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La pragmatique d’un corpus (comparaison et traduction)

Dans le document The DART-Europe E-theses Portal (Page 37-43)

Sur le corpus, nous nous étendrons moins, car il s’agit d’y entrer. À cet égard, l’« entrée dans les textes » que propose le « prologue » ci-dessous a vocation à nous familiariser non seulement avec le corpus lui-même (ou la partie que nous serons en mesure d’étudier), mais avec l’esprit dans lequel nous l’abordons. En effet, le concept de relation que nous élaborons dans ce travail incite à envisager le corpus comme une production relationnelle. Dès lors on forcerait à peine les choses en disant que, dans une relation lettrée comme celle de Zhu Xi et Lu Jiuyuan, en matière de corpus rien n’est vanité86.

Nous disposons heureusement d’un noyau dur, correspondant à la base documentaire minimale de la plupart des études sur la « discussion de Zhu et Lu ». Intuitif et factuellement fiable pour l’essentiel, ce découpage des faits pertinents reprend la tradition doxographique maintenue au fil des siècles notamment par la postérité des deux lettrés, d’où un certain nombre de biais sur lesquels nous reviendrons. On y trouve l’ensemble des écrits échangés entre Zhu Xi et Lu Jiuyuan : d’abord les écrits liés à leurs deux rencontres, en 1175 au temple du Lac des Oies puis en 1181 à l’Académie de la Grotte du Cerf blanc (Bailudong) où Zhu Xi reçoit Lu Jiuyuan (notamment le trio de poèmes associés à la première rencontre, les quelques récits consacrés à cet épisode, et

85 En proposant cette typologie de la description faussée des différences, nous nous appuyons sur des exemples que nous trouvons chez Dumont. Un exemple massif de négligence des différences importantes consiste dans « l’identité d’essence postulée entre classe et caste » : cette mise en équivalence fautive résulte selon Dumont de l’influence de notre idéologie égalitaire, qui fait que « toutes les formes d’inégalité tendent à apparaître comme étant une seule chose du fait de leur commune opposition à la norme [égalitaire] » (Dumont [1966] 2008, 309). Pour un exemple d’exagération des différences secondaires, on peut citer la critique dumontienne de l’opposition de Max Weber entre « groupe de statut » (Stand : voir le premier chapitre infra) et « caste » : Weber attribue aux castes des cultes et des dieux distincts, or c’est là selon Dumont une « erreur du sens commun occidental qui imagine que ce qui se distingue doit être différent » (ibid., 308). À ce dernier exemple, on voit la nécessité d’affiner notre lexique analytique quant aux différences dans les modalités des différences : ce à quoi nous veillerons au fil de ce travail en différenciant autant que possible « différence » de

« divergence », mais aussi par exemple d’« opposition » ou de « distinction », ou encore de « démarcation ».

86 L’exigence que nous formulons ici, loin de conduire à une fuite en avant omnivore, nous paraît justifiée par le souci de décrire le plus fidèlement possible – fût-ce de façon partielle – des matériaux divers qu’un questionnement à l’origine plus restreint (centré sur certains de ces matériaux seulement) a progressivement désigné à notre attention.

Pareillement, Louis Dumont récusait toute démesure dans sa démarche analytique lorsqu’il donnait le primat méthodologique aux « configurations globales d’idées et de valeurs » sur la description des « détails » propres à tel ou tel cas : « L’ambition demeure en fin de compte descriptive, asservie au donné ». Là est la modestie d’une telle démarche et au fond, nous l’espérons, son apport différentiel par rapport à d’autres démarches qui pourront être plus informées, mais peut-être moins attentives à la valeur des faits décrits : « Notre discours demeure peut-être le plus souvent incomplet, mais il porte sur un objet global donné. C’est l’inverse d’un discours qui se voudrait complet et porterait sur des objets arbitrairement posés […] » (Dumont [1983] 1991, 25).

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l’allocution prononcée à l’Académie à la demande de Zhu Xi par Lu Jiuyuan), puis les lettres – pour quatre d’entre elles d’une longueur remarquable – de leur correspondance respective que l’on identifie généralement à leur « controverse ». S’y ajoutent les échanges épistolaires et les écrits rattachés aux rencontres de Zhu Xi et des frères de Lu Jiuyuan, Lu Jiushao et Lu Jiuling. Cette première base du corpus a pour l’essentiel fait l’objet d’une co-édition publiée en 2012, laquelle comprend la traduction intégrale de la dernière phase de la correspondance de Zhu Xi et Lu Jiuyuan, ainsi qu’une traduction partielle des textes annexes : nous y puisons abondamment dans ces pages87. Cependant, la partie introductive de cet ouvrage fait également état de propos plus ou moins épars, formulés à l’écrit dans des courriers à des tiers, ou notés par des disciples à la suite de conversations. Il s’agit des réflexions, développées ou allusives, positives ou critiques, de l’un des deux lettrés au sujet de l’autre. Aussi notre corpus est-il au minimum double : d’un côté, un corps de discussion contenant la part explicite de l’échange ; de l’autre, une nébuleuse de propos suggérant des prodromes, des à-côtés et des prolongements – autrement dit un aperçu de ce que l’échange lui-même n’a pas directement explicité. Si l’ensemble de ces textes a été étudié et bien souvent traduit en amont de ce travail, ce dernier n’en fait état que d’une partie ; d’où ce qui pourra apparaître comme des lacunes. Il nous a cependant semblé, à l’exemple de Dumont, que le

« processus de progrès dans la formulation est peut-être davantage que la simple accumulation de données, ce par quoi nous avançons » (Dumont [1983] 1991, 213)88.

Nous laissons de côté (à l’exception de quelques ouvertures) le corpus doxographique : la succession de commentaires plus ou moins partiaux ou objectivants qui formuleront a posteriori des narrations, opinions ou jugements sur la « discussion ». Mais si l’on ne peut faire l’économie d’une approche extensive du corpus, c’est pour une raison fondamentale : sa constitution progressive est le fruit d’actes successifs effectués par les lettrés eux-mêmes, dont les raisons et les répercussions sont précisément une part significative de leur relation. Décrire cette intentionnalité des gestes éditoriaux réclame d’éviter les approches nivelantes, et de remettre du relief et de l’événement là où il semblait de prime abord n’y avoir que de la tradition sans cesse rejouée89.

87 Darrobers & Dutournier 2012. Que Roger Darrobers soit ici une nouvelle fois remercié pour sa collaboration – plus que précieuse, irremplaçable – en vue de la traduction, de l’annotation et de la présentation d’un ouvrage qui a constitué un moment déterminant de ce travail doctoral. Je renouvelle également mes remerciements à Anne Cheng qui a été à l’origine de cette collaboration. Signalons que cette édition comprend deux fragments de lettres de Lu Jiushao à Zhu Xi (de l’été 1185 et de l’été 1186) dont la totalité n’est pas reprise dans les citations ultérieures de Lu Jiushao par son frère. Certains chercheurs croyaient avoir tout perdu de ces lettres, qui initient en quelque sorte la « Controverse » (voir Huang 1999, 169) ; or elles figurent dans Zhou Lianxi ji, 32.

88 On trouve un écho à cette formule chez Alain Boureau : « on peut distinguer deux types d’historiens : l’“archéologue” qui découvre de nouvelles sources sur le passé et le “narrateur” qui combine autrement les sources disponibles » (Boureau 1990, 16).

89 Voir Ebrey 1991, 8 : « quand ils écrivaient un livre, [les lettrés] ne faisaient pas qu’exprimer des idées ; ils effectuaient un acte qui avaient des implications sociales et politiques ».

37 Si nous parlons de pragmatique du corpus, c’est donc d’abord en raison du mode de constitution de ce dernier. Mais la perspective que l’on adoptera sur le corpus relève également d’une perspective pragmatiste : cette homologie sera justifiée chemin faisant. Ici, nous voudrions simplement mentionner deux sources d’inspiration de ce traitement des textes.

La première source est celle des travaux se réclamant de la « nouvelle érudition » ou de l’« analytical bibliography » d’un McKenzie. Ces études soulignent le fait que la production du sens par l’écriture n’est pas réductible aux seuls aspects linguistiques ; elle s’inscrit dans une textualité au sens large, qui peut être le fait de l’auteur comme de l’éditeur et englobe aussi bien le format du support matériel, la disposition du texte sur la page, que les questions typographiques et visuelles.

Pour Roger Chartier, qui a contribué à la diffusion de ce courant historiographique en France, il y a là autant de « dispositifs formels » visant à « contraindre la réception, à contrôler l’interprétation, à qualifier le texte » (Chartier 1991b, 6). Dans cette perspective, la constitution des sources ne repose plus, de fait, sur la seule décision de l’historien : elle est l’héritière d’un formatage préalable, dont le processus en tant que tel peut, tout autant que les supputations sur un inaccessible « Urtext », apporter un éclairage sur les phénomènes étudiés90.

La seconde source a trait à un courant anthropologique qui se désigne justement comme

« anthropologie pragmatique ». La valeur complémentaire de ces travaux par rapport à ceux de la

« nouvelle érudition » nous paraît devoir être soulignée. L’intérêt de cette seconde perspective sur le corpus est de montrer qu’au-delà de leur transmission textuelle (qui parfois peut être erratique jusqu’à l’édition moderne), les énoncés que nous lisons dans les éditions modernes ont d’abord fait l’objet d’une mise en forme intentionnelle, et ce en vertu d’une situation d’interaction et d’un cadre d’énonciation déterminés. Si l’on retrouve là un point établi par l’anthropologie des controverses, un aspect nouveau aura des conséquences importantes pour ce travail. En effet, dans la formulation qu’en donnent ses promoteurs, l’anthropologie pragmatique invite à une redéfinition assez radicale de la notion de « contexte », qui peut avoir des retombées cruciales sur notre façon de traiter les sources et d’articuler action et contexte. Voici la proposition par laquelle Carlo Severi et Julien Bonhomme ouvrent un recueil d’études sur les « paroles en actes » :

L’acte verbal n’est pas seulement pris dans une interaction sociale, il peut en être la source, l’instrument ou l’enjeu (Severi & Bonhomme 2009, 9).

Les implications de cette proposition théorique sont considérables, et pas seulement pour la discipline linguistique et l’anthropologie contemporanéiste – du croisement desquelles la formule

90 Voir Chartier 2009, 14-15 ; Offenstadt 2011, 76-78. C’est dans cette perspective que la question de la manipulation et de la falsification des écrits (qui ne pourra être suffisamment abordée) prend toute son importance (voir à ce sujet Lamouroux & Carré 2010).

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est issue pour l’essentiel91. Dès lors qu’on en prend la mesure, il se peut que notre rapport historien aux « discours [et à] l’exercice des savoirs traditionnels » s’en trouve assez profondément modifié.

Le programme qui se dessine consiste en effet à dire que si la tâche du déchiffrement des sources reste évidemment un préalable incontournable, c’est au niveau des cadres d’interaction verbale et des modalités de perpétuation de la tradition qu’il faut faire porter l’analyse (Severi 2009, 12-13).

Exemple d’application de telles prémisses : une anthropologie du rituel ne pourra se contenter de décrire le déroulement d’une séquence rituelle, et notamment les interactions typiques ou effectives des individus qui s’y trouvent engagés ; elle devra expliciter au préalable la configuration relationnelle propre à la pratique rituelle elle-même dans un groupe ou une formation sociale donnés – les cadres d’intelligibilité qui désignent cette pratique comme un système d’actions identifiable, doté d’une autonomie relative par rapport aux autres formes possibles de socialité (à commencer par la socialité ordinaire)92. En donnant dans ce travail le primat à la description de la relation de Zhu Xi et Lu Jiuyuan sur la chronique de leurs rapports, nous cherchons à transposer dans l’ordre du récit historien ce qui nous apparaît comme la leçon de cette perspective relationnelle.

Dans cette introduction, on s’est attaché à situer, de manière assez large mais aussi précise que possible, la position du présent travail dans les sciences sociales. De ce premier survol ressort nettement le paradigme pragmatiste. Or, si plusieurs définitions peuvent en être données, nous verrons que notre objet a des raisons endogènes de nous en suggérer l’usage. Des définitions existantes, nous retiendrons pour l’heure deux lignes de force, à nos yeux indissociables : le souci de ramener tout énoncé à une situation d’énonciation (cadres d’interaction, formes d’expression, supports de communication…) ; la nécessité d’envisager cette « situation » elle-même selon un cadre d’intelligibilité général (d’où le refus d’un « contexte » clé en main)93.

Comparative, notre démarche le sera à plus d’un titre. D’abord, comme on l’a vu ici, parce qu’il s’agit de décrire des individus qui sont en relation et qui dès lors se comparent, aussi bien entre

91 Ce sont les différences de conception du « contexte » en linguistique pragmatique d’une part et en anthropologie d’autre part qui ont, d’après ces auteurs, amené à reconsidérer la « définition du concept de “contexte” ». En réalité, Carlo Severi travaille tout autant sur des terrains contemporains (notamment amérindiens) que sur les mondes anciens (par exemple sur la question de l’attribution d’actes verbaux aux statues funéraires dans la Grèce archaïque ; voir Severi 2009). Mais l’extension de ce type d’approche à des cas relevant de la « Chine traditionnelle » ne semble pas encore avoir été tentée.

92 Pour une synthèse commode des acquis de ce courant, voir Houseman 2012, 181-196. Au sujet du rituel, on y lit par exemple que « la qualité de totalité structurée distincte qu’on peut attribuer au rituel dérive moins d’une séquence préétablie de comportements […] que d’une configuration relationnelle dont ces comportements font partie » : « La forme relationnelle sous-jacente à l’ensemble d’un événement rituel donné rend cet événement immédiatement reconnaissable […] elle fonctionne par-delà les inévitables variations personnelles et historiques dans l’accomplissement du rituel » (ibid., 187).

93 Dans sa définition du pragmatisme en sociologie, Mohamed Nachi associe un premier principe de continuité (entre acteur et observateur, entre rationnel et irrationnel) à un second principe de pluralité (avec des ordres de réalité distincts quoique reliés entre eux). Cyril Lemieux propose quant à lui quatre principes définitoires, mais dont les deux premiers (les plus importants selon lui) paraissent recouper ceux de Nachi : il s’agit de l’immanentisme et du pluralisme, le second principe renvoyant à la « pluralité grammaticale de toute société humaine » (voir Lemieux 2009, 226-228, 90).

39 eux que par rapport à d’autres94. Ensuite, parce qu’en plusieurs points de la description nous ferons usages de comparaisons heuristiques, sans limitation a priori du domaine des analogies possibles, afin de faire ressortir les particularités de tel ou tel aspect de notre objet. Mais plus fondamentalement, le comparatisme que nous nous efforcerons de pratiquer est d’inspiration dumontienne : il s’agira de tenter une comparaison radicale à partir de notre objet d’étude. Aussi circonscrit qu’il puisse être par son ancrage dans des individualités historiques, le cas d’une relation lettrée comme celle de Zhu Xi et Lu Jiuyuan nous semble en effet autoriser, tant par ses présupposés que par ses implications, une comparaison qui ne soit pas simplement heuristique (c’est-à-dire au fond pas seulement surplombante) mais inclusive du regard comparateur. Comme le dit Dumont, « il y a deux manières de considérer une connaissance quelconque, une manière superficielle qui laisse hors de cause le sujet connaissant, et une manière approfondie qui l’inclut » (Dumont [1983] 1991, 16). Au risque d’une certaine insistance descriptive, nous ferons donc le choix de la manière approfondie95.

Nous verrons que la sinologie trouvera dans ce geste une justification nouvelle, en plus de celle que nous lui connaissons déjà. Il nous reste en effet à ajouter un mot sur ce qui fait pour nous la ressource irremplaçable des études chinoises : la traduction. Dans la description que nous proposons de la relation de Zhu Xi et Lu Jiuyuan, la traduction en français – dans une langue morphologiquement complexe, à flexion temporelle, à articles, etc. – des écrits des deux hommes (et de quelques autres) est conçue comme une véritable procédure d’enquête. Loin de se réduire à une série d’obstacles à surmonter en vue du produit fini, les difficultés rencontrées dans ce domaine seront mobilisées en vue de l’affinement de la description96. En effet, si une partie seulement des traductions réalisées en vue de ce travail ont pu y être insérées, les problèmes auxquels certaines ont donné lieu nous ont fourni des supports de réflexion précieux : non seulement pour s’aguerrir dans un métier, mais pour améliorer la compréhension du sens de la relation que nous envisageons.

Schématiquement, le plan peut se décrire comme faisant se succéder une phase inductive et une phase déductive : il s’agit d’abord de remonter jusqu’aux conditions de possibilité du sens, d’en dégager le système ou la vision d’ensemble, puis de redescendre à travers le déploiement d’un certain nombre d’implications. Thématiquement, après avoir suivi dans le prologue l’un des nombreux fils possibles de la relation de Zhu Xi et Lu Jiuyuan, le premier chapitre propose une

94 On trouvera une synthèse sur la question de la comparaison en sciences sociales dans Remaud, Schaub & Thireau 2012, 15-20.

95 Le sens de la comparaison radicale se définit moins qu’il ne s’éprouve dans une analyse donnée. On peut néanmoins citer l’une des définitions qu’en donne Homo hierarchicus : à partir de ce que « nous » sommes et de ce qu’« ils » sont, « formuler la comparaison non pas sous forme d’une opposition entre A et B mais sous la forme d’une différence dans la distribution et l’accentuation des parties de (A + B) » (Dumont [1966] 2008, 236 ; cité dans Descombes 1999, 74).

96 Sur la question de la traduction, voir Boureau 2011, 27. Au fond, la démarche du traducteur, quand elle est conséquente – et quoi qu’il en soit par ailleurs de ses éventuels faux pas (ce travail n’en est bien sûr pas exempt) –, s’apparente d’assez près à celle de l’ethnographe : « Comprendre la forme et la contrainte des vies intérieures des indigènes […] ressemble plus à saisir un proverbe, discerner une allusion, comprendre une plaisanterie – ou, comme je l’ai suggéré, lire un poème – que cela ne ressemble à atteindre une communion. » (Geertz [1983] 2012, 101)

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description de leur « monde historique », où l’on tente de transformer les difficultés de la notion de contexte en atouts pour la description. Cette « contextualisation compréhensive » permet de dégager, dans le second chapitre, les bases d’une compréhension plus fine (et d’une requalification) de la place des « savoirs lettrés » dans la conflictualité de l’époque : en effet cette conflictualité existe bel et bien, mais on montrera qu’elle se laisse mieux décrire comme implication que comme présupposé. Tout au long du travail, la relation de Zhu Xi et Lu Jiuyuan restera le point focal, même si nous en faisons parallèlement une exemplification parmi d’autres d’un phénomène plus large.

C’est pour entrer dans cette relation aussi libre que possible de prénotions et de projections qu’un prologue in medias res intervient d’abord.

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