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Paramètre et classification

Dans le document Processus technopolitain et métropolisation (Page 131-135)

POLITIQUES NATIONALES ET REFORMES INSTITUTIONNELLES 1 Généralités

1.2 Paramètre et classification

1.2.1 Caractéristiques socio-économiques Tableau01. Données socio économiques

Indicateurs 2001 2002 2003 2004 2005 (provisoire) PIB Milliards DA 4235 4455 5149 6112 7130 Milliards $ 54,8 55,9 65,1 84,8 102,2 PIB par habitant ($) 1775 1783 2093 2655 3150

Taux de croissance PIB réel (%) 2,6 4,7 6,9 5,2 4,8 Taux de croissance PIB réel hors hydrocarbures (% ) 5,5 5,3 6 6,2 5,5 Taux de croissance PIB réel hors hydrocarbures hors agriculture (%) 3,9 5,3 6 6,2 5,7 Inflation en moyenne annuelle (%) 4,2 1,4 2,6 3,6 3,5 Investissement/PIB (%) 27 31,1 30,5 32,6 32,7 IDE (milliards$) 1,18 0,97 0,62 0,62 0,42 Importations (milliards$) 9,5 12 13,3 18 20,3 Exportations (milliards$) 19,1 18,7 24,5 32,2 42,1 Solde balance commerciale (milliards$) 9,6 6,7 11,2 14,2 21,8

Solde balance courante Milliards $ 7,1 4,4 8,8 1,1 16 % PIB 12,9 7,7 13 13,1 15,7 Solde compte capital (milliards$) -0,87 -0,71 -1,37 -1,87 -1,35 Réserves de changes Milliards $ 18 23,1 32,9 43,1 57,1 En mois d'importation 18,1 19,1 24,3 23,7 27,7 Encours dettes Milliards $ 22,6 22,6 23,4 21,8 16,4 (définitif) % PIB 41,1 39,8 34,3 25,7 Service dette Milliards$ 4,6 4,5 4,7 6 5,2 Exportations % 22,8 22,6 17,9 17,6 11,7 Taux de chômage 27,3 25,2 23,7 17,7 15,3

Taux de croissance par secteur %

Hydrocarbures -1,6 3,7 8,8 3,3 3,5 Agriculture 13,2 -1,3 19,7 3,1 4 Industrie 2 2,9 1,1 2,6 2,8 Bâtiment et Travaux Publics 2,8 8,2 5,5 8 7,4 Services 6 5,3 4,2 7,7 7,3 Source : http://www.el-mouradia.dz

Le présent tableau donne l’évolution des principaux indicateurs socioéconomique de notre pays, entre 2001 et 2005, il est issu du site de la présidence, et permet de constater les changements clés de cette période.

1.2.2 Contexte politique et ressources humaines :

L’année 2006 a été marquée par un nouveau gouvernement dirigé par le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), majoritaire dans les deux chambres. Les dernières années du second mandat du président seront marquées par le PCSC

2005–2009. Initialement estimé à 60 milliards de dollars, ce plan a été réévalué à plus de 140 milliards, une somme considérable pour un pays comme l’Algérie.

Cette enveloppe était presque exclusivement destinée aux infrastructures économiques et sociales.

Le développement humain (santé, logement et éducation) devrait connaître une nette avancée: 25.5 %de l’enveloppe sont destinés à l’habitat et au cadre de vie (loi de finances pour 2005), sans compter les effets indirects des investissements dans les infrastructures (22.7 %). Les pouvoirs publics se montrent déterminés à doter le pays de grandes infrastructures économiques et sociales.

Des travaux d’envergure concernant l’autoroute Est-Ouest (1 200 km) ont été lancés, ainsi que des travaux ferroviaires sur des distances de voies analogues.

Comparé à la décennie passée, le contexte social global s’est nettement amélioré. Les recettes substantielles de l’État lui ont permis de reprendre un rôle de redistribuer. Les catégories sociales soutenues par l’État sont relativement mieux ciblées qu’à l’époque de l’économie administrée durant laquelle la politique des bas prix était synonyme de rationnement et donc d’inégalité. L’action sociale de l’État s’est située entre 5.5 % et 7.7 % du PIB de 1999 à 2005.

En ne considérant que le PIB hors hydrocarbures, ce chiffre passe de 10 % à 13 % sur la même période. Comparé à l’impôt sur le revenu, limité à 2.5 %du PIB, l’action de l’État est très importante. La solidarité est financée en partie par la fiscalité pétrolière.

La croissance économique, tirée par les hydrocarbures, s’est accompagnée, d’après les chiffres de l’Office national des statistiques (ONS) d’une amélioration spectaculaire de l’emploi. La population au chômage se chiffrait en 2005 à 1 474 549 personnes (dont 253 545 femmes), soit un taux de chômage global de 15.3 %, contre près de 30 % en 1999. En milieu urbain, le taux est de 14.8 pour cent, contre 16 pour cent en milieu rural. Les dispositifs d’emploi d’attente au bénéfice des jeunes, le soutien à la création de la micro-entreprise, le Programme de soutien à la relance économique (PSRE) suivi par PCSC, sont à l’origine de cette embellie. Grâce à la réalisation des grandes infrastructures, le gouvernement se donne pour objectif de faire passer le taux de chômage en dessous de la barre des 10 % d’ici 2009.

Cette dynamique de création massive d’emplois a peu de chance de se maintenir dans le long terme ; elle est le fait direct ou indirect de l’action budgétaire, qui peine à se faire relayer par une croissance économique générée directement par les entreprises.

Parallèlement, l’augmentation du salaire minimum garanti de 25 %, à partir de janvier 2004, a permis un rattrapage de pouvoir d’achat, compte tenu de la relative modération de l’inflation, et sans compter l’intervention de plus en plus importante de l’État dans le revenu brut des ménages. La part des transferts dans ce revenu est passée de 16.2 % en 1996 à 20. 3 %en 2000 et à 23 % en 2004.

En juin 2006, l’État a dégagé une enveloppe de plus de 100 milliards de dinars (1.4 milliard de dollars environ) pour améliorer le régime indemnitaire des salariés de la fonction publique. Cette action permet, par exemple, d’augmenter le salaire minimum dans la fonction publique de 15 % environ.

La consommation des ménages a bénéficié de la revalorisation des salaires et de la chute du chômage. En termes réels, elle a augmenté, sur la période 1990-2003, à un rythme moyen annuel de 3.1 % alors que la croissance démographique a été inférieure à 1.6 % sur la même période.

Le programme de construction d’un million de logements dans le cadre du PSRE, dont une grande partie a déjà été réalisée, a concouru à desserrer quelque peu la contrainte de la demande.

Le TOL (taux d’occupation par logement) est passé de 7 personnes à 5.5 entre 1999 et 2004, et il devrait se situer à 5 en 2009 après la réalisation d’un autre million de logements, conformément au PCSC.

L’espérance de vie à la naissance, qui constitue à la fois un indicateur de santé et de développement, a gagné plus de 20 années par rapport à 1970. Elle a dépassé 73 ans en 2005. Elle est estimée à 72.5 ans pour les hommes et à 74.4 ans pour les femmes.

L’analphabétisme, un phénomène qui va de pair avec la pauvreté, concernait en 1998, selon le rapport 2006 du développement humain du Conseil national économique et social (CNES), 34.5 pour cent de la population âgée de 15 ans et plus, soit plus de 3 millions d’habitants. Ce chiffre a reculé à 2.6 millions en 2005, une baisse peu significative.

Les efforts engagés ne suffisent pas, d’après le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), pour améliorer sensiblement l’indice du développement humain de l’Algérie qui est classée au 102eme rang sur 179 pays en 2006.

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