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LES PERLES D’ORIGINE ORGANIQUE

Dès le Paléolithique, l’humanité fabriquait des perles d’origine naturelle. Les plus anciennes perles mises au jour sont réalisées en coquilles de mollusque marin et en tests d’œufs d’autruche. Les perles d’origine organique semblent donc être les plus anciennes perles. Malheureusement, les fouilles entreprises au Cameroun n’ont pas permis de découvrir des perles aussi anciennes. Les plus anciennes, en os, écaille et coquilles, remonteraient au mieux au IIIe millénaire avant notre ère (J. P. Notué, 1993, p. 148 et 1995 p. 264). Les raisons

de cette disparité tiennent probablement aux types de fouilles menées dans ce pays. En effet, le Cameroun étant un pays en plein modernisme, les fouilles préventives et de sauvegarde doivent être réalisées rapidement. Cette urgence pousse les archéologues à mener des

118 travaux sur des grands espaces avec peu de minutie ce qui provoque une disparité dans les découvertes : les grandes structures comme les fours de métallurgistes qui figurent parmi les plus anciens d’Afrique ainsi que les mégalithes sont facilement dégagés tandis que le petit matériel comme les perles n’est souvent pas détecté dans ce cadre d'opérations. Des fouilles fines sont nécessaires à la découverte de perles préhistoriques datant de près de 100 000 ans. Or, les fouilles méticuleuses ne sont réalisées que pour des périodes « pertinentes » : la première civilisation Bantoue et la culture Sao, qui sont toutes deux nettement plus récentes. Par ailleurs, comme évoqué dans le premier chapitre, les premiers Bantous ont une culture matérielle où l’art ne semble pas jouer de rôle majeur.

En dépit de cette absence apparente de perle dans les âges les plus anciens, les arts du Cameroun utilisent de nombreuses perles organiques pour la confection d’objets perlés tels que les coquillages marins et des éléments végétaux.

Les perles en coquillages

Bien que le Cameroun abrite de nombreuses espèces à coquilles, les perles-coquillages les plus courantes au Cameroun sont d’origine exotique. En effet, les cauris proviennent de la zone indopacifique. Leur présence est le reflet de commerces avec des contrées lointaines.

 Les cauris

Les cauris sont les coquilles des Monetaria moneta, de la famille des porcelaines. Elles ont été inventoriées par Linnaeus en 1758 sous le terme de Cypraea Moneta. Ces coquillages mesurent environ 2 cm de long et ont l’épaisseur l’un doigt. Leur forme en volute introversée a contribué à leur nom, Marco Polo y voyant une ressemblance avec la vulve de la truie, d’où le terme de porcelaine. La couleur est claire avec un aspect éclatant comme de l’émail. Ces coquillages ont par conséquent des proportions, une forme et un lustre qui les prédisposent à être utilisés en tant que perle.

Au Cameroun, à l’instar des autres pays d’Afrique, les cauris peuvent être utilisés tels quels, mais plus fréquemment en perles (cf. Figure 35). Selon leur montage, le percement différera. Dans le cas de cauris non assemblés, on laissera la forme naturelle du coquillage en ne procédant pas à un percement anthropique. Pour les cauris utilisés en pendants, on percera

119 une lumière fine suffisante pour laisser passer un fil, à proximité d’un apex du cauri. Les perles d’espacements auront deux lumières situées de part et d’autre des extrémités du cauri. Les perles destinées à la broderie45 doivent avoir la partie convexe arasée (image en bas à droite).

Cette découpe est nécessaire pour obtenir un résultat uniforme, avec le moins de jeu possible.

Figure 35 : Cauris (Monetaria moneta)

Le type de lumière est donc opéré en fonction de sa destination et de l’effet désiré par l’artiste. Généralement, le perlier choisit d’exposer la bouche du coquillage46 plutôt que la

partie bombée opposée. La Figure 36, un siège perlé camerounais réalisé principalement en cauris présentés bouche visible, illustre cette tendance.

45 Voir chapitre V pour plus d’information sur la broderie et les montages des perles.

46 Ce terme « désigne l’ouverture par où l’animal fait sortir une partie de son corps pour respirer, marcher et

120 Figure 36 : siège perlé de l’ouest du Cameroun (région des Grassfields, population Bamiléké) du XXe siècle

Les Européens ont beaucoup contribué à la distribution de ce type de perles. D’après Marion Johnson (1970, p.19), rien que pour l’île de Sao Thomé au large du Cameroun, on en fournissait dès 1515 cinq cents quintaux par an47. Néanmoins, les cauris étaient connus dans

le pays avant le XVIe siècle. En effet, le site archéologique de Sou datant du XIe au XIVe siècle

en a livré un exemplaire. Cette découverte n’est pas isolée puisque plusieurs sites d'Afrique de l'ouest comme celui de Tadmekka ont livré des cauris dans des dates antérieures au XVIe

siècle. En dehors des preuves archéologiques, les écrits d'Al Bâkri (XIe siècle) et d'Ibn Battûta

47 Ce nombre élevé est, pour Jan Hogendorn et l’auteure, un argument en faveur d’une présence antérieure de

121 (XIVe siècle) indiquent le commerce de ces coquilles venant des Maldives par voie

transsaharienne. Al Bâkri écrit dans sa notice sur le Bilad-al-Sudan (probablement au Mali, village d'Hombori) :

"A 9 journées d’Anbara et à 15 de Ghana se trouve la ville de Kugha, dont les habitants sont musulmans, bien que toute la population des alentours soit livrée à l’idolâtrie. La plupart des marchandises que l’on y apporte consistent en sel, en cauris, en cuivre et en euphorbe ; ce dernier objet et les cauris y ont le plus de débit. Dans les localités voisines on trouve un grand nombre de mines qui fournissent de la poudre d’or ; de tous les pays nègres, c’est celui qui produit la plus grande quantité de ce métal."

(Al Bakri, traduit par W. Mac Gukin de Slane, p.390) De même, Ibn Battûta écrit à propos d'une grande ville nommée Kaukau située à proximité d'un fleuve (peut-être Gao):

"Les habitants de cette ville ainsi que ceux de Melli se servent de cauris au lieu de monnaie pour les ventes et les achats."

(Ibn Battûta traduit par W. Mac Gukin de Slane, p.46) Les cauris sont décrits par Ibn Battûta dans ses voyages comme des "os blancs" issus d'un mollusque provenant des Maldives (tome III, p.227-228). Ainsi, selon ces deux auteurs, les cauris étaient fréquents en Afrique subsaharienne avant l'arrivée des Européens puisqu'ils servaient de monnaie d'échange, même s'ils sont rares dans les données archéologiques.

Les cauris présentent de fortes similitudes avec les N’zimbu, ces coquilles d’Olivella

nana qui servaient de monnaie dans le Congo et en Angola. Les N’zimbu sont endémiques à

la Côte atlantique occidentale mais leur collecte était règlementée par le Manicongo. Ces coquillages mesurent habituellement entre un et deux centimètres de long et ont une forme d’olive car leur apex est aplati. La coquille a un aspect brillant semblable à de la porcelaine (Figure37).

122 Figure 37 : Coquillage provenant des collections du muséum d’histoire naturelle de Rotterdam

Bien que n’appartement ni au même genre ni à la même famille, les Nzimbu et les cauris présentent des caractéristiques communes. L’aspect brillant, la couleur claire leur forme allongée et leur ordre de grandeur ont permis aux Européens de faire accepter le cauri dans ces parties méridionales d’Afrique. L’utilisation des Olivella est peu répandue dans les arts du Cameroun, contrairement aux pratiques artistiques des zones plus méridionales, comme la région de Kwango qui se situe en République démocratique du Congo à sa frontière sud. Edmond Dartevelle, y a consacré une étude en 1953.

 La nacre

La nacre est une matière bio-synthétisée par les mollusques, ayant des propriétés de réflexion de la lumière en iridescence. Les principales perles en nacre sont de type III (boutons). Leur taille est standardisée avec deux ou quatre lumières. Elles proviennent essentiellement de la manufacture de tabletterie de Méru en France où la très grande majorité des boutons en nacre était produite et vendue dans le monde. La nacre utilisée provenait de bivalves de grande taille comme les espèces Bulla ovulata.

 Les perles en coquillages terrestres et lacustres

Contrairement aux perles cauris et N’zimbu, les perles en coquillages terrestres et lacustres ne sont généralement pas utilisés pour leur forme, mais pour le matériau, du carbonate de calcium, qui présente de nombreux atouts parmi ses propriétés physiques. Il

123 s’agit en effet d’un matériau léger mais résistant, ce qui en fait une matière intéressante pour créer des parures corporelles. Ainsi, les masques de confrérie à caractère judiciaire du Grassland sont réalisés à partir de coquilles d'escargots découpées et percées en perles (Perrois & Notué, 1997, p.268). Elles peuvent être utilisées aussi pour confectionner des colliers, des pendentifs et des bracelets.

Hormis le coquillage escargot enfilé sur un fil utilisé pour la divination, les coquilles terrestres et lacustres sont utilisées en morceaux. Ceci est paradoxal dans la mesure où la forme colimaçon a beaucoup inspiré l'art du Cameroun et de ses environs. Il suffit pour s’en convaincre d'observer la récurrence d'objets en escargot issues des fouilles des sites d'Igbo Ukwu. Les arts des royaumes du Bénin et d'Owo sont probablement des héritiers de cette tradition et l'on remarque que les spirales sont des motifs assez fréquents dans l'art perlé du Grassland.

Les perles en tests d’œufs d’autruche

Les perles en coquille d'œuf d'autruche ont les mêmes propriétés que les coquillages et ont été utilisées au Cameroun - comme ailleurs en Afrique - en grande quantité et sur une longue période. En effet, des perles en tests d’œufs d’autruche ont été retrouvées dans les couches d’habitations néolithiques et sont toujours fabriquées aujourd'hui. La chaîne opératoire est donc bien connue, et est semblable à celle des coquillages lacustres et terrestres. Les tests (morceaux de coquille brisée) sont dans un premier temps percés de part en part pour réaliser la lumière. Du fait de la grande résistance du matériau et de sa fragilité face aux percussions, la perforation est biconique, faite par rotation d'un objet pointu en un point sur les deux faces. Puis, on enfile les perles brutes et on les polit en série en frottant leurs bords afin de les rendre réguliers et de donner aux perles une taille similaire les unes aux autres. Enfin, les faces sont parfois également polies afin de leur faire ressortir leur blancheur. La Figure 38 montre des perles en tests d'œufs d'autruche provenant d'une tombe Sao fouillée par les époux Lebeuf. L'image de gauche montre en détail les perles et notamment leur lumière faite par rotation sur les deux faces, tandis que l'image de droite atteste de l'abondance de ce type de perles sur une seule tombe.

124 Figure 38: Perles en test d'oeufs d'autruche provenant d'une tombe Sao (conservées au musée du quai

Branly)

Les perles en squelette

Les coquilles ne sont pas les seuls biominéraux à être transformés en perles. D'autres éléments de squelette le sont également, qu'il s'agisse d'un endosquelette ou d'un exosquelette. Le corail est l'exosquelette des polypes. Les branches dures, épaisses et colorées des polypiers sont coupées et traitées afin d'en faire des pendants ou des perles tubulaires. Dans l'ancien royaume du Bénin, la famille royale ainsi que les dignitaires de haut rang devaient porter des perles en Corallium rubrum, le corail rouge endémique de la mer Méditerranéenne. Les autres coraux, dont ceux situés entre les côtes du Cameroun et l'île de Bioko au large, n'ont pas eu de grand succès dans ces contrées d'après leur absence dans les données archéologiques et ethnologiques.

Parmi les endosquelettes, certaines parties étaient sélectionnées pour devenir des éléments percés décoratifs. La dentition, en particulier les canines de félins, se retrouve fréquemment dans les colliers des chasseurs et des initiés de la société des léopards au Grassland. Les dents ont un cœur en ivoire et un revêtement en une surface plus dure et brillante : l'hydroxyapatite de calcium. Ce type de perles a été abondamment représenté dans les gravures représentant "l'indigène" chez les Européens et fut une source d'inspiration pour les créateurs de modèles dans les industries perlières d'Europe. Les perles taillées à partir de défenses d'éléphant, d'hippopotame et de phacochère sont aussi présentes dans la production perlée du Cameroun. Outre les crocs, les vertèbres d'animaux de certaines espèces, comme les serpents et les grands poissons lacustres, sont utilisés en perles pour des assemblages simples comme des colliers. La Figure 39 présente un collier réalisé au Nord Cameroun avec des vertèbres de serpent venimeux ; les perles mesurent 2,5 cm de large.

125 Figure 39: collier de perles en vertèbres fabriqué par les Fali et conservé au musée du quai Branly

Les perles en kératine

La corne et l'écaille de tortue sont des produits riches en kératine, protéine fibreuse produite par le vivant. Ces matériaux sont souples et résistants. Les griffes de panthère et les bouts de corne de gazelle sont souvent utilisés en perles pendantes, servant en outre de récipient à médecine. Les perles en carapace de tortue sont rares et souvent liées à des colliers amulettes. Les perles en kératine figurent parmi les plus anciennes perles trouvées en fouilles au Grassland.

Les perles végétales

Les perles végétales sont les plus délicates à conserver et le taux d'humidité du sol Camerounais, humide au moins quelques mois de l'année, favorise la germination des graines et la putréfaction des autres produits végétaux. Ce constat explique l'absence de perles archéologiques végétales dans ce pays, alors que des perles ont été trouvées dans des zones très arides du Sahara. Les statues Sao étant très stylisées, il est difficile de pouvoir affirmer selon ces témoignages indirects de la présence de perles végétales dans cette culture. En revanche, la présence de perles végétales est attestée pour les périodes récentes sur l'ensemble du pays. Les graines et les coques de fruits sont particulièrement utilisées.

126  Les graines

Le terme synonyme de "grain d'enfilage" montre la liaison entre les perles et les graines. Le choix de la graine utilisée dans cette finalité n'est pas anodin. On remarque que les semences les plus utilisées sont les larmes de Job (Coix lacryma jobi) et celles de l'Abrus

precatorius. Ces deux essences sont réputées dans le monde pour leur qualité esthétique et

leur rôle de perle naturelle. D'ailleurs l'étymologie de l'Abrus precatorius est fondée sur l'utilisation des graines comme grains de chapelet, d'où son autre nom vernaculaire : le pater

noster. De même, la plante Coix lacryma jobi est aussi surnommée "herbe à perle". Dans une

moindre mesure, d'autres graines peuvent être utilisées comme perles.

o Les larmes de job

L'espèce végétale est originaire de Birmanie. Elle fut néanmoins cultivée dans d'autres régions tropicales humides, comme au Cameroun. Les graines des larmes de job sont utilisées entières en petits colliers pour les enfants ou dans le revêtement de statuettes du Grassland. Leur forme ressemble à des gouttes d'où le terme de larme, et mesure entre 6 et 10 mm de long en moyenne. Elles ont une teinte blanche à taupe (marron-gris) et ont un éclat brillant comme de la porcelaine, comme on peut le voir sur la Figure 40. Romain Dufayard, dans son livre Des graines et des hommes publié en 2010, relève que ces objets étaient montés en chapelet dès le Ve siècle avant notre ère en Chine et que ces colliers se sont diffusés dans la majorité du continent au cours du premier millénaire de notre ère (2010, p.16-18).

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o Le pater noster

Les graines de l'Abrus precatorius sont très toxiques pour l'espèce humaine, ce qui n'en a pas empêché leur culture. En effet, les pater noster ont été cultivés dans de nombreuses régions du monde, dont le Cameroun. Leur particularité est leur grande régularité dans leur poids, ce qui a servi de poids à peser l'or dans les côtes centrales du Golfe de Guinée (N. Vidal, 2011, p.110). Leur taille est de 5 mm de long, elles ont une couleur rouge avec une petite tache noire au couleur est rouge avec une tache noire au niveau du hile (Figure 41). Leur lustre est brillant. Du fait de leur régularité et de leur brillance, il est parfois difficile de les authentifier comme telles dans les photographies d'objets perlés. L'examen des objets de visu permet de les reconnaître aisément.

Figure 41: graines de l'Abrus precatorius

o Les haricots et autres graines

D'autres graines, dont les haricots, peuvent être utilisées comme perles. Il en existe différentes variétés, n'ayant pas la même forme, la même taille, la même couleur ni les mêmes propriétés. Les réserves des musées néerlandais possèdent des exemples de colliers camerounais réalisés en graines de haricot (Figure 42) et illustrent cette diversité d'aspect.

128 Figure 42 : Collier en graines de haricots

De la famille de fabacées comme le pater noster et le Coix lacryma jobis, les plantes de la famille Dioclea sont typiques des mangroves et communes au Cameroun selon H. M. Burkill (1985, vol. III). Elles ne sont pas comestibles mais sont utilisées pour l'esthétisme et la résistance de leurs graines dans les domaines de la médecine et des arts, en particulier pour la musique et la parure. La taille des graines est relativement importante (entre 1 et 3 cm). Elles sont de couleur rouge-orangé à brun avec un lustre brillant quand elles sont polies.

De tailles plus modestes et comestibles, les haricots noirs peuvent être également utilisés en colliers comme le montre la figure de droite. Cette variété est originaire d'Amérique mais est aussi cultivée par les habitants du Nord Cameroun.

Dans son article "Quelques plantes du Nord Cameroun et leurs utilisations ", Pierre Malzy (1954, p. 158) informe que les graines du Cochlospermum species sont utilisées en perles pour fabriquer les jupes des fillettes des Fali du Peské Bori. Il indique par ailleurs que les fruits séchés du Cassia goratensis Fresen (ou Cassia singueana Delile pour la taxynomie officielle actuelle) sont passés en colliers à des fins médicinales (p.157).

 Les coques de fruits

A travers le dernier exemple, il s'avère que les graines ne sont pas les seuls éléments végétaux utilisés en parure. Les fruits et en particulier les coques de fruits sont utilisés comme perles pour fabriquer des sonnailles. Ces objets sont des instruments de musique à percussion placés aux chevilles et jambes du danseur, comme on peut voir dans la Figure 43. D'après le cartel du musée du quai Branly pour l'objet de droite, ces perles sont appelées enjok dans la région centre du Cameroun chez les Mbam.

129 Figure 43: sonnailles avec des perles en coque de fruits

En résumé, les perles issues d'organismes vivants sont ainsi nombreuses, dans les données archéologiques comme actuellement. Les perles en biominéraux occupent une place de choix au Cameroun : perles en corail, en os, crocs, coquilles et coquillages sont nombreuses. Les perles végétales n'ont pas été retrouvées sur les sites archéologiques, probablement à cause de l'humidité du sol non propice à la conservation de ce type d'objets. Elles sont aussi moins représentées dans les documents visuels comme les gravures ou les photographies, probablement parce qu'elles frappent moins les esprits. Les films relatifs aux danses cérémonielles permettent d'apercevoir ces objets en contexte. Etudions à présent l'autre catégorie de perles naturelles, à savoir les perles minérales.