, où elle représente 6,5 % du NMI des caryopses de céréales alors qu’elle se situe à 40% de ce chiffre sur l’ensemble des autres contextes. On note également la préservation d’un grand nombre de bases d’épillet et de glumes de différents types de blés vêtus, de fragments de rachis d’orge et de blés tétra- et hexaploïdes, d’oléagineux et de semences de flore sauvage. Si les fragments de rachis et d’orge ne sont présents que dans l’assemblage de la fosse 1005, les autres taxons ou parties de plantes sont attestés dans plusieurs structures, ce qui témoigne d’une bonne conservation générale des vestiges carpologiques.

10.4.3 Résultats

10.4.3.1 Bilan quantitatif

Une très forte proportion des échantillons (34 sur 38, soit 89 %) a fourni des restes carpologiques. Les densités, très variables d’un assemblage à l’autre, sont comprises entre 0,1 et 142,9 restes par litre. Une majorité des ensembles carpologiques présente des densités inférieures à 10 restes par litre (Tableau 18). Trois assemblages ont des densités comprises entre 12,1 et 18,7 restes par litre et une concentration est présente dans l’unité stratigraphique 5 de la fosse 1005. Le Nombre Total de Restes pour tous les contextes s’élève à 2344 et le Nombre Minimum d’Individus à 2031 pour un volume de sédiment tamisé de 502 litres.

Tableau 18 : Noyen-sur-Seine « Le Nord du Bois du Chêne » – Bilan quantitatif des analyses carpologiques.

Le spectre végétal comprend 60 taxons qui se répartissent entre plusieurs familles de plantes cultivées, des fruitiers et des herbacées sauvages.

10.4.3.2 Les plantes cultivées

Les espèces cultivées comprennent une grande diversité de restes céréaliers associés à trois légumineuses et deux oléagineux. Les céréales sont l’orge polystique vêtue (Hordeum vulgare), le millet commun (Panicum miliaceum), le millet des oiseaux (cf. Setaria italica), les blés vêtus amidonnier (Triticum dicoccum), engrain (Triticum monococcum), épeautre (Triticum spelta) et « nouveau » blé, et des blés nus de type hexaploïde (Triticum cf. aestivum) et tétraploïde (Triticum cf.

D<1 1<D<10 10<D<100 100<D Hallstatt A2-B1 16 / 33 492 / 15 2337 / 2025 12 (36%) 17 (52%) 3 (9%) 1 (3%)

Vol = Volume de sédiment tamisé ; L= Litre ; NTR= Nombre Total de Restes ; NM I= Nombre M inimum d’Individus ; D= Densité = NTR par Litre de sédiment tamisé Noyen-sur-Seine "Le Nord du Bois du Chêne"

Période d'occupation

Nombre de structures / nombre

de contextes

Vol. total / Vol. moyen

par contexte (L) NTR / NMI

Nombre et % de contextes par classe de densité

100

durum/turgidum). Les restes identifiés comprennent à la fois des caryopses et des restes de vannes, qui sont des segments de rachis pour l’orge et les blés nus, et des bases d’épillet pour les quatre blés vêtus. Le millet des oiseaux n’a pas été déterminé de façon certaine : un caryopse unique est classé en cf. Setaria italica et huit caryopses en Panicum miliaceum/Setaria italica. Le nouveau blé vêtu compte de nombreuses bases de glume et d’épillet, mais seuls deux grains ont des mesures qui rentrent dans les fourchettes publiées pour cette espèce (Köhler-Schneider 2003). Comme elles recouvrent également celles de l’épeautre (d’après Jacomet et al. 2006), les grains ont été classés en Triticum "nouveau" blé vêtu/spelta. Des grains indéterminés d’orge, de blé et de céréales complètent les assemblages, selon des proportions variables.

Les légumineuses sont la lentille (Lens culinaris), le pois (Pisum sativum), l’ers (Vicia ervilia) et la féverole (Vicia faba var. minor). Les oléagineuxs comprennent le pavot somnifère (Papaver somniferum) et la caméline (cf. Camelina sativa) dont l’identification reste ici incertaine.

Quatre caryopses d’avoine ont été recueillis dans l’assemblage de la fosse 1005. L’enveloppe étant absente, le taxon n’a pu être identifié à l’espèce et a été classé dans la flore sauvage.

Les espèces cultivées représentent environ 85% du NMI total hors concentration (Tableau 19) dont 63% pour les céréales, tous types de restes confondus. L’orge est l’espèce céréalière la plus abondante et la plus fréquemment attestée. L’importance numérique des blés, tous taxons confondus, s’approche de celle de l’orge. Les blés sont en effet présents dans 25 contextes contre 28 pour l’orge et les grains de blé représentent environ 10,5 % du NMI hors concentration contre 13,5 % pour les caryopses d’orge. Si l’on se base sur l’observation conjointe des caryopses et des parties d’épillet, on note qu’au sein du genre Triticum, le « nouveau » blé vêtu, l’amidonnier et l’épeautre apparaissent comme les blés dominants tandis que l’engrain et les blés nus ont un rôle plus modeste. Quoiqu’en retrait par rapport aux orges et aux blés, le millet commun est régulièrement présent, dans plus d’un contexte sur deux.

Les légumineuses sont bien représentées. Elles comptent pour plus de 21% du NMI sur l’ensemble des contextes hors concentration et sont présentes, tous taxons confondus, dans 28 d’entre eux. La place de l’ers est particulièrement importante, suivie du pois qui devance la lentille à la fois par le nombre d’occurrences et l’abondance. Seule la féverole est faiblement attestée.

La place des espèces oléagineuses est modeste, mais le pavot somnifère a tout de même été identifié dans trois assemblages - dont celui à forte densité - en plusieurs exemplaires à chaque fois.

10.4.3.3 Les fruitiers sauvages

Trois fruits sauvages sont présents dans les assemblages. Il s’agit de la noisette (Corylus avellana), du gland (Quercus sp.) et du raisin (Vitis vinifera). La noisette est présente sous forme de fragments de coque. Pour le gland, des fragments de cotylédons et de cupule ont été identifiés tandis que les vestiges de raisin comprennent des pépins et un pédicelle. Les restes, peu fréquents dans les contextes, ne représentent guère plus de 1% du NMI. Le gland est attesté dans un unique assemblage tandis que le raisin a été recueilli dans deux structures. Quoique plus commune, la noisette reste discrète (5 occurrences).

101

10.4.3.4 Les herbacées sauvages

En dehors des espèces ligneuses, la flore sauvage totalise 32 taxons dont 16 déterminés au rang de l’espèce. Les semences avoisinent 12% du NMI des contextes hors concentration. Dans la concentration céréalière, la proportion n’est plus que 3,7% du NMI. Cependant le rapport semences d’adventices versus semences domestiques reste à peu près constant, et se situe autour de 15% dans les deux cas.

La répartition écologique montre une forte présence d’adventices (Tableau 20). Dans la concentration de la fosse 1005 us 5, les compagnes des cultures d’hiver dominent tandis que dans les autres contextes on observe davantage celles des cultures d’été. Le brome des champs (Bromus cf. arvensis), l’épiaire annuelle (Stachys annua) et l’avoine sont ainsi exclusivement associés à la première ; le chénopode blanc (Chenopodium album), la vrillée liseron (Fallopia convolvulus) et la morelle noire (Solanum nigrum) ne se rencontrent que dans les autres assemblages. Les milieux humides sont représentés par la laiche hérissée (Carex hirta) et la patience agglomérée (Rumex conglomeratus). D’autres plantes qui n’ont été reconnues qu’au niveau du genre, telles les menthes (Mentha sp.) et les œnanthes (Oenanthe sp.) comptent également une majorité d’espèces qui se développent en milieu humide. Deux Solanacées, la jusquiame noire (Hyoscyamus niger) et le coqueret (Physalis alkekengi), appartiennent aux cortèges rudéraux.

To us co ntextes

NMI % NMI % Occurrences

Plantes cultivées 908 85,2% 922 96,1%

Céréales (grains) 582 54,6% 227 23,7%

Hordeum vulgare (tous taxons) 141 13,2% 134 14,0% 28

Panicum miliaceum 86 8,1% 4 0,4% 19

Panicum miliaceum/Setaria italica 8 0,8% 2

cf. Setaria italica 1 0,1% 1

Triticum aestivum/durum/turgidum 2 0,2% 33 3,4% 2

Triticum dicoccum (+ cf.) 21 2,0% 15 1,6% 10

Triticum dicoccum/monococcum 5 0,5% 3

Triticum monococcum 4 0,4% 2 0,2% 5

Triticum "nouveau" blé vêtu /spelta 3 0,3% 1

Triticum spelta (+ cf.) 17 1,6% 7 0,7% 9

Triticum sp. 62 5,8% 14 1,5% 17

Cerealia 235 22,0% 15 1,6% 30

Céréales (vannes) 87 8,2% 683 71,2%

Triticum "nouveau" blé vêtu (+ cf.), bases d'ép. + bases de gl. 35 3,3% 92 9,6% 14

Triticum dicoccum, bases d'ép. + bases de gl. 2 0,2% 45 4,7% 3

Triticum monococcum, bases d'ép. + bases de gl. 1 0,1% 21 2,2% 2

Triticum spelta, bases d'ép. + bases de gl 13 1,2% 130 13,6% 5

Triticum sp., bases d'ép. + bases de gl 36 3,4% 254 26,5% 9

Hordeum vulgare, segment de rachis 78 8,1% 1

Triticum aestivum/durum/turgidum,segment de rachis 33 3,4% 1

Triticum cf.aestivum,segment de rachis 8 0,8% 1

Triticum cf.durum/turgidum,segment de rachis 17 1,8% 1

Cerealia, segment de rachis 5 0,5% 1

Légumineuses (semences) 232 21,8% 1 0,1%

Lens culinaris 29 2,7% 1 0,1% 9

Pisum sativum 39 3,7% 13

Vicia ervilia 113 10,6% 14

Vicia faba var. minor 3 0,3% 2

Fabaceae 48 4,5% 14

Oléagineux (semences) 7 0,7% 11 1,1%

cf. Camelina sativa 2 0,2% 1

Papaver somniferum 7 0,7% 9 0,9% 3

Hallstatt A2-B1

Noyen-sur-Seine " Le Nord du Bois du Chêne" (1/2)

16 structures / 33 co ntextes Co ncentratio n 1005 us5 Ho rs co ncentratio n

102

Tableau 19: Noyen-sur-Seine « Le Nord du Bois du Chêne » - Synthèse des identifications carpologiques.

Les taxons restants sont une espèce de prairie, la phléole des prés ou le pâturin annuel (Phleum pratense/Poa annua) et une herbacée des ourlets forestiers, la yèble (Sambucus ebulus). Si quelques espèces dont le gaillet gratteron (Galium aparine) et le chénopode blanc (Chenopodium album) apparaissent plus fréquemment que les autres, aucune n’occupe une position véritablement dominante dans les assemblages.

To us co ntextes

NMI % NMI % Occurrences Flore sauvage 141 13,2% 35 3,6%

Arbres fruitiers 14 1,3%

Corylus avellana, coque 5 0,5% 5

Quercus sp., gland 1 0,1% 1

Quercus sp.,cupule de gland 1 0,1% 1

Vitis vinifera, pépin de fruit 6 0,6% 2

Vitis vinifera, pédicelle de fruit 1 0,1% 1

Autre flore sauvage (semences) 127 11,9% 35 3,6%

Anagallis arvensis 32 3,0% 3 Asteraceae 1 0,1% 1 Avena sp. 4 0,4% 1 Bromus cf.arvensis 3 0,3% 1 Bromus secalinus 8 0,8% 5 0,5% 4 Bromus sp. 3 0,3% 6 0,6% 4 Carex hirta 1 0,1% 1 Caryophyllaceae 1 0,1% 1 Chenopodium album 16 1,5% 8 Euphrasia/Odontites 2 0,2% 1 Fabaceae 2 0,2% 1 Fallopia convolvulus 4 0,4% 3 Galium aparine 9 0,8% 1 0,1% 8 Hyoscyamus niger 2 0,2% 1 0,1% 3 Malva sp. 1 0,1% 1 Medicago/Melilotus/Trifolium sp. 11 1,0% 10 Mentha sp. 1 0,1% 1 Oenanthe sp. 1 0,1% 1

Phleum pratense/Poa annua 11 1,0% 1 0,1% 4

Phleum sp./Poa sp. 3 0,3% 3 Poaceae 1 0,1% 4 0,4% 2 Physalis alkekengi 2 0,2% 1 Polygonaceae 2 0,2% 1 0,1% 3 Polygonum aviculare 1 0,1% 1 Ranunculus sp. 1 0,1% 1 Rumex conglomeratus 1 0,1% 1 0,1% 1 Sambucus ebulus 6 0,6% 3 Solanaceae 3 0,3% 1 Solanum nigrum 4 0,4% 2 Stachys annua 1 0,1% 1 Valerianella dentata 1 0,1% 1 0,1% 2 Vicia sp. 2 0,2% 1 Autres restes 17 1,8% 2 0,2% Indéterminé 17 1,6% 2 0,2% 9 Matière organique 8

Agglomérat de fragments végétaux 1

Nom bre Minim um d'individus 1066 959

Noyen-sur-Seine " Le Nord du Bois du Chêne" (2/2)

Hallstatt A2-B1

17 structures / 34 co ntextes

Taxons Ho rs co ncentratio n Co ncentratio n 1005 us5

NM I= No mbre M inimum d'Individus ; % = po urcentage du NM I ; Occurrences = no mbre de co ntextes o ù le taxo n est présent.

3 f. <0,5 cm3 3 f. <3,5 cm3 13 f. <3,5 cm3

103

Tableau 20 : Noyen-sur-Seine « Le Nord du Bois du Chêne » - Répartition des espèces sauvages d’après leur habitat actuel principal.

10.4.3.5 Les autres restes

Des fragments de matière organique de petit volume (moins de 4 cm3 au total) sont présents dans huit assemblages dont la concentration. Dans cette dernière ont également été recueillis des agglomérats de végétaux, dont il est difficile de préciser la composition exacte, mais où l’on distingue des fragments de rachis et de tissus végétaux, feuilles ou glumes.

10.4.3.6 Caractérisation des assemblages

En dehors de la concentration, tous les assemblages, même ceux de densité moyenne des fosses 1087 et 1043 (Figure 28-c et Figure 28-d), présentent des compositions similairement hétérogènes avec une dominante céréalière. Ils sont formés d’un mélange d’espèces cultivées - grains et bases de