• Aucun résultat trouvé

« La recherche procède par des moments distincts et durables, intuition,

aveuglement, exaltation et fièvre. Elle aboutit un jour à cette joie, et connaît cette joie celui qui a vécu des moments singuliers ».

Albert Einstein

« Toute recherche orientée vers une plus juste connaissance de soi et du monde,

implique que nous croyons en la possibilité d'accéder à une expression de nous-mêmes plus proche de notre vraie nature ».

Friedrich Wilhelm Nietzsche

ans ce travail, nous traiterons successivement les axes d’intérêt qui ont accompagné notre parcours d’enseignement et de recherche tout au long des vingt dernières années. L’ordre de l’exposé en traduit les phases successives et marque notre implication progressive dans trois thèmes essentiels :

- les systèmes d’information et de communication numérique ; - les normes et standards de l’interopérabilité technologique ;

- la normalisation des technologies de l’information et de la communication en éducation (TICE) et pour l’e-Learning5.

Un quatrième axe d’intérêt a également marqué nos travaux de recherches : celui de la diversité culturelle et linguistique à l’ère du numérique. Il aurait pu faire l’objet d’une partie spécifique dans ce mémoire, mais nous avons préféré le traiter comme un élément transversal.

1.C

ONTOURS DE LA RECHERCHE

L’objet de l’étude est de faire un état des lieux de certains aspects des technologies de l’information et de la communication qui ont marqué l’évolution de nos sociétés. Enseignant d’une université d’un pays du Sud, nous étions souvent fasciné par les progrès rapides d’une technologie qui nous échappait à chaque fois que nous pensions avoir en compris les logiques d’usage et maîtrisé les modes de fonctionnement. Depuis plus d’une décennie, particulièrement depuis notre implication dans des actions de recherche ou de formation à l’échelle internationale, notre intérêt s’est souvent porté sur les éléments innovants avec une attention particulière pour les outils technologiques du traitement multilingue des contenus d’information. Le codage multilingue a été le premier objet de questionnement à nous interpeller dans le domaine que l’on désignait alors par l’acronyme NTIC (Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication). Et naturellement, nous en sommes

5

Nous utilisons dans ce travail le terme « e-Learning » pour désigner tout le canevas de concepts, sigles et acronymes portant sur le modèle d’enseignement par les TICE malgré les nuances qui distinguent FOAD, FAD, EAD, etc. Il exclut cependant le concept de formation qui reste un cadre de démarcation dans lequel les formes de l’e-Learning peuvent se pratiquer sans qu’ils en soient la composante exclusive.

Introduction générale

- 30 -

Mokhtar BEN HENDA. Interopérabilité normative globalisée des systèmes d’information et de communication. Mémoire HDR, Volume 1. Université Michel de Montaigne Bordeaux 3, 2012

venu à la question de la normalisation internationale de la codification informatique des langues. C’était une étape essentielle pour découvrir les vrais enjeux techniques, culturels, linguistiques, économiques et même industriels de la normalisation à une échelle globale. Nos recherches ultérieures ont majoritairement porté sur les sous-ensembles du système technique de l’information et de la communication ayant un rapport avec la diversité des langues et des cultures, la codification numérique des textes multilingues, la gestion des incises et des coupures de texte, la problématique de la bidirectionnalité des nombres sur les interfaces Homme-machine multilingues…

Ces questions sont aux limites de l’informatique « dure » pour laquelle nous n’avions pas la compétence qui nous aurait permis par exemple d’engager une recherche-action en vue de la production d’applications techniques avancées. Notre regard s’est donc plus spécifiquement porté sur la question des contenus numériques, de leur mode d’organisation, de représentation et de référencement6 sachant que pour ce dernier, notre expérience dans le domaine bibliothéconomique nous avait donné les bases techniques fondamentales7.

Durant les années 2000, plus étroitement associé aux travaux d’équipes de recherche pluridisciplinaires dans le contexte de la francophonie, notre intérêt pour le multilinguisme numérique est allé au-delà des limites du cadre de la codification de l’information multilingue pour se diriger davantage vers les questions techniques et normatives liées aux modèles de référencement par les métadonnées multilingues sur les réseaux8.

Dans ce travail, le thème du multilinguisme rebondit à travers une approche nouvelle, celle de la sémantique des contenus et des réseaux terminotiques qui constitue également un aspect fondamental des systèmes d’information et de communication numérique dans la société de la connaissance en cours de construction.

Avec la découverte, pour nous, à cette époque, du monde de l’enseignement à distance, un « nouveau » domaine d’application nous ouvrait ses portes pour y rechercher les signes d’une évolution sur les points relatifs aux contenus multilingues, notamment ceux concernant les techniques d’appropriation et les normes qui contribuent de fait à leur harmonisation.

Depuis 2000, date qui marque notre contribution en tant que membre fondateur d’un programme de DESS à l’université Louis Pasteur de Strasbourg9, l’e-Learning est devenu LE domaine principal d’application de nos recherches pour lequel notre ambition était d’atteindre un bon niveau d’expertise. C’est un domaine d’autant plus riche en termes de thèmes de recherche et de développement que plusieurs disciplines et spécialités s’y croisent.

6

Traditionnellement, on parle de « référencement » lors de constitution ou mise à jour de catalogue documentaire dans les bibliothèques ou catalogue de produits dans la grande distribution. Repris dans le domaine des TIC, le terme « référencement » désigne l'action de signaler l’existence et la localisation d’une ressource ou « référence » sur un site Web à l’attention d’un moteur qui après indexation va lui attribuer un rang selon différents critères.

7

Des techniques ultérieurement reprises par les systèmes d’information et de communication numérique généralement utilisés sur les réseaux.

8

Les inégalités et les écarts entre les langues minoritaires et dominantes y sont aujourd’hui encore un sujet d’actualité que nous tentons avec constance de conserver au centre des discussions récurrentes et des projets techniques et normatifs auxquels nous participons.

9

Le DESS (Diplôme d’Études Supérieures Spécialisés) UTICEF, a été mis en place en 2000 à l’ULP de Strasbourg dans le cadre d’un partenariat entre l’ULP, l’AUF, l’Institut supérieur de documentation de Tunis, et l’École polytechnique de Dakar.

Introduction générale

Après une période indispensable d’apprentissage visant la maîtrise des modes de fonctionnement technique et des méthodes pédagogiques associés à l’usage du e-Learning, nous avons choisi de faire des normes et standards de l’e-Learning notre champ d’investigation et de recherche-action sachant la dynamique et le degré d’innovation qui le caractérisent10. La présente étude sur la convergence généralisée des systèmes d’information et de communication par les normes et les standards d’interopérabilité est conduite alors même que nos activités de recherche traversent une période importante de transition11, c’est donc l’occasion de faire ici une synthèse de ce thème, un état de l’art en quelque sorte.

Nous nous arrêterons pour cela plus particulièrement sur les définitions, les enjeux, les mécanismes des systèmes d’information et de communication numérique ; nous proposerons des pistes de réflexion et tenterons d’ouvrir quelques perspectives. Le retour aux origines historiques de la normalisation et des technologies est de notre point de vue fondamental pour en apprécier les progrès et les inscrire dans un cadre historique, global et structurant afin d’en mieux comprendre les « règles » de mutation, les mouvements de convergence, les phases d’innovation ou de rupture d’une époque à une autre comme l’avait bien compris Bertrand Gille (1978). L’histoire des techniques connaît des moments forts qui marquent à leur tour l’histoire des civilisations et des cultures.

Pour ces raisons, nous questionnerons les grandes périodes de changements technoculturels dans les modes de production et de consommation de l’information ; des changements qui ont bouleversé le cadre social de l’homme selon un rythme souvent insoutenable qui oblige chacun à une adaptation continue de ses « mécanismes » de communication, et donc de mémoire dans un effort que Gilbert Simondon qualifie d’individuation psychique ou collective. Cela s’est produit pour les cultures orales qui ont « reçu » l’écriture comme un bouleversement de leurs pratiques mémorielles pour la transmission de leurs savoirs. Pour les civilisations de l’écrit aussi qui ont « accueilli » l’imprimé comme une rupture radicale avec les traditions des copistes. Pour les sociétés de l’imprimé encore qui à leur tour ont « reçu » les technologies numériques comme une « augmentation » de leur potentiel de communication en raison de l’abolition des distances et de la réduction du facteur temps. Elles en ont déduit une urgente nécessité à s’ouvrir sur les différentes communautés culturelles et linguistiques, à en harmoniser les techniques, les procédures et les contenus d’information produits et échangés. C’est à ce stade qu’interviennent la normalisation et la standardisation, appelées à jouer un rôle essentiel – notamment dans des secteurs-clés comme les TIC – à être un passage obligé pour atteindre les niveaux recherchés d’interopérabilité entre les systèmes d’information et de communication numérique, et ce, à grande échelle.

L’ouverture sur d’autres « mondes », facilitée par les réseaux, ne va pas de soi. Au-delà des premiers soucis déjà évoqués, concernant le respect de la diversité des langues, des cultures et des communautés d’intérêt, elle s’est trouvée très vite confrontée aux problèmes d’incompatibilité technique entre les systèmes qui véhiculent les contenus et permettent

10 Notre contribution s’inscrit dans la perspective d’assurer une certaine continuité au regard de rémanentes préoccupations de recherche à savoir la diversité culturelle et linguistique, à la frontière de notre intérêt pour la question du développement dans les pays émergents. L’attention que nous portons aux langues « minoritaires » répond d’une part au suivi que nous exerçons de la présence des langues non latines dans les réseaux internationaux, attention maintenue au demeurant par le cadre même de nos recherches dans les réseaux scientifiques de la francophonie qui inscrivent les questions de la diversité culturelle et linguistique dans leur stratégie d’action envers les langues partenaires des pays du Sud.

11

Après les questions de codage linguistique et de contenu d’information multilingue, nous sommes désormais de plus en plus concentrés sur les modes d’intégration et de convergence au sein des systèmes d’information hétérogènes et interopérables.

Introduction générale

- 32 -

Mokhtar BEN HENDA. Interopérabilité normative globalisée des systèmes d’information et de communication. Mémoire HDR, Volume 1. Université Michel de Montaigne Bordeaux 3, 2012

l’échange d’une communauté à une autre. Les normes et les standards sont dans ce contexte un élément de solution car ils permettent de fluidifier ces liaisons inter-systèmes, non seulement pour en faciliter les connexions physiques mais pour en assurer aussi l’intercompréhension sémantique ou organisationnelle. C’est précisément en renforçant prioritairement ses fonctions normatives que, progressant vers plus de cohérence, le système d’information et de communication numérique se « modernisera ».

Nombre de secteurs d’activité dans la plupart des pays sont concernés au premier chef car l’omniprésence grandissante des normes et des standards est irréversible, elle induit chaque jour et dans tous les domaines de nouvelles formes de partenariat et de nouveaux modes de collaboration entre les divers acteurs sociaux, économiques et culturels.

L’éducation, par exemple, un des secteurs-clés du développement et de la lutte contre la fracture numérique, a adhéré tardivement mais pleinement à cette dynamique mondiale pour l’harmonisation et l’interopérabilité, la plaçant désormais au cœur de ses processus de transmission et de production du savoir. Pour le montrer, les techniques, les procédures, les politiques publiques institutionnelles des acteurs-clés de ce domaine seront successivement passées en revue, nous en étudierons les facteurs de réussite et les contraintes spécifiques. Ainsi structuré, ce travail s’articulera sur les trois domaines que constituent notre expérience de terrain, notre pratique d’enseignement, notre activité de recherche. Ce choix est inspiré des principes de la recherche-action proposée par l’école sociologique interactionniste dite « de Chicago » (Moreno, 1954), qui fonde sa méthodologie de recherche scientifique et appliquée sur l'appréhension des situations sociales rencontrées au quotidien et sur la collaboration entre acteurs et chercheurs pour traiter les problèmes posés et faire progresser la connaissance scientifique. Dans notre cas, nous partirons des assises théoriques de nos trois domaines pour les traduire ensuite sous la forme d’actions et de projets répondant à des besoins précis et à des situations concrètes.

2.C

HOIX DU THÈME

:

VERS UN MONDE DE CONVERGENCE PAR LES

TIC

ET LES NORMES

D

INTEROPÉRABILITÉ

L’intérêt mondialement accordé aux normes et aux standards d’interopérabilité technologique soulève, on le sait, nombre de questions à haute valeur stratégique, et ce, dans tous les secteurs du développement socioéconomique. Les acteurs impliqués dans la dynamique de la nouvelle société de l’information, particulièrement les milieux de l’enseignement et de la recherche, n’y échappent pas, ils sont de plus en plus « jugés » à l’aune de leur degré d’implication dans ces changements technologiques et informationnels et pour leur capacité à savoir mettre en place des systèmes d’information et de communication numérique performants, adaptables et interopérables. Retenons un instant ce dernier terme : « l’interopérabilité ». L’interopérabilité, que nous définirons plus loin, n’est pas un vague concept mais le résultat d’un processus complexe à mettre à œuvre et surtout indispensable au fonctionnement de nos organisations, de leurs infrastructures, de leurs ressources ainsi qu’à la conservation et à la circulation fluide de leur savoir-faire. L’interopérabilité des systèmes d’information et de communication numérique n’est pas acquise, elle constitue l’un des défis majeurs de la mondialisation que nous vivons, un défi rendu d’année en année plus difficile à atteindre car il concerne une diversité d’acteurs appelés à interagir, à coopérer et à partager des moyens et des ressources de tout genre. Le système postal, l’aéronautique, l’industrie automobile, l’industrie énergétique, les systèmes bancaires, etc., mais aussi les systèmes informatiques, les réseaux de télécommunications, les produits audiovisuels… sont autant de secteurs qui touchent à la vie quotidienne de chacun de nous et qui recèlent un

Introduction générale

potentiel d’adaptabilité et d’interopérabilité considérable. Il suffit d’imaginer ce qu’un appel téléphonique anodin entre Paris et Sydney, ou un retrait bancaire sur un distributeur à Tokyo pour débiter un compte à Bordeaux, engendrent comme niveaux d’implication technologique nécessitant à chaque instant une réelle interopérabilité matérielle et applicative. L’interopérabilité, comme critère essentiel dans la dynamique générale du monde moderne, tend vers des processus d’harmonisation de systèmes appelés à un minimum d’échange, d’interaction ou de partenariat entre les acteurs qui agissent ensemble dans un même environnement ou dans des contextes différents. Comme usager d’un monde consumériste, nous avons fini par considérer comme normal ces « miracles » de l’interconnexion des réseaux numériques et de l’intégration de services, ne nous posons pas vraiment de questions à leur sujet, considérant sans doute à tort qu’ils ne relèvent que de dispositifs techniques, de choix industriels seulement contraints par des logiques de présence sur les marché des technologies de l’information et de la communication.

Notre réflexion n’écartera pas les aspects techniques mais elle cherchera à expliquer concrètement comment et pourquoi notre monde, de plus en plus réseautique, s’attache à mettre en relation des systèmes, des équipements, des outils, des ressources de plus en plus diversifiés mais paradoxalement convergents. Elle cherchera également à comprendre les enjeux d’universalité humaniste, d’alternative à la fracture numérique, d’équité des cultures, des langues et des nations qui se cachent derrière les fausses évidences du toujours plus de normes et de standards.

Nous poserons à propos des normes et des standards de nombreuses questions parmi lesquelles le fait de savoir :

- si un monde de plus en plus normé ne menacerait finalement pas l’humanité elle-même ou à l’inverse, si l’humanité n’avait pas pour défi majeur de réussir sa gouvernance en sophistiquant de plus en plus la normalisation et en affinant ses processus ?

- s’il s’agit d’un besoin essentiel, et si oui, quels en sont les déclencheurs réels ?

- si on peut parler de territorialité privilégiée, de champs d’application prioritaires ou d’un besoin transversal et indispensable à toute activité humaine ?

- comment expliquer le décalage temporel entre un domaine et un autre dans le recours aux normes et standards pour une organisation régulée, contrôlée et compatible avec son environnement ?

- comment et par quoi s’expliquent les résistances observées devant toute tentative de normaliser un domaine, un processus ou une activité ?

En bref, les thèmes de la normalisation et de l’interopérabilité doivent être abordés en leur associant de nombreux aspects qui ont à voir avec la régulation, la recherche de conformité, d’harmonisation, etc. En réalité, ils relèvent de stratégies politiques, économiques, sociales et culturelles globales qui servent de cadre structurant pour affirmer une légitimité, une volonté de domination ou un souci de partage. Dans des domaines comme les télécommunications ou l’aviation civile, le besoin d’uniformiser les équipements et les processus, de rendre interopérables les systèmes ou modèles nationaux, s’est très tôt déclaré comme une nécessité absolue. Dans d’autres domaines comme la santé, les technologies de l’information et plus récemment l’enseignement, la formation et l’apprentissage, il a fallu davantage de temps pour qu’ils s’inscrivent dans cette logique de régulation et d’harmonisation dont nous parlions plus haut. Ces différences s’expliquent-elles par des spécificités de territoire, des niveaux de

Introduction générale

- 34 -

Mokhtar BEN HENDA. Interopérabilité normative globalisée des systèmes d’information et de communication. Mémoire HDR, Volume 1. Université Michel de Montaigne Bordeaux 3, 2012

maturité, des caractéristiques propres à telle ou telle communauté… ou sont-elles le résultat de la convergence de facteurs plus complexes ?

Considérant l’envergure et la complexité de ces thèmes, nous nous contraindrons à un choix limité au domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC) considérées en tant qu’outils et à un contexte d’activité normative qui voit l’enseignement et la recherche universitaire tenter de se poser en fédérateurs d’initiatives. L’objectif n’étant pas de réduire la lourdeur de multiplication ou d’adaptation des solutions technologiques existantes, mais d’en élargir les accès et les usages, de faciliter les modalités de repérage de ressources pédagogiques ou documentaires via des systèmes d’information et de communication par trop hétérogènes, de renforcer la fluidité des échanges entre les communautés… on comprendra la forte motivation et l’investissement résolu de nos collègues.

Le concept de système d'information, apparu après-guerre avec les premières machines de Turing transcende les limites de l’économie du secteur des technologies — dont on sait la croissance fulgurante — pour concerner au plus haut point la gestion stratégique des organisations. Avec l’avènement des TIC, la sophistication des réseaux de télécommunications, l’émergence d’Internet, le recours à une harmonisation dans le mode opératoire des systèmes d’information et de communication numérique par les normes et les standards technologiques s’avère crucial. Tous les secteurs socio-économiques sont désormais en quête d’adaptabilité, d’interopérabilité et d’ouverture, souvent au nom d’objectifs de compétition et de profit économique non antinomiques au demeurant d’un véritable souci de découverte, d’innovation ou de progrès. L’éducation et la recherche sont deux contextes-clés dans lesquels, et par lesquels, se construisent aujourd’hui les bases de la société de la connaissance et du savoir ; ils sont de plus en plus conscients que ces questions d’harmonisation et d’interopérabilité par les normes constituent désormais pour eux-mêmes aussi un levier de qualité, de performance et de succès.

Le nouvel ordre mondial de la société du savoir à travers l’information, les TIC, les normes et les standards, tel que nous le voyons se mettre en place est la résultante de plusieurs facteurs