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Les origines : tentative de définition du régime maoïste

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Description de la réforme : l’adieu au maoïsme

A. Les origines : tentative de définition du régime maoïste

On peut dire que le maoïsme est une variante du stalinisme. Une telle affirmation a de quoi surprendre car historiquement Staline et Mao ont souvent eu des vues différentes. Mais il faut entendre par là que la structure fondamentale du régime chinois sous Mao ne diffère quasiment pas de ce qui aura été appliqué dans l’U.R.S.S.

stalinienne. Ces deux régimes relèvent de ce que la science politique appelle le totalitarisme. D’une manière générale, on dit d’un régime qu’il est totalitaire à propos d’un système politique à parti unique, n’admettant aucune opposition organisée, dans lequel l’Etat tend à confisquer la totalité des activités de la société. Concept forgé au XX° siècle, le totalitarisme signifie étymologiquement « système tendant à la totalité, à l’unité ». Il convient, cependant, de dépasser cette approche consensuelle car la

d’accompagner la Chine vers l’ouverture, vers la tolérance, le progrès, vers le respect des valeurs qui sont les nôtres, nous en France. » Arnaud De Lagrange, « Sarkozy défend son choix olympique » in Le Figaro, Paris, 9 aout 2008, voir aussi l’entrevue qu’accorde le président Sarkozy à Gérard Holtz, http://www.elysee.fr/webtv/index.php?intHomeMinisterId=0&intChannelId=12

1 BONNIN Michel, conférence donnée le 15 janvier 2003 « Comment définir le régime politique chinois aujourd’hui ? », Paris.

2 Sur ce point voir aussi BONNIN, ibid.

notion de totalitarisme a été l’objet d’un intense débat académique, débat qui, on le verra, ne semble pas être clos.

1. Le concept de totalitarisme

C’est Hannah Arendt qui, dans Les origines du totalitarisme1, a proposé la première définition du concept de totalitarisme 2 . Les principaux critères du totalitarisme chez Arendt sont le monopôle du pouvoir politique ; l’idéologie officielle imposée par le parti grâce à un monopôle des moyens de communications ; l’abolition de toute limite à l’intervention de l’Etat (et donc le refus de reconnaître les libertés individuelles) ; le contrôle direct de l’économie par l’Etat (mais ce critère n’est pas décisif) ; le contrôle de toute organisation sociale (critère décisif). Il y a, en effet, dans les régimes totalitaires ce que Claude Lefort a appelé le fantasme de l’un. Ces régimes n’admettent qu’un parti unique qui contrôle l’Etat, qui lui-même s’efforce de contrôler la société et plus généralement tous les individus dans tous les aspects de leur vie (domination totale). Or, d’un point de vue totalitaire, cette vision est erronée : il n’y a qu’un parti parce qu’il n’y a qu’un tout, qu’un seul pays, vouloir un autre parti c’est déjà de la trahison ou de la maladie mentale (plus exactement cela relève dans la logique totalitaire de la schizophrénie _ se croire plusieurs alors qu’on est un). Le totalitarisme tel qu’il est décrit par Hannah Arendt n’est pas tant un « régime » politique qu’une « dynamique » autodestructive reposant sur une dissolution des structures sociales.

Les sociétés totalitaires se distinguent par la promesse d’un « paradis ». Fin de l’Histoire ou pureté de la race, ce qui importe au régime totalitaire c’est de fédérer les masses (car la société n’existe plus, il n’y a plus que les masses que le pouvoir utilise) contre un ennemi. En ce sens, l’objet de cette réflexion sera de savoir si le Fuguo bing qiang ne représente pas cet objectif de la société totalitaire, le communisme n’ayant

1 ARENDT Hannah, « Les Origines du totalitarisme » in Le totalitarisme, Paris, Gallimard, éd. Quarto, 2002.

2 Cependant, la notion remonte à l’entre-deux-guerres. Il semble que ce soit Giovanni Amendola qui soit à l’origine de la formule (totalitario). D’abord utilisé par les penseurs antifascistes (notamment italiens), le terme fut ensuite repris par les tenants du totalitarisme.

Sur la genèse de la notion, voir

HERMET Guy (dir.), Totalitarismes, Paris, Economica, 1984.

POLIN Claude, Le totalitarisme, Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? », 3° éd. Mise à jour, 2007.

été qu’un moyen pour réaliser cet objectif de puissance ; la finalité communiste ne serait alors pour la Chine qu’un avatar du but réel : recouvrir une place centrale.

Contrairement aux dictatures traditionnelles (militaires ou autres), le totalitarisme n’utilise pas la terreur dans le but d’écraser l’opposition. La terreur totalitaire ne commence réellement que lorsque toute opposition est écrasée. Même si le groupe considéré comme un ennemi a été anéanti (par exemple les trotskistes en U.R.S.S.), le pouvoir en désignera continuellement un autre. Par ailleurs, le totalitarisme n’obéit à aucun principe d’utilité : les structures administratives sont démultipliées sans se superposer, les divisions du territoire sont multiples et ne se recoupent pas. La bureaucratie est consubstantielle du totalitarisme. Tout cela a pour but de supprimer toute hiérarchie entre le chef et les masses, et garantir la domination totale, sans aucun obstacle la relativisant. Le chef commande directement et sans médiation tout fonctionnaire du régime, en tout point du territoire. Le totalitarisme est à différencier de l’absolutisme (le chef est sensé tenir sa légitimité des masses et non d’un concept extérieur comme Dieu) et de l’autoritarisme (aucune hiérarchie intermédiaire ne vient théoriquement « relativiser » l’autorité du chef totalitaire).

De nombreux philosophes et politologues, cherchant à trouver une explication aux tragédies du XX° siècle, ont traité de la question du totalitarisme. Les divergences dans son interprétation ont nourri un intense débat intellectuel. Pour le philosophe allemand Eric Voegelin1, les idéologies totalitaires remplacent la religion, car elles demandent à leurs adeptes (nous préférons plutôt parler de victimes) de croire à la promesse d’un salut sur terre. Si l’historien et essayiste d’origine russe émigré aux Etats-Unis en 1937 Waldemar Gurian utilise le premier la notion de « religion séculière », Voegelin est celui qui en théorise l’idée. Arendt refuse de voir les idéologies totalitaires comme des « religions politiques ». « Pour elle, le totalitarisme se caractérise essentiellement par sa nouveauté et ce sont les conditions de son irruption qui font problème, là où Voegelin le perçoit comme le sommet d’une vague venue de plus loin encore que les origines du monde moderne. L’un voit les structures mentales qui se recyclent inlassablement, tandis que l’autre a les yeux rivés sur

1 VOEGELIN Eric, Die autoritäre Staat [L’Etat autoritaire], Vienne, Springer, 1936.

, Die Politischen Religionen, Vienne, Bethmann-Fischer, 1938 et 1939 [pour la traduction française: Les religions politiques, Paris, Edition du Cerf, 1994]

, La nouvelle science du politique, Paris, Seuil, 2000.

l’imprévisible et ce qui ne se réduit à aucun modèle »1. Pour Arendt, l’atomisation de la société favorise l’émergence, comme par contrecoup, du totalitarisme pour recréer du social. Or, sur ce point, le philosophe français Claude Lefort2 conteste cette idée.

La démocratie contient en elle-même l’acceptation tacite de la division et du conflit.

En effet, la démocratie, dans la mesure où elle repose sur la séparation de l’ordre du droit, de l’ordre de la connaissance (comme la liberté de la presse ou de publier un livre) et de l’ordre du politique, se prête à la contestation. C’est ce qui fait dire à Lefort que la société totalitaire est compacte car elle ne reconnaît aucune division en elle-même. Cette indistinction entre les trois ordres évoqués plus haut ne peut fonctionner que s’il existe un parti unique, en l’occurrence le parti communiste. On se trouve dans le cas du régime totalitaire dans une configuration différente de celle du

« capitalisme d’Etat ». En effet, à regarder le régime chinois (mais aussi les régimes de l’Italie fasciste, de l’URSS ou les autres régimes qualifiés de totalitaires) on pourrait penser qu’il s’agit d’un capitalisme d’Etat où la totalité des moyens de production sont détenus par une classe sociale _ la bureaucratie ou dans le cas chinois, les apparatchiks du Parti communiste chinois. Pour Lefort, cette classification est infondée car la notion de bureaucratie comme classe est un concept abstrait et « passe-partout ». On pourrait lui objecter qu’historiquement, en Chine, la bureaucratie a toujours formé un corps social à part (les mandarins). Mais vouloir appliquer l’idée de

« classe bureaucratique » revient à conserver une analyse dans le cadre de pensée marxiste. Or, les catégories marxistes ne conviennent pas à rendre compte du contexte totalitaire car il ne s’agit plus d’un cadre capitaliste. On ne peut donc assimiler la bureaucratie à une forme de bourgeoisie. Ainsi les régimes totalitaires sont à part et constituent un phénomène nouveau. On peut reprendre la définition de Raymond Aron pour qui le totalitarisme qualifie les systèmes politiques dans lesquels s’accomplit

« l’absorption de la société civile dans l’Etat » et « la transfiguration de l’idéologie de l’Etat en dogme imposé aux intellectuels et aux universitaires »3. L’Etat, relayé par le parti unique, exercerait en ce sens un contrôle total sur la société, la culture, les sciences, la morale jusqu’aux individus mêmes auxquels il n’est reconnu aucune liberté propre d’expression ou de conscience4. Claude Lefort va plus loin qu’Aron sur

1 BOURETZ Pierre, « Introduction aux correspondances et dossier critique » in ARENDT Hannah, op.cit., page 944.

2 LEFORT Claude, « Totalitarisme et démocratie » conférence donnée à Lille novembre 2007.

3 ARON Raymond, Mémoires, 50 ans de réflexion politique, Paris, Julliard, 1983.

4 Pour le cas chinois sur ce point se reporter à

ce point. Pour lui, c’est plus qu’un parti unique, car le parti se pense comme consubstantiel à la société. Le dirigeant totalitaire est alors plus qu’un despote car il se présente comme la pure incarnation du Parti donc du peuple.

2. Critiques de la notion de totalitarisme

Le concept de totalitarisme a été critiqué car il apparaissait évident que, dans les faits, l’Etat soviétique n’était pas parvenu à « atomiser » la société ou à éliminer la vie privée. Pour les détracteurs de la notion, les théoriciens du totalitarisme avaient surestimé les capacités du pouvoir à contrôler la société, et sous-estimé les capacités de résistance des individus.

Le concept de totalitarisme tel qu’il a été pensé par ses premiers théoriciens1 excluait la possibilité de tout changement important du système. La théorie du totalitarisme n’avait pas envisagé la possibilité que ces régimes s’engagent dans un processus d’apaisement de la dictature. S’ouvre alors une révision du concept. La détente amorcée par Khrouchtchev illustre cette capacité d’apaisement. On voit alors un certain nombre de critiques de la notion même de totalitarisme ; l’idée centrale de celles-ci étant que les facteurs historiques sont minimisés dans l’analyse du phénomène totalitaire. Mais l’expérience menée par Khrouchtchev semble donner raison aux tenants de la thèse totalitaire. L’invasion soviétique de Prague en 1968 a rouvert le débat sur la capacité d’évolution d’un régime totalitaire. La détente menée après la mort de Staline s’apparente alors plus à un moyen de préservation du régime via l’institutionnalisation de la révolution (ce qui signifie que celle-ci peut être contrôlée et mise en veille selon les exigences du moment).

Au-delà du débat qui a opposé les défenseurs de « l’école totalitaire » à une école dite

« révisionniste », un point de consensus a été trouvé. Il y a une valeur heuristique indépassable dans le concept de totalitarisme. Certes, on peut estimer qu’un modèle parfait de société totalitaire est introuvable. Cependant, on peut dire que le régime

HU Ping, Ren de xunhua, duobi yu fanpan [La domestication, la révolte et la libération de l’homme], Hong Kong, Yazhou kexue, 1999 [pour la traduction française : La pensée manipulée, L’aube, 2004]

1 Nous ne citons que les auteurs les plus marquants : ARENDT Hannah, op.cit.

ARON Raymond, Démocratie et totalitarisme, Paris, Gallimard, 1965.

BRZEZINZKI Zbigniew & FRIEDRICH Carl, Totalitarian dictatorship and autocracy, New York, Harper and Row, 1965.

BRZEZINZKI Zbigniew, The permanent purge: Politics in soviet totalitarism, Cambridge, Harvard University press, 1956.

maoïste (mais aussi le régime d’inspiration maoïste des khmers rouges en 1975 et 1978) fut celui qui alla le plus loin dans la logique totalitaire. Autrement dit, il pouvait y avoir des changements significatifs en URSS et en Chine populaire, mais sans transformation fondamentale du communisme car le contrôle total a toujours été l’objectif d’un parti qui se voulait omnipotent. Reprenant la pensée wébérienne, l’historien américain Martin Malia1 estime que le totalitarisme est un idéal-type,

« toujours imparfaitement réalisé dans le domaine empirique ». Les régimes tentent donc d’être totalitaires, mais la résistance des faits, de la réalité sociale ou économique, et la résistance active ou passive des populations, les en empêchent et parviennent à préserver des espaces non-contrôlés. Pour en finir avec cette brève présentation du concept de totalitarisme citons l’historien italien Enzo Traverso pour qui le concept est à la fois incontournable et insuffisant : « incontournable pour la théorie politique, soucieuse de dresser une typologie des formes de pouvoir, et pour la philosophie politique, confrontée à la nouveauté radicale des régimes visant à l’anéantissement du politique ; insuffisant pour l’historiographie, confrontée à la concrétude des évènements »2

3. Le totalitarisme maoïste

Ainsi, il n’y a pas de société civile car elle est absorbée par l’Etat. Toute la question sera donc de savoir si la société civile existe dans la Chine de la seconde période des réformes.

Le maoïsme répond aux critères du totalitarisme: le maoïsme a instauré un système de contrôle politique, économique, social et culturel sans précédent dans l’histoire de la Chine. C’est-à-dire que le pays devient une seule et même organisation gérant une infinité de micro organisations interdépendantes. Pour ce faire, le pouvoir s’appuie sur des institutions nouvellement créées :

• Le danwei

• Le dossier personnel

• Le comité de quartier

1 MALIA Martin, La tragédie soviétique, histoire du socialisme en Russie 1917-1991, Paris, Seuil, 1995.

2 TRAVERSO Enzo, Le totalitarisme. Le XX° siècle en débat. Paris, Seuil, 2001, page107

Notons que les campagnes ont connu un système un peu différent mais disons que pour la première fois dans l’histoire de la Chine les paysans subissent un contrôle très fort de l’Etat ; chose que les précédents régimes ou dynasties n’avaient jamais voulu ou pu réaliser. Ceci a été rendu possible par la destruction préalable des structures existantes dans tous les domaines de la vie sociale. Dans la mesure où la société civile n’existe plus, il ne reste alors que les masses que le pouvoir mobilise à sa guise et selon ses objectifs. La mobilisation des masses ne fut pas une invention maoïste. Mais, Mao Zedong y a eu davantage recourt que les autres dirigeants totalitaires. Pourquoi ? La mobilisation des masses a permis à Mao de résoudre des problèmes politiques qui l’opposaient à d’autres membres du parti (révolution culturelle). Elle lui permit, aussi, de maintenir vivante l’idéologie et l’utopie révolutionnaire. L’édification du système totalitaire en Chine n’a été possible que par la destruction, la déconstruction des structures sociales existantes qui concurrençaient le monopôle du Parti communiste chinois dans son rapport à la société. Destruction de toute concurrence politique d’abord, tous les autres partis politiques ont été interdits1. Destruction de la concurrence culturelle ensuite, l’Etat s’est approprié tous les moyens d’information.

Mais on assiste aussi à la destruction de la concurrence économique car l’Etat-Parti s’approprie tous les moyens de production urbains et collectivise (mais n’étatise pas) les campagnes. Enfin, l’Etat-parti s’engage dans la destruction de toutes les structures sociales car certains groupes sociaux disposent d’un prestige extérieur au Parti (à la campagne : les propriétaires fonciers et les paysans riches, les chefs de clan et de famille ; dans les villes : les capitalistes, les entrepreneurs et les intellectuels). « Il va de soi que toutes les associations et organisations sociales correspondant à l’ancien système disparaissent et sont remplacées par des organisations de masse (Fédération des syndicats, Fédération des femmes, Ligue de la jeunesse, etc.) toutes entièrement contrôlées par le Parti, selon la théorie léniniste de la courroie de transmission »2. Mais le résultat a été inverse à ce qu’il espérait. La population a été dégoûtée de la politique et de l’idéologie. Jean-Luc Domenach et Philippe Richer tirent un bilan lucide de cette visée totalitaire : « Le résultat de quarante cinq années de marches et de contre-marches pour un objectif qui ne cessait de se modifier a été une extraordinaire érosion idéologique. Le marxisme-léninisme, successivement modifié

1 Officiellement le régime chinois est multipartiste. Mais dans les faits, ces partis n’ont aucune assise réelle.

2 BONNIN Michel, op.cit.

par Mao Tsé-toung et Deng Xiaoping, est demeuré en permanence l’idéologie officielle, mais il a perdu toute attraction en trois grandes saccades : après le « grand bond en avant », il a été privé de son contenu utopique ; après la révolution culturelle, il a perdu sa rationalité politique ; depuis les réformes de Deng Xiaoping, il sert surtout à légitimer le maintien du pouvoir en place et le recours aux méthodes capitalistes. On serait bien en mal de trouver un seul marxiste convaincu dans l’appareil du PCC du début des années 90. […] Après avoir été l’une des plus dominées que le monde ait connues, la société chinoise est progressivement sortie de tout contrôle et de toute discipline dans les années 80, mais sans se politiser. Puisqu’il ne lui est pas possible ni de participer ni de s’opposer, elle fuit dans l’enrichissement économique et dans la vie privée. »1

Même au sein du parti le mécontentement était grand. C’est, sans doute, l’un des facteurs décisifs qui explique le retour de Deng Xiaoping au sommet de l’Etat. Il avait pour lui l’appui de Zhou Enlai. Il avait surtout les innombrables cadres qu’ils ont tous deux relevés de leur indignité politique en les appelant à des postes de responsabilité.

Il avait pour lui la plus grande partie de l’armée. Il a pour lui tous ceux qui aspirent à une vie meilleure. Il avait enfin pour lui d’avoir compris que le temps de la révolution culturelle était passé et que les Chinois voulaient autre chose. Ainsi, ce sont sans doute les excès du maoïsme dans l’idéologie et l’utopie qui ont poussé ses successeurs à aller plus loin dans le pragmatisme et le réalisme. Rappelons que le but initial de la réforme est de remettre l’économie chinoise en état de marche et que les premières mesures visent plus à rétablir le système tel qu’il était avant la révolution culturelle, au niveau économique du moins2.

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