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Logiciels, progiciels et applications

Dans le document L'industrie des solutions RH en France (Page 84-93)

Partie I Le traitement de l’information RH dans les entreprises françaises

Section 1 Les solutions RH : des produits systèmes composés de progiciels et de services

1.1 Progiciels, services informatiques et solutions informatiques : définitions

1.1.1 Logiciels, progiciels et applications

Horn (2000) p. 52 définit les logiciels comme des textes numériques actifs. Les logiciels se classent en 3 catégories : logiciels systèmes, logiciels outils et logiciels d’application. Horn (2000) p. 37 inscrit l’application dans le cadre du système informatique : « Un système informatique comporte des composants matériels (unité centrale, mémoires, périphériques, dispositifs d’interface) et des composants logiciels (logiciels systèmes et logiciels applicatifs) divers. » Comme l’illustre la figure 8, les applications sont les logiciels que l’utilisateur sollicite directement dans le cadre de procédures de traitement qui reproduisent des procédures non informatisées. À leur tour, les applications dialoguent avec les logiciels systèmes pour leur faire exécuter les traitements élémentaires et en récupérer les résultats avant de les restituer à l’utilisateur.

Figure 8 Les applications dans le système d’information

Au début des années 1980, une application se définissait comme « Ensemble des fichiers, des programmes, et des procédures de traitement conçus et organisés par un utilisateur pour automatiser une de ses missions » d’après Politis (1984) p. 390. Depuis, la gestion des fichiers et autres fonctionnalités nécessaires à de nombreuses applications ont été prises en charge par la couche des progiciels systèmes, au premier rang desquels le système d’exploitation100.

Un progiciel — de « produit logiciel », vocable inventé par le CXP comme équivalent français de package — est un logiciel standard, c’est-à-dire vendu dans une version identique à tous ses acheteurs, et accompagné de compléments favorisant sa bonne utilisation. La différence entre un progiciel et un logiciel réside dans le fait que le premier est fabriqué pour être commercialisé en série, quand le second existe a priori en un exemplaire unique. Un progiciel applicatif ou d’application est donc une application standard, c’est-à-dire non personnalisée, conçue pour un type d’utilisation (de mission de traitement d’information) précis. Outre le manuel d’utilisation, les progiciels de GRH ne sont jamais vendus sans services101. Le contenu du package102 entourant un progiciel est lui-même standardisé depuis longtemps, comme en témoigne Simiu (1971). Cet auteur fait le point sur les composants d’une solution progicielle : la documentation103, l’installation, la formation, l’assistance, la correction des erreurs apparues à

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Ce phénomène de dégroupage des fonctionnalités et regroupage dans d’autres produits (Cf. Bressand et Nicolaïdis), avec son pendant d’innovation produit très soutenue, et de forte hétérogénéité des produits, est permis par le caractère recombinant des biens informationnels que sont les logiciels (Quah(2003), et constitue une source exogène d’innovation pour l’industrie solutions RH : la couche applicative doit évoluer pour ne pas faire doublon avec les fonctionnalités prises en charge par la couche système, en restant compatible avec celle-ci pour bénéficier de ces fonctionnalités.

101 Sauf en version gratuite directement téléchargeable via Internet, mais ce mode de commercialisation n’est pas, à

notre connaissance, pratiqué dans le domaine des solutions RH.

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En définitive, package est un synonyme de bundling, et donc un package est bien un type de solution.

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Dans le cas d’un progiciel paramétrable, la documentation n’est pas un simple manuel d’utilisation mais un

Utilisateur Système informatique L o g ic ie ls sy st èm es Unité centrale Mémoires Logiciels applicatifs Informations Données D’après Horn (2000) p.38

l’usage (maintenance corrective), et l’adaptation aux modifications de configuration du matériel et du système d’exploitation. Dans une solution, le statut des services se définit par rapport aux progiciels autour desquels la solution est conçue et l’application finalement utilisée par le client est construite. Ces services permettent la prolongation de l’utilisation de cette application lorsque les besoins de ce client changent ou que la technologie évolue. Les services inclus dans une solution sont potentiellement104 plus variés que ceux qui sont fournis avec le produit logiciel ou package. Plus précisément, une solution de type « service » comprend tous les services fournis avec un progiciel, et, en plus, du traitement d’information RH.

La catégorie de solution RH se définit par rapport à celle d’application RH. Une solution RH est un produit informatique par l’achat duquel une entreprise dispose105 de l’usage d’une application RH conforme à ses besoins de traitement d’information RH.

Dans certains cas, le cœur de la solution RH est un progiciel d’application répondant aux besoins de traitement d’information d’un ou plusieurs sous-domaines de la fonction RH. Le progiciel s’accompagne, lui aussi, de compléments, dont des services (ce que le terme anglo- saxon package suggère mieux). Avec la notion de solution, nous considérons dans un même produit les services offerts d’emblée dans le bundle désigné usuellement comme progiciel, plus d’autres services, qui servent à parfaire puis à maintenir son adéquation avec le besoin de chaque client en particulier.

La figure 9 ci-après représente les relations logiques (de type ensembliste) qui articulent les différentes notions du progiciel que nous venons d’évoquer.

Figure 9 Les sens du mot progiciel, et la notion de solutions

référencement complet de toutes les adaptations apportées à la version standard du progiciel pour la rendre aussi conforme que possible aux besoins du client.

104 Potentiellement, parce que, dans le cas de progiciels dits « sur étagère », c’est-à-dire prêts à l’emploi moyennant

de disposer du manuel d’utilisation, destinés aux TPE, les progiciels constituent l’ensemble de la solution.

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Nous disons « dispose » et non « possède » parce que dans certains cas, l’application est mise à disposition de la firme par le fournisseur à distance, via Internet par exemple.

Progiciel au sens de Horn Progiciel au sens usuel

(package) Solution progicielle

Toute la subtilité de la différence entre progiciels et solutions réside dans le type de services complémentaires au progiciel-texte numérique qui constitue le cœur du produit considéré.

L’ambiguïté de la nature économique du logiciel (bien ou service), qui nourrit celle de la solution, a déjà été appréhendée par Horn.

Après les avoir définis et distingués des biens intangibles106 et des services107, Horn (2000) propose une caractérisation économique des progiciels en disposant l’ensemble des logiciels sur un continuum de biens et de services représenté sur le tableau 4 reproduit ci-après.

Tableau 4 Les logiciels entre les biens et les services

Biens tangibles Biens intangibles Services

Progiciels sur mesure Logiciels Outils et systèmes Appli- catifs Produits culturels multimédias Autres biens Compo- sants électro- niques program- més

Autres biens intangibles

Autres services informati- ques Services informa- tisés Autres services Source : Horn (2004) p. 18

Cette représentation est bien adaptée pour visualiser les solutions RH dans l’espace des biens et des services.

Les solutions RH de type « progiciel » sont construites autour d’un progiciel108 applicatif, spécialisé dans un ou plusieurs domaine(s) sous-fonctionnel(s) de la fonction RH. Ce progiciel peut présenter des propriétés de progiciel outil s’il offre d’importantes possibilités d’adaptation de sa version standard allant au-delà d’un paramétrage. Ces possibilités de personnalisation se fondent généralement sur le fait que l’éditeur d’un tel progiciel a développé un outil propriétaire pour permettre les développements de cet applicatif. Les progiciels de gestion intégrés généralistes (tels que ceux d’Oracle, Peoplesoft, SAP ou Cegid par exemple) mais aussi les PGI spécialisés dans la GRH (HRAccess, Meta4, Pléiades, Cézanne Software, etc.) s’appuient sur de tels outils de développement. En définitive, les outils de développement

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Horn applique la définition de Hill (1997) précisée par Gadrey (1999) : « Les biens intangibles sont définis comme étant les "originaux" produits d'une activité de création scientifique, technique ou artistique. Ces "originaux" inscrits sur des supports divers peuvent être facilement dupliqués à un coût de plus en plus faible et généralement sans commune mesure avec le coût de création de l'original. Les biens intangibles se limitent aux cas où "l'original et les copies ont les mêmes caractéristiques utiles" » (Horn (2000), p. 133).

107

Cf. sous-sous-section suivante 1.1.2

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Il existe encore des cas d’applications RH « maison », des logiciels donc, comme à la SNCF, mais ils appartiennent plus au passé qu’à l’avenir. Voir http://www.01net.com/article/234720.html pour un exemple de développement d’une application spécifique dans le domaine de la GRH au Musée du Louvre. D’autres types de TI que les seuls logiciels sont par ailleurs impliqués dans les SRH : les intranets RH ou les centres de services ressources

associés aux PGI ne se différencient des outils de génie logiciel109 que parce qu’ils ne sont pas commercialisés directement et que leur usage n’est concédé qu’aux utilisateurs des PGI. Les solutions de type « progiciel » comportent donc souvent aussi des services d’adaptation du progiciel standard qu’elles contiennent, services qui font effectivement de ce progiciel l’application qui sera utilisée par le client : paramétrage, éventuels développements spécifiques, intégration au reste du système informatique pouvant nécessiter le développement d’interfaces ad hoc.

En cas de développement spécifique, le fournisseur est dans une prestation de service de type fourniture de logiciel sur mesure. Par exemple, Cegedim SRH a développé deux modules spécifiquement pour Staci autour de son progiciel Mercure110.

Mais les services ne se limitent pas à la phase de mise en œuvre de l’application. Certains sont délivrés dans la durée, pour garder l’application en adéquation avec les besoins du client, qui évoluent : c’est le rôle de la maintenance. La maintenance au sens des solutions est

plus exigeante pour le fournisseur que la maintenance au sens étroit progiciel/package. Dans le cadre de la solution, le fournisseur participe à maintenir l’application de son client en conformité avec les besoins initiaux (documentés) et les besoins présents. Avec la maintenance au sens étroit, le fournisseur donne seulement au client des moyens111 de maintenir son application conforme à la documentation de départ. Les services de

maintenance applicative font partie des services informatiques, de même que les autres services de maintenance informatique (qui portent sur les matériels, les réseaux, les progiciels systèmes). Si nous considérons à présent les solutions de type « service »112, elles appartiennent plutôt à la catégorie services informatisés, à ceci près que lorsque Horn, à la suite de Dréan, parle de services informatisés, il ne considère pas des prestations qui supposent des activités de R&D en informatique de la part de leurs fournisseurs. Or, dans le cas des solutions RH, les acteurs du traitement d’information RH pour le compte d’autrui sont historiquement développeurs de tout ou partie de leur outil informatique de production (ADP-GSI, Cegedim SRH, e-paye, Netpaie, etc.). C’est pourquoi, même si le cœur d’une solution de type « service de traitement d’information RH » est la prestation de traitement d’information RH, son fournisseur est un professionnel de l’informatique puisque cette solution s’appuie sur un outil logiciel qui permet d’effectuer les mêmes types de tâches de traitement d’information RH que les progiciels avec lesquels il est en concurrence. La différence est que cet outil n’est pas

humaines (centres d’appels spécialisés en GRH) en sont les deux principaux exemples.

109 Les outils de génie logiciel sont des logiciels qui servent à écrire d’autres logiciels. 110

« Le module dit "Intérim" dédié à la gestion des personnels intérimaires sera opérationnel en décembre 2003, et le module d'analyse "Commettants" (rapprochement des temps de travail par employé et par client) sera prêt début 2004. » Source : http://solutions.journaldunet.com/0311/031126_staci.shtml

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Ces moyens prennent la forme de fichiers téléchargés ou envoyés sur CD-Rom.

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exploité entièrement par le client, mais au moins partiellement par le fournisseur. Certains de ces outils informatiques de traitement d’information RH n’existent que chez le fournisseur de la solution (ex. : ADP-GSI, Netpaie, etc.). Les programmes informatiques en question ne forment pas alors à proprement parler des progiciels puisqu’ils n’existent qu’à un seul exemplaire, mais plutôt un logiciel. Dans d’autres cas, le fournisseur utilise le même logiciel chez lui pour produire de l’information RH en service, que celui qu’il déploie sous forme de solution de type « progiciel » chez certains de ses clients (ex. : Cegedim SRH, Sopra…). Quand le fournisseur produit l’information RH pour ses clients, il offre souvent les prestations attachées au support de publication de cette information ; par exemple, dans le cas de la sous-fonction paye, l’édition des bulletins, leur impression, leur mise sous pli, leur expédition et leur archivage sur cd-rom ou sur un serveur dédié de gestion électronique de documents (GED).

En cas d’externalisation du système informatique voire d’une partie de la fonction RH dans le cadre de l’acquisition d’une solution RH, la solution « progiciel » peut être transformée en solution « service ». C’est le métier d’acteurs comme Merlane, Arinso, IBM Business Consulting Services, etc.

Le cas de la fourniture d’application hébergée (FAH), proche de la tierce maintenance applicative (TMA) dans la forme, tient de la simple location de bien intangible ; à la différence de la TMA, le fournisseur n’installe pas l’application sur site, elle est uniquement accessible par Internet113.

Toute cette description des différents types de solutions RH peut se résumer dans la figure 10 ci-après.

Figure 10 Les solutions RH dans l’espace des biens et des services informatiques

Biens tangibles Biens intangibles Services

Progiciels Outils et systèmes Appli- catifs Logiciels sur mesure Produits culturels multimédias Autres biens Compo- sants électro- niques program-

més Autres biens intangibles

Autres services informati- ques Services informa- tisés Autres services

Source : Papaix 2005 d’après Horn (2004) p. 18

Suivant une approche reprise par Quah (2003), Shapiro & Varian (1999) retiennent une

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La rencontre avec les biens culturels et multimédias se fait dans la composante e-learning de la formation, mais ce domaine est en dehors de notre analyse.

Domaine des solutions RH

définition des progiciels qui en fait des cas particuliers de biens informationnels, en application de la définition114 de l’information proposée par ces auteurs : « tout ce qui peut être numérisé — codé sous forme de 0 et de 1 » (p. 9). Ainsi, les progiciels RH font partie du côté « information » des « technologies de l’information » (TI). Mais, les progiciels de gestion en général, et les applications de GRH en particulier, procèdent aussi du côté « technologie » des TI puisque Shapiro et Varian (1999) définissent la technologie ou « infrastructure » comme « tout ce qui permet de stocker, rechercher, trouver, copier, filtrer, manipuler, visualiser, transmettre et recevoir l’information » (p. 13)115. L’analyse que nous venons de faire116 de la numérisation de l’information au sein de la fonction RH nous permet de dépasser cette dichotomie. Nous n’envisageons les progiciels comme de l’information au sens de Shapiro

& Varian que parce qu’ils numérisent des connaissances du domaine fonctionnel117 où ils s’appliquent. Mais leur principal statut dans notre analyse est celui d’outil de traitement d’information, donc de technologie de l’information dans la terminologie de Shapiro & Varian.

Plus précisément, les progiciels de gestion, qui sont des technologies de l’information, partagent avec l’information comme marchandise des caractéristiques de production mais en diffèrent par les caractéristiques d’utilisation. Un progiciel est un bien durable, là où l’information se périme souvent rapidement. Un progiciel est un bien d’équipement, au sens où il fait partie de l’outil de production (au sens large)118 de l’entreprise, là où l’information serait plutôt un input. Posséder un progiciel ne revient pas à en connaître le contenu littéral119, mais à connaître ce qu’il permet de faire, c’est-à-dire quel type d’information il permet de traiter120. D’ailleurs, dans le contexte de son utilisation par une entreprise, un progiciel, en tant qu’énoncé, a un contenu avant tout performatif, il agit sur de l’information et des machines électroniques de traitement de l’information (écran, unité centrale, etc.), alors que l’information a un contenu informatif, elle apprend quelque chose sur le réel à l’individu qui l’utilise.

Comme l’action d’un logiciel porte sur des objets dont la forme doit être très

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Le propos de Shapiro et Varian concerne principalement les industries de contenus et les technologies de l’information mais, comme cette définition est large, Benavent (2000) fait remarquer justement que « les secteurs d'activité abordés sont vastes et touchent aussi bien des produits tangibles, que des produits purement informationnels. Ce qui est en cause est l'accroissement du contenu informationnel des biens et des services, et celui de leur système de distribution. »

115

Bien qu’ils affirment refuser de procéder par analogie pour analyser les stratégies (p.23), Shapiro et Varian s’autorisent à en formuler une pour décrire une des relations de complémentarité essentielles aux produits qu’ils analysent : « L’infrastructure est à l’information ce que la bouteille est au vin : la technologie est l’enveloppe qui permet à l’information d’être diffusée aux consommateurs » (p. 13).

116

Voir Partie I chapitre 3.

117

« Information-méthode » Cf. Chapitre 3 Section 1.

118

Les progiciels restent secondaires dans les industries de transformation de la matière.

119

Les utilisateurs d’un progiciel n’en lisent que rarement le code-source.

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Sur cette considération se joue en particulier la distinction entre les progiciels qui nous intéressent et interviennent dans les solutions RH, et des progiciels à la fois performatifs et informatifs au sens où ils décrivent une réalité

précisément définie à l’avance parce que, contrairement à un cerveau humain, un système informatique n’est pas121 capable d’interprétation, les progiciels ne supportent généralement pas la moindre modification accidentelle122. C’est ce qui distingue, selon Quah (2003) les biens numériques fragiles, des biens numériques robustes, dont la valeur économique reste inchangée si une fraction suffisamment petite mais positive de leur séquence de bits est supprimée ou réaffectée aléatoirement (c’est-à-dire contaminée)123. Cette fragilité des progiciels explique l’importance des risques de dysfonctionnement encourus par les utilisateurs qui demandent à disposer d’une application développée à partir de la version standard d’un progiciel mais qui s’en éloigne par de nombreuses modifications spécifiques. Lorsque la version du progiciel standard dont l’éditeur assure la maintenance est renouvelée (up-graded), personne ne peut être sûr à 100% que les modifications spécifiques vont fonctionner avec la nouvelle version (et ce n’est généralement pas le cas : il faut les re-développer). En conséquence, le fait d’inclure ou non un engagement de résultat dans les prestations de service associées à une application au sein d’une solution RH aura des conséquences importantes en termes de garanties apportées au client, de ressources à mobiliser pour le prestataire, et finalement de prix de la prestation. Cela est une des distinctions importantes (et masquées a priori par le fonctionnement des appels d’offres sur le principe de la richesse fonctionnelle) entre solutions de type progiciel et solutions de type service.

Par ailleurs, les progiciels RH et les biens informationnels de contenu ont en commun d’être des biens d'expérience, mais de manière différente. L’information, surtout au sens d’actualités, est un bien d’expérience permanent, dont on n’apprécie la valeur qu'a posteriori et de manière continue puisque son contenu varie sans cesse (ex. : journaux)124. Au contraire, l’acheteur d’un progiciel RH connaît l’essentiel de ce qu’il souhaite savoir du produit avant de l’acquérir : non seulement il effectue son choix à partir de besoins fonctionnels bien précis, mais en plus les éditeurs pratiquent des démonstrations gratuites à la demande. En revanche, ce que le client peut ignorer, surtout dans les grandes entreprises, ce sont les effets de l’intégration de cette nouvelle application dans son système informatique et, plus généralement, dans son

virtuelle, les jeux vidéos.

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En tous cas pas encore dans le domaine de la gestion des ressources humaines. 122

“Typical lists of instructions that are the machinecode for a piece of computer software will refuse to execute when contaminated in the slightest, and so are fragile. Similarly, vector encodings of images—lists of abstract instructions—are fragile.” Quah (2003) p. 7.

123

“Digital music recordings and bitmapped digital images, on the other hand, are robust: Indeed, that is how compression techniques such as JPEG and MP3 encodings work, producing shorter bitstrings with the same economic value as the original.” Quah (2003) p.7

124 Pour certains biens informationnels comme les romans, les films, les jeux vidéo, la très imparfaite connaissance du

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