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Facteurs associés à la consommation d’alcool ou de drogues chez les

Dans le document Usage de la cigarette (Page 30-39)

9.1 Aspects méthodologiques

9.2.4 Facteurs associés à la consommation d’alcool ou de drogues chez les

13 ans

Alcool ou drogues 4,6 ** 95,4 4,9 ** 95,1

Alcool et drogues 9,8 ** 90,2 15,1 ** 84,9

16 ans

Alcool ou drogues 4,6 * 95,4 7,4 ** 92,7

Alcool et drogues 8,4 * 91,6 12,9 * 87,1

Les tests d’association entre la nuisance aux études et le polyusage et entre les problèmes avec la famille ou les amis et le polyusage, sont significatifs au seuil de 0,05 chez les 16 ans.

* Coefficient de variation entre 15 % et 25 %; interpréter avec prudence.

** Coefficient de variation supérieur à 25 %; estimation imprécise fournie à titre indicatif seulement.

Source : Enquête sociale et de santé auprès des enfants et des adolescents québécois 1999, Institut de la statistique du Québec.

9.2.4 Facteurs associés à la consommation d’alcool ou de drogues chez les adolescents

Facteurs associés à la consommation d'alcool La fréquence de consommation d'alcool au cours des 12 derniers mois varie chez les jeunes de 16 ans selon la perception de leurs résultats scolaires en langue d’enseignement, lesquels sont une mesure de réussite scolaire (tableau 9.12). Cette variation n’apparaît pas pour le nombre habituel de consommations par occasion (données non présentées).

Tableau 9.12

Fréquence de consommation d’alcool au cours d’une période de 12 mois selon la perception de ses résultats scolaires en langue d’enseignement, adolescents de 16 ans ayant consommé(1), Québec, 1999

Moins d’une fois par mois

À peu près chaque mois

À peu près chaque semaine

% Au-dessus

de la moyenne 42,4 35,9 21,8

Dans la moyenne 32,8 40,6 26,6

En dessous

de la moyenne 29,3 39,3 31,5

(1) Exclut les jeunes de 16 ans qui ne fréquentent pas une école secondaire.

Le test d’association entre la fréquence de consommation d’alcool et la perception de ses résultats scolaires est significatif au seuil de 0,05.

Source : Enquête sociale et de santé auprès des enfants et des adolescents québécois 1999, Institut de la statistique du Québec.

Chez les 16 ans toujours, le nombre habituel de consommations d’alcool par occasion est associé aux aspirations scolaires alors que la fréquence de consommation d’alcool (au cours d’une période de 12 mois) ne l’est pas. Ceux qui pensent ne pas dépasser le niveau secondaire comme fin d’études tendent à consommer davantage à chaque occasion (figure 9.3). Cela n’est pas observé chez les 13 ans (données non présentées).

Figure 9.3

Nombre habituel de consommations d’alcool par occasion au cours d’une période de 12 mois selon les aspirations scolaires, adolescents de 16 ans ayant consommé, Québec, 1999

1-2 Les pourcentages dotés du même exposant sont significativement différents au seuil de 0,05.

Le test d’association entre le nombre habituel de consommations et les aspirations scolaires est significatif au seuil de 0,05.

* Coefficient de variation entre 15 % et 25 %; interpréter avec prudence.

Source : Enquête sociale et de santé auprès des enfants et des adolescents québécois 1999, Institut de la statistique du Québec.

La consommation d’alcool des adolescents est liée à la fréquence de consommation d’alcool des parents. Les jeunes de 13 ans ou 16 ans dont le parent consomme de l’alcool régulièrement sont proportionnellement plus nombreux à déclarer avoir bu, au cours d’une période de 12 mois, que ceux dont le parent consomme occasionnellement ou ne consomme pas. Ainsi, selon la consommation du parent, les proportions de consommateurs varient de 32 % à 22 % chez les

13 ans et chez les 16 ans, de 83 % à 74 % (tableau 9.13).

Tableau 9.13

Consommation d’alcool au cours d’une période de 12 mois selon la fréquence de consommation d’alcool du parent, adolescents de 13 ans et 16 ans, Québec, 1999

Consommation

Occasionnelle ou nulle 22,4

16 ans(1)

Régulière 82,6

Occasionnelle ou nulle 74,3

(1) Exclut les jeunes de 16 ans qui ne fréquentent pas une école secondaire.

Le test d’association entre la consommation d’alcool des jeunes et la consommation d’alcool du parent est significatif au seuil de 0,05 chez les 13 ans et 16 ans.

Source : Enquête sociale et de santé auprès des enfants et des adolescents québécois 1999, Institut de la statistique du Québec.

Le niveau de soutien affectif des parents se révèle souvent associé à la fréquence de consommation d’alcool des adolescents. Cependant, la présente enquête ne permet pas de conclure à une telle association (données non présentées). Le niveau de contrôle maternel ou paternel abusif ne révèle pas non plus d’association avec la fréquence de consommation d’alcool des adolescents sur une période de 12 mois.

Facteurs associés à la consommation de drogues La consommation de drogues chez les adolescents diffère selon la confiance en soi à l’école et la perception de ses résultats scolaires dans la langue d’enseignement. Ainsi, les jeunes de 13 ans ayant un niveau faible de confiance en soi à l’école (tableau 9.14) sont plus nombreux, en proportion, à déclarer avoir déjà consommé de la drogue que ceux ayant une confiance en soi à l’école élevée (24 % c. 10 %). Pour les 16 ans, les résultats vont dans le même sens (64 % c. 45 %). On observe également une association entre la perception de ses résultats scolaires en langue 59,21 Secondaire Postsecondaire Ne sait pas

d’enseignement et la consommation de drogues, chez les adolescents de 13 ans et de 16 ans.

Tableau 9.14

Consommation de drogues au cours d’une période de 12 mois selon certaines caractéristiques scolaires, adolescents de 13 ans et 16 ans, Québec, 1999

13 ans 16 ans(1)

% Confiance en soi à l’école

Faible 23,8 * 64,3

Bonne 10,3 45,4

Perception de ses résultats scolaires en langue d’enseignement

Au-dessus de la moyenne 10,4 * 50,9

Dans la moyenne 16,1 59,7

En dessous de la moyenne 19,3 * 62,8

(1) Exclut les jeunes de 16 ans qui ne fréquentent pas une école secondaire.

Les tests d’association entre la consommation de drogues et la confiance en soi à l’école et entre la consommation de drogues et la perception de ses résultats scolaires sont significatifs au seuil de 0,05 chez les 13 et 16 ans.

* Coefficient de variation entre 15 % et 25 %; interpréter avec prudence.

Source : Enquête sociale et de santé auprès des enfants et des adolescents québécois 1999, Institut de la statistique du Québec.

Les résultats de l'enquête montrent que la consommation de drogues au cours de la vie rapportée par les jeunes de 16 ans varie – comme la consommation d'alcool – en fonction de celle du parent.

Ainsi, les jeunes dont le parent a déjà consommé de la drogue déclarent à près de 72 % en avoir déjà consommé alors que cette proportion est de 56 % chez ceux dont le parent n'en a pas consommé (tableau 9.15).

Tableau 9.15

Consommation de drogues au cours de la vie selon la consommation de drogues du parent au cours d’une période de 12 mois, adolescents de 16 ans(1),

(1) Exclut les jeunes de 16 ans qui ne fréquentent pas une école secondaire.

Le test d’association entre la consommation de drogues des jeunes et celle du parent est significatif au seuil de 0,05.

* Coefficient de variation entre 15 % et 25 %; interpréter avec prudence.

Source : Enquête sociale et de santé auprès des enfants et des adolescents québécois 1999, Institut de la statistique du Québec.

Conclusion

Les données de l’enquête effectuée auprès des enfants et des adolescents permettent d’estimer qu’un bon nombre de jeunes québécois de 9, 13 et 16 ans font usage d’alcool (à différentes fréquences et à divers niveaux) ou de drogues comme dans plusieurs autres pays. Le plus grand nombre de consommateurs se retrouve chez les 16 ans. Comme dans d'autres pays industrialisés (Sells et Blum, 1996), la tendance québécoise chez presque tous les jeunes est de commencer à consommer de l’alcool avant la fin des études secondaires.

L’analyse des données met en lumière une autre tendance signalée dans la documentation consultée. À l’instar des jeunes d’ailleurs, parmi les jeunes québécois qui consomment, un bon nombre des 13 ans (11 %) et des 16 ans (30 %) consomment une grande quantité d’alcool par occasion (5 verres ou plus). Il s’agit d’un mode de consommation qui attire l’attention puisqu’il est considéré comme un déterminant potentiel de problèmes sociaux et comportementaux (Bauman et Phongsavan, 1999).

Au cours d’une période de 12 mois, 47 % des adolescents de 16 ans ont consommé de la drogue.

Plus spécifiquement, la marijuana est consommée par 46 % et les hallucinogènes, par 15 % des jeunes de cet âge. Le polyusage de substances est aussi un phénomène très présent chez les adolescents. Ils suivent ici une tendance largement remarquée chez les jeunes de 15-24 ans dans l’Enquête sociale et de santé 1998 (Chevalier et Lemoine, 2000b). Le fait que la drogue illégale de choix des adolescents soit la marijuana n’est pas unique au Québec; cela apparaît partout dans le monde (Bauman et Phongsavan, 1999).

Les résultats permettent aussi d’entrevoir que certains jeunes pourraient s’engager dans une trajectoire à risque, telle que discutée par plusieurs auteurs (Hawkins, Catalano et Miller, 1992). Ainsi, plus on commence à consommer jeune, plus on a tendance à voir augmenter sa consommation, à bifurquer vers la drogue illégale ou à expérimenter des problèmes avec sa consommation (Yu et Williford, 1994). À cet égard, les résultats de l’enquête montrent que – du moins chez les 16 ans – ceux qui ont commencé plus jeunes à consommer de l’alcool consomment déjà plus fréquemment que les autres.

Les résultats indiquent aussi que les 16 ans boivent plus souvent que les plus jeunes, et en plus grande quantité à chaque occasion, et qu’ils sont également ceux dont la consommation d’alcool est plus souvent associée à des problèmes. En effet, si à 16 ans on consomme plus fréquemment ou davantage à chaque occasion, on risque aussi d’avoir plus d’ennuis avec sa famille ou ses amis ou de rencontrer des problèmes à l’école. Par exemple, ces adolescents, consommateurs d’alcool ou de drogues, ont une moins bonne confiance en soi à l’école et de mauvais résultats dans la langue d’enseignement. Les jeunes consommant différentes substances ou ayant de plus hauts niveaux de consommation ont aussi des attentes moins grandes sur le plan de la scolarité. Les conséquences de la consommation sont moins apparentes chez les 13 ans.

On peut penser que l’usage d’alcool ou de drogues à cet âge est encore trop récent.

Selon les résultats de la présente enquête, le comportement des adolescents, en particulier celui des consommateurs de 16 ans, pourrait se modeler sur celui du parent répondant ou dépendre de certaines attitudes des parents. Par exemple, quand un jeune a un parent qui consomme régulièrement de l’alcool ou qui a déjà consommé de la drogue, il risque plus de consommer de l’alcool ou de la drogue ou d’avoir une consommation combinée d’alcool et de drogues. Ces résultats corroborent ceux trouvés dans la littérature (Petraitis et autres,1998).

Certains résultats mériteraient d’être approfondis. Dans cette étude, les garçons de 16 ans se démarquent des filles par une fréquence et un niveau de consommation d’alcool plus élevés. Cependant, les résultats montrent que les adolescents et les adolescentes de 16 ans ont commencé à consommer de la drogue à peu près au même âge, que les garçons et les filles de 13 et 16 ans en consomment dans des proportions semblables et que le polyusage d’alcool et de drogues est présent dans les mêmes proportions chez les adolescents et les adolescentes de 13 ans et 16 ans. Comment peut-on expliquer cette plus grande similarité de comportements entre les filles et les garçons au Québec? Il serait intéressant d'examiner cette situation puisque dans les autres pays, les garçons semblent se démarquer significativement des filles (Anvers et Choquet, 1999;

Barnes et autres, 1997). Il serait aussi important de vérifier si les jeunes s’initient à l’alcool et à la consommation de drogues de plus en plus tôt.

Comment peut-on expliquer également que les adolescents des groupes minoritaires consomment moins à chaque occasion que ceux du groupe majoritaire? Ce phénomène peut refléter bien sûr des différences de pratiques de consommation dans les communautés ou chez les parents. Il serait toutefois pertinent de mieux comprendre ce qui protège les jeunes de certaines minorités ethniques d’une consommation plus risquée. Des résultats semblables ont été mentionnés par Merrill et autres (1999).

Les résultats présentés comportent certaines limites. Ils portent sur l’ensemble des jeunes mais ne permettent pas de connaître l’étendue de la consommation d'alcool et de drogues chez les jeunes de la rue, les décrocheurs ou autres jeunes à haut risque, étant donné leur faible proportion dans l’enquête ou dans la population. Les résultats de la présente enquête sont aussi difficilement comparables à ceux d’autres enquêtes, chacune visant des périodes ou des âges différents ou ciblant des substances différentes.

Les résultats soulignent l'importance d'intervenir tôt auprès des filles et des garçons québécois et auprès de leurs parents en vue de modifier grandement et de façon durable les croyances et comportements ayant trait à la consommation élevée de substances psychoactives. La pré-adolescence est certes devenue une cible importante dans les programmes de prévention de la consommation et de l'abus d'alcool et de drogues. Toutefois, un nombre d'heures adéquat dans le curriculum de ces programmes qui sont mis sur pied pour retarder la consommation ou réduire la consommation régulière ou abusive de substances psychoactives et la présence de séances de rappel à plus d’un niveau scolaire deviennent nécessaires dans ces circonstances (Botvin, 1995; Pentz, Bonnie et Shopland, 1996; Dedobbeleer et autres, 1998;

Dedobbeleer et Desjardins, 2001).

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Chapitre 10

Dans le document Usage de la cigarette (Page 30-39)