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P.Gen. inv. 110 10 cm x 26,5 cm Août/septembre 336 ap. J.-C.

Planche XL Nome oxyrhynchite

Ce papyrus a été déchiré au milieu et comporte un trou au sommet de sa partie droite, mais il est dans l’ensemble bien conservé. À la première ligne du texte, un fragment de papyrus recollé sur le côté droit de la déchirure ne semble pas être à sa place. À côté de la déchirure sur la partie droite, on distingue au-dessus du texte des traces d’encre, dont un upsilon. Le bas du document, au centre, comporte aussi quelques traces. Ces éléments ne semblent cependant pas faire partie du texte. Le texte a été rédigé transversa charta ; l’écriture est perpendiculaire aux fibres. La forme est typique des ordres de paiement oxyrhynchites de cette période.1 La main est dans l’ensemble régulière ; quelques lettres finales se terminent par des traits allongés. Le scribe a ajouté au-dessus de la ligne 2 le mot ǚǛNjǍǖNj ǞǏǟǞǙ˸ qu’il avait d’abord oublié. La signature abrégée de l’expéditeur du billet (5) semble être de la même main que le corps de texte, mais il est difficile de l’affirmer avec certitude. Marge supérieure : 2 cm ; marge gauche : 3,5 cm ; marge droite : 3 cm ; marge inférieure : 2 cm. Le dos du papyrus est blanc.

Apollonios ordonne à un collectif d’artisans travaillant l’étoupe (ȋǞǓǚǚǙǟǛǍǙʐ) – ou éventuellement de paysans (ǍǏǣǛǍǙʐ) – de fournir un peu plus de 150 paquets d’étoupe (ȋǞʐǚǚǓNj) à Thonios, par l’intermédiaire d’un ǚǛNjǍǖNjǞǏǟǞʎȋ, nommé lui aussi Apollonios.2 La qualité des destinataires ne peut être établie avec certitude, la première partie du mot étant perdue dans la lacune. Les lettres restantes offrent deux solutions pour la ligne 1 : soit >ǞǙ˩ȋȋǞǓǚǚǙ@ǟſǛǍǙ˩ȋ, soit, si l’on suppose un espace au début de la lacune, >vacat ǞǙ˩ȋǍǏ@ǣſǛǍǙ˩ȋ. C’est la première solution qui a été choisie ici, car elle présente l’avantage d’une part de correspondre à la longueur de la lacune, et d’autre part d’être cohérente avec la suite du texte, puisqu’il s’agit d’un ordre de livraison d’étoupe. Dans tous les cas, la place disponible dans la lacune ne permet pas d’y insérer des noms de personnes. Ce collectif appartient au village de Taampemou (ou éventuellement de Taampeti ; cf. 1, note), situé dans le nome oxyrhynchite.

La formulation du document est typique du nome oxyrhynchite, comme l’indiquent de nombreux parallèles.3 Ceux-ci se caractérisent par la formulation, avec l’expéditeur figurant en première place – sous la forme 1 Cf. p. ex. P.Oxy. XLVIII 3385 (Oxyrhynque, 336 ap. J.-C.) ; 3387 (Oxyrhynque, 342 ap. J.-C.) ; 3388 (Oxyrhynque, 342 ap. J.-C.) ; P.Mert. I 34 (nome oxyrhynchite, 346/347 ap. J.-C.) ; P.Princ. II 80 (Oxyrhynque, env. 337 ap. J.-C.).

2 Sur le sens et les différentes orthographes du mot ȋǞʐǚǚǓǙǗ, cf. 3, note.

3 À ce propos, voir aussi 177, introduction, avec divers parallèles comportant l’impératif ǚNjǛʊȋǡǙǟ.

164 LES PAPYRUS DE GENÈVE ǚNjǛʊ + gén. – suivi du destinataire au datif, puis de ǡNjʐǛǏǓǗ ; ensuite, on trouve un verbe à l’impératif, correspondant à l’ordre transmis. Il s’agit le plus souvent de billets allongés, rédigés transversa charta.

Date Référence

IIIe s. P.Oxy. VI 974

IIIe s. P.Oxy. VIII 1141

IIIe s. P.Oxy. XLIV 3185

IIIe s. SB XXII 15361 (= P.Lond. III 773 descr. = P.Oxy. I 189 descr.)

IIIe s. ? SB XVI 12568

261 ou 312 SB XVI 12993 (= BGU III 849)

265 P.Oxy. XII 1419 272 ou 278 P.Oxy. XII 1570 274 ou 280 P.Oxy. XII 1514 274 ou 280 P.Oxy. XX 2286 285 P.Oxy. XLII 3055 285 P.Oxy. XLII 3056 293 P.Oxy. VIII 1140 296–307 ou 324–330 P.Oslo III 146 299 P.Oxy. XII 1572 IVe s. P.Oxy. XLVIII 3406 IVe s. P.Oxy. XLVIII 3407 IVe s. PSI III 209 309 P.Oxy. XII 1499 317 PSI III 205 août/septembre 336 175

15 octobre 336 P.Oxy. I 92 (= SPP VIII 1153) 9 novembre 336 P.Oxy. XLVIII 3385

336/337 SB XIV 12057

338 P.Oxy. XII 1575

341 PSI VII 781

342 P.Oxy. XLVIII 3387

342 P.Oxy. XLVIII 3388

175 ORDRE DE LIVRAISON D’ÉTOUPE 165

360 P.Oxy. VII 1056

362 P.Oxy. I 93

365 P.Oxy. LXIII 4375

379 P.Oxy. XIV 1752

La livraison d’étoupe se fait à titre de paiement des ǠʒǛǙǓ (redevances) pour la neuvième indiction. À cette époque, le terme ǠʒǛǙȋ peut être employé pour désigner un loyer ou une taxe (cf. 3, note). Il est difficile de déterminer quel sens il prend dans notre document. Les archives des frères Papnouthis et Dorotheos mentionnent des levées d’étoupe dans le village de Taampemou ; cf. P.Oxy. XLVIII 3408, 9–11 et 3423, 9 (Oxyrhynque, IVe s.). Ces documents montrent les deux frères travaillant comme assis-tants (njǙǑǒǙʐ) pour des liturges responsables de la collecte d’impôts, dont notamment le praepositus pagi.4 À ce titre, ils s’occupent principalement de lever les taxes en nature et en espèces dans certaines régions ou villages.5 Dans le présent document, il se pourrait que les destinataires soient considérés comme un collectif de contribuables, en tant qu’artisans travaillant l’étoupe appartenant au même village.6 Les autres personnages apparaissant dans le document – à savoir l’expéditeur Apollonios, l’agent Apollonios et Thonios – pourraient alors être tous trois impliqués dans la levée d’une taxe en étoupe, à des échelons différents. L’expéditeur, qui a le pouvoir d’ordonner au collectif d’artisans de s’acquitter du montant de leur taxe, occupe probablement une position importante. Dans cette hypothèse, le terme de ǠʒǛǙǓ serait à comprendre dans le sens de taxes en nature ; c’est le sens choisi ici pour la traduction.

On ne peut cependant pas exclure que les paquets d’étoupe soient payés comme loyer en nature, car les locataires de terrains appartenant à un même domaine sont souvent traités comme un collectif.7 Dans ce cas, on pourrait imaginer que l’expéditeur Apollonios soit un intendant du domaine de Thonios, et ordonne aux artisans de s’acquitter de leur loyer en 4 Sur les archives des frères Papnouthis et Dorotheos, cf. 171 et 177, introduction ;

P.Oxy. XLVIII 3384–3430 ; R.S. Bagnall, Egypt in Late Antiquity 157–160.

5 Parmi ces villages figure notamment celui de Taampemou. Outre les références mentionnées ci-dessus, cf. P.Oxy. XLVIII 3409, 6 (Oxyrhynque, IVe s.) ; 3410, 24 (Oxyrhynque, 375–385 ap. J.-C.).

6 Sur le village traité comme collectivité pour les impôts et les liturgies, cf. J.-M. Carrié in J.-M. Carrié / R. Lizzi Testa (éd.), « Humana sapit » 316–317. Sur le fonctionnement des prélèvements fiscaux au IVe siècle, cf. J. Lallemand, L’administration civile de l’Égypte 182–220.

7 Cf. G. Rouillard, La vie rurale dans l’Empire byzantin 28. Pour un exemple de contrat de location où le loyer sera payé en nature sous forme d’étoupe, cf. PSI V 469, 12 et 19 (Oxyrhynque, 334 ap. J.-C.).

166 LES PAPYRUS DE GENÈVE remettant l’étoupe à un agent. Il se peut également qu’Apollonios soit le propriétaire du domaine, redevable (pour une autre affaire) à Thonios, et qu’il ordonne aux artisans de remettre les paquets d’étoupe à ce dernier (par l’intermédiaire d’un agent) au lieu de les remettre à lui-même.

Enfin, l’expéditeur pourrait être un propriétaire terrien ou l’intendant d’un propriétaire responsable du prélèvement de taxes sur ses terres. Il s’adresserait aux artisans travaillant sur son domaine à Taampemou, afin qu’ils remettent l’étoupe à un percepteur fiscal (Thonios), par l’intermé-diaire d’un agent.8 Dès le IIIe siècle, les archives d’Heroninos permettent d’observer le paiement collectif de taxes par les intendants d’un domaine, au nom des individus employés dans le domaine.9 Les réformes de Dioclé-tien ont ensuite occasionné l’établissement d’un système par lequel des paysans se trouvaient attachés à une terre dont le propriétaire devait payer les redevances à titre collectif. Pour Peter Sarris, cette pratique n’est pas une innovation imposée d’en haut par l’État : au contraire, les autorités auraient adapté la législation à une manière de faire mise en place par les propriétaires de grands domaines, et ce dès le IVe siècle.10 Il est donc possible que l’ordre de livraison d’étoupe figurant ici s’inscrive dans le contexte d’un développement dont on trouve les premières manifestations au IIIe siècle, et qui se poursuit jusqu’au VIe siècle.

La présence du ǚǛNjǍǖNjǞǏǟǞʎȋ ne permet pas de trancher la question du sens à donner à ǠʒǛǙȋ, puisqu’au cours des quatre premiers siècles de l’ère chrétienne, les ǚǛNjǍǖNjǞǏǟǞNjʐ apparaissent tantôt comme des employés de grands domaines privés, tantôt comme aides des percepteurs de taxes ou encore comme participant à la gestion des domaines impériaux.11 En défini-tive, le participe ǞǏǕǙʔǖǏǗNj (2) fait plutôt pencher la balance en faveur d’une taxe : il est à plusieurs reprises utilisé dans des formules du type Ǟʉ ȋǟǗ ǞǏǕǙʔǖǏǗNj ǎǑǖʒȋǓNj, ce qui suggère plus vraisemblablement le paiement de taxes, et non d’un loyer.12

8 Papnouthis et Dorotheos, selon leurs archives éponymes, auraient également œuvré comme intendants des domaines de leurs employeurs, alliant des activités privées à leurs tâches d’ordre fiscal ; cf. R.S. Bagnall, Egypt in Late Antiquity 159–160. Sur le rôle des grands domaines dans le prélèvement des impôts à l’époque byzantine et l’ambiguïté du terme ǠʒǛǙȋ en tant que « rente-impôt », cf. J. Gascou, Les grands domaines 1–90 ; ce fonctionnement est surtout observable à une époque plus tardive.

9 Cf. D. Rathbone, Economic Rationalism and Rural Society in Third-Century A.D. Egypt 404–407.

10 Cf. P. Sarris, Economy and Society in the Age of Justinian 150–151.

11 Cf. J.D. Thomas, JJP 18 (1974) 241.

12 Cf. p. ex. P.Tebt. II 327, 19–21 (= W.Chr. 394 ; Tebtynis, 180–191 ap. J.-C.) : ȡǚNjǓǞǙ˸ ǖNj>Ǔ@ǞʉɪǚʋǛǞ̅Ǘ_ɪǚNjǛǡʒǗ>Ǟǣ@ǗǞǏǕǙʔǖǏǗNj_ǎǑǖʒȋǓNj ; P.Oxy. XVI 1944, 10 (Oxyrhyn-que, VI/VIIe s.) : ǞʉȋǟǗǞǏǕǙʔǖǏ ǗNj ǚNjǛ˓ȱǖǙ˸ǎǑǖʒȋǓNj.

175 ORDRE DE LIVRAISON D’ÉTOUPE 167  ǚ NjǛʉ >˕Ƭ@ǚǙǕǕǣǗʐǙǟ >ǞǙ˩ȋȋǞǓǚǚǙ@ǟſǛǍǙ˩ȋƾNjNjǖǚǏſ>ǖǙ˸@ ǡſ>Njʐ@Ǜſ>ǏǓǗ@  ǚNjǛʊȋǡǏǞǏƳǣǗʐ̃ƻNjǒNjǞǛ˛ǞǙȋǎǓʉ˕ƬſǚǙǕǕǣǗʐǙǟ́ǚǛNjǍǖNj ǞǏǟǞǙ˸ ̌Ǟʉ ǞǏǕǙʔǖǏǗNj  ɪǠ̦ɪǖ̅ǗȋǞʐǚǚǓNjɪǚʋǛǠʒſǛǣſ>ǗǞʍȋ@ȱǗʊǞǑȋſɍǗǎǓ ǔǞʐǙǗǙȋ ȡǛǓǒǖ̆ ǎǏȋǖ ǓǎʐǣǗ ǛǗ(¾)  ȋǞNjǒǖ̆Ǟ̆ȋǟǗʎǒǏǓ   ȵǞǙǟȋ Ǖ ǔNjʏ ǔ ǔNjʏ Ǔnj ǔNjʏ Ǎ  Ƴʕǒſſ>vacat @ ȱȋǑ ǖǏǓǣȋʊǖǑǗ  3 (¾) : ֧ 5 ǔNjʐ : џ

De la part d’Apollonios aux artisans travaillant l’étoupe (du village) de Taampemou, salut. Fournissez à Thonios fils de Pathatrês, par l’intermédiaire de l’agent Apollonios, l’étoupe que vous payez en guise de taxes pour la neuvième indiction, au nombre de 150 ¾ paquets, selon la mesure habituelle. L’année 30/20/12/3, le (...) du mois de Thoth. J’ai signé. 1 >ǞǙ˩ȋ ȋǞǓǚǚǙ@ǟſǛǍǙ˩ȋ. Le mot ȋǞǓǚǚǙǟǛǍʒȋ (ou ȋǓǚǚǙǟǛǍʒȋ) est le plus souvent attesté dans des documents plus tardifs, à partir du début du VIe siècle ; cf. E. Wipszycka, L’industrie textile dans l’Égypte romaine 25. Il existe cependant quelques rares attestations pour le IVe siècle ; cf. P.Charite 34, 17 (Hermopolis, 318 ou 348 ap. J.-C.) : ȋǓǚǚǙǟǍ>Ǚ˸@ (l. ǙǟǛǍǙ˸) ; BGU III 873, 3 (nome arsinoïte, IV– VIe s.) : ȋǞǓǚǚǙǟǛǍ̆. Sur le métier de ȋǞǓǚǚǙǟǛǍʒȋ, cf. Wipszycka 25–26 ; CPR XIV 5, 10 note. On ignore si ces artisans étaient spécialisés dans une étape précise du travail de l’étoupe (lin brut), ou s’ils étaient actifs dans le processus complet. Dans tous les cas, il est possible que les ȋǞǓǚǚǙǟǛǍǙʐ cultivaient parfois eux-mêmes l’étoupe qu’ils travaillaient, tout comme le faisait le tisserand de lin mentionné par Wipszycka 21. Pour cette raison, les destinataires de notre document pourraient aussi bien être redevables d’une taxe que d’un loyer en nature pour une terre ensemencée de lin ; cf. introduction. Même s’il est très probable que les destinataires de ce document sont des ȋǞǓǚǚǙǟǛǍǙʐ, on ne peut pas exclure qu’il s’agisse de ǍǏǣǛǍǙʐ, malgré la longueur de la lacune ; cf. introduction. Il arrive en effet que l’en-tête d’une lettre comporte de larges espaces entre les mots ; cf. p. ex. 177, 1. D’autre part, il se pourrait que des paysans cultivent de l’étoupe, sans pour autant exercer le métier spécifique de ȋǞǓǚǚǙǟǛǍǙʐ.

ƾNjNjǖǚǏſ>ǖǙ˸. Deux noms de villages sont envisageables : ƾNjNjǖǚǏǖǙ˸ et ƾNjNjǖǚǏǞʐ ; cf. Calderini / Daris, Dizionario dei nomi geografici s.v. ƾNjNjǖǚǏ. L’orthographe alternative ƾNjǖǚǏǞʐ semble être la plus courante au IVe siècle ; cf. P. Pruneti, I centri

abitati dell’ossirinchite 196. Dans tous les cas, le document provient du nome

oxyrhynchite, ce qui confirme l’impression que ce dernier constituait un lieu important pour la culture et le travail de l’étoupe ; cf. A. Calderini in Raccolta di

168 LES PAPYRUS DE GENÈVE attestée dans le village de Taampemou (orthographié ƾNjǖǚǏǖǙ˸) dans P.Oxy. XLVIII 3408, 9–11 et 3423, 9 (Oxyrhynque, IVe s.).

2 ȋǞʐǚǚǓNj. Cf. 194, introduction et 13 note ; E. Wipszycka, L’industrie textile 18–21. L’orthographe connaît plusieurs variantes, notamment ȋʐǚǚǓǙǗ, ȋǞʐǚǚǟǙǗ ou encore ȋǞʔǚǚǏǓǙǗ ; cf. Wipszycka 18, n. 5 ; F.T. Gignac, Grammar I 66–67.

3 ɪǚʋǛǠʒǛǣǗ. La distinction entre ȱǔǠʒǛǓǙǗ (loyer payé en nature) et ǠʒǛǙȋ (loyer payé en monnaie) disparaît à l’époque byzantine ; cf. J. Herrmann, Studien zur

Bodenpacht 99–100. Pour des exemples d’usage du terme ǠʒǛǙǓ dans le sens de

taxes, cf. S.L.R. Wallace, Taxation in Egypt 71–72. Dans de nombreux cas, il est difficile de distinguer entre loyer et impôt ; cf. A.C. Johnson / L.C. West, Byzantine

Egypt 62 et 76.

ǎǏȋǖ ǓǎʐǣǗ . L’étoupe est livrée dans le même conditionnement que dans 194, 15. Au IVe siècle, un ǎǏȋǖʐǎǓǙǗ standard correspond vraisemblablement à 5 mines, soit environ 2,25 kg ; cf. R.S. Bagnall, ZPE 76 (1989) 75. L’ordre de livraison concerne donc un poids total d’environ 339 kg d’étoupe.

5 ȵǞǙǟȋ Ǖ ǔNjʏ ǔ ǔNjʏ Ǔnj ǔNjʏ Ǎ. Ces chiffres correspondent aux années de règne respectives de Constantin Ier, Constantin II, Constance II et Constant ; cf. Bagnall / Worp, CSBE2 43–45, 56 et – en particulier pour ce document – 250. Ce système de datation par années de règne semble avoir perduré après 317 ap. J.-C. uniquement dans les nomes oxyrhynchite et héracléopolite.

Ƴʖǒſ. Pour cette date de livraison de l’étoupe, cf. 194, 18 note.

ȱȋǑǖ ǏǓǣȋʊǖǑǗ . L’epsilon initial de grande taille suggère cette résolution d’abréviation plutôt que ȋ@ǏȋǑǖ ǏʐǣǖNjǓ , largement attesté par ailleurs. La lacune semble trop réduite pour avoir contenu le nom du signataire, Apollonios. Le papyrus comporte des traces d’encre sous la lacune, mais il s’agit vraisemblablement de taches sans rapport avec le contenu.