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CHAPITRE II ; A ) L'ADAPTATION PERSOMNELIÆ

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L'adaptation des__latino-amcrloa 1ns en réenoulturation.

Adaptation familiale : les latino-américains rentrés dans leur pays, retrouvent le chez-soi, ils sont les enfants revenus où ils viennent de former un nouveau foyer familial prestigieux par leur passage en Europe; d£s lors, une grande majorité pendant les mois de réenoulturation (.Cl. le sentiment d'une très bonne entente familiale bien montrée d'ailleurs par le grand déberdement des effectifs sur la zone de Bonnes adap tâtions dans le graphique de 1'histogramme,

Adaptation de Santé : comme les universitaires en gé néral ils appartiennent au milieu socio-culturel aisé,donc;ils peuvent bien se nourrir, bien s'abriter, bien se faire soigner s'il le faut, ce qui explique une distribution des effectifs avantageuse par rapport à une distribution théoriquement norma ledelapopulationengénéral.

Adaptation sociale : ils ont connu diverses sociétés, et même vécu longtemps dans une société nettement différente de la leur. Il est vrai qu'ils en tirent beaucoup d'avantages de prestige social, mais ils ne sont pas pour autant mieux ré-adap tés à leurs sociétés, au contraire, ils éprouvent une certaine difficulté pour s'y retrouver. Ceci explique qu'au niveau de l'adaptation sociale c'est l'unique topographie d'histogrammes qui ne présente pas un déplacement de la distribution des effec tifs vers la zone de bonne adaptation, bien que la très grande majorité (60%) se trouve dans l'adaptation moyenne.

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A'daptation émotionnelle : ils sont enfin au bout de leur périple, mission accomplie; ils ne sont plus aiguillonnés par le devoir universitaire; ils sont arrivés à un certain sta de de satisfaction, stade certainement m.eilleur que pour la ma

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dans la forme donnée par la distribution des effectifs sur l'his togramme correspondant. Certes, le sentiment de plénitude des premiers temps de retour -joue durant les premiers mois de réen culturation; mais ce qui est important à ce niveau-ci, c'est le fait de pouvoir donner libre cours à toute la charge émotiomel le qui était accumulée pendant le séjour d'études à l'étranger, séjour fait précisément en fonction de cet investissement chez soi.

Adaptation occupationnelle ; ils sont revenus avec plus d'atouts pour se replacer au travail que la majorité de leurs concitoyens n'en ont pour se placer. Ils arrivèht à appliquer la spéciali­ sation acquise ou,au pire des cas ils sont sous-employés, cela veut dire qu'ils sont plus à l'aise par rapport à l'occupation que la plupart de la population générale; dont le léger dépla­ cement des effectifs vers la bonne adaptation comme le montre le graphique de 1'histogramme correspondant.

Adaptation globale : -celle-ci reflète le sens général apparu dans les autres secteurs Inclus dans une compréhension globale de l'adaptation personnelle-. Ils sont des privilégiés par rap port à la population générale, car seulement 11/^ sont dans un état d'adaptation insuffisante. Ils sont déjà installés ou en train de le faire à un bon niveau. Ils ne sont plus des unlver sltaires à la recherche de leur situation, d'une certaine ma­ nière ils sont déjà arrivés à une accommodation satisfaisante dans leur société.

Ils présentent une distribution avec un plus grand nom bre d'effectifs en adaptation moyenne, et moindre en insuffisan te: , mais pas plus de bonnes adaptations que celles théorique­ ment calculées comme correspondant à la population générale.

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4) Les PRIVILEGIES

Chaque phénomène' acquiert sa vraie valeixr pour autant que nous sachions le situer dans une perspective totale. Ain­ si, soucieux de la dimension sociale des aspects de l'adapta­ tion personnelle nous faisons, dans les pages suivantes,1’ana lyse comparative de nos différents groupes, incluant la cour­ be de distribution normale calculée théoriquement pour une po pulation générale (laquelle apparaît en ligne pointillés).

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Mô'f. r^S¥.^^„ Adaptation familiale :

Nous trouvons pour tous des courbes avec avantages par rapport à celle qui théoriquement représente une population générale; car le mode est déplacé sur les bonnes adaptations. L'irrégularité à re marquer est la faible proportion d'adap tâtions moyennes chez ceux qui sont en plein processus d ' acculturation (Lat.Am,+l).

Les universitaires sont des prlvilé giés par rapport à l'ensemble de la po pulation générale. La famille leur offre la possibilité de faire des études supé rieures, et ils peuvent souvent vivre hors de la maison familiale tout en y appartenant, gardant ainsi la sécurité d'appartenance, ce qui permet de jouir de l'entente et de s'éloigner des mesen tentes. Les différences sont à noter : - Pour les Lat,+1 qui vivent un manque prolongé de foyer à quoi certains s'adap tent très bien et d'autres moins bien, peu en moyenne,

- Pour les Lat. à l'arrivée, ils idéa lisent fortement leurs relationsfamiales, - Pour ceux qui sont en réenculturaüon ils setrouvent en situation familiale très favorable par le fait de retrouver les leurs après un long voyage ou en train d'organiser leur nouveau foyer.

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Nous trouvons des courbes avec de lé gers avantages pour les universitaires par rapport à une population générale , sauf pour ceux qui sont dans les pre­ miers mois d’adaptation au nouveau mi­ lieu.

Nos groupes témoignent bien que les universitaires disposent plus aisément des services médicaux, des restaurants appropriés et du confort matériel.L*ir régularité présentée par les Lat.AM.-l s’explique par le fait que la plupart d’eux font un changement d’hémisphère, donc bouleversement du rythme des sai­ sons; et aussi parce qu’ils sont en plein changement de climat, de régime alimentaire, de méridien horaire et d'habitudes quotidiennes. En plus il y a la crise générale d’adaptation autour du 5ème et 4ème mois qui s'accompagne de résonances somatiques, tout au moins d’une petite grippe ou d’un rhume entre le Jème et le 6ème mois après l’arriwée.

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Adciptatlon Sociale

Nous trouvons à ce niveau des courbes qui toutes représentent des variations très proches de la courbe normalement pré vue pour une population générale, La va­ riation provient du fait que tous les groupes présentent une augmentation d’a­ daptations moyennes.

Le même phénomène se retrouve pour Xes échanges sociaux dans le milieu univers! taire que pour les connaissances: plus l’on sait, plus il en manque ; donc la moyenne est la norme d’un milieu même riche en possibilité de satisfactiors so claies.

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Eon»^«S Moi, îwSu^^. Adaptation Emotionnelle

Ceci est le niveau le plus délicat, c’est le secteur de conséquences profon des des déboîtements culturels.Nous trou V O n s ;

- Courbe légèrement favorable , mais avec une irrégularité qui dénote l’appré henslon des premiers moments difficiles

à 1 ' arrivée.

- Une courbe avec un avantage eupho­ rique pour le groupe de latino-américains de moins d'i an de séjour. Courbe qui té molgne de la valorisation enthousiaste de soi-même accrue par le voyage.d’études.

- Une courbe dramatique en raison du déplacement du mode de la distribution des effectifs vers l'adaptation insuffi­ sante dans le groupe des latino-américains de plus d'une année de séjour,donc subis sant les conséquences d'acculturation , c'est à ce niveau de répercussion émotion nelle que jouent les secousses de laréfé rence individu-milieu, beaucoup plus qu’à des nivaux de relations plus superficiels comme le social, familial, occupationnel, étant donné que l'émotionnel est le noyau de l'identité personnelle en rapport avec le milieu socio-culturel.

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- Des courbes qui sont une variation de la normale avec avan tages pour les groupes qui se trouvent dans leur milieu (Belges et Lat.AM. rentrés). C'est le milieu -si global et diffus que cela puisse paraître- qui peut satisfaire le niveau des échan- ges affectifs (émotionnel) visant pa'’ticulièrement au problème de l’identification ou de l'appartenance socio-personnelle.

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Vt* •U/ •tf 4 Adaptation Occupationnelle

Nous trouvons des variations légèrement avantageuses par rapport à la courbe prévue comme normale pour une population générale, sauf chez les Lat.AM.+l qui sont en pleine période d'acculturation et qui présentent une distribution un peu aplatie.

Nous devons rappeler ici le phénomène de rupture du continuum formation-applica tion dont souffrent ces universitaires en acculturation. Normalement la formation universitaire se fait dans un cadre quLcor respond à la même structure que le milieu ou plus tard se fera l'application des ac

quis. Les universitaires font ainsi con­ stamment une relation -directe et proche- entre les devoirs académiques préparatoi­ res et les futures possibilités d'emploi, ce qui permet de faire pas mal d'ajuste­ ments satisfaisants . Tandis qu'il n'en est pas de mêm.e pour ceux qui sont en long séjour d'étudeià l'étranger, car ceux-ci doivent Jouer sur l'imaginaire pour se re présenter la future application.

La dimension occupationnelle comporte le chevauchement permanent de deux aspects! l'un au présent,accomplir sa tâche actuel le; l'autre au futur, l'application qui sa construit à partir des résultats qui la

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précèdent. Normalement ces deux parties de la dimension occupa ti'onnelle s'étendent dans le même lieu ou cadre réel de forma­ tion-application; la distinction se trouvant uniquement dans le temps, présent et futur. Par contre ceux qui sont en accultura tlon doivent rapporter le volet application (aspect Imaginé au futur) à un autre lieu que celui ’jÙ se fait la formation (aspect de la réalité présente), ayant ainsi une rupture lmporta.nte du continuum occupationnel. Il arrive qu'un ingénieur apprenne les calculs de "normes" d'utilisation de matériel de construction dans un cadre écologique tout autre que celui qu'il trouvera

plus tard où les "normes" de résistance du matériel (bois, ci­ ment, conditions climatiques...) déterminent des techniques et des méthodes d'emploi totalement différentes; les normes sont à refondre, les méthodes aussi, impossible de bien se situer dans l'imaginaire en face de discordances si précises. Ceux qui sont venus faire la spécialisation en qualité de post-gradués retrouvent le même malaise, car préparés dans un cadre et une méthodologie ils n'arrivent pas à un rendement que logiquement ils devraient atteindre, les discordances avec le nouveau cadre occupationnel de spécialisation à l'étranger étant trop gran­ des. Ceci se présente .même au niveau des particularités dans le système d'enseignement et d'examens universitaires. De tout ceci nous reparlerons encore en tant que problème de la trans( position des acquis universitaires étant donné les différences des milieux d'application-formation entre l'université europé­ enne et les sociétés de l'Amérique Latine.

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Adaptation Globale

Nous avons de légères variations des courbes normales prévues théoriquement pour une population générale , sauf pour le groupe en forte acculturation dont le mode s'est déplacé vers les adaptations insuffisantes,

La normalité d'adaptation globale est une somme-synthèse de toute sorte d'échanges entre l'individu et son mi lieu, à tous les niveaux. Il y apparaît une note d'adaptation insuffisante quand se marque un déboîtement entre les atten tes de l'individu, les moyens de s'y pren dre et ce que le milieu permet d'échan ger.

Le graphique donné à l'adaptation glo baie résume bien l'ensemble du problème d'adaptation ; en général les universi­ taires Jouissent d'une situation privl légiée par rapport à une population gé nérale, comme le montre la majorité des courbes en variation d'avantages; l'excep tion se trouve dans le groupe qui vit une période de forte acculturation où très souvent il y a des dévi,«ations dé favorables de la courbe de distributiorï ils se trouvent en difficultés nettes d'adaptation , ils n'appartiennent plus

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tout à fait à un milieu, ils réapprennent des modalités d’édian ges souvent en conflit avec les anciennes, ils expérimentent divers degrés de relations qui vont du déracinement totàl jus qu'au mimétisme , toujours à la recherche d'une identité cul­ turelle , c'est la caractéristique de ceux qui sont en pleine période d'acculturation.

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Chapitre II : B) Les structul’e3 comportementales.

- 5 ) Les besoins d o m i 11 a n t s . ~ 6) L'évolution des besoins. - 7) niveaux opérationnels. - 8) Les issues conséquentes. t

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---La structure du comportement

Les épreuves d'adaptation que nous venons de voir nous ont montré comment les sujets "se trouvaient" dans leur milieu environnant ; mais nous voulons arriver plus loin dans la connaissance de la relation individu-société , nous croyons nécessaire d'appponfondir afin de déceler leur mode d'action > et les "pourquoi" de leurs conduites, bref:6tudier

leur structure de comportement.

Le séjour d'étudetà l'étranger a-t-il changé quelque chose dans leur façon de s'affronter au monde, dans la manie re de s'y prendre face aux problèmes, ou leur archétype •H' de comportement est-il resté immuable ?

Afin d'élucider cette question nous reprenons des épreuves d ' aperception thématique qui nous permettent d'analy ser aussi la situation des Latino-Américains en réencultura tion à travers leur structure comportementale ,<dont nous avons déjà exposé dans notre II§partie (l) la méthodologie et les définitions du schéma : - motivation (besoins) - conduites (ni veaux opérationnels) - conséquences (issues)-.

Archétype: du grec arkhetupos, modèle primitif; en latin : archetypum, synonyme de matrix = matrice,où l'être se forme.

L'homme est un être en permanente recherche d'un equi '1

libre de satisfaction, ce sont justement les carences res sen ties comme besoins qui le motivent à se mouvoir, à réagir,à

faire, à nouer des relations, bref ; à vivre en vue de ceci ou de cela. Ainsi, suite à son élan vital s'établit un circuit per manent d'é.changes avec l'environnement, à travers lesquels il structure so»n modèle comportemental. Modèle fort déterminé par les niveaux de conduites déployées, et par l'expectative fina le concernant les alternatives de vie conflictuelles.

En conséquence, nous allons d'abord explorer le pano rama des besoins présentés par les latino-américains en réen culturation, les confronter ensuite avec ceux des autres grou pes, et dans la mesure du possible en dé’gager des enseignements. Nous ferons de même par rapport aux niveaux opérationnels mis

en oeuvre, et en référence aux issues par lesquelles on essaye de dénouer les situations données.

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TABLEAU des BESOINS

BESOINS LAT.AM.- à 1' arriv é e LAT.AMo -lan de séjour •LAT.AM. +lan de séjour U niversi taires Belges LAT.AM. réencul turatlon

- d'être aidé, de compré henslon : 15 19 10 10 15 - d'éviter la soiuffrance 3 5 5 4 5 - de jeu, de défoulement 12 8 9 8 4 - de repos, de sommeil 4 8 1 5 2 - d'affiliation , d'être accepté 10 10 2i 8 il - de possession, d'acqul s i 110 n : 1 2 1 5 0 - de domination - soumis sion : 3 2 0 4 3 » de ré-orlentation , de changement : 4 13 10 3 14 • - d'autonomie , de réjec tion : 8 8 3 23 14 - de réalisation,d'accom plissement : 11 11 18 - de valorisation,d'être sollicité : 8 o o n r-ll! 21 11 8 - d'éviter le blâme ou la culpabilité : 1 4 2 4 6 - de réparation , de se rattraper : 7 6 8 9 12

- d ' appr endr e, de s'infor mer

: 20 7 10 12 3

Pas de récit ou choc : 6 4 2 4 4

Note : Les chiffres correspondent au nombre de fois que le dit be soin apparaît comme le principal du récit, sur les 125 r® cits sollicités pour chaque groupe.

5 ) Les BESOINS DOMINANTS

Du tableau précédent ressort comme première constata tion que les latino-américains en réenculturation présentent leurs points caractéristiques moins concentrés que les autres groupes. Ils sont déjà parmi la masse générale des citoyens, ils ne sont plus un groupe bien distinct comme c'est le cas lorsqu'on est étudiant universitaire ou universitaire en voya g e d'études.

Ils se trouvent en situation de se ré-insérer dans leur société d'origine après l'absence d'un séjour d'études à l'étranger. E'S cela semble se présenter comme une démarche pour y AVOIR UNE PLACE. Expression très appropriée dans la me sure où elle fait allusion tant à trouver un lieu d'occupation

(besoin de réalisation) qu'à des liens affectifs (besoin d'af filiation). Cette réussite d'être accepté -tant au niveau des relations Interpersonnelles que de l'accomplissement profession nel- se joue dans une combinaison étroite de compromis entre l'affirmation de ses prbp.r-es idées (besoin d'autonomie) et de l'indispensable appui compréhensif (besoin d'être aidé). Tout est fait dans une épreuve de re-situation (besoin de re-orien tation); car en général le temps ne passe pas pour rien: le monde change , eux aussi , ne fut-ce que par l'avancement de l'âge et par le personnage dont ils sont investis par l'expec tative des autres.

Sans doute pouvons-nous mieux le saisir au travers des exemples de récits donnés par eux-mêmes, et que nous livrons en respectant l'ordre chronologique du temps de retour à leur société. Renseignements précis que nous indiquons en y joignant le "titre" qui nous semble correspondre à la situation décrite.

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"il était Jeune et avait toujours eu ce qu'il voulait , Jamais il ne s'est trouvé en face de la réalité. Aujourd'hui la vie l'a frappé et il sait que la société, dans laquelle il avait mis sa confiance, est une poubelle d'ordures. Il fie sait com ment réagir. Grâce à 1 ' obser.vation, l'étude et la réflexion , il se rendra compte qu'il est nécessaire de changer, car la manière don^ il comprenait la vie n'a pas de sens. C'est le moment pour lui de mûrir. L'heure de mûrir pour lui est arri vée".

Les PREMIERS CONTACTS avec la réalité permettent enfin le dé senchantement de ces universitaires, enfants gâtés de notre société, qui grâce au supplément de formation universitaire , loin de leur pays, pouvaient faire de Jolis reves en toute sé curité. Clairement exprimé dans ce récit donné à l'image I , par un ingénieur, revenu depuis 1 mois, après 1 an et 10 mois

de séjour en Belgique. '

"Charles était un vaillant dans la petite ville où il habitait. Il avait beaucoup d'amis et il se sentait très heureux. Actuel lement il a reçu beaucoup de sollicitations pour signer des contrats avec des employeurs des grands centres urbains où sans doute il y a plus de chances économiques et où il gagne ra certainement plus d'argent. Charles pense qu'il serait bon de faire une telle expérience, mais il ne veut pas quitter ses amis et surtout pas sa famille. Charles décidera de continuer à vivre dans sa ville natale, c'est là qu'il essayera de s'épa nouir; et dans le cas où cela serait impossible il acceptera d'aller vivre dans une grande ville".

Ma CARRIERE ou Mon MONDE, semble être l'alternative déchirante une fois les premiers pas faits, pour se ré-intégrer dans sa

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société. Comme le décrit bien le récit donnéàl'image IV par une licenciée en Communication sociale, au ier mois de son retour, après 2 ans de séjour de spécialisation.

"Un homme essaye d'aider un jeune préoccupé. Chez les deux il y a de la bonne volonté, mais il y a aussi entre eux l'écart d'une génération avec une mentalité différente. Je pense que le sens commun va l'emporter. Et ceci est le plus important,me me au-dessus des résultats obtenus".

Le POIDS du PASSE , est trop souvent le frein aux nouvelles initiatives, car "le sens commun" ne fait Jamais courir lè ris que de contrarier ou de renverser la vieille tradition. Récit donné à l'image IV, par un médecin spécialisé, au 2ème mois de son retour, après 2 ans de séjour de perfectionnement.

"Une relation exploiteur(exploité. Un technicien surveille le travail d'un ouvrier. Dialectique entre création et contrôle; ou en d'autres termes: développement et contrôle du développe ment".

Une PRISE de CONSCIENCE Indispensable de la réalité socio-éco nomique; enfin ils arrivent à faire la liaison entre la vie

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