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Petits déjeuners

Dans le document Usage de la cigarette (Page 104-107)

Comportements alimentaires

13.2.1 Petits déjeuners

Les résultats indiquent que plus de 60 % des enfants et des adolescents prennent, chaque jour d’école, un aliment ou une boisson le matin, avant le début des activités. La comparaison des trois groupes d’âge montre que la proportion de jeunes déjeunant tous les jours est plus élevée chez les 9 ans (80 %) que chez les 13 ans (64 %) et 16 ans (66 %) (tableau 13.1). On n’observe pas de différence entre les jeunes de 13 ans et ceux de 16 ans. Le lien entre la fréquence du déjeuner et le sexe de l’enfant fluctue en fonction de l’âge. En effet, chez les 9 ans, la proportion de jeunes qui déjeunent chaque jour est plus élevée chez les filles que chez les garçons (82 % c. 77 %). Chez les jeunes de 13 ans, la relation est inversée (58 % c. 69 %) alors que chez les 16 ans, le sexe et la fréquence du déjeuner ne sont pas associés.

Tableau 13.1

Fréquence du déjeuner au cours d'une période de 5 jours d'école selon le sexe, Québec, 1999

5 jours 3 ou Filles 58,211 14,3 15,712 11,713 Sexes

réunis 63,81 13,43 13,15 9,87

Pe ’000 55,0 11,6 11,2 8,3

16 ans

Garçons 68,6 11,6 10,5 9,3

Filles 63,7 13,1 13,2 10,0

Sexes

réunis 66,22 12,34 11,96 9,68

Pe ’000 57,2 10,7 10,3 8,3

1-13 Les pourcentages dotés du même exposant sont significativement différents au seuil de 0,05.

Le test d'association entre la fréquence du déjeuner et le sexe est significatif au seuil de 0,05 chez les 9 ans et les 13 ans.

* Coefficient de variation entre 15 % et 25 %; interpréter avec prudence.

** Coefficient de variation supérieur à 25 %; estimation imprécise fournie à titre indicatif seulement.

Source : Enquête sociale et de santé auprès des enfants et des adolescents québécois 1999, Institut de la statistique du Québec.

Le tableau 13.2 présente le lien entre la fréquence du déjeuner et la catégorie de fumeurs. On remarque que la proportion d’adolescents qui déjeunent tous les jours est plus élevée chez les non-fumeurs que chez les fumeurs actuels, tant chez les 13 ans (68 % c. 38 %) que chez les 16 ans (71 % c. 56 %). Toujours pour ces deux groupes d’âge, 11 % et 8 % respectivement rapportent déjeuner seulement un ou deux jours sur cinq jours de semaine au sein du groupe des non-fumeurs alors que ces proportions atteignent 25 % et 19 % chez les fumeurs actuels. Chez les jeunes de 9 ans, la proportion de fumeurs actuels n’a pas été mesurée, seulement 2,1 % ayant déjà fumé une cigarette au complet.

Tableau 13.2

Fréquence du déjeuner au cours d’une période de 5 jours d’école selon la catégorie de fumeurs, adolescents de 13 ans et 16 ans, Québec, 1999

5 jours 3 ou 4 jours 1 ou 2 jours Aucun jour

% 13 ans

Fumeurs actuels 37,71 20,2 * 25,2 *2 16,9 *

Fumeurs débutants 51,1 15,7 ** 20,7 * 12,5 **

Non-fumeurs 68,01 12,5 10,82 8,7

16 ans

Fumeurs actuels 55,83 13,7 18,74 11,9 *

Fumeurs débutants 69,0 13,1 ** 13,1 ** 4,8 **

Non-fumeurs 71,13 11,5 8,44 9,0

1-4 Les pourcentages dotés du même exposant sont significativement différents au seuil de 0,05.

Le test d’association entre la fréquence du déjeuner et la catégorie de fumeurs est significatif au seuil de 0,05 chez les 13 ans et les 16 ans.

* Coefficient de variation entre 15 % et 25 %; interpréter avec prudence.

** Coefficient de variation supérieur à 25 %; estimation imprécise fournie à titre indicatif seulement.

Source : Enquête sociale et de santé auprès des enfants et des adolescents québécois 1999, Institut de la statistique du Québec.

Le tableau 13.3 présente la fréquence de consommation du déjeuner selon les indicateurs de la situation financière du ménage, soit le revenu relatif et la présence d’insécurité alimentaire. Le tableau révèle que la majorité des jeunes de 9, 13 et 16 ans déjeune quotidiennement, et ce, indépendamment du revenu du ménage dont ils font partie. La fréquence du déjeuner est associée au revenu relatif chez les jeunes de 9 ans seulement. Chez les enfants vivant au sein de ménages à revenu faible ou très faible, la proportion de ceux qui déjeunent chaque jour d'école est inférieure à celle qu’on retrouve chez les enfants de ménages ayant un revenu relativement élevé ou très élevé (74 % c. 86 %).

À 13 ans, on observe une tendance similaire (55 % c.

70 %) tandis qu’à 16 ans, l’enquête n’est pas en mesure d’établir de relation entre ces deux paramètres.

Le fait de déjeuner est étroitement relié à l’insécurité alimentaire, présentée au chapitre 3. La proportion de jeunes qui déjeunent tous les jours est plus faible en présence d’insécurité alimentaire, et ce, tant à 9 ans (64 % c. 84 %) qu’à 13 ans (49 % c. 67 %). Toutefois, la relation entre ces deux variables n’est plus observable chez les jeunes de 16 ans. Dans le cadre de cette enquête, le niveau de scolarité des parents ne semble pas associé à la consommation du déjeuner (données non présentées).

Comme mentionné dans l’introduction, le rendement scolaire peut être affecté par l’habitude de déjeuner. Le tableau 13.4 illustre une association entre la fréquence du déjeuner et le redoublement. La proportion de jeunes ayant déjeuné chaque jour d'école est plus faible parmi ceux qui ont déjà doublé une année scolaire, que ce soit à 9 ans (66 % c. 82 %), à 13 ans (56 % c. 68 %) ou à 16 ans (53 % c. 71 %). Par ailleurs, la fréquence du déjeuner est également associée à la perception des résultats scolaires en langue d’enseignement. Une plus grande proportion de jeunes de 13 ans percevant leurs résultats scolaires au-dessus de la moyenne ont déjeuné durant les cinq jours de référence, comparativement aux jeunes percevant leurs résultats au-dessous de la moyenne (72 % c. 56 %) (tableau 13.5). Une tendance similaire est observée à 16 ans.

Tableau 13.3

Fréquence du déjeuner au cours d’une période de 5 jours d’école selon le revenu relatif du ménage et la présence d'insécurité alimentaire, Québec, 1999

5 jours 3 ou 4 jours 1 ou 2 jours Aucun jour

% Revenu relatif

9 ans

Très faible ou faible 73,61 9,8 ** 7,6 ** 9,1 **

Moyen 79,2 10,0 * 6,2 ** 4,5 **

Élevé ou très élevé 85,81 5,8 * 4,7 ** 3,8 **

13 ans

Très faible ou faible 54,6 16,3 * 13,8 * 15,4 *

Moyen 63,3 13,5 * 13,0 * 10,2 *

Élevé ou très élevé 70,0 10,9 10,7 8,3 *

16 ans

Très faible ou faible 58,9 15,5 ** 17,3 * 8,4 **

Moyen 66,0 12,5 * 12,5 * 9,1 *

Élevé ou très élevé 69,9 12,8 8,8 * 8,6 *

Insécurité alimentaire 9 ans§

Présence 64,12 12,9 ** 10,3 ** 12,6 **3

Absence 83,92 7,1 5,3 * 3,8 *3

13 ans§

Présence 48,94 23,3 *5 18,5 * 9,3 **

Absence 67,34 11,45 11,3 10,1

16 ans

Présence 60,8 16,1 * 15,8 * 7,3 **

Absence 67,9 12,4 10,8 9,0

1-5 Les pourcentages dotés du même exposant sont significativement différents au seuil de 0,05.

Le test d’association entre la fréquence du déjeuner et le revenu du ménage est significatif au seuil de 0,05 chez les 9 ans.

§ Le test d’association entre la fréquence du déjeuner et l’insécurité alimentaire est significatif au seuil de 0,05 chez les 9 ans et 13 ans.

* Coefficient de variation entre 15 % et 25 %; interpréter avec prudence.

** Coefficient de variation supérieur à 25 %; estimation imprécise fournie à titre indicatif seulement.

Source : Enquête sociale et de santé auprès des enfants et des adolescents québécois 1999, Institut de la statistique du Québec.

Tableau 13.4

Fréquence du déjeuner au cours d’une période de 5 jours d’école selon le redoublement, Québec, 1999

5 jours 3 ou 4 jours 1 ou 2 jours Aucun jour

% 9 ans

Oui 66,11 9,8 ** 11,9 ** 12,3 **2

Non 82,21 8,0 5,6 * 4,3 *2

13 ans

Oui 55,53 12,1 * 16,3 * 16,1 *4

Non 67,73 12,8 11,0 8,54

16 ans

Oui 52,85 18,4 * 16,4 *6 12,4 *

Non 71,45 11,3 9,66 7,8

1-6 Les pourcentages dotés du même exposant sont significativement différents au seuil de 0,05.

Le test d’association entre la fréquence du déjeuner et le redoublement est significatif au seuil de 0,05 à chaque âge.

* Coefficient de variation entre 15 % et 25 %; interpréter avec prudence.

** Coefficient de variation supérieur à 25 %; estimation imprécise fournie à titre indicatif seulement.

Source : Enquête sociale et de santé auprès des enfants et des adolescents québécois 1999, Institut de la statistique du Québec.

Tableau 13.5

Fréquence du déjeuner au cours d’une période de 5 jours d’école selon la perception de ses résultats scolaires en langue d’enseignement, adolescents de 13 ans et 16 ans, Québec, 1999

5 jours 3 ou 4 jours 1 ou 2 jours Aucun jour

% 13 ans

Au-dessus de la moyenne 71,71 10,8 * 9,4 * 8,1 *

Dans la moyenne 61,7 13,8 15,1 9,5

Au-dessous de la moyenne 55,61 18,9 * 11,9 * 13,7 *

16 ans(1)

Au-dessus de la moyenne 70,2 11,3 * 10,3 * 8,3 *

Dans la moyenne 65,0 13,5 12,9 8,6 *

Au-dessous de la moyenne 63,2 8,7 ** 12,2 * 15,9 *

(1) Exclut les jeunes de 16 ans qui ne fréquentent pas une école secondaire.

1 Les pourcentages dotés du même exposant sont significativement différents au seuil de 0,05.

Le test d’association entre la fréquence du déjeuner et la perception de ses résultats scolaires est significatif au seuil de 0,05 chez les 13 ans et 16 ans.

* Coefficient de variation entre 15 % et 25 %; interpréter avec prudence.

** Coefficient de variation supérieur à 25 %; estimation imprécise fournie à titre indicatif seulement.

Source : Enquête sociale et de santé auprès des enfants et des adolescents québécois 1999, Institut de la statistique du Québec.

13.2.2 Consommation d’aliments du restaurant

Dans le document Usage de la cigarette (Page 104-107)