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ADAPTATION EMOTIONNELLE

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Dans ce QOïr.alne nous constatons un renversement important , dans l’allure des histc-gramines : A l'arrivée les La tino-Américains présentent une majorité de bonnes adaptatioas^ seuloiTient un quart de moyennes et un tiers d'insuffisantes . La majorité de bonnes adaptations émotionnelles se fait plus

nette chez les LAT.AM.-3. ^ dont un quart est toujours enmoyen ne, les cas d'inadaptations se réduisent à un cinquième des effectifs. Tandis que chez les LAToAM-. + l la moitié est mal adaptée émotionnellement, un quart se manifeste toujours en moyenne, et un tiers atteint une bonne adapta.tion.

Ces proportions sont d'autant plus alarmantes que 1 ’ his togramme do la population belge (les nat i f s )indique plus de la moitié dans la moyenne, un tiers dans la bonne adapta­ tion émotionnelle et seulement un sixième dans l’inadaptation,.'

Tout ceci veut dire que durant la période d'aacul turation une proportion importants de la population émigran­ te vit dans une instabilité émôtionrielle, et qu'un séjour pro longé au-delà de certaines limites rend les ina,daptation plu s fréquentes.

Il est révélateur d'ailleurs, de voir dans le ta­ bleau (LAT.AM.+l. pag.2») qu'à partir de la troisième année de séjour, il n'y a plus aucune bonne adaptation émotionnel­ le. Cette chute de la courbe émotionnelle souligne la gravit té du problème du long séjour.

k

Etant donné que le domaine émotionnel , plus que d'autres, correspond à une structure intime de la personne; il n'est pas si facile de trouver des subterfuges "valables", comme l'on voudrait le croire quand on orga.nise des

d'accueil.

Li ' inadaptation émotionnelle indiquerait un déraci nement du milieu propre : ou peut etre le manque de liaions personnelles profondes ; ce qui briderait la stabilité affec t i V e.

s'il nous fallait exprimer ce phénomène en une seu le phrase, nous dirions que les longs séjouï>s d'études favo­ risent l'instabilité de l'investissement affectif ; et même qu'au delà des trois ans de séjour,on aurait beaucoup de dian ce de s'installer dans la variabilité comme principale forme relationnelle, et comme source de motivation. On peut songer à ces "étudiants éternels", toujours en train de repenser leur programme d'études et de voyages ou de rechercher avide ment de nouvelles amitiés.

"L'émotionnel" semble évoluer de façoti progressive tout au long du processus d'acculturation; on n'observe au­ cune période de grande crise, mais l'inadaptation s'esquisse dès 1.8 quatrième mois (moment où la dureté de la réalité nou voile brise les rêves) et se développe doucement jusqu'au gO, isserneht dans l'instabilité que nous remarquons nettement à partir de trois ans de séjour.

39 OCCUPA TjâPPS LLfS ~

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diiirihuticn nortiT^ie //ieorisue. c/'une pcpi^bf/ûrî ÿe'ae'irà/e

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40

9 ) ADAPTATION OCCUPATT.ONNELLS

Au cominencemerrc du séjour d'etudes^^^^ l'ARRIVEE) et (laT.AM. -l), le domaine occupationnel se présente assez bien; une majorité d’adaptations moyennes, assez de bonnes, peu d'insuffisantes; ce qui signifieraient de bonnes perspectives professionnelles. Néanmoins aux environs du quatrième mois au cun sujet ne présente une bonne adaptation occupationnelle , c'est encore une fois autour du 4ème mois de séjour que nous constatons une sorte de crise, (cf. tableau de la page 25)^ ■

Mais ce qui nous préoccupe davantage encore, c'est la forte augmentation d'inadaptation occupationnelle chez les LAT.AM.+l, quoique la proportion de bonnes adaptations reste la même.

On peut supposer que les nombreuses "moyennes d'a daptation'^ des nouveaux arrivés étaj.ent nourries d'illusions qui par la suite semblent toraber,paut être à cause d'échecs aux examens ou d'autres difficultés inhérentes à leurs travaux

En effet, on constate qu'environ 50/" des moyenne­ ment adaptés à l'arrivée se rangeraient plus tard dans la co­ lonne des inadaptés, si l'on se réfère aux effectifs du grou­ pe qui vit un long séjour.

En bref, dans tous les groupes , lenviron un tiers de la population rna.intient une bonne adaptation occupationnel le, tandis qu'une bonne partie des nouveaux arrivés qui sont dans la "moyenne" ne pourront pas s'y tenir et deviendront des désajustés quant à leurs occupations, au moins pendant le

sé-hl

Jour d'études, en réalité, période d’acculturation.

Ceci pourrait s'expliquer par les difficultés que présentent: les différences de programmes et de systèmes d'é tudes, les relations avec les professeurs et l'intégration dans les groupes d'études. A cela peut s'ajouter un doute sur le bien-fondé du choix professionnel que l'on a fait.

Dans les tableaux ordonnés par âge (que vous trou verez plus loin, pages a M0), on peut remarquer que nos groupes de Latino-Américains présentent une crise d'adapta­ tion occupationnelle entre 2J et ^0 ans. Crise qui s'annonce chez les Belges à partir de JO ans.

Bien que le nombre de sujets par tranche d'âge soit restreint,1'absence de bonnes adaptations occupationnel le aux âges cités plus haut, est frappante. Comme si le fait d’être encore étudiant à ces âges là était un signe d’inadap tation professionnelle.

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10 ) ADAPTATION GLOBALE

Cet indice exprime la rcaiits totale de chaque in­ dividu; qui résulte de 1'interaction des aspects particuliers d'adaptation que nous avons déjà envisagés.

Dans le tableau de latino-américains récemment ar­ rivés (page 2¥) nous constatons l'euphorie des tous premiers

jours par le fait qu'ils manifestent tous une bonne adaptation^ par contre du s.u 9Cème jour aucune bonne adaptation n'ap paraît, les moyennes constituent la généralité, quelques rares insuffisantes commencent à s'exprimer.

Dans le tableau se rapportant aux LAT.AM.-1, (page 2’5) on constats une concentration d'insuffisantes adaptations aux environs du 4è mois ; ce qui confirme le phénomène décelé au niveau familial et occupationnel particulièrement.

De plus, dans les histogrammes d'adaptation globa le (page U%), on voit que les i^ffectifs d ' lnadapta.tions sont plus nombreux parmi les populations émigrantes, c'est-à-dire les LAT.AM.-l et les DAT.AM.+1, beaucoup plus chex ceux — ci^ qui expérimentent un plus long séjour. La fréquence des ina­ daptés, qui augmente déjà lorsqu'on compare les Belges avec les LAT.AM.-l, devient alarmante lorsqu'on la compare avec les L,AT.AK. + 1.

En faisant la comparaison entre les histogr*am'Ties de latino-américains à l'arrivée et ceux aux premiers mois de séjour_,nous constatons déjà un déplacement qui nous renseigne sur l'envenimement des expectatives occupationnelles. En ar­ rivant au groupe de long séjour les inadaptations augmentent

44

En peu de mottr.; les sujets bien adaptés représen™ tent à peu près ].e ouari. ds la population, aussi bien ches les natifs que chez .les éirilgrants ; eeux-ci semb3,ent assimiler une culture étrangère à la leur sans grand probiè.î.ne. Nais la fré­ quence des émigrants mal adaptés atteint 50^ (LA7.’„AM..+1 ), soi t beaucoup plus que dans une population norniale, ce qui s*e.xpli querait par les difficultés rencontrées lors du processus d'acculturation.

- 0

AC-E et SEXE

L'âge et le sexe ne semblent pas avoir une ineiden ce particulièrement déterminante sur les effets d'une prolon" gation de la période d'études; à part des esquisses de crises

(absence de bonnes adaptations et concentration des insuffi­ santes) principalement repérées au niveau occupationnel: vers 24 - 27 ans ohea les latino-américains récemment arrivés;vers

27 “ 30 ans pour ceux qui sont au début du processus d'accul­ turation; vers 22 ” 24 et 2J - 29 ans pour ceux qui sont en pleine acculturation; et vers 50 - 31 ans chez les belges(cfo les tableaux aux pages : ,46,4'î >48 ).

Mais nous ne pouvons pas en tirer des conclusions valables parce que nous n'avons pas organisé notre éo.hantilLotï- nage dans le but d'approfondir ces perspectives; nous avons seulement pris un espace d'âge (entre 21 et 3I ans) qui cor­ respond à la majorité de latino-américains qui font un séjour d'études à l'étranger, et une proportion de filles et de gar­ çons proche de la composition réelle de la population univer­ sitaire

h 3

TABLEAU d’adaptations présentée,? par 1 e s LA ‘l- „ A M, à i * a r ï' i v é e ; U1V a n t 1 e c r e 3 o e n d a e .1 * â e Age en Années 2 2,2 2.2 2 32 3.2 32 42 5.2 52 62 7.2 72 72 7.2 82 82 82 9.2 930 3 ^ 1313131. _________ ______ _________________________ _____________ __________________ .Sur 2 5 SUJETS FAMILIAL ; 1 1 0 0 0 0 Ü 1 0, 0 010 0 00 B 23 22 2 22 M 4 6 I f-SANTi 1 a ,111010 0 B 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 M 16 7

8

.2 4 3 3 4 3 I 5 1 0 112 2 2 0 2 E 9 SOCIAL 543 3 5 3 3 454 3 M 12 8 7 6 7 I i . 4 0 0 0 1 1 1 0 2 1 - “i 1 0 B 11 EMOTION > OCCUPA T ION : 5 4. 2 2 2 4 4 4 3 3 M 3 5 I

6

8

0 0 YYj-jjy-00010 .3323 3 3 2 23 2 5 1 0 B 9 4 3 4 M 13 ï 3 1-.. 1 ! _ Indice î 6 8 ,26 î ,Ht| -*1 1 376 4 7 E .-N ^ TT- «^4? 1 h ai f- 1*1 ^ 9 TOTAL d'ADAPT. 18 17 18 20 I SEXE ; F M F M F F M M M M M M M M M F M M M M M F F M M 7 F i8m : Bonnes s M O y e n n e s : 1 asuf fl.santés. Les lettres B M I

46

TABLH.au d ' a Cl a ptati on ;; p;:’ e tentées par

le-B LAT..ÂU, -1 ÔA'acresGep.do d e 1 âge

I

Années '

_

_____ _J____ —________ __ ____________ UJ_lJ_.LIJ_J_J_i_____ _ s ur 2 3 SUJETS I 1 1 FAMILIAL ; 2 3 3 01010 00 i 0 0 0 0 B 14 4 3 3 3 3 2 2 M 10

4 II

SANTE 1 110 0 10 2 2 3 2 3 3 3 7 6 0 1 0 1 B 11 3 2 M 6 365 18 SOCIAL 2 12 1 1

44 pij. ^45 4 4 55^1 5

9 7 69 4 .3' 5 B M I ' 001 0 02 11 EMOTION - 2' . . ' 3 . 52 OCCUPA T ION TOTAL d'ADAPT. SEXE ; M M F M M M F F M M F F F M M M M M M M F F P M M 5 16 , 4 01 1

a

1 0 B 14 2 3 M 6 9 8 4 6 6 15 ---101111 11B8 4 23342 23444. 3 M 12 5 5 5 5 615 i J ! Indice

nn

"t 1 ■ — 7 5- 10 5 9 6 7 B 7 12 15 11 15 8 118 13 11 M 10 2fi 2]. 26 1919 33 Î727 I 8

___________-UJ,.OJ_l,_L.Li_l

9 F 16m Les 1e t :.res B M I Bonnes moyennes 1 n s U f f i. s 0. n t e s .

47

TABLEAU d ^ adaptations P7"éôfjntée3 par

les LA T. AM. -j-X

suivant le crescendo de l‘^ge.

AGE en Années S

!

!

1 1 1

212222232324242*

______ILM!

\252 52

1 1 1 1 1

62627272728232

... 1 LJ J. ! ..

1529,303031313131 __________ _________________ Sur 25 ■SUJETS 10 0 ]. 1.0, 0 1 11 0 V 13 FAMILIAL

3

2 4 2 M 4 7 8 6 5 4 6 4 5 I 8 1 ____ ____ 0 0 1 0 0 0 0 1 1 0 111 t 13 SANTE * S 52 225 i<fl. 6 î67^ 6 5 AI 6 \ ! '1 112 0 2 2 1 B 8 SOCIAL • 4 433 3 45435 M 11 8 6 9 6 7 6 ' ^ i I I ! I 2 1111010 B' 8 EMOTION *. 5 5 2 2 . 3 3 M 6 c J 9 5 I t ' 3 6 4 5 10 7 9 5 1 11 11 OCCUPA­ TION ‘ 1 4 é i ■ 1 8 7 i 2 7 ( 11 1 4 3 3 7 6 3 3 ! 4 7 __ —r-l:,i.. 1 1 E 8 3 M 8 5 519 ... i Indice 10 1 5 6 7 _h ( 5 9 B 6 TOTAL ; 13 12 14 9 ■ 11 9 32 M 7 d'ADAPT. 56 3623

!

1

M !

17 a 16 î7 18 28 i [_!

J !

1 23 20 I 12 SEXE F F F M M F M ■ M M M F i’'1 M M M F M M i 0. ■I M F F F M M r 9 F 16 M

L-es lettres B ; Boiines H I Moyennes

TABLEAU d'ADAPTATIONS présentées par les BELGES

AGE en Années

suivant le crescendo lU.’ I ' é:ge .

I M i I I I

212 22 22 22 5,2 5,2 5,2 5,25,2 4,2 4.2 42 52 5,2 6,2 72.7,2 8,2 9,2 9,50,50505151 Sur 25 SUJETS 1 1 0 0 0 0 1 0 . 0 1 0 E il FAMILIAL 2 2 5 2 4 ;2 2 2 5 M 9 6 5 5 9 4 I 5 J _ . _ ! 1 1

TTT

1 1 1 110 1 0 1 1 1 1 B 12 SANTE tz 2 5 2 2 2 i-' 7 t h . 5 4 ! 5 ! ! ! i I 6 0 1 0 1 2 2 1 2 B S SOCIAL EMOTION » Trn'TTT-i 5 2 2 Les lettres B M. 1 Bonnes Moyennes Insuffisantes

12) TRAITS des DIRIGEANTS

Quand il s’agit, de caractériser les "dirigeants” on a une impression de connu, néanmo in.? il est difficile de se mettre d'accord sur le choix des qualificatifs à employer pour les définir. Cette différence dans l'explication serait le re flet de conceptions diverses quant au rôle du dirigeant

Aussi nous a-t-il semblé opportun de demander de citer cinq traits qui peindraient le mieux le dirigeant,Com­ me il s’agissait de réponses tout-à-fait libres, nous avons obtenu une série de qualificatifs, exprimés tantôt par un mot tantôt par une phrase.

Nous avons alors constaté certains recoupements qui nous ont amenés à regrouper les réponses comme vous le verrez dans les pages suivantes. Les chiffres qui accompagtÊnt chaque qualificatif correspondent à la fréquence de choi,t soit sous la forme citée, soit sous une forme apparentée.

Les critères étant donné tout à fait librement, sans référence à une liste pré-établie, il alrfive qu’un meme sujet cite plusieurs fois la même idée sous une forme diffé- l'ente. Ceci explique que les chiffres donnés pour certains traits dépassent le no.mbre de sujets du groupe considéré.

50

PRINCIPAUX TRAITS de^; DIBIG-EAHTS proposés librement pai’ les étudiants Latino-Américains de moins d'un an de séjour*

ENTENTE de GROUPE, bonne relation de groupe,communication fa

0. ilej expression facile j se faire comprendra. 55 effectifs = 28^

CONVICTION, prise de décision, dynamisme,courage,initiative.

25 effectifs = 20?"

COMPETENCE, clairvoyance, intelligence.

25 effectifs = 20^

POPULARITE, attirance personnelle, sympathie, 22 effectifs =. 17,6;^

DISCIPLINE, maîtrise de soi. 10 effectifs = 8%

EQUILIBRE, sérénité. 4 effectifs = 5^2^

HONNETETF:, désintéressement, dévouement social.

h effectifs-. = 5 >2^

Selon les LAT.AM.-l , 1*ENÏENTE de GROUPE est le facteur fondamental chez un dirigeant , qui doit être soutenu par une CONVICTION et une COMPETENCE■certainés,

Contrairement aux autres groupes de cette études , les LAT.AM. -1, attribuent beaucoup d'importance à la POFÜLA.- RITE des dirigeants, et ne semblent pas en exiger d 'liONNETETE.

51

PHINC-IPAUX TRAITS DIRIGEANTS proposés librement par les, étudiants La t i no-A. ir.éi^ i c a i ns de plus d'un an de séjou?:.

DYNAMISME, prise de décisions rapides, initiatives. 35 effectifs - 28%

COMPETENCE, préparation, clairvoyance.

27 effectifs = 21,6 %>

INTEGRATION au GROUPE,écouté, collaboration, communication. 21 effectifs = 16,8^

HONNETETE, responsabilité, impartialité, dévouement social. l8 effectifs = 14,

DISCIPLINE,application au travail,

17 effectifs = ,8%

persévérance, force de ca­ ractère, responsabil.ité, ^0_PU IA R ï TJî, s y m P a t h i e ,

4 effectifs = 3,2^ EQüILIBR E,s é r é nit é. 3 effectifs == 2.4^

Pour les étudiants LAT.AM.-i-l, il faut que les.di- X’igeants soient avant tout DYNAMIQUES, s^u’ils agissent avec une COMPETE.NCE et qu'ils soient bien intégrés au groupe. Cet te ENTENTE de GROUPE se manifesterait par la communication et la collaboration,sans y mettre la nuance de tolérance dans la compréhension à l’égard des dirigés que les Belges souhaitisit. Les LAT.AM.+l, demandent aux dirigeants une DI3CI PLINE centrés, plus particulièrement sur le savoir faire que sur le caractère personnel, (comme c’est le cas lorsque les Belges parlent de fermeté).

Ils accordent très peu d’importanqe à la POPULARl TE, ce qui contraste avec l'opinion des LAT.AM.-l ; mais qui rejoint l'image donnée par les Belges, natifs du système cul turel, dans lequel vivent actuellement ces Latino-Américains,

PRINCIPAUX TRAITS cies ÛIRI GEANTS i;>r osés librement par les étudiants Belges.

CLAIRVOYANCE ^ înte 1}. 1 genae 2g effectifs = 20 j, 8^5

COMPREHENSION.tolérance,

25 effectifs = 20^

objec t i vl’cé , réalisme , préparation . .compétence.

oilabora t ioncommunication, G,n-tente de groupe.

HONNETETE , d é s i nt éra seme n t, dévouement social.

25 effectifs = 20%

FERMETE, force de caractère, autorité, confiance en soi.

19 effectifs = 15,2%

-DYEAiMISME, prise de décisions

1A e I f e c t i i' s = 11,2 >é

r a Pid es. organisation, avoir des i n j. t i a t i. v'- e s ,

EQUILIBRE .sérénité, santé solide, bonne humeur ,,

13 effectifs = 1C,4$«

POPULARITE, sympathie.

y ç f f OCtif s - 2 ,

Los étudiants Beiges montrent une grande exigen­ ce d'HONNETF.TE vis à vis du dirigeant, outre celle d'une COM­ PETENCE et d’une CLAIRVOYANCE suffisantes.

Ils demandent aux dirigea n t s ' i n e CO M PR ,E H .E N 310 N nuancée de tolérance dans leurs rapports avec leurs coilabvç- rateurs. Ils n’accordent aucune importance à la POPULARITE ; par contre, à la différence des autres groupes,ils insistent sur la nécessité d'un boa EOIJILIDHE.

53

TA31,EAU des TRAITS, à proposition libre, P O ’a T H! i O U X caractériser les DIRIGEANTS:

LAT.AM. -i LAT.AM. +1 BELGES

Entente de groupe 25 C O n V i c t i o n - d y n a m 1 s rn e 35 Compétence - claivoyancc 25 c Y - -~ _ — O G Honnêteté - impartialité 18 25 Discipline - fermeté 10 17 Eauilibre sérénité 3 13 Popularité - sympathie 22 4 3

54

Les TRAITS des DIRIGï^iNTS,, librenient proposés, peuvent êti'e (^rou pés dans les rubriques suivantes ;

RELATIONS avec AUTRUI i

Il paraît très clair qu'un dirigeant travaille entou ré de monde ; "les leaders se Justlflept pa.r leur groupe**, d'où l'importance du facteur ENTENTE de GROG PE,

Pour les LAT,AM,-1, le caractère principal d'un di rigeant est cette inteifeiation groupale où la. communication va de pair avec la popularité, ce qui permet de se faire accepter.

Mais chez les BELGES cette variable prend une nuance de tolérance î l'accent est mis sur l'attitude acceptants du- di rigeant qui doit essayer de se mettre à la place des dirigés.

Chez les LÂT.AM.-i-l, cette relation avec les autre est définie comme une communication ou une collaboration plutôt que comme une acceptation par autrui (LAT.AM.-l) ou une tolérance pour la compréhension d'autrui (Belges).

FORCE PERSONNELLE : •

L'expansion du MOI caractérisée par le DYNAMISïiS pa raît être la clé du dirigeant selon les LAT.AM.+l ; serait “ce dû au fait qu'ils se sont vus obligés de faire appel d’une fa­ çon permanente à cette force personnelle d'action pour tenir le coup on face des exigences de l'acculturation pendant le sé Jour d'études ?

Par contre, chez les Belges, ce facteur a moins d’i.m portance ; peut etre est-il considéré com.me une condition plus ou moins générale, non particulière aux dirigeants ?

Chez les LAîoAM.~lj la force personnelle se présen

te plutôt comme une conviction, comme si l’importance résidait dans la foi en un but, sorte de motivation profonde qui anime rait les dirigeants. Le,manque de conviction entraînerait donc une absence de force dans l'action. Peut être cela explique - t-il que malgré leur mécontentament,les statu-quo se prolon­ gent chez les Latino-Américains,

COMPETENCE, CLAIVOYANCE, INTELLIGENCE :

Ce facteur relevé dans les mêmes proportions par tous les groupes correspond à exiger des dirigeants certaines compétences : qui comprennent des qualités intellectuelles st techniques, des connaissances et une bonne approche de la réa 1 ité.

c'est le désir de pouvoir comprendre les circon­ stances actuelles et de savoir s^y prendre de manière prévi- sionneJ.le.

Bien qu'il s'agisse d'une polulation intellectuelle (des universitaires), le facteur "intelligence" n’apparaît en- tête des traits librement proposés que chez les Belges, et en core-.-sans que la prépondérance soit nette par rapport aux au très facteurs.

HONNETETE, DEVOUEMENT SOCIAL ;

On demande ici au dirigeant de ne pas réaliser de profit personnel aux détriments de la communa^uté ,bien que sa situation privilégiée lui donne toute facilité pour le faire.

Les LAT.AM.-l, songent très peu à cette qualité. Les Belges par contre en soulignant l'importance ; et les LAî.AM. + l, en processus d'acculturation, seaiblent suivre le sens de la norme de leur nouveau milieu culturel.

56

DISCIPLINE, F5:rMETE î

Cela paraît être le facteur qui assurera la conti­ nuité, c'est-à-dire l’application ad fjnitum de l'action atten­ due de la part des dirigeants.

Cette qualité, remarquée dans des proportions équiva lentes par les LAT.AMi+1 et les Belges, est un peu négligée par les LAT.AM.-1.

Encore une fois les LAT.AM.+l rejoignent les critè­ res de leurs hôtes et s'écartent de ceux de leurs compatriotes.

E QU 11.1 BR E , S ER EN IT F. :

L'état de santé général , avec tout ce qu'il compor te d'interrelation et de fusion entre le psychisme et l'orga­ nisme (quoique la confusion soit fréquente , par exemple dans la signification donnée au mot “nerveux") doit sans doute eti-e compris comme un tout et non comme deux partie différentes de la réalité de l'individu.

Cet équilibre paraît être un élément sur lequel les Belges insistent beaucoup . Tandis que les Latino-Améri­ cains de nos deux groupes n'insistent pas sur cetts variable ; peut-être, perce qu'elle leur semble moins importante, ou par ce que, pour eux, il va de sol que les dirigeants devraient avoir un bon équilibre , au moins dans l'exercice de leurs fonc tiens

57

POPULARITE, SYMPATHIE s

Ce trait seinble être l'expression de l'attii'ance personnelle, sorte de don gratuit. Il est très important pour assurer le leadership selon les LAT.AM.-l : ce qui contraste avec les réponses données par les LAT,AMo+l et par les Belges^

Cette divergence met en lumière quelques caractérls tiques propres aux cultures en présence %

Les LAT.AM.-l sont porteurs d*une image issue

d’une société où tout paraît basé sur des "échanges de valeurs particulières":la mobilité socio-professionnelle est régie par des liens personnels, par une solidarité concrétisée dans un échange de services, ou par l’appartenance à d'éventuels grou­ pes - clans, A tel point que l'accession au rôle de dirigeant dépend avant tout du ''cercle de fidèles" sur lequel on peut compter. (Fréquemment les étudiants soulignent 1'intérêt d'avoir des amis ou des familles influents).

Tandis que, dans la société Belge, bien que l'iuflu ence joue aussi, elle affecte moins le rôle de dirigeant à eau se de l'efficacité exigée par une société très compétitive^ où le rendement du dirigeant est plus important que son apparte - nance à une famille connue.

Pour cette caractéristique assignée aux dirigeants les LAT.AM.+l se sont encore une fois assimilés à l'image de leui’ nouveau milieu culturel.

D'après la fréquence donnée aux traits : popularité discipline et honnêteté, il semble que chez les LAT.AM„-1 l'ef ficacité des dirigeants dépende de leur a.coeptation, qui,en dé finitive, s'appuie sur la sympathie. Tandis que chez les LAT. AM.+l, qui ont vécu dans un milieu culturel p].us exigeant quant au rendement, l'efficacité serait recherchée par une plus gra.n de application au travail.

5S

13 ) MOTIVATION des DIRI(>EANT'3

On recherche ici le sentiment vis k vis de dirigeants en termes de motivation. Etant donné o.ue les besoins définissent une disposition à réagir selon une te.nsion directionnelle qui se trouverait à la base de la conduite personnelle, (c’est-à-dire , que le comportement est compris en termes d’effets recherchés) ; nous avens présenté une liste des besoins, (cf. paragraphe EPREU VE3 : 2b), dans laquelle il fallait souligner les cinq convenant le mi eux.aux dirigeants.

:: Les chiffres signalés en face de chaque besoin indi -quent combien de fois cas besoins ont été retenus par chaque grou

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