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Nom de l’outil 1. Identification des parties prenantes

Description Cet outil, qui fait appel à la Technique du

“remue-méninges”, à la Cartographie de l’esprit ou à la Technique de Delphes pour identifier les parties prenantes, inscrit chacune d’elles ou chaque groupe de parties prenantes sur une fiche séparée, lesquelles sont ensuite rangées en différentes catégories. Sur la base des catégories ainsi établies, l’analyse peut être poussée plus avant.

Applications possibles ❑Rendre une analyse des parties prenantes prenantes “réalisable” lorsqu’il y en a beaucoup ou lorsque les activités sont nombreuses et complexes.

❑Lancer la discussion des différences entre les parties prenantes afin d’approfondir l’analyse.

❑Décision concernant les personnes ou entités qu’il convient d’inviter d’emblée comme partenaires potentiels et identification d’autres partenaires potentiels dès que quelques-uns ont déjà été choisis.

❑Mettre en relief, de manière assez aisée et exempte de parti pris, les inégalités qui caractérisent les parties prenantes.

Ce qu’il faut Séries de catégories qui complètent la situation, par exemple:

- Parties prenantes dotées d’un statut juridique.

- Parties prenantes primaires, secondaires et/ou clés.

- Parties prenantes rurales et urbaines.

- Parties prenantes risquant de causer des conflits potentiels ou d’appuyer les décisions adoptées principalement par des hommes ou par des femmes.

- Parties prenantes avec et sans argent ou pouvoir.

- Parties prenantes ayant le plus à gagner et le plus à perdre.

Fiches de 20 x 40 cm.

Ruban autocollant, cailloux ou épingles, selon l’endroit où est organisé l’exercice.

Mode d’emploi ➢ Inscrire les activités prévues au programme sur une grande feuille de papier que tous puissent voir. Cela sert à centrer l’attention du groupe, les parties prenantes identifiées voyant comment les activités peuvent les affecter.

➢ Commencer le “remue-méninges” (ou utiliser la Technique de Delphes ou la Cartographie de l’esprit, à la Brochure 4). Identifier toutes les parties prenantes arrangées en

catégories en fonction des activités prévues par le programme. Inscrire le nom de chaque partie prenante ou de chaque groupe de parties prenantes sur l’une des fiches. Placer ces dernières à un endroit où elles peuvent être vues de tous: soit à plat sur une table située en face des participants, soit collée au mur ou au tableau, soit placée sous une pierre, à terre. Inscrire le nom des parties prenantes en lettres capitales pour qu’il soit facilement lisible.

➢ Une fois l’identification des parties prenantes achevée, présenter la série de catégories qui ont été choisies. Demander aux participants de déplacer les fiches portant le nom des parties prenantes pour les ranger dans les catégories appropriées.

Si les participants sont nombreux, les séparer en groupes de sorte que chacun d’eux soit chargé d’une catégorie et

déterminer les parties prenantes à y ranger.

Distribuer des fiches supplémentaires de sorte que des parties prenantes puissent être ajoutées pendant le processus de sélection. Laisser un espace pour les parties prenantes qui ont été identifiées mais qui, après plus mûre réflexion, “n’ont pas leur place dans l’opération”.

➢ Lorsque le tri est achevé, discuter des raisons pour lesquelles les décisions en question ont été prises et de ce que ces décisions signifient pour le partenariat. Le facilitateur devra poser des questions de

nature à évoquer des commentaires concernant la catégorie à l’examen.

➢ Faire comprendre aux participants que cet exercice est seulement l’un des moyens grâce auquel les parties prenantes peuvent être rangées en catégories, et mentionner certaines des possibilités qui peuvent être envisagées à un stade ultérieur. Demander aux participants de suggérer d’autres catégories.

EXEMPLE DIDENTIFICATION DES PARTIES PRENANTES

Les parties prenantessont les personnes, groupes ou institutions directement intéressés par un programme. Il peut y avoir aussi bien des gagnants que des perdants ainsi que des personnes ou entités qui sont impliquées dans le processus de prise de décisions ou qui en sont exclues.

Les parties prenantes primairessont les personnes et groupes affectés en définitive par le programme. Il s’agit notamment des bénéficiaires ciblés ou des personnes affectées de manière négative par le programme, comme celles qui sont réinstallées contre leur volonté ou qui sont déjà chargées d’une ressource. Dans le cas de certains programmes, les parties prenantes primaires peuvent être rangées en catégories sur la base d’une analyse sociale. Elles peuvent être subdivisées par sexe, par milieu social ou par niveau de revenu, par profession ou par types de services qu’elles utilisent. Souvent, les catégories de parties prenantes primaires peuvent se chevaucher, par exemple femmes et groupes à faible revenu, ou petits usagers des forêts et minorités ethniques.

Les parties prenantes secondairessont notamment le PAM et les autres entités qui jouent un rôle d’intermédiaire dans le processus de fourniture de l’assistance. Autrement dit, ce sont elles qui font parvenir l’assistance jusqu’aux parties prenantes primaires. Elles peuvent être subdivisées selon qu’il s’agit d’organisations de financement, d’exécution, de suivi ou de plaidoyer ou simplement d’organisations gouvernementales, d’ONG ou d’organisations du secteur privé. Dans le cas de nombreux projets, il faudra aussi ranger dans la catégorie de parties prenantes spécifiques des individus clés (par exemple les chefs de départements ou

d’institutions qui s’intéressent personnellement aux activités ainsi que des structures institutionnelles formelles comme hommes politiques, notables locaux ou personnalités influentes sur les plans social ou religieux). Il pourra y avoir à l’intérieur de certains groupes des sous-groupes de parties prenantes comme syndicats de la fonction publique, salariées ou catégories spécifiques de personnel comme gardes-forestiers.

Les parties prenantes cléssont celles qui revêtent une importance majeure pour le succès ou l’échec du programme ou des activités.

Nom de l’outil

2. Matrice d’analyse des parties prenantes

Description La matrice d’analyse des parties prenantes peut être adaptée pour servir bien des fins

différentes. Il s’agit simplement d’une façon de poser une série de questions touchant toute la gamme de parties prenantes à l’examen. Cette méthode permet de pousser l’analyse plus loin que le simple fait de créer des catégories.

Applications possibles ❑Déterminer comment les parties prenantes sont liées entre elles.

❑Comprendre les différences entre parties prenantes.

❑Identifier et suivre l’évolution des capacités des parties prenantes.

❑Identifier les risques de tensions, comme les impératifs religieux concernant l’alimentation.

Ce qu’il faut Liste des parties prenantes.

Matrice (en blanc ou comportant des catégories prédéterminées).

Mode d’emploi ➢ Identifier et énumérer toutes les parties prenantespotentielles et déterminer celles qui interviendront dans cette matrice.

➢ Identifier les intérêts (ouverts ou dissimulés) des parties prenantes à la lumière des problèmes que le programme tend à résoudre et de ses objectifs. Ne pas oublier que chaque partie prenante peut avoir de multiples intérêts.

➢ Évaluer brièvement l’impact probable du programme sur chacun de ces intérêts (positif, négatif, neutre ou inconnu).

➢ Indiquer la priorité relative qu’il convient d’accorder dans le programme aux intérêts de chaque partie prenante. Ces intérêts peuvent se rattacher aux priorités découlant des politiques et des objectifs du projet du PAM en matière de partenariat. Les indiquer avec le signe .

➢ Lorsque la matrice présentée est remplie, lancer la discussion sur ce que cela signifie pour les activités du programme ou pour le partenariat. Passer ensuite, si cela paraît approprié, aux autres colonnes connexes, par exemple les causes potentielles de tensions entre groupes de parties prenantes.