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Endettement net

Dans le document NOTE D’INFORMATION (Page 192-200)

c- Trésorerie Passif

9.3.4 Endettement net

Le tableau suivant détaille l’évolution de l’endettement net sur la période 2005-2008 ;

En milliers de dirhams 2005 2006 Var 2007 Var 2008 Var

Trésorerie actif 22 240 43 777 96,8% 59 491 35,9% 460 -99,2%

Trésorerie passif 223 606 234 806 5,0% 181 484 -23,0% 614 473 238,6%

Endettement net 201 366 191 030 -5,1% 121 993 -36,1% 614 013 138,2%

Fonds propres 192 190 169 876 -11,6% 205 661 21,1% 159 939 -22,2%

Endettement net / fonds propres 104,80% 112,50% - 59,32% - 383,90% - Source : Fertima

Les comptes de Fertima n’affichent aucun endettement à moyen et long terme, l’endettement de la société est entièrement à court terme. Par ailleurs, le ratio d’endettement connaît une nette évolution durant la période étudiée. Les principaux éléments expliquant cette évolution sont les suivants :

• En 2006, le ratio d’endettement passe à 112,5 % contre 104,8 % en 2005 sous l’effet de la diminution des fonds propres.

• En 2007, le ratio d’endettement diminue pour s’établir à 59,3 % principalement en raison de la diminution de l’endettement court terme et de l’amélioration du niveau de capitaux propres. Ceci traduit une nette amélioration de l’autonomie financière de la société grâce aux efforts consentis pour la réduction des stocks.

• A fin 2008, le ratio d’endettement augmente considérablement pour s’établir à 383,9%

contre 59,3% en 2007 sous l’effet conjugué de la diminution des fonds propres (-22%) et l’accroissement de la trésorerie passif (+ 238,6%) consécutif à l’augmentation du découvert bancaire.

9.3.5 Ratios de gestion

2005 2006 2007 2008

Ratio de liquidité générale1 3,19 3,14 3,31 5,92

Acid Test Ratio2 1,39 1,81 2,32 2,54

Ratio de solvabilité1 104,77% 112,45% 59,32% 383,90%

R R

AATTIIOOSS DDEE LLIIQQUUIIDDIITTEE

- Ratio de liquidité générale

Le ratio de liquidité générale exprime la couverture de l’actif circulant par le passif circulant. Ce ratio augmente de 23% en moyenne sur l’ensemble de la période passant de 3,19 en 2005 fois à 5,92 fois à fin 2008. Cette hausse est principalement due à une augmentation de l’actif circulant parallélement à l’augmentation des stocks.

1 Actif circulant/Passif circulant

2 (Actif circulant – Stocks) / Passif circulant

- Acid test ratio

Pour ce qui est de l’acid test ratio, ou ratio de liquidité au sens restreint du terme, il exprime la couverture des dettes à court terme par les rubriques les plus liquides des actifs circulants.

Pour Fertima, vu que ce ratio ne prend pas en compte les stocks, il s’améliore contrairement au ratio de liquidité générale.

R R

AATTIIOO DDEE SSOOLLVVAABBIILLIITTEE

Le ratio d'autonomie financière (endettement net par rapport aux capitaux propres) donne une indication sur le niveau d'endettement de la société. Supérieur à un, il peut traduire un recours trop important à l'emprunt.

Pour Fertima, ce ratio passe de 59% en 2007 à 383,90% à fin 2008 du fait du financement des stocks importants par la trésorerie passif.

9. 9 .4 4. . A A NA N AL LY YS SE E DU D U T T AB A BL LE EA AU U D DE ES S F F LU L UX X D DE E T T R ÉS SO OR RE ER RI IE E

Le tableau de flux de trésorerie se présente comme suit :

EXERCICE 2005 EXERCICE 2006 EXERCICE 2007 EXERCICE 2008 EMPLOIS ET RESSOURCES EMPLOIS RESS. EMPLOIS RESS. EMPLOIS RESS. EMPLOIS RESS.

Les ressources stables affichent des montants négatifs durant les deux exercices 2005 et 2006, en raison du déficit important enregistré au niveau de l’autofinancement. En 2007, les ressources stables marquent un accroissement significatif puisqu’elles atteignent 56,7 Mdh contre -12,3 Mdh en 2006. Cette évolution est due à l’accroissement sensible des cessions d’immobilisations (62,1 Mdh contre 346 Kdh en 2006) qui compense le déficit en autofinancement (-5,9 Mdh). En 2008,

cette tendance est renversée puisque le déficit d’autofinancement s’accentue pour atteindre les 42 Mdh.

Les emplois stables enregistrent une diminution significative en 2006 puisqu’ils passent de 11,2 Mdh en 2005 à 4,9 Mdh en 2006 consécutivement à la baisse des acquisitions d’immobilisations et des emplois en non valeurs. En 2007, les emplois stables augmentent significativement pour atteindre 11,2 Mdh contre 4,9 Mdh en 2006. Enfin en 2008, les emplois stables passent à 24 Mdh contre 11,2 Mdh en 2007. En 2008, les emplois stables passent de 11,2 Mdh à 10,8 Mdh du fait de la diminution des acquisitions d’immobilisations et ce étant donné la restructuration en cours de la société.

10 1 0. . P P ER E RS SP PE EC CT TI IV VE ES S

Avertissement :

Les prévisions ci-après sont fondées sur des hypothèses dont la réalisation présente par nature un caractère incertain.

Les résultats et les besoins de financement réels peuvent différer de manière significative des informations présentées.

Ces prévisions ne sont fournies qu’à titre indicatif, et ne peuvent être considérées comme un engagement ferme ou implicite de la part de FERTIMA.

Il est à noter que les synergies de groupe à réaliser avec CHARAF Corporation SA ne sont incluses que partiellement dans les prévisions présentées.

10 1 0. .1 1. . P P ER E RS SP PE EC CT TI IV VE ES S A AT TT TE EN ND DU UE ES S D DU U R RA AP PP PR RO OC CH HE EM ME EN NT T DE D E C C H HA AR RA AF F

C C OR O RP PO OR RA AT TI I ON O N SA S A E ET T F F ER E RT TI IM MA A

¾ Plan Maroc vert et perspectives du secteur agricole

Depuis son indépendance, le Maroc a défini le secteur agricole comme une priorité nationale, au vu de son rôle de catalyseur du développement économique et social. Aujourd’hui ce secteur est appelé à répondre à de nouveaux défis de compétitivité, d'ouverture au niveau mondial et de réduction des disparités. La stratégie agricole du Maroc est basée sur la volonté de créer un espace agricole et rural performant dans le but de répondre aux besoins sans cesse croissants de la population et de promouvoir une agriculture durable, capable de relever les défis de la concurrence sur les marchés internationaux.

La stratégie agricole marocaine s'articule ainsi, autour de deux principaux axes :

1- Le développement d’une agriculture à haute valeur ajoutée et à haute productivité tournée principalement vers l’exportation. Il sera ainsi procédé au lancement de 700 à 900 projets répartis entre 400 000 exploitations ciblées pour un investissement de l’ordre de 121,2 milliards de dirhams ;

2- La mise à niveau solidaire du tissu de production au profit de 600 000 à 800 000 exploitants ciblées à travers 300 à 400 projets pour un investissement de l’ordre de 19,25 milliards de dirhams.

Cette stratégie vise également, à travers la coordination entre les différents départements ministériels, la diversification des activités économiques génératrices d'emploi, l'intensification des efforts visant l'équipement du monde rural ainsi que la mise en place de structures de base de proximité et d'un réseau d'études et de recherche sur le développement rural. Ceci, à travers le ciblage faisant valoir la promotion de la formation professionnelle, l'introduction des nouvelles technologies, la mécanisation de l'agriculture et une restructuration profonde de l'économie agricole.

C’est dans cette optique que le plan Maroc vert a été mis en œuvre afin de relancer la dynamique de croissance du secteur et de capitaliser sur les réussites existantes. Le but étant, notamment, la création d’un million d’entreprises agricoles, d’un PIB agricole supplémentaire de 70 à 100 milliards de dirhams, le déclenchement d’une nouvelle vague d’investissement au niveau national avec un objectif de 10 milliards de dirhams annuellement, autour de 1 000 à 1 500 projets sur l’ensemble du territoire.

Pour 2009, la consommation d’engrais pourrait atteindre 900 000 tonnes d’engrais soit 50 000 tonnes de plus par rapport à une consommation stagnante depuis plusieurs années à 850 000 tonnes. A noter que seules 51,4% des exploitations agricoles marocaines ont recours à la fertilisation. Actuellement, selon L’ANIFFE (association professionnelle des négociants importateurs formulateurs et/ou fabricants d’engrais) les besoins réels sont estimés à 2,5 millions de tonnes.

¾ Création du groupement d’intérêt économique Tanmia Al Filahia

Dans le cadre du plan Maroc vert, le Groupe Charaf Corporation et Fertima se sont associés à des acteurs majeurs des intrants agricoles et des céréales, les Moulins du Maghreb et le groupe Tria, pour créer le premier groupement d’intérêt économique de la filière céréales Tanmia Al Filahia.

Lors des deuxièmes assises de l’Agriculture à Meknès le 21 avril 2009, TANMIA AL FILAHIA a signé un protocole d’accord pour un ambitieux programme d’agrégation dans la filière céréalière avec l’Agence pour le Développement Agricole et la Banque Centrale Populaire.A l’horizon 2020 l’objectif de cet accord est d’agréger 150 000 hectares pour produire 6 millions de quintaux de blé.

Pour atteindre cet objectif ambitieux Charaf Corporation et Fertima agiront en midstream céréalier pour mettre en adéquation la qualité des blés produits avec les besoins des minotiers Moulins du Maghreb et de Tria et permettre ainsi une meilleure valorisation des récoltes. Les quatre acteurs de Tanmia Al Filahia sont ainsi complémentaires tout au long de la filière céréalière.

Les agriculteurs agrégés se verront proposer par Tanmia Al filahia les intrants adaptés, le soutien technique et agronomique, les équipements nécessaires, l’assurance récolte, le préfinancement de la campagne en partenariat avec la Banque Centrale Populaire, le soutien logistique à la récolte, tout en garantissant le rachat intégral des blés produits par les Moulins du Maghreb et Tria.

Pour la campagne 2009 – 2010, le programme d’agrégation porte sur 10 000 hectares dans la région de Chaouia Ouardigha et 5 000 hectares dans la région de Meknès Tafilalet.

¾ Dynamisation du secteur des engrais

La consommation d’engrais au Maroc demeure relativement faible en comparaison avec les autres pays méditerranéens. Cette situation est notamment imputable à une offre d’engrais standard ne tenant pas compte des spécificités des cultures et des sols ainsi qu’à une consommation relativement faible des engrais solubles, pourtant mieux adaptés aux conditions marocaines. La dynamisation du secteur demeure fortement liée à l’émergence d’un intervenant, de référence.

L’ensemble de ces facteurs maintient le secteur agricole dans une spirale où le faible rendement agricole contribue à une déficience du pouvoir d’achat de l’agriculteur. Cette déficience génère à son tour une faible utilisation des engrais entraînant en conséquence une faiblesse du rendement agricole.

Ainsi, une utilisation rationnelle des engrais, selon le sol et la culture, permet d’enclencher une réelle dynamique su secteur. Cette dynamisation permettra de contribuer au développement du secteur agricole à travers l’amélioration des rendements agricoles, le renforcement du pouvoir d’achat de l’agriculteur et l’économie marocain en générale, de par sa forte dépendance du secteur agricole.

¾ Développement de l’Offre et ouverture à l’international

L’union entre le savoir faire et les capacités d’investissement de Charaf Corporation, notamment pour les engrais sur mesure, et de Fertima créera de réelles opportunités de développement de l’offre, au Maroc et en Afrique, permettant de profiter des niches inexploitées et de l’expérience de Charaf Corporation SA, notamment en matière de formules d’engrais composés NPK sur mesure et d’engrais solubles.

Le rapprochement créera une dynamique assez suffisante pour investir dans de nouvelles unités de production dans le but de se positionner sur de nouveaux domaines d’activité, de développer davantage les exportations et l’envergure stratégique des deux sociétés.

Aussi, les ressources dont dispose le Maroc, premier producteur de phosphates dans le monde ainsi que sa politique d’ouverture à l’international favoriseront inlassablement les capacités d’exportation.

¾ Développement de l’image de marque

L’image de marque de Fertima est fortement associée à sa contribution historique au développement de l’agriculture au Maroc et à son envergure territoriale. En effet, l’agriculteur marocain est fortement attaché au logo de Fertima, sous forme d’étoile, assimilable à celle du drapeau Marocain, représentant ainsi un certain patriotisme.

Charaf Corporation est le modèle type de l’entreprise citoyenne, jeune et innovatrice. Elle jouit d’une grande notoriété au niveau des produits importés et demeure un des principaux intervenant

du marché en termes d’engrais à valeur ajoutée : engrais solubles, engrais liquides et NPK sur mesure.

Le rapprochement des deux entités est une alliance stratégique qui permettant de faire valoir l’important potentiel de complémentarité en termes de politiques commerciales, de couverture territoriale et d’image de marque

Ainsi le positionnement de chaque entité sur des segments différents permettra d’ajuster au mieux les politiques commerciales. Les synergies affectant les produits proviendront d’une augmentation des volumes et de l’alignement de certains prix de vente.

¾ Optimisation des processus et renforcement d’un oligopole

Le secteur de la distribution des engrais au Maroc demeure concentré avec seulement une douzaine de distributeurs, dont les principaux sont Fertima et Charaf Corporation.

D’ailleurs, cette concentration est également observée dans les pays du pourtour méditerranéen (Fertiberia avec 70% du marché espagnol, Adubos De Portugal avec 75% du marché portugais, Société Tunisienne d’Engrais Chimiques avec 70% du marché tunisien et Asmidal avec 90% du marché algérien)

Le rapprochement entre les deux sociétés est une réelle alliance stratégique leur permettant de joindre leurs forces commerciales, leurs connaissances du métier, leurs capacités d’investissement et leurs pouvoirs de négociation avec les fournisseurs et de favoriser ainsi la constitution d’un oligopole.

¾ Développement des pouvoirs de négociation

Le rapprochement permettra aux deux entités de se positionner de manière plus significative sur les marchés internationaux afin d’obtenir de meilleurs prix d’achat.

En ce qui concerne l’OCP, le rapprochement des deux entités ne modifie en rien les quotas accordés par l’OCP. En effet, ce sont les différentes commandes réalisées qui conditionneront les éventuelles quantités octroyées dans le futur.

¾ Recherche et développement

Charaf Corporation s’est lancée dans le développement de formules d’engrais composés spécifiques à certaines régions ou certaines cultures (formules d’engrais composés NPK sur mesure, vulgarisation des engrais solubles…)

Le rapprochement entre les deux entités donnera naissance à un acteur de référence en terme de recherche et développement et contribuera à l’aboutissement de la stratégie nationale en matière de fertilisation (carte de fertilité générale). Le but étant d’établir une liste de formules d’engrais adéquate par région et par type de culture.

¾ Réalisation de synergies substantielles

Le rapprochement entre Charaf Corporation SA et Fertima générerait des synergies substantielles pour les deux sociétés liées à l’optimisation des coûts et des recettes. En effet, La production, le traitement, le stockage et le transport de quantités plus importantes permettront de réaliser des économies d’échelle. Les coûts unitaires baissent au fur et à mesure que les volumes traités augmentent et que la cadence de traitement s’accélère.

Cette rationalisation concernera l’ensemble des frais logistiques simultanément à une amélioration des pouvoirs de négociation auprès des différents prestataires de services et à une optimisation des processus logistiques.

Le montant global des synergies réalisables est estimé à environ 140 Mdh dès l’année 2011.

Par ailleurs, les réseaux de distribution et les zones de stockage couvriront l’ensemble du territoire et offriront une capacité de stockage et une proximité meilleures. Les principales synergies concernent :

Fret et manutention :

Le coût du Fret est en partie fonction de la taille du navire et de la cadence de déchargement (frais portuaires).

Les frais de manutention, quant à eux, sont fonction du nombre de manipulations et de la cadence de déchargement.

Une politique d’optimisation commune permettra de maximiser la taille du navire, minimiser le temps nécessaire à son déchargement et réduire les frais de manutention

Le transport maritime constitue l’une des principales sources de synergies entre Charaf Corporation SA et Fertima.

Transport terrestre :

Les volumes transportés permettront de faire bénéficier les deux sociétés d’un pouvoir de négociation plus important et l’obtention de tarifs plus compétitifs.

Conditionnement :

En matière de conditionnement et compte tenu de la qualité des infrastructures (machines et sites plus récents) de Charaf Corporation SA, cette dernière conditionne ses produits à un coût unitaire plus faible que celui de Fertima.

Droits de douane :

Le rapprochement permettra à Fertima de bénéficier du réseau « fournisseurs » de Charaf Corporation (notamment dans la région UMA), de tirer profit des accords d’échange et de supporter des tarifs douaniers moins élevés.

Frais généraux

Les frais généraux enregistreront une baisse suite à une politique de rationalisation des sites dans les localités ou les deux sociétés sont présentes. En effet, lorsque deux sites sont ouverts dans la même localité, il s’agira de supprimer le doublon : un site unique se chargera de la production et/ou ensachage et stockage des deux entités.

Augmentation des volumes produits et vendus :

L’union de deux entités stimulera la demande sur le marché des engrais grâce notamment aux efforts de recherche et développement devant aboutir à une mise en place d’une offre d’engrais optimale et adaptée.

Le rapprochement permettra de réaliser un taux de croissance des volumes de ventes supérieur à celui de la somme des volumes séparés de chaque entité, d’où une amélioration des chiffre d’affaires des deux sociétés.

Dans le document NOTE D’INFORMATION (Page 192-200)