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Chapitre III : Théorie des déterminations et variations quantitatives

2. La thèse des variations quantitatives (VQ)

Nous devons maintenant compléter notre solution au problème des propriétés génériques, en expliquant comment divers cas particuliers, dont nous venons d’expliquer le fondement de la distinction, sont néanmoins des instances de la même propriété. Mais la thèse DQ ne vient-elle pas de rendre cette

tâche impossible ? Elle dit que des instances distinctes d’une propriété sont des déterminations différentes de cette propriété. Cette solution au problème de la distinction n’hypothèque-t-elle pas définitivement toute explication du fait que ces instances sont bien des instances de la même propriété ? Toute la thèse des VQ peut être vue, ainsi, comme l’explicitation du fait que des déterminations quantitatives différentes ne sont pas qualitativement différentes, mais sont bien des cas différents de la même propriété.

La difficulté que nous mentionnons n’est, à nouveau, due qu’à la persistance en nous du schème de la qualité. En effet, si l’on suivait parfaitement la thèse DQ présentée plus haut, alors la réponse à la question : « Comment les différentes déterminations quantitatives sont-elles des instances de la même

propriété F ? » serait immédiate. La thèse DQ énonce que l’instanciation est une détermination, et que

par conséquent les diverses instanciations d’une propriété sont distinctes comme déterminations différentes de cette propriété. Par conséquent, c’est en tant qu’instances de la même propriété qu’elles diffèrent. Ces différentes instances de F, toutes différentes soient-elles comme déterminations, n’en restent pas moins instances de F, puisque c’est en tant que telles qu’elles diffèrent. Deux charges électriques particulières sont distinctes parce que sont des charges électriques différentes, mais elles n’en sont pas moins toutes deux instances de la propriété « être électriquement chargé ».

Pourtant, si la solution est là, nous devons prendre le temps de la déplier pour assécher définitivement l’évidence intuitive associée au régime de la qualité, et déployer, après les déterminations quantitatives, le concept des variations quantitatives. Pour cela, en suivant nos conclusions du chapitre II, nous montrerons qu’en tant que réponse à la question Q2 (quel est le fondement ontologique de la distinction des particuliers ?), la théorie DVQ de la particularité permet aussi de répondre à la question Q1 (Les particuliers a, b, c, etc., sont-ils instances de la même propriété F en vertu seulement de ce qu’ils sont ?), et positivement : les particuliers a, b, c, qui sont F sont, en vertu seulement de ce qu’ils sont, des instances d’une même propriété F (sections 2.1. et 2.2.). Ensuite, nous en tirerons la conception de la nature de ces propriétés génériques (sont-elles des universaux, ou bien des classes de tropes ?) (section 2.3.). Ainsi, il faut situer la thèse VQ dans le champ des discussions sur les universaux et la comprendre comme position sur la nature des entités génériques. Cette partie sur les variations quantitatives a donc deux objectifs liés : décrire la nature des entités génériques que nous serons amenés à postuler, et dire comment elles peuvent réunir plusieurs déterminations quantitatives comme leurs instances.

2.1.Les déterminations quantitatives sont des abstracta.

Dans la structure de ce travail, la thèse VQ nous permet d’établir la seconde partie de notre théorie de l’instanciation, après la thèse DQ. Cette dernière a été présentée comme une thèse sur la nature de la particularité des particuliers, et le fondement de leur distinction. Maintenant, nous devons expliquer en quoi les particuliers conçus comme tropes sont des cas particuliers d’une même propriété

que d’autres. Selon VQ, plusieurs cas particuliers sont des instances de la même propriété générique, s’ils ne sont divers et distincts que d’une manière tout à fait spécifique : en tant qu’instances d’une même propriété. C’est cette manière dont divers particuliers sont autres les uns des autres, que nous appelons la variation quantitative, qui suffit à rendre compte de leur appartenance à une classe naturelle, ou de leur être tous « instances d’une même propriété ».

Surtout, VQ complète DQ sans lui ajouter aucun matériel ontologique supplémentaire. DQ énonçait déjà que les divers cas d’une même propriété sont distincts en ce qu’ils instancient différemment cette propriété. Maintenant, la thèse VQ ajoute seulement que ce mode de distinction suffit à rendre compte de leur communauté comme instances d’une même propriété, à la condition qu’il soit le seul vecteur de distinction. Autrement dit, VQ complète DQ par une restriction : c’est, et c’est

seulement, comme instances de F que les divers cas de F se distinguent. Nous devons donc expliquer

pourquoi cette restriction suffit à fonder leur communauté comme instances d’une même propriété, en commençant par montrer en quoi elle en fait des particuliers abstraits.

Nous disons que les diverses déterminations quantitatives sont abstraites en raison du genre de diversité qui est la leur. C’est ce genre de diversité qui est décrite par le concept de variations quantitatives. Pour le comprendre, nous devons donc distinguer entre deux genres de diversité : la diversité externe et la diversité interne. La thèse VQ consistera alors à nier entre nos cas particuliers toute diversité externe, et à expliquer pourquoi l’affirmation de la diversité interne équivaut à l’abstractivité de ces particuliers.

Nous appelons « externe » une diversité de particuliers qui tient à des aspects tout autres que l’aspect par lequel ils sont instances d’une même propriété. Si nous avons divers particuliers qui sont F, et que nous cherchons à fonder leur appartenance commune à la classe des instances de F, leur diversité est externe lorsqu’elle consiste en des différences en des aspects tout autres que F. Prenons l’exemple des émeraudes vertes. Il nous paraît légitime de les rassembler dans la classe des instances du type « émeraudes vertes ». Mais nous considérons en général une situation où il y a plusieurs émeraudes vertes. Donc il faut bien que nos diverses émeraudes soient différentes par tout un tas d’autres aspects : taille, poids, localisation géographique, etc. Comme ces aspects sont d’autres aspects que ceux par lesquels les émeraudes se rassemblent, la diversité que l’on considère dans cet exemple est externe.

A nouveau, le lexique de la ressemblance peut chercher ici à s’imposer. Sur la distinction utilisée ici entre « l’aspect par lequel divers particuliers se rassemblent » et « le ou les aspects par le(s)quel(s) ils sont distincts et divers », on superpose en général la distinction entre « l’aspect par lequel ils se

ressemblent » et « le ou les aspects par le(s)quel(s) ils dissemblent ». Autrement dit, la tendance est très

forte de penser, encore, que les particuliers se réunissent par ce en quoi ils se ressemblent, et sont distincts par ce en quoi ils dissemblent qualitativement. Or, nous refusons cette grille d’analyse, pour toutes les raisons que nous avons données plus haut contre l’utilisation ontologique et objective de la

catégorie de ressemblance. L’aspect par lequel divers particuliers sont réunis comme cas d’une même propriété n’est pas un aspect de ressemblance (au sens ontologique et objectif).

En effet, le rejet de la ressemblance culmine dans ce que nous appelons maintenant la diversité

interne. Nous parlerons de diversité interne lorsque l’aspect par lequel divers particuliers sont distincts

est en même temps l’aspect par lequel ces particuliers sont cas d’une même propriété. Dit plus simplement, divers particuliers en situation de diversité interne sont distincts par le même aspect qui les réunit en classe d’instances d’une même propriété : c'est-à-dire en tant qu’instances de la même propriété. L’aspect en vertu duquel nos divers particuliers appartiennent à la même classe est simplement leur statut d’instances de la propriété F.

Des déterminations quantitatives de la même propriété sont en diversité interne. Elles sont des instanciations distinctes de la même propriété en tant que déterminations différentes de cette propriété. Donc ces déterminations différentes sont distinctes en tant qu’instances de la même propriété. Ce que propose maintenant la thèse VQ est tout simplement de penser la diversité de ces particuliers, conçus comme déterminations quantitatives, comme exclusivement interne, et d’exclure à leur endroit toute diversité externe :

Thèse VQ : la diversité entre particuliers qui sont des déterminations quantitatives de la même propriété est exclusivement interne.

Expliquons maintenant en quoi la négation de toute diversité externe entraîne l’abstractivité des particuliers divers. Un particulier est abstrait lorsqu’il est un aspect et n’est que l’aspect qu’il est ou, pour reprendre l’expression de Campbell, n’est rien d’autre que la « nature particulière » qu’il est. Il est fin (thin), c'est-à-dire privé de l’épaisseur concrète des état de choses individuels. A l’inverse, un particulier est concret lorsqu’il ne se réduit pas à un aspect abstrait. Ce que nous pouvons montrer maintenant, c’est qu’un particulier concret est toujours nécessairement dans une situation de diversité externe. Et par conséquent, la négation de toute diversité externe par la thèse VQ entraînera forcément l’abstractivité des particuliers divers.

Or le particulier concret, ou l’individu, c’est le particulier tel que le conçoit le nominaliste. La conception nominaliste de la particularité implique une diversité externe des particuliers. C’était cette diversité même qui lui permet de rendre problématique toute réponse réaliste au problème des propriétés. Un particulier concret est un particulier qui, s’il se rassemble à d’autres par un aspect (ce rassemblement étant généralement conçu comme une ressemblance), diffère de ces autres par tout un tas d’autres aspects : soit qu’il possède d’autres aspects (diversité qualitative), soit, dans le cas d’une diversité de particuliers qualitativement identiques, qu’un principe d’individuation rende compte de leur distinction (différence d’individualités). La thèse nominaliste fondamentale (PN) implique donc bien que les particuliers concrets sont en situation de diversité externe. Dans les deux cas, différence qualitative ou

d’individualités, les particuliers sont concrets et par conséquent diffèrent entre eux par tout un tas d’autres aspects que celui où ils se rassemblent. Dans un nominalisme pur, des individus même indiscernables diffèrent par un aspect irréductiblement externe, leurs individualités absolument singulières. Donc la concrétude des particuliers concrets implique directement le mode de diversité que nous appelons externe. La négation par la thèse VQ de la diversité externe équivaut immédiatement à la négation de la concrétude des particuliers considérés. Les particuliers en situation de diversité interne sont par conséquent abstraits.

2.2.Les variations quantitatives, solution au problème des propriétés.

Nous allons maintenant montrer que la thèse VQ suffit, en garantissant l’abstractivité des différentes déterminations quantitatives, à fonder l’existence d’une propriété (sans préjuger encore de la nature ontologique de ces propriétés). Différents particuliers qui satisfont aux thèses DQ et VQ, c'est-à-dire qui sont en situation de diversité interne et seulement interne, sont, en vertu seulement de cela, des instances (distinctes) de la même propriété (ou membres de la même classe naturelle).

2.2.1. Le concept des variations quantitatives.

Mais il faut d’abord expliquer pourquoi choisir le terme de « variations » pour désigner les différences entre les déterminations quantitatives, c'est-à-dire les particuliers en situation de diversité interne. Il y a une raison immédiate et une raison profonde à ce choix. C’est un terme emprunté au lexique de la quantité, ce qui motive son utilisation ici, puisque par lui nous cherchons à capturer des différences que nous croyons de nature quantitative. Mais la nature quantitative de ce dont nous parlons ne pourra, en réalité, s’attester que par lecture que la théorie DVQ permet de faire des grandeurs physiques et du problème de leur mesure.

Surtout, contrairement au terme de différence, qu’on aligne souvent, dans les langages ordinaire ou philosophique, avec la notion de dissemblance (différence qualitative), le terme de variation n’est entaché d’aucune présupposition qualitative. Qu’est-ce que cela signifie précisément, et en quoi cela nous rend-il le terme intéressant ? Une variation est certainement une différence : si un particulier est avec un autre particulier dans un rapport de variation, ils sont différents en un certain sens. Ce rapport de variation peut aussi se trouver entre deux états d’un même particulier concret, pour qui voudrait admettre des concreta. Mais la variation renvoie à une différence telle que les deux particuliers n’en gardent pas moins quelque chose de commun. Autrement dit, contrairement au régime de la qualité, où ce qui est différent est qualitativement différent, et ce qui est le même est qualitativement identique, le terme de variation nous offre une possibilité de penser une forme de diversité entre particuliers qui sont autres et les mêmes à la fois. Par exemple, deux masses sont dans un rapport de variation l’une avec

l’autre. En effet, elles sont deux, et donc en un sens différentes. Néanmoins, elles ont bel et bien quelque chose en commun, puisqu’elles ne sont toutes deux qu’instances (différentes) de la même grandeur physique, la masse. La différence entre elles n’est donc pas qualitative. Le terme de variation offre précisément de quoi penser de mode de différence entre instances de la même propriété. Il reste à le construire précisément le concept, qui doit nous permettre d’exprimer ce qui, dans le vocabulaire de la qualité, demeure une contradiction : comment différentes instances d’une même propriété peuvent-elles être différentes et les mêmes ?

On se souvient que, dans la théorie de l’instanciation d’Armstrong, il fallait rendre compte du fait que les divers états de choses F(a), F(b), F(c), qui sont les vérifacteurs des attributions de F aux particuliers a, b, c, etc., ont quelque chose en commun : d’être des cas de F, c'est-à-dire des instances de la même propriété F. Pourtant, comme vérifacteurs, ces états de choses sont des particuliers (en vertu de ce qu’Armstrong appelle « la victoire de la particularité »). Donc pour concevoir qu’ils partagent à nouveau cette propriété, il fallait soit postuler de nouveaux états de choses IF(F(a)) : « F(a) étant instance de F », IF(F(b)) : « F(b) étant instance de F », etc., et entrer dans une régression infinie vicieuse, soit prendre ces états de choses pour des particuliers abstraits, ce qui n’est pas possible dans le cadre de la théorie armstrongienne.

Or, désormais, le caractère abstrait des états de fait F(a), F(b), F(c), est une suite de la théorie que nous avons proposée de la particularité et de l’instanciation. Selon DQ, la particularité de l’instanciation de F en a, par exemple, ne vient pas de ce que a est préalablement un particulier, mais de ce que toute instanciation est une détermination particulière de la propriété F. C’est ce que nous reprenons de la théorie des tropes. Par conséquent, F(a) n’est pas « l’instanciation de F par le particulier a », mais une « a-instance de F ». F(b) est une « b-instance de F », etc. Ici, les particularités a, b, c, etc. ne désignent plus des individus sous-jacents, mais des instanciations qui sont des déterminations particulières de F. Ces différences entre déterminations-instanciations d’une même propriété sont ce que nous appelons les variations quantitatives.

2.2.2. VQ résout le problème des états de choses armstrongiens. Les déterminations quantitatives comme « états de fait ».

Nous pouvons maintenant repartir du point où nous avions laissé la discussion de la théorie armstrongienne des types d’états de choses. Montrons que VQ, en garantissant l’abstractivité des particuliers en diversité interne, rend parfaitement compte du fait que divers particuliers qui sont en variation quantitative sont tous, en vertu seulement de ce qu’ils sont, instances de la même propriété. Ainsi, la thèse VQ nous permet de faire ce que la théorie des états de choses armstrongiens échouait à atteindre, à savoir donner une réponse positive réaliste à la question (Q1) : divers particuliers sont-ils, en vertu seulement de ce qu’ils sont, des instances d’une même propriété ?

2.2.2.1.La réponse de DVQ à Q1.

Dans l’examen de la théorie d’Armstrong, on échouait à faire advenir le type d’états de choses dont F(a), F(b), F(c) étaient les tokens, ce qui provoquait une régression. En effet, comme F(a) est, comme état de choses, un particulier concret, le seul type dont il est le token immédiat est le type « a instanciant F » ou « être une a-instance de F ». Les autres états de choses ne pouvaient être considérés comme tokens du même type. Ne pas voir ce problème, c’est considérer que ces particuliers F(a), F(b), F(c) sont immédiatement abstraits comme instances de F, ce qui est impossible dans le cadre de la théorie des états de choses. C’est au contraire ce que les variations quantitatives permettent.

Mais si nous allons repartir de la théorie armstrongienne des types d’états de choses, c’est en lui faisant subir une modification lexicale nécessaire, car nous ne pouvons pas ignorer tout ce que nous avons tiré de la théorie des tropes, ainsi qu’établi dans la thèse DQ. En l’espèce, nous bénéficions maintenant d’une conception précise de ces divers particuliers dont nous étudions maintenant le type : ce sont des déterminations quantitatives. Or cela nous dispense de reprendre à notre compte le lexique, si chargé de présupposés ontologiques, des « états de choses ». Les états de choses sont particuliers et distincts les uns des autres en vertu de la particularité et distinction des « choses » (les « particuliers fins ») qui les sous-tendaient. Mais désormais la particularité nous est acquise, par d’autres voies. Les particuliers considérés maintenant sont particuliers et distincts selon les modalités exposées dans la thèse DQ. C’est pourquoi, en reprenant l’outillage armstrongien des types d’états de choses, nous abandonnons le terme de « choses » pour utiliser désormais les expressions ontologiquement plus neutres d’« état de fait » et de « type d’états de fait ». Nous conservons le terme « état », qui traduit bien le fait que le particulier ainsi conçu est une certaine nature puisqu’il est étant ceci ou cela, par exemple étant F. C’était aussi ce qu’Abélard avait en vue avec son concept de « statut ». Nous parlerons donc aussi des déterminations quantitatives comme d’états de faits.

Le problème qui se posait à la théorie d’Armstrong est résolu grâce à l’abstractivité des états de faits. Les différents états de faits F(a), F(b), F(c) ne sont plus distincts comme des concrets, c'est-à-dire en vertu de différences qualitatives ou d’individualités. Ils sont en situation de diversité interne et non plus externe, car sont donc des abstracta. Par conséquent, comme F(a), F(b), F(c) ne diffèrent qu’en tant

qu’instances différentes de la même propriété F, ils sont tous en vertu seulement de ce qu’ils sont, des

instances de la même propriété. Nous n’avons pas besoin pour fonder leur appartenance à la classe des instances de F de penser quelque chose qu’ils auraient en commun et qui s’ajouterait à ce qu’ils sont déjà en tant que particuliers distincts, puisqu’ils ne sont déjà que cela : des instances différentes de F. Nous ne sommes donc pas condamnés comme Armstrong à ajouter l’universel IF à l’universel F, et nous pouvons donc apporter la réponse suivante à (Q1) :

Réponse de DVQ à Q1 : différents particuliers qui sont des états de faits en variations quantitatives sont, en vertu seulement de ce qu’ils sont, des instances de la même propriété.

De nombreuses questions restent encore ouvertes. Nous parlerons dans la prochaine section de la nature ontologique de cette « propriété » dont différents états de faits sont les instances, et expliquerons pourquoi nous parlons de « types d’états de faits ». Pour l’instant, il est nécessaire de préciser le sens de cette réponse à (Q1) en répondant à une possible objection.

2.2.2.2.Le retour du problème de la distinction des classes.

On se souvient de l’objection que l’on soulevait contre l’usage analytique de la ressemblance : si deux particuliers (concrets) appartiennent à la même classe naturelle en vertu seulement du fait qu’ils se ressemblent, et si on refuse comme le nominaliste de passer d’une relation de ressemblance globale (overall resemblance) à une ressemblance selon un aspect (resemblance-in-a-respect), alors on est incapable de fonder distinctement l’appartenance d’un particulier à une classe de ressemblance plutôt