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La préparation du contenu

Dans le document Joseph Chbat, (Page 136-142)

Centre du métier

4.1.1.3 L’analyse des réponses

4.1.1.3.1 La préparation du contenu

Tableau 10 : Tableau des moyennes pour la section 01

4.1.1.3 L’analyse des réponses

Disons tout d’abord que le simple classement statistique des choix des répondants place en haut de liste, avec des moyennes de 4,3 sur 5, les deux énoncés de cette section qui stipulent que l’enseignant consacre beaucoup de temps à préparer le contenu du cours ou à trouver des façons de rendre le contenu accessible. Cela montre que la majorité des répondants ont à la fois une préoccupation du contenu et une préoccupation pédagogique.

Mais, ce qu’il y a de plus significatif et de plus éclairant, ce sont les commentaires que les collègues fournissent pour nuancer leur choix. Comme nous sommes à la toute première section du questionnaire et que les répondants ont encore beaucoup d’énergie, ils nous gratifient d’un nombre record de remarques et de commentaires qui nuancent leur choix de réponses d’une manière fort variée et fort intéressante.

4.1.1.3.1 La préparation du contenu

Ceux qui sont d’accord avec l’énoncé : des débutants et des gens d’expérience

Ceux qui sont d’accord avec l’énoncé se divisent en deux sections : les uns travaillent fort parce qu’ils sont au début de leur carrière (ce sont des débutants qui n’ont pas encore atteint leur rythme de croisière); les autres travaillent fort à la préparation de leurs cours, et ce, même s’ils ont beaucoup d’expérience et que, dans certains cas, ils sont proches de leur retraite.

Pour les gens en début de carrière, on peut dire que travailler beaucoup pour préparer ses cours, c’est en quelque sorte normal. Quant à ceux qui le font malgré leur longue expérience, et ils sont relativement nombreux, on peut dire que ce sont les perfectionnistes qui sont trop conscients de l’importance de leur travail et de sa perfectibilité constante, alors ils se dépensent et ils n’ont jamais fini de retravailler leurs cours. Voici comment ces deux catégories de répondants nuancent leurs positions :

- Au début de la session, je structure les cours des premières seulement en définissant de grands blocs pour les semaines restantes. C'est au cours de la session que je détaille l'organisation des cours des semaines suivantes.

- Avec l'apparition de la réforme, beaucoup de nouveaux contenus de cours ont dû être élaborés.

- C'est la partie la plus amusante - C'est le plus important.

- C'est nécessaire pour démontrer où on veut aller.

- C'est pour moi un temps très important car il me permet d'être à l'aise avec mes élèves dans la classe au moment de la prestation de cours.

- C'est primordial pour moi avant de me présenter dans la salle de classe.

- C'est probablement la partie de notre travail qui est la plus importante. Rappelons-nous cette fameuse phrase de René Lecavalier qui disait : « La meileure improvisation est celle que l'on prépare »!

- C'est une partie passionnante de l'enseignement, à mon avis. - C'est une partie que je considère prioritaire

- Chacun de mes cours m`habite. Je dois le préparer d'avance et penser à des stratégies pédagogiques variées.

- Comme je débute en enseignement de la biologie, beaucoup de concepts sont à réviser. Mais j'accorde plus d'importance à la façon d'aborder le contenu.

- Considérant le fait que je suis « précaire » et que je sais quel cours je donnerai à la dernière minute, je dois consacrer beaucoup d'heures pendant la session à structurer mes cours. - Course preparation is a time-consuming, but relatively enjoyable process. I prepare a lot of

- Depuis que j'enseigne j'ai toujours eu à donner des cours nouveaux dans des spécialités différentes, à la longue il y a beaucoup d`épuisement mais beaucoup de connaissances accumulées. J`ai hâte de me retrouver avec de la matière que je pourrai redonner en théorie à quelques reprises et ainsi pouvoir raffiner le contenu et me sentir plus satisfaite.

- Désirant transmettre le contenu de façon très claire, je suis constamment à la recherche de la meilleure façon donc je mets beaucoup de temps à ma préparation.

- Deux phases : 1. Le choix du contenu et du niveau de la présentation 2. Scénario du cours en classe (comme une pièce de théâtre.

- D'une année à l'autre, J'essaie d'adapter le contenu du cours à l'auditoire devant moi.

- En informatique, les versions de logiciel changent et bien souvent les manuels changent aussi. Nous devons apprendre ces nouvelles versions et réorganiser tout le travail fait

précédemment.

- En littérature, il y a beaucoup de lecture à faire pour le choix des oeuvres au programme, et nous devons nous tenir au courant des oeuvres contemporaines éditées chaque année. - Et ce même si ce n'est pas la 1ère fois que je dispense ce cours.

- Étant encore à mes premières années, il y a plusieurs nouveaux cours dont le contenu est à établir ou à construire, notamment ceux de niveau supérieur...

- I spend too much time organising the content.

- Il arrive régulièrement que je doive modifier la structure du cours dépendemment de la compréhension et des attentes des étudiants.

- Il me semble que je n'ai jamais terminé de préparer un cours.

- J'ai beaucoup de temps à mettre pour faire les labs et étudier le contenu, ce qui me laisse moins de temps et d'énergie pour la structure.

- Jamais assez à mon goût. Cependant, je me limite car je ne veux pas me consacrer totalement à ça. J'essaie d'atteindre un certain équilibre dans ma vie. Je me contente donc du temps que je donne et je me dis que je l'améliorerai la prochaine fois que je le donnerai.

- Je dois consacrer beaucoup de temps à la préparation parce que c'est un domaine nouveau pour moi. De plus, c'est l'aspect le plus difficile de mon travail. Je dois donc y consacrer beaucoup de temps, je pourrais même dire que cela me crée un certain stress.

- Je fais une recherche active sur les dernières nouveautés.

- Je prends beaucoup de temps à réfléchir, à me questionner sur la pertinence de chacun des thèmes et sujets abordés.

- Je révise mes cours à chaque semaine et je m'adapte au groupe.

- Je sais cependant que le temps que j'y consacre n'est pas le temps que je voudrais vraiment y consacrer. J'aimerais y mettre plus de temps.

- J'en suis à ma première année d'enseignement au collégial.

- J'enseigne l'actualité. Je dois donc adapter le contenu de mes cours en fonction des événements qui se produisent.

- J'essaie toujours d'améliorer ma préparation, de diversifier les activités...

- La réalisation de sites Web nécessite une structure claire et cohérente; pas le choix! - Le contenu du cours est le pilier de base. Normal de bien le structurer. Je le fais toujours à

partir du principe suivant : il vaut mieux plus que moins.

- Le plus de temps possible, mais il semble que je n'ai jamais assez de temps pour être tout à fait prête.

- Le plus j'avance en expérience, le plus ça me prend du temps pour préparer les cours à mon goût.

- Le plus souvent seul professeur dans la matière et avec un fort renouvellement des cours, je reste souvent « sur ma faim » malgré le temps passé, quant a la qualité pédagogique réelle de ce que j'offre : il faut plusieurs sessions pour valider correctement un contenu théorique et des exercices appropriés respectant la progression de l'apprentissage.

- L'informatique est en perpétuelle évolution. Il faut tout le temps mettre nos cours à jour ou préparer de nouveaux cours.

- Macro-structure : plan de travail de la session Micro-structure : planification cours par cours. - Même lorsque ça plusieurs fois que je donne ce cours.

- Même si cela fait plusieurs années que j'enseigne les mêmes cours, j'essaie toujours de renouveler ma façon de présenter cette matière que je connais de mieux en mieux. - Même si j'ai donné plusieurs fois ce cours.

- Même si théoriquement je redonne d'une session à l'autre le « même » cours, j'aime bien retravailler le contenu, la présentation... en fonction du groupe.

- Mon domaine d'enseignement étant en constante évolution, je me dois d'actualiser mes cours. - Mon domaine d'enseignement m'oblige à être à jour et à l'affût des nouveautés.

- Moreso since, according to my personal experience, most of the textbooks do not have a suitable/sound pedagogical order.

- Nombre incalculable d'heures passées sur Internet afin de mettre à jour les notions que je tente d'inculquer aux élèves.

- On met l'essentiel des efforts sur le contenu, comme si le reste (activités d'apprentissage, outils pédagogiques) était superflu.

- Parce que je suis une insécure!

- Parfois un nombre incroyable d'heures, ++ lorsque c'est un nouveau cours, beaucoup, beaucoup même si c'est un cours qui a déjà été donné.

- Plus mon cours est structuré, plus facile il est à donner. Je sais où je m'en vais et je peux alterner dans mes stratégies pédagogiques.

- Pour être plus efficace en classe, il faut bien fignoler son contenu de cours, et être capable d'anticiper les questions et commentaires des étudiants pour les amener à aller plus loin dans leur questionnement et leur réflexion... on ne peut demander la rigueur intellectuelle de la part des étudiants et le souci du travail bien fait que si on applique soi-même cela puisque nous avons un devoir d'exemple.

- Selon moi un prof. qui a une bonne préparation assure un contenu intéressant et dynamique à ses élèves.

- Surtout les nouveaux contenus concernant les pathologies et les outils diagnostiques, qui évoluent constamment.

- Surtout pour les nouveaux cours du nouveau programme.

- Une certaine structure s'impose pour faciliter compréhension et rétention. Je suis partisan d'Ausubel sur ce point.

- « Beaucoup de temps » est très relatif, mais il est évident que je pourrais en mettre plus.

Ceux qui sont en désaccord avec l’énoncé : trop d’expérience ou manque de temps

Il y a ensuite ceux qui ne travaillent pas trop fort dans la préparation de leur cours : ce sont ou bien des gens qui disent avoir beaucoup d’expérience ou bien des gens qui ne trouvent pas assez de temps pour travailler autant qu’ils le voudraient :

- Après 26 ans, je prends moins de temps qu'autrefois.

- Après 28 ans d'enseignement, il est beaucoup plus rapide de structurer ses cours. - Au début, j'en consacrais davantage, maintenant j'adapte à chaque session ce que j'ai

accumulé comme expérience. - Aucun.

- Avec l'expérience, cela prend de moins en moins de temps, tenant compte des acquis. - Ça dépend des cours. Ceux que j'ai donnés plusieurs fois sont moins d'ouvrage.

- Cela dépend ce que l'on entend par « beaucoup de temps » et si c'est un cours que j'ai déjà donné ou pas. Lorsque c'est la première fois, je passe autant de temps de préparation que le nombre d'heures en classe.

- C'est vrai qu’avec le temps, on consacre moins de temps qu'avant.

- Comme j'enseigne surtout comme tuteur, je suis souvent la structure du cours donné par le professeur principal. Par ailleurs, il m'est arrivé quelques fois, comme tuteur, d'avoir à préparer un cours complet sur une portion donnée de la matière, mais j'y consacrais peu de temps.

- Compte tenu que je suis à contrat, je ne connais pas à l'avance les cours qui me seront offerts ce qui me démotive un peu à travailler à fond mes contenus de cours.

bien se fait plus rapidement. Par contre, je laisse plus de place à la partie communication directe en classe. Il m'arrive plus souvent d'aller dans la direction qui m'est imposée par les questions de mes étudiants.

- J'ai 26 ans d'expérience; la préparation est donc plus rapide, bien que j'aie le souci d'améliorer et d'actualiser continuellement mes cours.

- Je crois que je devrais en passer plus...

- Je l'ai fait beaucoup quand je l'ai donné la première fois, l'année dernière. Cette année je n'ai pas le temps de retravailler à fond le contenu.

- Je suis plus du type intuitif.

- J'utilise des organigrammes pour me donner une vue d'ensemble des apprentissages à atteindre et des moyens envisagés lorsque je prépare mon plan de cours.

- La structure dépend grandement du manuel.

- Les exigences incroyables d'organisation et d'administration prennent beaucoup trop de temps : il n'y a plus de place pour les cours!

- Les longues années d'expérience permettent souvent une préparation rapide de cours qui ne présentent pas de défis pédagogiques importants.

- Moins maintenant lorsqu'il s'agit du même cours donné plusieurs fois.

- Naturally I spent much more time when I was first teaching, and again as my pedagogy adapted as I learned more about teaching. In truth, in the last few years I have not taught as wide a variety of courses as I once did, because of research projects, and this has lead to less restructuring of my course content.

- Notes de cours déjà établies.

- Pas forcément en entier dès le début.

- Plus en début de carrière Plus lorsqu'il y a une réforme (approche par compétences, etc.).

Ceux qui ne prennent pas une position claire devant cet énoncé

Finalement, il y a toute petite minorité de répondants gens qui ne se prononcent pas clairement sur cet énoncé. Leur réponse est trop floue pour qu’on puisse l’interpréter dans un sens ou dans un autre.

- Je tente de cerner le mieux possible l'essentiel la matière. - La suite logique facilite l'apprentissage.

- Le 3/4 de l'enseignement se fait par projet.

- Mes commentaires sont par rapport à la page précédente. Années d'expérience comme chargé de cours ou comme enseignant à tous les niveaux confondus? C'est pas clair! Aussi, les réponses aux questions suivantes peuvent varier beaucoup dépendamment du niveau d'enseignement.

- Quelquefois je trouve que je consacre trop de temps. Par contre, il arrive que j'improvise' pour certaines parties d'un cours de trois heures et ça va très bien.

- Cependant, je réalise souvent que je dois adapter mes interventions en cours de route même si j'ai bien structuré une période de cours. Donc, il faut de la flexibilité...

Dans le document Joseph Chbat, (Page 136-142)