• Aucun résultat trouvé

Le marché des engrais au Maroc Avertissement :

Dans le document NOTE D’INFORMATION (Page 87-99)

M. Saïd BENHADDOU, Directeur Administratif

5.2.2 Le marché des engrais au Maroc Avertissement :

En l’absence de statistiques sectorielles homogènes et fiables, les données relatives au marché national des engrais communiquées ci-après proviennent du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime et des estimations effectuées par Charaf Corporation SA et Fertima.

a. Historique

- Naissance et développement du marché marocain

Le marché des engrais a fait son apparition au Maroc dans les années 20, avec la commercialisation du « Super 18 », fabriqué au lendemain de la découverte des phosphates marocains par la Compagnie des Super Phosphates (devenue en 1946 la Société Chérifienne d’Engrais « SCE »).

La commercialisation des engrais reste cependant insignifiante jusqu’au début des années 60.

Suite au lancement des grands programmes agricoles qui ont suivi l’indépendance, le marché

marocain des engrais connaît alors une période de forte croissance, marquée par une progression moyenne annuelle de 10%.

- Encadrement et contrôle du marché par les pouvoirs publics

Jusqu’en 1970, l’importation par toute société intervenant sur le secteur était libre.

L’approvisionnement du pays en engrais étant devenu un enjeu sensible pour les Pouvoirs Publics, ceux-ci ont incité la profession à s’organiser via la création d’un groupement d’achat des engrais entre les différentes sociétés de 1970 à 1974.

En 1974, l’Etat prend la décision de contrôler le marché, à travers plusieurs instruments :

• La société étatique Fertima se voit confier la mission d’approvisionnement en engrais (engrais importés et achats locaux) de l’ensemble des intervenants, afin d’assurer la couverture des besoins du marché en temps voulu. Dans le cadre de cette mission de service public, le contrôle de Fertima est alors pris par le Groupe OCP ;

• Les prix sont stabilisés à travers la fixation par l’Etat d’un tarif de vente public et d’un tarif de référence. L’Etat compensait par des subventions la différence entre le prix d’achat majoré des frais d’approche et le prix de référence. Fertima est ainsi devenue l’unique interlocuteur de la Caisse de Compensation, organisme public chargé du versement des subventions ;

• La promotion de l’utilisation des engrais, dévolue au Ministère de l’Agriculture, s’est développée à travers un réseau d’agences implantées sur tout le territoire.

Cette organisation administrée du marché des engrais, qui a pris fin avec la libéralisation du secteur en juillet 1990, a permis, tout en assurant la disponibilité des produits, de mettre fin à toute pénurie et à toute spéculation. De ce fait, la consommation marocaine d’engrais, exprimée en unités fertilisantes, a été multipliée par trois entre le début des années 70 et 90.

- Libéralisation du marché

En juillet 1990, le marché national des engrais est libéralisé, permettant le démantèlement du système précédent dans ses principales dispositions :

• Rétablissement de la liberté de s’approvisionner directement à l’étranger ou auprès de l’OCP ;

• Liberté de fixation des prix de vente, sous réserve uniquement d’informer le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime préalablement à chaque modification ;

ƒ En corollaire, suppression du système de subvention par la Caisse de Compensation.

Cependant, l’Etat continue à soutenir la consommation en exonérant l’engrais de toutes taxes (TVA, droits de douane). Seuls sont perçus des droits de douane sur la doublure des emballages pour les engrais en sac.

Le secteur a, en outre, franchi une nouvelle étape avec la privatisation de Fertima, d’abord en 1996, avec son introduction en bourse, puis en 1999, avec la cession par l’OCP de 51% de son capital.

1997 correspond à l’année où les droits de douane pour les importations des engrais sont fixés à 2,5% dans le cadre de la signature des accords de libre échange avec l’Union Européenne.

En 2008, les importations marocaines d’engrais sont assujetties à des droits de douane de 2,5%.

Toutefois, les achats en provenance des pays de l’Union Européenne sont exemptés de droits de douane et ceux de l’UMA sont exonérés de toutes les taxes.

Les aliments de bétail sont, quant à eux, assujettis à un droit de douane identique et soumis aux mêmes règles d’origines que les engrais (2,5%) avec une taxe spéciale de 100 dh à 300 dh la tonne (uniquement pour la pulpe de betterave), indépendamment du pays d’origine.

b. Aperçu du secteur de l’agriculture et des engrais

Le secteur agricole marocain est caractérisé par une dualité du fait que 70% des exploitations sont tenues par des petits agriculteurs pratiquant une agriculture traditionnelle, tandis que les grands domaines, performants et à la pointe, font appel aux méthodes les plus développées.

Les petits agriculteurs ne sont pas encadrés et utilisent non seulement de l’engrais en quantité insuffisante mais aussi de manière irrationnelle n’adaptant pas leurs apports aux besoins des cultures, selon les conditions pédoclimatiques. En ce sens, la faible consommation des engrais a non seulement pour conséquence une faible productivité agricole mais également un appauvrissement des sols marocains dans la mesure où les éléments nutritifs prélevés par les cultures ne sont pas restitués aux sols.

Cette dualité de l’agriculture marocaine, conjuguée au manque d’organisation du secteur des fertilisants, s’illustre aussi à travers la distribution inéquitable des engrais au Maroc. En effet, les revendeurs privés s’installent dans les zones favorables et irriguées où les ventes sont régulières et stables. Ce sont essentiellement des professionnels du négoce et, pour une large majorité, ils ne proposent aucun conseil agronomique. A Agadir, Kénitra, Sidi Kacem, Nador, Berkane, Larache, El Jadida et Benslimane l’offre est toujours disponible. Dans le reste du Royaume, la couverture territoriale n’est pas aussi bien assurée en raison du retrait de nombreux revendeurs.

Le recours à l’utilisation d’engrais s’en fait ressentir, puisque celle-ci stagne depuis de nombreuses années autour de 950 000 tonnes1, dont près de la moitié est issue des usines de l’OCP, alors que les besoins réels du Maroc sont estimés à 2,5 millions de tonnes par an2.

Ainsi, seules 51,4% des exploitations ont recours à la fertilisation3. Et pourtant, une bonne pratique de la fertilisation est un élément déterminant pour permettre aux pays en voie de développement d’enclencher une croissance soutenable de l’agriculture. En effet, la consommation des engrais dans les pays en voie de développement à économie de marché entraîne une augmentation de plus de 55% des rendements céréaliers4.

La faible consommation d’engrais a non seulement pour conséquence une faible productivité agricole mais également un appauvrissement des sols marocains : les éléments nutritifs prélevés par les cultures ne sont pas restitués au sol, et ce, année après année.

Le Maroc se trouve de ce fait, dans l’obligation de recourir aux importations pour couvrir une part significative de ses besoins. Par exemple, pour les céréales, le pays devrait doubler son niveau global des récoltes pour être autosuffisant en céréales.

Pour augmenter de manière significative les rendements, l’adoption de programmes intégrés de nutrition végétale et de pratiques culturales modernes sont indispensables. Ceci permettra d’augmenter les rendements de manière économiquement soutenable pour l’agriculteur tout en préservant l’environnement et la fertilité des sols pour pérenniser l’agriculture des générations futures.

- Consommation nationale d’engrais

Selon les données du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, le niveau actuel d’utilisation des engrais représente à peine le quart des besoins de notre agriculture. En effet, il porte sur environ 950.000 tonnes d’engrais toutes formules confondues, pour la campagne

1 Direction de la Production Végétale

2 FAO

3 Direction de la Production Végétale

2006/2007, correspondant à une utilisation en unités fertilisantes de l’ordre de 420.000 tonnes UF.

Les besoins théoriques en engrais sont estimés à 1,2 Millions de Tonnes d'UF, soit 2,5 Millions de tonnes d’engrais toutes formules confondues.

Les données du dernier Recensement Général de l’Agriculture montrent que seules 732.550 exploitations agricoles, soit 50%, utilisent des engrais. Ce taux varie de 46% pour les exploitations agricoles ayant moins d’un hectare à 73% des exploitations pour celles dont la taille dépasse 100 hectares. De plus, les quantités utilisées demeurent en moyenne largement en deçà des normes techniques recommandées.

La consommation à l'hectare ne dépasse pas en 2006, 48 UF. Comparé aux consommations dans les pays nord méditerranéens tels que l'Espagne et l'Italie, ce volume ne représente respectivement que 44% et 28,5%.

Source : FAO

Par ailleurs, la répartition de la consommation des engrais selon les cultures montre qu'environ 32% des engrais sont utilisés au niveau des cultures d’agrumes, des cultures sucrières et des cultures maraîchères qui n'occupent que 5% de la superficie cultivée et qui sont pratiquées essentiellement en irrigué.

Quant aux cultures céréalières qui occupent 60% des superficies cultivées, elles ne mobilisent qu'environ 43% des tonnages globaux.

De plus, l'analyse de la consommation des engrais selon les zones agricoles montre qu'environ 58% des tonnages sont utilisés au niveau des zones irriguées contre 42% en zone bour.

Concernant les formules utilisées, il y a lieu de soulever la prédominance des formules classiques telle que le NPK 14-28-14.

- Engrais commercialisés au Maroc

La production nationale en engrais concerne les engrais complexes et phosphatés produits par le groupe OCP.

Il s’agit des formules suivantes :

- Engrais ternaire complexe granulé (NPK) : 14-28-14C

- Sulfo-phosphate d’ammoniaque (ASP) : 19-38-0 - Phosphate diammoniaque (DAP) : 18-46-0 - Phosphate monoammonique (MAP) : 11-55-0

- Superphosphate triple (TSP) : 45%

D’autres formules sont fabriquées par les sociétés distributrices d’engrais, à la demande de leurs clients, en recourant au mélange physique d’engrais importés ou fabriqués localement, avec ou sans additifs.

Par ailleurs, certains engrais sont importés et commercialisés au Maroc. Il s’agit notamment de : - Engrais azotés : l’urée 46%, l’ammonitrate 33,5% et le sulfate d’ammoniaque 21% ; - Engrais potassiques : le sulfate de potasse 48-50% et le solupotasse ;

- Deux engrais phosphatés : le Super Phosphate Simple 18% et le MAP soluble;

- Biostimulants et correcteurs de carences.

c. Organisation du secteur - Organisation de la profession

Les différents opérateurs sont regroupés en associations ayant notamment pour objectif de veiller au respect des règles de concurrence saine et loyale par les professionnels du secteur. Il s’agit notamment de :

ƒ L’association Marocaine des Négociants Importateurs et Formulateurs des Produits Phytosanitaires (AMIPHY), et

ƒ L’association Professionnelle des Sociétés Privées d'Importateurs, de Fabricants, de Formulateurs et de Distributeurs d'Engrais (ASMADE).

- Producteurs

Le groupe OCP est l’unique producteur d’engrais au Maroc. Le Groupe est l’un des premiers producteurs mondiaux de phosphates et le principal fournisseur d’engrais phosphatés de l’ensemble des intervenants sur le marché marocain. Il fournit le marché local avec principalement le NPK 14-28-14 et l’essentiel de sa production est destiné à l’étranger.

Le groupe OCP alloue à chaque distributeur un quota d’approvisionnement. Ces quotas sont fixés de manière discrétionnaire en fonction des historiques d’enlèvement des sociétés.

Le Groupe OCP dispose actuellement des capacités de production d’engrais suivante :

Usines Capacités de production

Safi

350.000 tonnes de MAP pulvérulent, 650.000 tonnes de TSP,

300.000 tonnes de NPK destiné en totalité au marché local, 25.000 tonnes de l’ASP destiné en totalité au marché local.

Jorf Lasfar 3 millions tonnes en équivalent DAP d’engrais DAP/MAP/TSP.

La quasi-totalité des besoins en engrais phosphatés du marché local est couverte par les produits OCP, qui livre aujourd’hui à l’agriculture nationale plus de 400.000 tonnes d’engrais phosphatés par an.

- Distributeurs

La distribution des engrais au Maroc est assurée par :

ƒ 3 sociétés participant à hauteur de 80% dans l'approvisionnement du pays en engrais. Il s’agit des sociétés FERTIMA, Charaf Corporation SA et AGRI TRADE (filiale de la SCE);

ƒ 3 sociétés commercialisant chacune des quantités d’engrais variant entre 30.000 T et 70.000 T par campagne. Il s’agit des sociétés, TOUTAGRI, OULED SBITA, GALLIA INDUSTRIE ;

ƒ 8 sociétés, dont les ventes ne dépassent pas 20.000 T (Etablissements YACOUBI, PROMAGRI, PROCESS, CAMID, SCPC, EZOUHOUR, TIMAC AGRI et CPCM).

Charaf Corporation SA, dont la part de marché est estimée en 2007 à près de 40%1 est leader sur ce marché, suivie de Fertima.

- Circuits de distribution

La distribution des engrais est effectuée à travers trois principaux circuits à savoir :

ƒ Le circuit des revendeurs privés qui représente 70% des ventes totales2 ;

• La vente directe à partir des usines et dépôts des sociétés de distribution représentant 24% des ventes totales ;

ƒ Les points de vente localisés au niveau des CMV/CDA et CT qui commercialisent 6% des ventes totales. Ces points de vente sont fermés au fur et à mesure de l'installation de revendeurs privés.

Réseau de commercialisation des engrais

1 Estimation Charaf Corporation, les chiffres du Ministère de l’Agriculture fixent ces parts de marché à 25,73%

pour Charaf et à 27,29% pour Fertima.

Agriculteurs ou groupements d’agriculteurs

Marché

International OCP

Points de vente situés au niveau

des CT/CMV/CDA Dépôts

Sociétés d’engrais

Revendeurs privés Engrais azotés et potassiques

(quelques engrais complexes) Engrais phosphatés et complexes

Source : FAO 2004

d. Réglementation sectorielle et professionnelle

Il est à noter que depuis 1990, le secteur des engrais est totalement libéralisé. Il n’existe aucune entrave à l’établissement de nouveaux intervenants.

Les principaux textes législatifs régissant le secteur des engrais se présentent comme suit :

- Arrêté Viziriel du 4 Novembre 1942 portant réglementation du commerce des engrais et amendements ;

- Arrêté du 1er Janvier 1943 relatif aux prélèvements d’engrais ou amendements effectués par les agents de la répression des fraudes et à leurs analyses ;

- 67 normes marocaines de fertilisation.

Par ailleurs, il est à noter que la réglementation marocaine en matière de Fertilisants est en cours d’actualisation.

e. Contraintes du secteur

Les engrais constituent l’un des facteurs clés de toute intensification de la mise en valeur agricole.

Toutefois, le secteur se trouve confronté à certaines contraintes liées notamment à ce qui suit : - Le renchérissement des prix des engrais accentué par les successions des années de

sécheresse qui ont largement détérioré le pouvoir d’achat des agriculteurs ;

- Les difficultés du suivi du marché des engrais en raison de l’inexistence d’un mécanisme obligeant les sociétés d’engrais à déclarer leurs ventes au service concerné du Ministère de l’Agriculture ;

- Le manque d’organisation de la profession du commerce d’engrais qui se manifeste par l’inexistance d’un réseau de distribution d‘engrais identifié et clair par société avec des revendeurs qualifiés sur le plan technique ;

- L’insuffisance des systèmes et programmes de sensibilisation des agriculteurs à l’utilisation des engrais ;

- L’insuffisance de la recherche agricole régionale, visant la mise au point de formules adaptées aux conditions tant pédoclimatiques que de production.

f. Actions entreprises

Pour palier aux problèmes rencontrés par le secteur des engrais, certaines actions associant les différents intervenants ont été entreprises. Il s’agit principalement de ce qui suit :

- La prise en charge par l’Etat d’une partie des frais d’analyses des sols, eaux et plantes à hauteur de 50% ;

- L’élaboration des normes marocaines pour l’ensemble des matières fertilisantes (67 normes publiées au Bulletin Officiel) ;

- L’établissement par la DPVCTRF en concertation avec les différents intervenants, d’un programme de mise à niveau de la réglementation des engrais et ce, dans le cadre d’un projet de coopération avec la Belgique ;

- Le lancement depuis juin 2007, par le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, en partenariat avec l’OCP, d’un programme pour l’élaboration d’une carte de fertilité des sols au niveau national. Ce programme qui sera mis en œuvre pour une durée de 5 ans et pour un montant global d’environ 60 Mdh permettra de mettre en évidence la déficience ou la richesse des sols marocains en éléments fertilisants pour les principales cultures pratiquées au niveau des différentes zones agricoles.

Cette carte permettra ainsi :

- L’élaboration d’une stratégie de fertilisation au niveau régional et national ; - La mise au point de formules d’engrais à l’échelle régionale ;

- La contribution à la préservation et à la sauvegarde de l’environnement ; - L’orientation et le conseil des agriculteurs à l’échelle de l’exploitation.

Ce programme permettra, également, de mettre en place une base de données géographiques des sols qui constitue un outil simple pour des utilisations variées : le ferticonseil, les études d’environnement, les études des projets agricoles, etc.

6 6 . . A A CT C TI IV VI IT TE E D D E E C C H HA AR RA AF F C C OR O RP PO OR RA AT TI IO ON N S S A A

6. 6 .1 1. . H H IS I ST TO OR RI IQ QU UE E D DE E C C HA H AR RA AF F C C OR O RP PO OR RA AT TI I ON O N SA S A

1993 Signature d’un contrat de 20 000 tonnes d’engrais avec la COSUMAR, un des plus importants clients sur le marché d’engrais au Maroc.

1996 Signature d’un contrat de partenariat exclusif avec Grande Paroisse S.A, filiale de Total et un des principaux producteurs européens de fertilisants minéraux, pour la mise au point et la distribution au Maroc d’engrais complexes, spécialement fabriqués pour Charaf Corporation SA.

1997 Finalisation du premier plan stratégique et acquisition de la première unité industrielle de conditionnement.

1998 Ouverture de trois sites de distribution au port de Jorf Lasfar ainsi que dans les villes de Meknès et Berrechid, à proximité des gares ferroviaires.

1999 Démarrage de l’exploitation dans le port de Kénitra, propice pour accueillir des navires d’une capacité inférieure ou égale à 3 000 tonnes, destinés à la région du Gharb-Loukkos.

2000 Expansion de l’activité de la société, avec l’ouverture d’un site de distribution à Sidi Slimane, permettant d’atteindre la région du Gharb.

2001 Ouverture de deux sites de distribution à Kénitra Ville et Fès.

2002 Doublement de la capacité de la plate-forme logistique du site Moulay Abdallah, laquelle s’étend aujourd’hui sur une superficie de 125 000 m².

Démarrage de l’activité de production d’engrais de mélange, notamment pour répondre aux besoins du marché COSUMAR.

Augmentation du capital de Charaf Corporation SA de Mdh 14 à Mdh 21 par incorporation de réserves.

Ouverture d’un site de distribution à Nador.

Ouverture d’un site de distribution à Agadir pour répondre aux besoins de la région du Souss.

Emission de Billets de Trésorerie pour un plafond de 50 Mdh.

2003 Entrée de AIG (African Infrastructure Fund) dans le capital de Charaf Corporation SA avec une participation de 36,4%.

2004 Extension du plafond du programme de Billets de Trésorerie de 50 Mdh à 100 Mdh.

2005 Acquisition d’une nouvelle unité d’ensachage et mise en place d’une plate forme de conditionnement au niveau de la gare de Kenitra. Ces investissements ont permis d’augmenter d’une part les capacités de stockage qui ont dépassé les 300 000 T et d’autre part les capacités d’ensachage qui ont atteint les 5 000 T par jour.

Lancement de la commercialisation des compléments nutritionnels et biostimulants.

Renforcement de l’équipe d’agronomes de la société.

2006 Charaf Corporation SA exporte pour la première fois vers la Mauritanie.

2007 Arrêt du programme d’émission de billets de trésorerie pour des raisons de conjoncture.

2008 Signature d’un partenariat de R&D avec l’Office du Haouz et la faculté des sciences de Marrakech pour l’amélioration de la productivité de l’olivier.

Acquisition de Charaf Corporation SA, via sa filiale Charaf Coporation Holding, de 86,6%

du capital et des droits de vote de Fertima.

Sortie de AIG du capital de Charaf Corporation SA et entrée de AGN invest, à hauteur de 26%, et Charaf Corporation Holding à hauteur de 10%.

Lancement d’une Offre Publique d’Achat Obligatoire, visant les actions de Fertima, à l’initiative de Charaf Corporation Holding.

6. 6 .2 2. . P P HA H AS SE ES S D DE E D ÉV VE EL LO OP PP PE EM ME EN NT T D DE E C C HA H AR RA AF F C C OR O RP PO OR RA AT TI IO ON N SA S A

Charaf Corporation SA a été créée en 1989 avec comme objet, l’importation et la distribution de semences ainsi que l’exportation de pommes de terre et de primeurs.

En 1996, et suite à l’arrivée de M. Ahmed Amine KANDIL, à la tête de la Direction Financière, la société réoriente sa stratégie en se positionnant sur le secteur des engrais. Ledit positionnement a été renforcé en 2000 suite à l’obtention de l’agrément pour la distribution des engrais de l’OCP.

L’année 2006 a été marquée par le début des exportations à l’étranger notamment vers la Mauritanie.

En 2007, un partenariat avec la Direction de la Production Végétale du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime a été conclu, avec comme objectif, le développement de la productivité agricole à travers le développement des formules d’engrais et des plans de nutrition végétale sur mesure selon les régions et les cultures. Ces partenariats ont permis d’accroître la compétitivité de la société et de renforcer sa notoriété.

En 2008, Charaf Corporation SA a acquis, à travers sa filiale Charaf Corporation Holding, 86,6%

de la société Fertima, formant ainsi un groupe de référence sur le marché des engrais au Maroc.

6. 6 .3 3. . A A PP P PA AR RT TE EN NA AN NC CE E D DE E C C HA H AR RA AF F C C OR O RP PO OR RA AT TI IO ON N SA S A À À U UN N G GR RO OU UP PE E 6. 3.1 Description du groupe :

AGN-Invest 100%

100%

26.36%

Charaf Corporation

Holding

86,6%

10%

Famille Kandil 57.44% Autres Petits

Porteurs 6.2%

Famille Kandil

Source : Charaf Corporation SA

Charaf Corporation SA appartient au groupe Charaf Corporation, lequel comprend également les sociétés AGN Invest, Charaf Corporation Holding et Fertima.

Le capital et les droits de vote de Charaf Corporation SA sont détenus principalement par AGN

Le capital et les droits de vote de Charaf Corporation SA sont détenus principalement par AGN

Dans le document NOTE D’INFORMATION (Page 87-99)