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Le procès de transfiguration des catégories de conscience

Dans le document La structuration des pratiques sociales (Page 130-150)

Sens réciproque et contradictoire

de la conscience idéologique, de la conscience discursive et de la conscience pratique

Mais ne convient-il pas maintenant d’interroger la relation entre conscience discursive et conscience idéologique ? Tout d’abord, il est indispensable, selon nous, de relier la conscience discursive à la conscience idéologique ; et cela à partir de leur dénominateur ou trait commun : les signes verbaux, les actes de parole, c’est ce que nous proposons d’examiner maintenant. Les deux catégories de conscience, la conscience discursive et la conscience idéologique, dans leur matérialisation sémiotique, se chevauchent, s’interpénètrent, se recouvrent, et cela selon les cas, les situations. Mais ce qui est vrai de la relation entre la conscience discursive et la conscience idéologique est aussi vrai, s’agissant du rapport de cette dernière à la conscience pratique et la conscience idéologique. En effet, si l’idéologique s’incarne principalement au sein de signes verbaux, il s’inscrit dans les corps, il les marque, il les scarifie pourrait-on presque dire. Aspect sur lequel nous reviendrons plus tard.

Ce que nous pouvons porter au jour, concernant la relation entre conscience discursive et conscience idéologique, c’est que le retour réflexif de la conscience discursive sur l’action réalisée, peut être l’occasion, l’arène du conflit idéologique : réfraction du confit social antagoniste enraciné dans l’espace de production. Prenons encore un exemple, afin d’étayer ce raisonnement.

Dans un atelier, un ouvrier converse au réfectoire avec l’un de ses collègues de travail. La matière de cette conversation est l’échange qu’il a eu ce matin avec l’agent de maîtrise. Celui-ci lui a reproché de ne pas en faire assez, de s’économiser, d’écarter le souci primordial de la qualité des produits, du zéro défaut. En

bref, il l’a accusée de se laisser aller, « de ne pas se casser ». Ce que l’on peut traduire de la manière suivante : il est trop dans le « ça-va-de-soi », le « on fait comme ça et pas autrement ». Par conséquent, l’agent de maîtrise interroge son comportement de travail qui, pour lui, « ne va pas de soi parce qu’il va de soi », si l’on veut jouer sur ces expressions. Une vive altercation s’en est suivie, avec des menaces de sanctions, de mise à pied de la part de l’agent de maîtrise, sachant que, par ailleurs, cet ouvrier est à l’essai pour encore trois mois.

On le voit, la conversation avec le collègue de travail a pour objet de relater l’incident survenu. Mais ce récit va s’accompagner, de manière conclusive, de considérations proprement idéologiques de classe : « ces boites, toutes les mêmes, il n’y a que la productivité qui compte, ils ne pensent qu’au fric. Ils ne voient pas que ma manière de bosser, c’est la seule manière de travailler, si on veut éviter les conneries. N’importe comment, ils sont baisés, ils ne comprennent rien à rien. Seul le profit les fait bander. » La conscience discursive se transforme en conscience idéologique. Mais elle est, elle aussi, en quelque sorte discursive. Le propos s’organise sur la base d’actes de parole, d’une part et, d’autre part, il s’opère également un retour réflexif sur l’expérience vécue. Toutefois, cette énonciation va occuper un statut méta-discursif où se révèle une distance par rapport à la matérialité de l’événement. En conséquence, on pourrait dire qu’il se réalise une reprise réflexive d’un retour lui-même réflexif. Mais cette reprise, présente un degré supérieur de réflexivité, la conscience idéologique est méta-discursive, au sens où elle s’articule aux énoncés singuliers en lesquels se réalise la conscience discursive, comme conscience réflexive, qui fait référence à des événements vécus, à des pratiques sociales données.

La conscience idéologique de classe va jouer sur le registre d’une contextualisation généralisante, contextualisation qui éclaire la contingence de l’événement, en la reliant à une prise en compte d’une nécessité sociale, plus exactement de mécanismes causaux qui sont sous-jacents à la formation de l’événement, et qui sont, en réalité, au principe de celui-ci. Ces mécanismes délimitent des pouvoirs causaux sans lesquels une occurrence

singulière actuelle ne peut exister. Le champ de l’actuel, c’est le champ de ce qui advient sous l’aspect d’occurrences toujours singulières, comme ici cette interaction verbale particulière entre cet ouvrier et cet agent de maîtrise. L’actuel renvoie en ce sens au réel des mécanismes causaux et des pouvoirs qui s’y concentrent. L’actuel, dans sa matérialisation infinie d’occurrences, d’événements, d’actions et d’interactions multiples. En bref, de pratiques, singulières, contingentes et contextualisées qui renvoient à l’activation de mécanismes causaux sous-jacents. Seuls ceux-ci, en tant que mécanismes nécessaires, sont à même de rendre compte de la singularité contingente des pratiques. Pour prendre un exemple, le refus manifeste d’augmentation des salaires dans une entreprise, va être lié à l’histoire concrète de cette entreprise à l’état particulier du rapport de forces entre salariés et direction, etc. Toutefois, ce refus clairement notifié par la direction auprès des salariés et qui va faire événement n’est pas intelligible, si on ne le rattache pas aux mécanismes causaux d’extorsion de la survaleur, mécanisme central du mode de production capitaliste, et secondairement, si on ne le relie pas au mécanisme de la baisse tendancielle du taux de profit, qui est interrelié au mécanisme central, comme l’un de ses effets possible sous telles ou telles conditions empiriques, historiques. Ce qui veut dire, en fait, que les mécanismes sociaux causaux, n’existent pas de manière isolée. Ils interagissent, certains étant subordonnés à d’autres, dont ils sont l’effet. Effet qui comporte lui-même des pouvoirs causaux. L’effet devient dès lors cause.

Si nous revenons au propos méta-discursif tenu par l’ouvrier, ce qui est remarquable, c’est que la présence de mécanismes sociaux est « pointé du doigt », pour expliquer l’avènement de l’interaction verbale, dans sa singularité contingente. Ces considérations commencent, sans doute, à mettre en lumière la signification de ce que nous disions, quand nous parlions de la nécessité contingente des pratiques dans leur spécificité singulière. Quoi qu’il en soit de cette question, ce qui se lit dans l’énoncé idéologique méta-discursif de l’ouvrier, c’est l’universalisation de l’expérience personnelle à laquelle il recourt. Il met, en effet, explicitement en exergue l’impact sur la réalité

actuelle de celle-ci, d’une logique économique et sociale nécessaire qui, seule, peut rendre compte, en définitive, du caractère ponctuel de l’incident.

Si nous examinons de près le discours qui s’élabore, on perçoit que ce n’est plus la conduite concrète, actuelle de l’agent de maîtrise qui est invoquée, pas même celle de la « boite » où il travaille. Il parle des « boites », de leur pratique commune (« toutes les mêmes »). Le mécanisme qui va être pointé est celui de la productivité, lui-même lié au mécanisme central de l’extorsion de survaleur : le fric, le terme profit n’étant pas ici encore prononcé. Une fois instauré ce cadre explicatif, l’ouvrier revient à sa propre conduite de travail, dans sa particularité. Autrement dit, cette particularité de sa pratique va être pensée en corrélation avec des énoncés généraux, universalisés. Sa « manière de bosser » apparaît, pour lui, comme la seule adéquate. Et cela « pour éviter les conneries », en fait pour écarter les défauts de fabrication et la perte de marchandises qu’ils occasionnent.

Ensuite l’usage de l’expression « n’importe comment » signale à nouveau la présence de la logique économique et sociale. L’emploi de « ils » et non pas de « elles » qui désignent les « boites » permet d’accéder à un degré supérieur d’universalisation : le « ils » définit une domination effective, mais anonyme, sans visage ; elle donne sens à ce qui s’est produit. Une domination qui obéit à une logique folle (« ils sont baisés ») et qui se caractérise parce que l’on pourrait dénommer son autisme social (« ils ne comprennent rien à rien »). Enfin, au terme de l’acte de parole, le signifiant « profit » se fait jour. Il est clairement conçu comme le « moteur » universel qui autorise la compréhension de l’incident. Un profit qui est décrit sur le registre du plaisir masculin qui conditionne la relation sexuelle. Le profit se donne ici comme un substitut au plaisir érotique : l’érection de la courbe du « cash flow » remplaçant l’érection du sexe masculin… Reconnaître la visée du profit, comme forme de la jouissance, celle de l’argent et du pouvoir qu’il autorise aux « ils », en réalité aux classes possédantes, aux marchés financiers, est un thème qui n’a guère été abordé par les sciences sociales. Cacher cette jouissance que je ne saurais voir. Et pourtant…

Au-delà de cet aspect, ce que l’on voit se manifester ici, c’est l’inscription au sein du discours d’une thématique du conflit de classe, de l’antagonisme social : celui-ci ne fait qu’un avec la réalité des rapports de production capitalistes. Discursivité idéologique de classe immédiate, même si elle s’enracine probablement dans la discursivité idéologique de classe, spécifique et organisée, portée par la tradition syndicale ou révolutionnaire. Effet de ce que Giddens appelle la « double herméneutique » 1. Cette dernière se définit par le fait que nombre de concepts issus des sciences sociales, et plus particulièrement ici du marxisme, ont investi les pratiques et la discursivité ordinaire, notamment idéologique. L’idéologique se donne ici substantiellement comme l’arène du conflit de classe, de l’antagonisme social, sous l’aspect de procédure[s] d’universalisation de l’expérience individuelle. Mais qu’en est-il, en leurs ressorts de ses actes de connaissance idéologique ? C’est à quoi nous allons dorénavant nous attacher maintenant.

1. Nous songeons ici à un court texte de C. Leneveu intitulé « De Durkheim à la double herméneutique » (1995) que nous reproduisons infra, en appendice [NdE].

« L’instance » de la réflexivité : identité de soi,

récit de soi et projet réflexif de soi

L’une des questions que l’on se doit maintenant d’ouvrir est celle de l’existence du récit biographique, de la narration de soi. Question qui est notamment abordée, par Giddens, dans l’un de ses ouvrages. Le récit de soi (narrative of the self) apparaît, en effet, comme l’un des traits majeurs de la modernité avancée (late

modernity). Il est clair, tout d’abord, que ce récit de soi ne peut,

selon nous, que s’articuler à la conscience discursive. Conscience discursive et récit de soi présentent, en effet, un élément commun : ce sont des « instances » où s’exerce un retour réflexif sur ce que l’on fait, sur ce que l’on est : sur l’être saisi à partir du faire, pourrait-on dire. On peut ajouter que, pour chacun, la narration de soi est au principe d’une visée d’autonomie personnelle. Mais une telle affirmation ne requiert-elle pas que l’on s’interroge, en premier, sur les circonstances de la concrétisation du récit de soi ?

Il est exclu, pour nous, que celui-ci revête la forme d’une introspection ou d’un soliloque. Ce qui n’implique pas qu’il n’y ait pas de « discours intérieur ». Sa présence apparaît empiriquement attestée, nous l’avons montré au chapitre précédent. Ce que l’on peu, sans doute, concevoir, c’est que le récit de soi, comme trait distinctif de la modernité avancée, renvoie, pour une part, à la réflexivité institutionnelle qui caractérise centralement celle-ci. La réflexivité institutionnelle enracine sa présence dans le projet des lumières, celui-ci étant coextensif au développement de la modernité, ce que l’on peut résumer sous la formule : connaître l’histoire pour faire l’histoire. De ce point de vue, il est clair que les diverses sciences humaines et sociales sont partie prenante de la réflexivité de soi. Elles s’investissent dans des pratiques. Car nombre de concepts et de

modes d’argumentation issus de leurs champs, sont appropriés par elles comme on peut couramment l’observer.

La forme la plus manifeste de cette appropriation et du rôle qu’elle joue dans le récit de soi est celle des psychothérapies et de la cure analytique. Cette narration ne va pas, dans ce cas, sans un éclairage par la psychologie et la psychanalyse. Cet aspect, essentiel, demeure néanmoins mineur. Le domaine fondamental de récit de soi appartient aux relations de couples, familiales ou amicales. On va parler de soi, dans ces différents cadres sociaux, de la manière dont on organise ou [on] a organisé sa vie. On l’évalue, on tire des « bilans d’étape ». Ce discours peut circonscrire, parfois, un moment nodal dans une biographie concrète. Il peut préparer, sur un mode conscient, l’évolution de celle-ci. En fait, à l’époque de la modernité avancée, la réflexivité concerne de plus en plus l’identité de soi. Celle-ci n’est, en effet, jamais totalement acquise, n’étant plus exclusivement soutenue par les liens de parenté, par exemple. Certes, on ne saurait négliger le rôle encore joué par ceux-ci. On le voit, notamment, avec ces dizaines de milliers de jeunes adultes qui, parce qu’au chômage, demeurent chez leurs parents, où ils bénéficient « de la table et du couvert ». Non financièrement autonomes, ils ne peuvent « décohabiter » et fonder un foyer. Ce qui ne les empêche pas, parfois ou souvent, d’avoir une « copine » qui, elle, peut, éventuellement, se trouver dans la même situation de cohabitation avec ses parents.

Ce que nous voulons mettre au jour, c’est la place prépondérante dans nos sociétés prises désormais par les relations d’amitié ou d’intimité affective et sexuelle, où se nouent, comme l’indique Giddens, des relations de [confiance]. C’est dans ce contexte global que se définit un « projet réflexif de soi » (reflexive

project of the self) qui s’accompagne d’un « récit de soi » (narrative of the self). Autrement dit, lorsque nous évoquons la réflexivité, en

tant que trait décisif du capitalisme de la modernité tardive, il ne s’agit pas là, de résumer à la seule réflexivité institutionnelle qui s’ancre dans la tradition des Lumières : celle de la maîtrise des transformations de la société. Cette réflexivité touche le soi (self) et l’identité de soi. Elle est, pour cette raison, au principe de ce projet réflexif de soi.

Au vrai l’identité de soi n’est plus une réalité, désormais stable, acquise une fois pour toutes : elle est travaillée en permanence dans le cadre du projet réflexif de soi. Celui-ci s’ordonne à partir des récits cohérents, où l’on narre son histoire. Il relève, en fait, d’un dialogue intérieur à la personne mais, il va souvent s’actualiser dans des interactions avec autrui, comme nous l’avons dit. L’individu de la modernité avancée va être confronté, de manière répétée, à des choix à faire, plus particulièrement en matière de style de vie. Sur ce registre, il apparaît que récit de soi et style [de] vie sont interreliés. Quand nous parlons de choix, nous entendons mettre l’accent sur un donnée qui est fondamentale. Mais ces choix ne sauraient s’appuyer, toutefois, sur une vision d’un individu « sans attaches sociales ». En réalité, nous voulons seulement indiquer, dans un premier moment, que les pratiques multiples des acteurs sociaux, ne sont plus dans la dépendance, mieux la prégnance de la tradition. On peut admettre, en effet, que nous vivons désormais dans des sociétés post-traditionnelles en Occident. Or, on le sait, la tradition, il y a peu, régissait encore profondément la vie sociale. Par exemple, au début du XXe

siècle, il était toujours « de tradition » que les parents, décident du choix du conjoint, ou l’influencent fortement bien que nombre de jeunes femmes, notamment, commençaient à se rebeller contre cette tutelle parentale, l’amour romantique, produit du XIXe

siècle, s’annonçant, en effet, comme un nouveau repère dans la formation du couple et de la famille.

On peut souligner, d’autre part, et c’est là un principe qui découle d’un raisonnement en termes de structuration de la vie sociale, de même, que les individus n’ont pas une conduite dictée définitivement par un habitus. C’est-à-dire un système implicite de dispositions durables, acquises au cours de la socialisation, cet

habitus délimitait alors, des choix, en tant que « principe non

choisi de tous les choix ». En revanche, selon la perspective adoptée ici, les schèmes qui s’articulent au savoir commun sont, eux, relativement flexibles, plastiques, mobiles. On ne peut, de sorte, les penser en dehors de leur actualisation dans des interactions, celles-ci manifestent, en retour, leur empreinte sur eux. Le savoir commun [est] contraint certes, mais cette contrainte est lâche et habilitante, ce savoir détruit seulement des

« repères ». Il s’agit, si l’on veut utiliser une image, d’une grammaire ou d’une syntaxe sociale, ouvertes, pour cette raison, aux expériences nouvelles, dont les contours peuvent, dès lors, se sédimenter en elles. C’est pourquoi un individu donné peut y inscrire un projet réflexif de soi, où va se renégocier son identité.

Parler de choix n’induit donc pas que l’on [a] affaire, maintenant, à un « individu sans appartenance ». Ces choix s’opèrent à partir d’un éventail de choix, choix présentés à un moment donné du parcours biographique. Ils sont, en vérité, liés à la mobilisation en actes de ressources matérielles et signifiantes différenciées et différentielles, en bref, de ressources socialement dissymétriques.

On peut ajouter aussi que l’éventail peut se restreindre mais qu’il peut aussi s’élargir. Une personne qui va acquérir de nouveaux diplômes va voir, par exemple, ses perspectives professionnelles potentiellement s’ouvrir. Cela pourra se traduire par un changement d’emploi, notamment. L’emploi obtenu va lui permettre d’obtenir des gratifications financières et symboliques tout à fait étrangères à ce qu’elle connaissait auparavant. Néanmoins, il convient de montrer que la notion même d’éventails de choix manifeste que les choix à un moment donné de la trajectoire biographique des individus, sont aussi limités.

Une personne peut déployer ou non cet éventail, elle pourra aussi le refermer en certaines circonstances. Les événements qui ponctuent la biographie peuvent jouer, de ce point de vue, un rôle décisif. On le voit, plus particulièrement, avec les effets du divorce : ces effets peuvent initier les éléments d’une possible « chute sociale ». On peut dire également qu’un individu peut borner la palette – autre métaphore conceptuelle – de ces choix. On l’observe, par exemple, quand quelqu’un va s’investir dans une activité ou des activités compulsives comme les nomme Giddens : elle[s] vont avoir alors pour conséquence de mettre entre parenthèses le projet réflexif de soi. Ces activités peuvent être de nature diverse : le sport, la consommation de drogues, de tabac ou d’alcool, etc. L’activité professionnelle, la carrière possible qui s’y attache peuvent, de même, être de cet ordre : absorber, emporter.

Il sera, alors, impossible de développer un projet réflexif de soi qui affirme, qui cristallise une autonomie de vie. Dans ce cas, la construction d’un récit relativement cohérent de soi s’éloigne ; il se réalise une sorte de perte de contrôle de soi, où les rapports avec autrui prennent la forme d’une dépendance compulsive. Les relations avec autrui, au sein de ces activités, se transforment, pour cette raison, en dépendance impérieuse et impérative. Toute visée d’égalité entre les personnes tend même, à

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