• Aucun résultat trouvé

DES PASSAGES D’ISOCRATE

P.Gen. inv. 392 18 cm x 35 cm VIe s. ap. J.-C.

Planche XXII Provenance inconnue

L’objet se présente sous la forme d’une feuille de parchemin rectangulaire, dont la surface est passablement plissée et usée. À l’œil nu, on ne peut plus déterminer sur quelle face se trouvaient les poils de l’animal qui a donné sa peau. Il manque un morceau dans un des coins du rectangle ; on observe aussi plusieurs déchirures. Les bords de la feuille sont assez irréguliers. Sur l’une des faces, on distingue des traces d’écriture dans la moitié droite de la feuille ; sur l’autre, il y a deux colon-nes, chacune occupant l’une des deux moitiés du rectangle. Il est donc vraisem-blable que la feuille était pliée en deux par son milieu, ce qui donne un cahier de quatre pages à peu près carrées, avec de l’écriture sur les trois premières. Le pli n’est pas visible à cause du mauvais état de conservation du parchemin. Comme le document ne comporte aucune trace de reliure (collage, trous de couture etc.), on peut supposer que le cahier n’était composé que de cette feuille. Les deux pages impaires correspondent au recto, et les deux pages paires au verso. Sur la face comportant les pages 1 et 4, on distingue les restes d’une bande horizontale de papyrus collée au sommet de la feuille, vraisemblablement une sorte de renfort. Cette bande s’est toutefois usée, au point qu’il n’en subsistait que des restes au moment où le scribe a écrit son texte sur la page 1, passant parfois sur un morceau de papyrus encore visible. Le texte de la page 1 est écrit à l’encre rouge ; quelques lettres sont en noir, ou ont été récrites en noir. Sur les pages 2 et 3, le scribe a utilisé de l’encre noire. Il y a toutefois inscrit quelques lettres en rouge également. On distingue par ailleurs quelques traits qui semblent structurer vaguement le texte, soit en noir soit en rouge.1 L’écriture est très effacée ; elle a dû être déchif-frée au microscope en de nombreux endroits. Il s’agit d’une onciale assez gros-sière, réalisée par une main plutôt maladroite. On peut la dater approximativement du VIe siècle.2

Le texte conservé sur cette feuille de parchemin peut être identi¿é comme un exercice d’école : à la page 1, on reconnaît le paragraphe ¿nal du dis-cours d’Isocrate À Démonicos (§ 52) ; à la page 2, il s’agit d’un passage du discours À Nicoclès du même Isocrate (§ 42–43) ; à la page 3 ¿gure un passage tiré du paragraphe 46 du même discours, suivi de quelques lignes 1 De tels traits sont fréquents dans les exercices scolaires ; il ne s’agit pas de lignes destinées à guider l’écriture. Cf. R. Cribiore, Writing, Teachers and Students in Graeco-Roman Egypt 76.

2 Pour des parallèles, cf. Cavallo / Maehler, GB n° 26b (Hésiode, Théogonie ; V/VIe s.) ; Cavallo / Maehler, GB n° 35a (Iliade ; seconde moitié du VIe s.). Le style assez peu marqué de l’écriture ne permet pas une datation très précise, comme c’est souvent le cas des exercices scolaires ; cf. Cribiore 117.

94 LES PAPYRUS DE GENÈVE qu’il n’a pas été possible d’identi¿er, notamment à cause du mauvais état de conservation du texte ; la page 4 est vierge.

Le format général de cette feuille de parchemin rappelle celui d’un exercice d’école contenant un passage de la première Épître à Timothée.3 Il convient de relever que l’usage du parchemin pour de tels exercices est plutôt rare, probablement pour des raisons de coût du matériau.4

Les discours À Démonicos et À Nicoclès d’Isocrate, avec le Nicoclès (absent de notre document), ont joui d’une grande popularité, en particulier dans les milieux scolaires, du fait de leur contenu moralisateur.5 On les trouve recopiés en entier dans un codex en provenance de Kellis.6 Il était aisé pour un maître d’extraire une maxime dont la copie pro¿terait à l’élève non seulement pour améliorer son adresse à l’écriture, mais aussi pour forger son caractère. En 2008, la Leuven Database of Ancient Books recensait 29 témoignages pour le discours À Démonicos, 22 pour À Nicoclès, et 14 pour Nicoclès.7 Ces chiffres attestent la popularité particulière du premier des trois discours ; le paragraphe ¿nal ¿gure d’ailleurs dans l’Anthologie de Stobée (22, 31, 93c). Aucun papyrus connu ne couvre la ¿n de ce discours, à l’exception du codex de Kellis et d’un rouleau de papyrus particulièrement étendu couvrant les paragraphes 18 à 52, avec un titre ¿nal.8 En ce qui concerne À Nicoclès, à l’exception du codex de Kellis, aucun des fragments recensés ne contient un passage des paragraphes 42–43 ou 46 ; les scribes marquent une préférence pour le début du discours.

Dans la typologie des exercices d’école établie par Raffaela Cribiore, ce type de document s’inscrit dans la catégorie n° 6 du cursus scolaire (« short passages : maxims, sayings, and limited amounts of verses »), à la suite des exercices élémentaires d’écriture, et avant que l’élève ne passe à la copie de passages plus longs.9

Par rapport au texte usuel des discours d’Isocrate, on peut constater que le scribe a commis de fréquentes erreurs dont la plupart doivent être attri-buées à la copie à partir d’un original, et non à la dictée.10 Il omet certaines lettres (25–26 : ǚǙǓʎ!ȋ_ǏſǗſǞǙ ; 32 : NjɎǛſǙſ˸!ǗſǞſNjſǓ; 34 : ǞſǙſǓſǙſʔſǞſǙſǓſȋ ȿ! ǚſNjſǛNjǓ!Ǘ̅Ǘ; 37 : ȾſǍſǙſ˸ſǗ!ǞNjǓſ ǞǙʔȋ!) ; il ajoute une lettre inutile (14– 3 LDAB n° 3053 ; cf. K. Treu, APF 18 (1966) 36 ; Cribiore 282, n° 410 et pl. LXXX.

4 Cf. Cribiore 69.

5 Cf. S.A. Stephens, YCS 28 (1985) 5–8 ; P. Schubert, MH 54 (1997) 100.

6 Cf. K.A. Worp / A. Rijksbaron, The Kellis Isocrates Codex.

7 www.trismegistos.org/ldab

8 LDAB n° 2497 ; cf. W. Müller / G. Poethke, APF 27 (1980) 5–17.

9 Cf. Cribiore 31 et 46–47. Cribiore relève entre autres la présence de citations du discours À Démonicos.

10 Pour une typologie des erreurs commises par des élèves au cours de leur apprentissage de l’écriture, cf. Cribiore 91–96.

160 EXERCICES SCOLAIRES CONTENANT DES PASSAGES D’ISOCRATE 95 15 : ȱǚǓǔǛNjǞʎ_ȋǏǓ^ȋ`ǏǗ) ; il intervertit deux lettres (37 : ǟſɝǔ pour Ǚɩǔ). Mais surtout, il procède à des sauts du même au même, omettant ainsi une portion de phrase (6 ; 32). Aux lignes 37–41, il a cumulé diverses erreurs de copie, manifestement parce qu’il ne parvenait pas à suivre le ¿l du texte qui lui servait de modèle. On peut néanmoins relever des fautes d’orthographe liées à l’évolution de la prononciation (22–23 : ȲſǛſǙ˸Ǘſ_ǞNjǓ  NjɎǛǙ˸ǗǞNjǓ; 25–26 : ǚǙǓʎ!ȋ_ǏſǗſǞǙ  ǚǙǓʎȋNjǓǞǙ; 27 : ǀǙſǔſǓſǕſʐſǎſǙſǟſ  ǀǣǔǟǕʐǎǙǟ; 35 : ȡſǛǏȋſǓſNjſſ  ȡǛʌȋǏǓǏǗ).11 Finalement, signalons que les coupes de mots ne suivent pas la pratique des scribes plus expérimentés (3–4 : njſ_ǕNjȋǞſʎſǖſNjſǞſNjſ; 27–28 : >ǚǙʐǑȋǓ@_Ǘ; 38–39 : ɑſȋſNjſȋſǓſ_Ǘ).

À la page 1, le scribe a utilisé de l’encre rouge, pour des raisons qui ne sont pas évidentes. L’emploi de l’encre rouge est attesté dans les textes de nature documentaire, notamment pour produire des extraits tirés de registres of¿ciels.12 L’encre rouge sert aussi pour des timbres apposés au dos de contrats notariés.13 Alors que les élèves utilisent souvent leur feuille de manière peu économique, laissant des espaces vierges en bas de page, ici c’est le contraire qui s’est produit : le scribe a eu de la peine à faire tenir le passage à copier sur une seule colonne. Arrivé au bas de la feuille, il a terminé le dernier mot (ȱǚǓǔǛNjǞʎȋǏǓǏǗ) à droite, dans la marge, mais manquant à nouveau de place il a dû couper ǏǚǓǔǛNjǞǑ, pour terminer le mot au-dessus (tout en introduisant une faute de copie : ȋǏǓ^ȋ`ǏǗ).

La collation du texte a été faite à partir de l’édition de B. Mandilaras.14 Les références aux manuscrits byzantins d’Isocrate se font d’après les sigles utilisés dans cette édition. Il convient de rappeler en particulier l’explication des sigles suivants :15

- Ʈ = Codex Urbinas 111 (IX/Xe s.).

- ǣ = codex dont l’existence est supposée, et à partir duquel ont été copiés Ƹet ƻ.

- Ƹ = Codex Laurentianus LVIII 14 (XVe s.). - ƻ = Codex Parisinus 2932 (XVe s.). - ƶ= Codex Vaticanus 65 (an 1063).

11 Sur le passage NjǓ!Ǐ, cf. F.T. Gignac, Grammar I 192–193 ; pour ǣ!Ǚ, 275–277 ; pour ǟ !Ǔ, 267–269.

12 Sur l’utilisation de l’encre rouge, cf. P.Diog., p. 34–39 et P. Schubert, APF 51 (2005) 249– 252 ; L.H. Blundell, BASP 46 (2009) 24–25.

13 Cf. P.Louvre II 109, p. 62–66.

14 B. Mandilaras, Isocrates. Opera omnia, vol. II.

15 Cf. Mandilaras, Isocrates vol. I, 8–9. Pour une évaluation de la tradition manuscrite d’Isocrate dans un contexte papyrologique, cf. P. Schubert, MH 54 (1997) 99–100.

96 LES PAPYRUS DE GENÈVE Recto, page 1 / 4 (lignes 1–15 ; Isocr. Ad Demon. 52 ; encre rouge)

Transcription diplomatique Texte élaboré Col. i  ſſǚǏǛſǍNjǛǞǑǗǖſǏſ ɾſȋſǚǏǛſǍʉǛǞʍǗǖſʌſ  ǕſǓſǞſǞſNjſǗǙſǛſǣſǖſǏſſ ǕſǓſǞſǞſNjſǗɞſǛſ̅ſǖſǏſǗſ  ǏǠſNjſǚNjſǗǞNjſǖǏǗǞ>ſ@ſ ȱǠſ˕ȦſǚNjſǗǞNjſǖʋǗǞ>ʉ@njſ  ǕNjȋǞſǑſǖſſſſſſſſſſſſ ǕNjȋǞſʎſǖſNjſǞſNjſǔſNjſǒſǓſǐſʊſǗſ  ǙǟȋNjǗſſſǔNjſȋſſ> ǙǟȋNjǗȡſǠſ˕ȲſǔʊſȋſǞſ>Ǚǟ@  ǎſǏſǞNjſſǗǙǟȋſNjǗǙǟǞǣǎǏǓǔNjǓ ǎſʋſǞʉnjſʌǕǞǓȋǞNjǕNjǖnj!ʊſǗǙǟȋNjǗǙɮǞǣǎǏ˩ǔNjʏ  ǞǙǟȋǚſNjǓǎǏſNjȋſǙǛǏǍǙ ǞǙʓȋǚſNjǓǎǏʐſNjȋſɝǛǏǍǙ  ǖǏſǗǙǟȋǖǑǎǏǗǙȋ ǖʌſǗǙǟȋǖǑǎǏǗʑȋ  ǖſǏſǗſſſſſſſſſſſſſſſſ ǖſʋſǗſȡſǚſǏſʐſǛſǣſȋſȵſǡſǏſǓſǗſǚſNjſǗſ  ſſſſſſſſſſſſſſſſſſ ǞſNjſǡſʒſǒſǏſǗſǎſʋſǞſʉſǡſǛſʎſȋſǓſǖſNjſ  ſſſſſſſſſſſſſſſſſſſſſſ ȋſǟſǕſǕſʌſǍſǏſǓſǗſǖſʒſǕſǓſȋſǍſʉſǛſȥſǗſǞſǓſȋſ  ſſſſſſſſſſſſſſſſſſſſſ ȱſǔſǞſNjſʔſǞſǑſȋſǞſ˛ſȋſȱſǚſǓſǖſǏſǕſǏſʐſNjſȋſ  ǞſȋǞǑȋǠǟȋſſſſſſſſſſſ ǞʉſȋǞ˛ȋǠʔȋǏſǣſȋſȢſǖſNjſǛſǞſʐſNjſȋſ Col. ii   ȋǏǓȋǏǗ ͦ ȱǚǓǔǛNjǞʎ   ǏǚǓǔǛNjǞǑ  ȋǏǓ^ȋ`ǏǗ

Verso, page 2 / 4 (lignes 16–34 ; Isocr. Ad Nic. 42–43 ; encre noire) Transcription diplomatique Texte élaboré

 Décoration en rouge, puis :ǖǑ

 ǙǟǖǑſſſǓſȋǞNjſǍſſſſſ  ǙɩǖʍǗɂſǎſǓſȋǞNjſǍ˕NjſɩſǞſ̅ſǗſ  NjǔǙǟǏſǓſǗ>ſ@ſſNjſǞſNjſǟǞſ>ſ@ſ>ſ@ſ ȡǔǙʔǏſǓſǗ>ȡ@ǕſǕſʉſǞſNjſɩǞʑſ>ǚ@Ǐſ>ǚ@ʒſ  ǗſſǒNjſȋſǓſſǙǚǏǛǚǛſ>ſſſ@Ǚſ>ſſ@Ǘſſǟſ Ǘ^ſ`ǒNjſȋſǓſǗſɢǚǏǛǚǛſ>ʑȋǞ@Ǚſ>ʓȋ@ǗſǙſǟſ  ſǏǞſſǗǞſNjſȋǔNjǓǍſſſǔſſǓſǗſǙſǟſſſſſǓǗſ ǒſǏǞǙſ˸ſǗǞſNjſȋƤǔNjʏǍʉſǛſȱſǔſǏſʐſǗſǙſǟſȋſȱſǚſNjſǓǗǙſ  ǟȋſ>ſ@ſſǗǚǕǑſſǓſſſǓſǗſǎſǏſſſſſǓȋ ˸ȋǓſ>Ǘ@ǖſʌſǗǚǕǑſȋſǓʊſǐſǏſǓſǗſǎſʋſNjſɩſǞſǙſ˩ȋ  >ſ@ǟſſſſſſǗǞNjſǓſſNjſſſǖNjǕſǕſſǗſǏſſǙǟſ >Ǚ@ɩſnjſǙſʔſǕſǙſǗǞNjſǓſſȡǕſǕſʉſǖˌǕſǕſǙſǗſȲſǛſǙ˸Ǘſ  ǞNjǓſȋǟǗǎǓNjǞſſnjǏǓſſſſſȋǟǗ  ǞNjǓſȋǟǗǎǓNjǞǛſʐſnjǏǓǗſǞſǙſ˩ſȋſȋǟǗ  ǏſſǖſNjǛǞNjſſǟȋǓǗſſſſſſǞſǙſſ  ǏǘſNjſǖſNjǛǞʊǗſǙſǟȋǓǗſȡſǕſǕſ˕ǙſɩſǞſǙ˩ſȋſ  ſſſǟǗȋǓǗſſſſſǓſǗǎſſǗſǞſȋǚǙǓȋ ſſſǟǗȋǓǗſȋſǑſǖſǏſ˩ǙſǗǎſ˕ȥſǗſǞǓſȋǚǙǓʎ!ȋ  ǏſǗſǞǙǞǑǗǑȋǓǙſſǟſ>ſſſſſſ@  ǏſǗſǞǙǞʍǗɆȋǓʒǎſǙſǟſ>ǔNjʏƳǏʒ@  ǍǗǓǎǙȋǔſ>ſ@ǠǙſǔſǓſǕſǓſǎſſſ>ſſſſſſ@ ǍǗǓǎǙȋǔNjſ>ʏ@ǀǙſǔſǓſǕſʐſǎſǙſǟſ>ǚǙʐǑȋǓ@  ǗǔNjǓǍNjſǛſǞǙǟǞǙǟȋǠſſſǗſſſſ  ǗƤǔNjʏǍʉſǛſǞǙʔǞǙǟȋǠNjſȋſʏſǗſǖſʋſǗſ  NjǛǓȋǞǙǟȋȋǟǖnjǙǟſſǟȋſǏſſǏ  ȡǛʐȋǞǙǟȋȋǟǖnjǙʔǕſǙſǟȋǍſǏſǍſǏ

160 EXERCICES SCOLAIRES CONTENANT DES PASSAGES D’ISOCRATE 97  ſſſſNjǓǞſſnjſǓſǣſǞſſſ  Ǘſ˛ſȋſǒſNjǓǞſ̆ſnjſʐſ̃ſǞſ̅ſǗſ  NjǗǒǛǣǚǣǗſǞſſſǞſNjǎǏſ  ȡǗǒǛʖǚǣǗſǞſNjſ˸ſǞſNjǎʋſ  ǕǏſǍſſſſſſNjǓǛſǙſǗſſſǓȋ  ǕʌſǍſǙſǗſǞſǏſȋſNjɎǛſǙſ˸!ǗſǞſNjſǓȋǟǗǎǓNjǞǛʐnjǏǓǗǞNj˩ȋ!  NjſǕǕǑſſſſſſ  ȡſǕǕʎǕſǣſǗſȡſǗſǙſ>ljNjǓȋ"     18 ȡǔǙʔǏſǓſǗƻȡǔǙʔǙǟȋǓǗ Ʈƶư P.Kell. III 18–19 >ȡ@ǕſǕſʉſǞſNjſɩǞʑſ>ǚ@Ǐſ>ǚ@ʒſ_Ǘ^ſ`ǒNjſȋſǓſǗſ ƶưƻƸ vulg. : ȡǕǕʉǚǏǚʒǗǒNjȋǓǗ Ʈư 21–24 ǚǕǑſȋſǓʊſǐſǏſǓſǗſǎſʋſNjſɩſǞſǙſ˩ȋ_>Ǚ@ɩſnjſǙſʔſǕſǙſǗǞNjſǓſ ſ ȡǕſǕſʉſ ǖˌǕſǕſǙſǗſ ȲſǛſǙ˸Ǘſ_ǞNjǓ (l. NjɎǛǙ˸ǗǞNjǓ) ſ ȋǟǗǎǓNjǞǛſʐſnjǏǓǗſ ǞſǙſ˩ſȋſ ȋǟǗ_ǏǘſNjſǖſNjǛǞʊǗſǙſǟȋǓǗſ ǚǕǑȋǓʊǐǏǓǗ ǎ˕ Ǚɩ njǙʔǕǙǗǞNjǓ ȡǕǕʉ ǖˌǕǕǙǗ NjɎǛǙ˸ǗǞNjǓ ȋǟǗǏ˩ǗNjǓ ǞǙ˩ȋ ȱǘNjǖNjǛǞʊǗǙǟȋǓǗ ƶƻƸ vulg. : ǚǕǑȋǓʊǐǏǓǗǎʋnjǙʔǕǙǗǞNjǓǞǙ˩ȋȱǘNjǖNjǛǞʊǗǙǟȋǓǗ Ʈư 24–25 ȡſǕſǕſ˕ǙſɩſǞſǙ˩ſȋſ _ ſſſǟǗȋǓǗſ ȡǕǕ˕ Ǚɩ ǞǙ˩ȋ ȡǚǙǞǛʌǚǙǟȋǓǗ 25–26 ǚǙǓʎ!ȋ_ǏſǗſǞǙ l. ǚǙǓʎȋNjǓǞǙ 27 ǀǙſǔſǓſǕſʐſǎſǙſǟſ ǀǣǔǟǕʐǎǙǟ P.Kell. III vulg. : ǀǣǔǟǕǕʐǎǙǟ codd. : ǀǣǔǓǕǕʐǎǙǟ N 29–30 ȋǟǖnjǙʔǕſǙſǟȋǍſǏſǍſǏ_Ǘſ˛ſȋſǒſNjǓ P.Kell. III vulg. : ǍǏǍǏǗ˛ȋǒNjǓȋǟǖnjǙʔǕǙǟȋ codd. Recto, page 3 / 4 (lignes 34–49 ; Isocr. Ad Nic. 46 ; encre noire) Transcription diplomatique  ſſſſſǞſǙſǓſǚſNjſǛNjǗǣǗǑſǎǓſſſǔſǣǗǑſ  >ſſſſſſſſſſ@ſǏſǍſǣſǗNjſǛǏſſNjſſſǓǚǛǙȋſ>ſ@ſſǏſǓſſǑſ  >ſſſſſſ@ſſſǗǙǟȋǓǖſǗǞǙǓȋǏſǟǠſ>ſſſ@ſ>ſſ@ſ  ſſſſſſſſſǙſǟſǞNjǓſǞǙǟǗǙſǟǗǟſǙǔǏǡ>ſ@ſ>ſ@ſſſſ  ǞǣſſſſſſſſſſſſǎǏǞNjſſſſſſſſſſſſſſſſſ  ǗNjǕſſſǟǚǙǟǗǞNjǓǖſſſǚſǏſǛſǓǞǣſǗǓǎſǓſǣſǗſſſſſſſ  ſſǙǓǡNjǓſſǙǟſſǎǏǚǏſǛſǓǞſǣſǗǓǎǓǣǗNjǕǙǍǓǐſſ  ǖſſſſſſǏǛſſſſǗNjſǕſǕſǣſǞſǓſſǗſſſſ>ſ@ſ>ſ@ſſǏſǙǓ  ſſſſǞſſſǢſǓſǣſǗǖǙǟſǏſſſſ>ſſ@ſſǏſȋſǓ  ſǎſſſſſǗſſſſſſſſſſſſſſſ  NjǕſǕǑſǖǏǞſNjſſſſſǗſſſǔſǙſǗſǙǟǎǏǗſſſ>ſ@ſſſſſ  ǛſǙǓȋſſſſſǗǙǖǓǐǙǗǞſȋǔſǞǓſſſſſſſſſſſ  ǞNjſȋǏǗǣſſſſſǔſſſǣǗǠNjǗNjſǓſſſſſſſſſſ  ſſſǎſſǎǏſſſſſǙſǓſǚſNjſǛſNjſǟſǞǙǓȋNjſſſſſſſſſſſſſſ  ſſſſſſſſſſſſſǒNjſſ>ſſ@ſſſǙǟǞ     Ǔǎ(en rouge) ſſǔnj Texte élaboré  ǞſǙſǓſǙſʔſǞſǙſǓſȋȿ!ǚſNjſǛNjǓ!Ǘ̅ǗȿſǎǓǎſʊſȋſǔſǣǗȿſ  >ǡǛʎȋǓǖʒǗǞǓ@ǕſʌſǍſǣſǗȡſǛǏȋſǓſNjſſƠǙſɎǚǛʑȋǞſ>Ǚ@˩ſȋſǏſɍſǛſǑſ  >ǖʌǗǙǓȋ@ǠſǒſǙſǗǙ˸ȋǓǖʋſǗǞǙ˩ȋǏſɯǠǛſ>ǙǗǙ@˸ſ>ȋǓ@Ǘſ  ȢſǚſǕſǙſ˸ſȋſǎſ˕ȾſǍſǙſ˸ſǗ!ǞNjǓſǞǙʓȋ!ǗǙſ˸Ǘǟſɝǔȵǡ>Ǚ@Ǘſ>Ǟ@NjſȋſǙſɮſ  Ǟǣǎſʋſ^ǞſʉſȋſǠſʌſǞſǏſǛſ˕`

98 LES PAPYRUS DE GENÈVE  ǞʉȋȡǕǑǒǏʐNjȋǞ̅ǗǚǛNjǍǖʊǞǣǗǠǏʔǍǙǟȋǓǗɾȋǞ˕!    ǙſɩſǎʋǞʉȋſǠſʌſǞſǏſǛſ˕NjſɩſǞſ̅ſǗſɑſȋſNjſȋſǓſ  ǗȡǕǕſʉſǕſǟǚǙ˸ǗǞNjǓǖſʋſǗſǚſǏſǛſʏǞ̅ſǗɍǎſʐſǣſǗǕſǙſǍſǓſǐſʒſǖſ  ǏſǗſǙǓǡNjʐſǛſǙǟȋſǓſǎʋ^ǚǏſǛſʏǞſ̅ſǗɍǎʐǣǗNjǕǙǍǓǐſʒſ  ǖſǏſǗſǙſǓſ`ǚſǏǛſʏſǞſ̅ſǗȡſǕſǕſǣſǞǛſʐſǣſǗſǎſǓſNjſ>Ǖ@Ǐſ>Ǎ@ʒſǖſǏǗſǙǓ  ſſſſǞſſſǢſǓſǣſǗǖǙǟſǏſſſſ>ſſ@ſſǏſȋſǓ  ſǎſſſſſǗſſſſſſſſſſſſſſſ  NjǕſǕǑſǖǏǞſNjſſſſſǗſſſǔſǙſǗſǙǟǎǏǗſſſ>ſ@ſſſſſ  ǛſǙǓȋſſſſſǗǙǖǓǐǙǗǞſȋǔſǞǓſſſſſſſſſſſ  ǞNjſȋǏǗǣſſſſſǔſſſǣǗǠNjǗNjſǓſſſſſſſſſſ  ſſſǎſſǎǏſſſſſǙſǓſǚſNjſǛſNjſǟſǞǙǓȋNjſſſſſſſſſſſſǗNj  ſſſſſſſſſſſſſǒNjſſ>ſſ@ſſſǙǟǞ     Ǔǎ(en rouge) ſſǔnj 35 ȡſǛǏȋſǓſNjſſ : l. ȡǛʌȋǏǓǏǗ 35–36 ǏſɍſǛſǑſ_>ǖʌǗǙǓȋ@ Ʈư : ǏɍǛǑǖʌǗǙǓȋ ǕʒǍǙǓȋ ƶƻƸ vulg. 41 ȡſǕſǕſǣſǞǛſʐſǣſǗſ : l. ȡǕǕǙǞǛʐǣǗ Verso, page 4/4 Page vierge

Recto, page 1 / 4 (lignes 1–15 ; Isocr. Ad Demon. 52)

En effet, de même que nous voyons l’abeille se poser sur toutes les pousses, puis <prendre le meilleur> de chacune, de même il faut aussi que ceux qui aspirent à l’éducation ne soient inexpérimentés en rien mais récoltent de partout ce qui leur sera utile. Car ce n’est qu’avec dif¿culté que, en faisant de tels efforts, l’on pourrait dominer les imperfections que provoque la nature.

Verso, page 2 / 4 (lignes 17–33 ; Isocr. Ad Nic. 42–43)

[Il était également évident pour moi que tout le monde considère que les conseils contenus dans la poésie et la prose sont très utiles ;] on ne les écoute néanmoins pas avec grand plaisir, mais on éprouve le même senti-ment que lorsqu’on entend ceux qui nous font des reproches. En effet, on fait leur éloge, tout en ne voulant pas les fréquenter de près, mais on choisit plutôt de passer son temps avec ses compagnons de malfaisance, et non avec ceux (qui nous en détournent ?). On pourrait illustrer ce propos par la poésie d’Hésiode, de Théognis et de Phocylide : car on dit que ce sont les meilleurs conseillers de la vie des hommes ; mais tout en disant cela, on choisit de <passer son temps> [à suivre les leçons que] se [donnent les fous plutôt que les conseils de ces poètes].

160 EXERCICES SCOLAIRES CONTENANT DES PASSAGES D’ISOCRATE 99 Recto, page 3 / 4 (lignes 34–41 ; Isocr. Ad Nic. 46)

[… par conséquent, comment quelqu’un pourrait-il] plaire à de telles personnes, soit en leur donnant des conseils, soit en les instruisant, soit en leur disant quelque chose d’utile ? En plus de ce qui vient d’être dit, ces gens jalousent ceux qui ont du bon sens, considèrent comme honnêtes ceux qui sont dépourvus de bon sens, et ainsi ils fuient <les vérités qui découlent des faits, au point de> ne même pas connaître leurs propres actes ; mais ils souffrent lorsqu’ils réÀéchissent à leur situation, et se réjouissent {en réÀéchissant à leur situation} en discutant de la situation des autres […].

1–2 ǖſʌſ_ǕſǓſǞſǞſNjſǗ. Les traces des deux tau excluent un double sigma. Le scribe a donc respecté l’ancienne graphie attique.

6 Ǟʉ njſʌǕǞǓȋǞNj ǕNjǖnj!ʊſǗǙǟȋNjǗ. Le scribe a procédé à un saut du même au même, passant du nj de njʌǕǞǓȋǞNj à celui de ǕNjǖnjʊǗǙǟȋNjǗ.

18 ȡǔǙʔǏſǓſǗ. La leçon du papyrus correspond à celle que l’on trouve dans ƻ.

18–19 >ȡ@ǕſǕſʉſ ǞſNjſɩǞʑſ >ǚ@Ǐſ>ǚ@ʒſ_Ǘ^ſ`ǒNjſȋſǓſǗſ. La lecture de ǞſNjſɩǞʒſ semble assurée ; par conséquent, le texte du papyrus suit notamment le manuscrit ƻ contre Ʈ et ư.

21–22 ǚǕǑſȋſǓʊſǐſǏſǓſǗſ ǎſʋſ NjſɩſǞſǙſ˩ȋ _ >Ǚ@ɩſ njſǙſʔſǕſǙſǗǞNjſǓſ. Le papyrus suit une variante de la tradition représentée par ƶƻƸ vulg., qui ne donne pas de complément explicite à l’in¿nitif ǚǕǑȋǓʊǐǏǓǗ. Toutefois ici, le pronom NjſɩſǞſǙſ˩ȋ a été ajouté, reprenant ȱǔǏʐ ǗǙǟȋ, a¿n de rendre la construction syntaxique plus explicite.

22–23 ȡǕſǕſʉſǖˌǕſǕſǙſǗſȲſǛſǙ˸Ǘſ_ǞNjǓſȋǟǗǎǓNjǞǛſʐſnjǏǓǗſ. On attendrait ȋǟǗǏ˩ǗNjǓ (ƶƻƸvulg.) au lieu de ȋǟǗǎǓNjǞǛʐnjǏǓǗ, mais le scribe a anticipé sur l’in¿nitif qui ¿gure au paragraphe suivant : ǞNj˸ǞNj ǎʋ ǕʌǍǙǗǞǏȋ NjɎǛǙ˸ǗǞNjǓ ȋǟǗǎǓNjǞǛʐnjǏǓǗ ǔǞǕ La confusion s’explique par la présence de NjɎǛǙ˸ǗǞNjǓ dans les deux passages. Entre ȲſǛſǙ˸Ǘſ_ǞNjǓ et ȋǟǗǎǓNjǞǛſʐſnjǏǓǗſ, il y a une trace d’encre aberrante.

24–25 ȡſǕſǕſ˕ Ǚſɩſ ǞſǙ˩ſȋſ _ ſſſǟǗȋǓǗſ. Les traces ne permettent pas de lire correctement ȡǚǙǞǛʌǚǙǟȋǓǗ, qui correspondrait à la leçon unanime des manuscrits. La seule variation concerne le nu éphelcystique, qui manque dans ƶ et ư.

25–26 ǚǙǓʎ!ȋ_ǏſǗſǞǙ. On attendrait ǚǙǓʎȋNjǓǞư. La perte du eta s’explique par la prononciation avec un double iotacisme de ǙǓ et Ǒ. Cette faute a donc pu être introduite à un stade de la transmission où le texte a été dicté. Quant au ̠NjǓǞǙ transformé en ̠ǏǗǞǙ, on peut supposer une confusion entre Ƭƴ et Ƹ, suivi d’une tentative maladroite de correction.

32–33 NjɎǛſǙſ˸!ǗſǞſNjſǓȋǟǗǎǓNjǞǛʐnjǏǓǗǞNj˩ȋ!_ȡſǕǕʎǕſǣſǗſȡſǗſǙſ>ljNjǓȋ. Le scribe a fait un saut du même au même (ǞNjǓȋ). Dans la perspective moralisatrice du passage recopié ici, on s’attendrait à ce que la phrase soit complète et se termine donc par ǖˌǕǕǙǗȿǞNj˩ȋ ȱǔǏʐǗǣǗɪǚǙǒʎǔNjǓȋ. Cette portion du texte, si elle a été copiée, n’est plus visible sur le parchemin.

100 LES PAPYRUS DE GENÈVE 34 ǞſǙſǓſǙſʔſǞſǙſǓſȋ!. De même que le texte de la ligne 33 (¿n de la page 1) semble s’interrompre abruptement au milieu d’une phrase (Isocr. Ad Nic. 43), de même au début de la page 2, le texte semble commencer au milieu d’une phrase (Isocr. Ad

Nic. 46) : on s’attendrait à lire tout d’abord : ɾȋǞǏǚ̅ȋȥǗǞǓȋǞǙ˩ȋ.

35 ȡſǛǏȋſǓſNjſſ. On s’attendrait à lire ȡǛʌȋǏǓǏǗ, comme dans les manuscrits byzantins, mais les restes visibles sur le parchemin ne permettent pas une telle lecture et nous ne parvenons pas à proposer une variante grammaticalement correcte.

37–39 Ǚſɮſ_Ǟǣǎſʋſ^ǞſʉſȋſǠſʌſǞſǏſǛſ˕`ǞʉȋȡǕǑǒǏʐNjȋǞ̅ǗǚǛNjǍǖʊǞǣǗǠǏʔǍǙǟȋǓǗɾȋǞ˕!Ǚſɩſǎʋ Ǟʉ ȋſǠſʌſǞſǏſǛſ˕ NjſɩſǞſ̅ſǗſ ɑſȋſNjſȋſǓſ_Ǘ. Le scribe aurait dû normalement recopier ǙɮǞǣ ǎʋ Ǟʉȋ ȡǕǑǒǏʐNjȋ, mais a confondu ce passage avec celui apparaissant un peu plus bas : ɾȋǞ˕ Ǚɩǎʋ Ǟʉ ȋǠʌǞǏǛ˕ NjɩǞ̅Ǘ ɑȋNjȋǓǗ. Après une apparente hésitation, il a copié Ǚɩǎʋ Ǟʉ ȋǠʌǞǏǛ˕NjɩǞ̅ǗɑȋNjȋǓǗ, mais en omettant de revenir sur la portion de texte qu’il avait négligée.

39–41 ȡǕǕſʉſǕſǟǚǙ˸ǗǞNjǓǖſʋſǗſǚſǏſǛſʏǞ̅ſǗɍǎſʐſǣſǗǕſǙſǍſǓſǐſʒſǖſ_ǏſǗſǙǓǡNjʐſǛſǙǟȋſǓſǎʋ^ǚǏſǛſʏǞſ̅ſǗɍǎʐǣǗ NjǕǙǍǓǐſʒſ_ǖſǏſǗſǙſǓſ`ǚſǏǛſʏſǞſ̅ſǗȡſǕſǕſǣſǞǛſʐſǣſǗſǎſǓſNjſ>Ǖ@Ǐſ>Ǎ@ʒſǖſǏǗſǙǓ. Le scribe a confondu les deux occurrences de ǚǏǛʏǞ̅Ǘ, mais cette fois-ci il est parvenu à recopier sans omission le texte correct ǚǏǛʏ Ǟ̅Ǘ ȡǕǕǙǞǛʐǣǗ ǎǓNjǕǏǍʒǖǏǗǙǓ (avec une erreur de quantité pour ȡǕǕǙǞǛʐǣǗ, qu’il a écrit ȡǕǕǣǞǛʐǣǗ). Il ne semble toutefois pas avoir barré le ǚǏſǛſʏ Ǟſ̅ſǗ ɍǎʐǣǗ Nj ǕǙǍǓǐſʒſ_ǖſǏſǗſǙſǓſ superÀu. La présence de l’alpha pourrait s’expliquer par une hésitation supplémentaire du scribe : constatant qu’il avait écrit ɍǎʐǣǗ au lieu de ȡǕǕǙǞǛʐǣǗ, il a peut-être commencé ȡǕǕǙǞǛʐǣǗ avant de se raviser encore une fois. 42–49. À partir de ce point, les traces de lettres ne correspondent plus au passage du discours À Nicoclès d’Isocrate, ni d’ailleurs à aucun autre passage connu d’un discours d’Isocrate. Pourtant, la présence de trois extraits de l’orateur dans les lignes qui précèdent suggère fortement que c’est dans cette direction qu’il faut chercher une solution. On reconnaît à la ligne 45 un participe ǗǙǖʐǐǙǗǞǙſȋ ou ǗǙǖʐǐǙǗǞǏſȋ (la lettre abimée est ronde et ne permet pas de lire un alpha). À la ligne 47, ǚſNjſǛſ˕NjſɩſǞǙ˩ȋ ne permet pas d’identi¿er un passage connu de la littérature grecque. On pourrait envisager, en désespoir de cause, que les lignes 42–49 contiennent une forme de commentaire sur le passage qui précède ; mais cette hypothèse semble peu convaincante.