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La grammaire polylectale

Chapitre 1. Modèles de variation et de cohésion dialectale

1.1. Modèles structuraux et génératifs

1.1.3. La grammaire polylectale

Dans le cadre de la grammaire générative, l’étude de la variation dialectale s’appuie sur l’hypothèse initiale de Chomsky et Halle (1968 :49) :

« On doit (…) observer que des dialectes très différents peuvent avoir le même système (ou un système très similaire) de 6 Nous avons abordé ces questions dans Dawson, 1996.

représentations sous-jacentes. C’est un fait empirique amplement confirmé que les représentations sous-jacentes résistent bien au changement historique, qui tend, en gros, à mettre en jeu des règles phonétiques tardives. Si cela est vrai, on trouvera le même système de représentation des formes sous-jacentes sur de grandes étendues et de longues périodes de temps. »

La dialectique de l’unité et de la diversité qui caractérise l’objet dialectal se trouve ainsi redéfinie dans le cadre du SPE en répartissant les invariants et la variation entre, respectivement, le niveau des représentations sous-jacentes et les règles de transformation. Une représentation sous-jacente unique est posée pour l’ensemble de la langue dialectale, tandis que les variétés dialectales diffèrent selon les règles phonologiques qui s’y appliquent, et/ou le contexte d’application de ces règles, et/ou leur ordonnancement.

Les grammaires polylectales, comme mise en œuvre de la grammaire générative dans un contexte dialectal, se développent chez les linguistes anglo-saxons dans les années 1970 (Chambers & Trudgill 1998 :42-44). En France, les Principes de grammaire polylectale de Berrendonner, Le Guern et Puech (1983) constituent à la fois une tentative de théorisation commune, applicable en phonologie, en syntaxe et en sémantique, et un banc d’essai de la théorie sur quelques études de cas. Ce petit ouvrage reste d’une lecture très stimulante pour entamer une réflexion sur la variation dialectale, notamment par la remise en cause de quelques idées reçues héritées de la linguistique structurale (malgré Weinreich).

Berrendonner, Le Guern et Puech déplacent la variation, des marges où elle reste souvent cantonnée (y compris par la linguistique contemporaine), vers le cœur même de la grammaire. Lorsque Saussure définissait la langue comme une forme, et non une substance, il provoquait la mise hors système (c’est-à-dire quasiment « hors la loi ») de toute une série d’oppositions et d’alternances qui ne trouveraient leur place que dans cette seule substance. Les « variantes libres » ne relèveraient ainsi que des seuls caprices des locuteurs, ou du hasard, et devraient impérativement être évacuées d’une analyse formelle. Or, constatent les auteurs, « s’il est

vrai que l’occurrence de telle ou telle variante libre est un fait aléatoire et imprévisible, il n’en reste pas moins que l’existence même d’une variation est, quant à elle, une constante » (p.12 ; souligné par les auteurs). Et plus

d’organisation pertinent de certains modules de la langue. Certains systèmes ont la forme d’un axe de variation, sur lequel s’opposent plusieurs pôles significativement (lorsqu’on fait de la syntaxe) équivalents » (p. 14). Autrement dit, il y a « du jeu dans certains sous-systèmes » (p. 15).

Mais l’aspect réellement novateur de l’approche polylectale de Berrendonner, Le Guern et Puech se trouve dans leur projet d’étudier la variation per se, dans la grammaire de la langue elle-même, en dépassant ce qu’ils appellent les « théories corrélationnistes ». Ils constatent en effet qu’une fois la variation reconnue comme phénomène systémique, la tentation est grande d’établir une correspondance entre les variantes de la langue d’une part, et d’autre part des « positions » à l’intérieur de la communauté linguistique. Ces « positions » sont définies par la valeur que prennent des variables comme la situation géographique, l’âge, le sexe, le statut social du locuteur, ou le type de communication. La correspondance établie entre les variables linguistiques et les « positions » sociales est

« conçue comme très peu différente d’une bijection » (p. 16). « On en conclut généralement que l’existence du corrélat suffit à expliquer celle de la variation linguistique, c’est-à-dire à assigner à chaque variante « libre » une fonction oppositive : la fonction de chaque variante serait de connoter son corrélat, c’est-à-dire de signifier oppositivement la « position sociale » du locuteur qui l’emploie » (ibidem). Les théories corrélationnistes sont

principalement l’apanage de deux disciplines :

• la dialectologie traditionnelle, qui dresse l’inventaire des corrélations entre les variables linguistiques et l’espace géographique,

• la sociolinguistique labovienne, qui établit cette bijection dans l’espace des catégories socio-professionnelles7.

En quoi les théories corrélationnistes sont-elles fallacieuses, ou, à tout le moins, insuffisantes ? Berrendonner, Le Guern et Puech leur opposent deux démentis empiriques :

Les théories corrélationnistes n’expliquent pas toutes les variations. Les auteurs n’ont aucun mal à exhiber des cas de variations, en français, auxquelles ne correspond aucun corrélat dans l’espace

7 Pour mémoire, les auteurs citent une troisième théorie corrélationniste : la théorie normative des niveaux de langue, qui hiérarchise les variantes libres en les assignant à une échelle de valeurs sociales.

social ou géographique ; par exemple, dans le domaine de la syntaxe : « La personne à qui je parle / La personne à laquelle je parle », ou encore : « Les livres que Pierre a lus / Les livres qu’a lus Pierre ». Mieux : la technique habituelle de la grammaire générative et transformationnelle, qui consiste à placer un signe d’égalité (ou plutôt une flèche de transformation) entre des syntagmes sémantiquement équivalents (le chien qui est noir  le chien noir), présuppose obligatoirement l’existence de ces variations non corrélées.

• Si le rapport connotatif est constant entre une variante linguistique et son corrélat dans le corps social, il faudrait logiquement admettre la même constance pour le rapport inverse, compte tenu du caractère bijectif de la relation. Autrement dit, on doit s’attendre à ce que « tout individu, tout groupe social, pratiquent de manière

constante et homogène un ensemble déterminé de variantes, à l’exclusion de toutes les autres : chacun emploie les expressions qui connotent sa position sociale, et ce, de manière homogène » (p. 19).

Là encore, le démenti est empirique : tout locuteur mélange en permanence des variantes aux valeurs connotatives différentes ; dans le domaine de la dialectologie, les isoglosses s’entrecroisent sur le territoire, donnant à chaque parler local un caractère mixte, que les locuteurs eux-mêmes pratiquent de façon éminemment variable… Les théories corrélationnistes procèdent en fait d’une sorte de « court-circuit méthodologique » (p. 20) : leurs partisans font appel trop tôt aux explications extra-linguistiques. Il est de meilleure méthode, estiment Berrendonner, Le Guern et Puech, de donner la priorité aux considérations intra-systémiques. « [I]l convient, pour décrire et expliquer un axe de

variation, de déterminer prioritairement ses caractéristiques systémiques : quelle est sa place dans le système, quelles sont les généralisations formulables à son propos, quelles sont les propriétés structurales des variantes qu’il oppose ? On a alors une chance de concevoir la fonction générale de la variation, comme tout autre chose qu’une corrélation connotative »8.

8 On peut ajouter ici l’hypothèse selon laquelle l’exploitation sociolinguistique (ou dialectale) des variantes est un phénomène secondaire, destiné à donner un sens, au sein de la communauté linguistique, à une variation dont la « liberté » tend à contredire

Sur la base de ces constats et de ces considérations, la grammaire polylectale est « une grammaire qui considère que la variation est un trait

d’organisation des systèmes linguistiques, et qui prend pour objet toutes les variantes que peut comprendre une langue (…). Les tâches d’une telle grammaire sont :

1. d’observer et recenser tous les emplois concurrents qui se trouvent attestés dans la performance des locuteurs ;

2. de reconstituer à partir d’eux le système de lectes dont ils sont le produit ;

3. de prédire des emplois qui n’ont pas été observés a priori, mais dont

la structure polylectale établie en 2. autorise la génération. » (p. 21)

On peut considérer que ce projet rejoint, en le généralisant, celui d’une « dialectologie non territoriale » que nous avons discerné chez Avanesov et, dans une moindre mesure, chez Weinreich : le projet « non corrélationniste » procède de la même logique, lorsqu’on l’applique à la variation dialectale. Le lecte, objet de base de la grammaire polylectale, est ainsi défini (p. 20) :

« [U]ne langue est une polyhiérarchie de sous-systèmes, et certains de ces sous-systèmes offrent aux locuteurs des choix entre diverses variantes. Chacune de ces variantes sera nommée ici un lecte. Je retiens ce terme, plutôt que celui de dia- ou d’idiolecte, pour éviter toute méprise, et bien marquer, par l’absence de préfixe, que ces variantes ne font l’objet d’aucun repérage par rapport à quelque donnée de communication que ce soit, et que, par conséquent, leur définition n’est nullement corrélationniste. Les lectes que je poserai ne seront assignés ni à un individu, ni à une catégorie sociale, ni à une aire géographique, ni à un genre particulier de communication. Ils seront étudiés « en soi », dans leurs purs rapports oppositifs à l’intérieur du système ».

Cette définition nous semble ambiguë. Le lecte est d’abord défini comme synonyme de « variante », et l’usage du terme semble donc devoir être cantonné à un sous-système particulier constitué en axe de variation. Mais il est aussi présenté comme hyperonyme subsumant les « dialectes », « sociolectes », « idiolectes » et autres « Xlectes ». De l’usage des auteurs, il semble qu’on puisse déduire que le lecte doit être considéré comme une

l’idéal d’univocité de la langue. En réalité, cette « liberté » est sans doute nécessaire, estiment les auteurs (en avance sur la Théorie de l’Optimalité !) pour résoudre les contradictions qui surgissent forcément, lors du processus d’encodage, dans la mise en œuvre de contraintes incompatibles dans la grammaire (p. 51-57).

« langue possible », système linguistique complet qui se distingue des autres lectes par une ou plusieurs variante(s) (de même que les « mondes possibles » du philosophe ou du logicien sont des mondes complets issus d’un seul choix variable). Le lecte apparaît donc comme un objet linguistique virtuel, furtif, difficilement saisissable, à la différence de ce que la linguistique nomme désormais de façon plus habituelle une variété, objet stable non seulement caractérisé par ses traits systémiques, mais assignable à une communauté de locuteurs et/ou à des situations d’usage. Il nous semble qu’à l’heure actuelle, dans l’usage qu’en fait la littérature linguistique, le terme variété est largement compatible avec le programme « non corrélationniste » de la grammaire polylectale, et pourrait aisément se substituer au terme lecte dans une grammaire polylectale modernisée. Il est à noter, d’ailleurs, que les auteurs eux-mêmes ont recours à d’autres termes (comme « code » ou « idiome ») pour désigner l’usage homogène d’un individu ou d’un groupe, laissant le lecte, en quelque sorte, entre parenthèses.

Application particulière de la grammaire polylectale, la phonologie polylectale, décrite par G. Puech aux pages 163-231 des Principes, nous intéressera plus directement. Puech commence par poser quelques principes théoriques qui, s’ils ne sont pas nouveaux, prennent une importance particulière dans le cadre polylectal. Dans ce cadre, le système phonologique d’une langue doit s’analyser non comme un code rigide et identique pour tous les locuteurs, mais comme l’articulation dans une structure commune d’un ensemble de codes. Il y a dilectie, voire polylectie, lorsque les locuteurs ont recours à deux (ou plusieurs) codes dans leur production. Mais le locuteur, qui peut donc manier plus d’un code dans ce que Puech appelle son idiome, a aussi une compétence de réception plus large, qui lui permet d’intégrer dans un même système linguistique un ensemble d’autres codes dont il n’a pas la maîtrise dans sa production :

« on comprend une langue mais on parle un idiome » (p. 164). Les

processus mis en œuvre dans les deux facettes de la communication rendent nécessaire cette dissymétrie. En effet, la production implique l’encodage de toutes les spécifications nécessaires à l’émission sonore, alors que la réception n’oblige pas à décoder toutes ces spécifications : le locuteur exploite d’une part la redondance du matériau sonore, et d’autre

part la structure sémantique et syntaxique de l’énoncé, qui intervient pour une large part dans les processus globaux (top-down) de compréhension. Au cours du processus de décodage, deux traitements complémentaires assurent le fonctionnement polylectal de la langue :

• la normalisation, qui agit comme un filtre capable, dans une certaine mesure, de distordre le signal sonore perçu pour le rendre perceptuellement identique à la production habituelle du locuteur, • l’établissement de correspondances, qui agit sur la part résiduelle du

signal qui a échappé au filtre de normalisation, pour lui trouver une équivalence dans le code de production du locuteur.

Une phonologie polylectale se voit donc assigner une double tâche : • traduire l’hypothèse psycholinguistique d’une différence de

fonctionnement entre les opérations d’encodage (valables pour un idiome) et les opérations de décodage (valables pour la langue)

• rendre compte de la polylectie, et donc des relations entre les lectes concurrents (étant entendu que la concurrence elle-même relève de facteurs sociolinguistiques).

Pour ce faire, une méthode très générale est proposée : « analyser

chaque système dans son équilibre propre et indépendamment de ses relations aux autres systèmes ; puis, dans un deuxième temps, […] procéder à une intégration des systèmes spécifiques dans celui, général, de la langue ». Comme chez les structuralistes (Weinreich et Avanesov),

l’analyse est donc scindée en deux étapes distinctes : le polylecte, comme le diasystème et le macrosystème, vient dans un second temps, après une première étape où les systèmes de base sont étudiés individuellement.

Puech détaille sa méthode au travers d’une étude du système des voyelles brèves en maltais, dans un polylecte constitué du standard et de trois variétés vernaculaires. Classiquement, dans un cadre hérité de la phonologie générative, la description du système phonologique de chaque variété (chaque code) consiste en l’inventaire des segments (« les notations

phonétiques et leur place dans un espace sonore »), l’organisation des

oppositions paradigmatiques, la recherche des formes sous-jacentes déduites des alternances, et la structuration de l’espace sonore sous-jacent (incluant la dynamique des échanges au sein de cet espace sonore,

produite par les règles de dérivation). C’est sur la base de ces descriptions particulières qu’intervient la grammaire polylectale proprement dite, dont la tâche est ainsi résumée : « écrire la phonologie d’une langue consiste

[…] à argumenter les formes interlectales qui subsument les formes sous-jacentes spécifiques et à dégager le format général des processus sur lesquels reposent les dérivations » (p. 209). On peut développer ce

programme ainsi :

• Les espaces sonores spécifiques sont intégrés dans un espace sonore commun, qui est celui de la langue. En son sein sont définies les formes interlectales qui sont en mesure de subsumer les formes (sous-jacentes) des différents codes que l’on intègre dans le code commun de la langue. En pratique, dans le cadre SPE retenu par l’auteur, la description des formes interlectales fait largement appel à des matrices de traits sous-spécifiées. Ainsi, par exemple, il existerait en maltais un segment noté ||Ɨ||, défini comme [–bas], qui subsume |i|, |o|, |u| des systèmes spécifiques, c’est-à-dire qui occupe un espace de variation incluant l’ensemble des voyelles non-basses du système. Il est à noter que les segments sous-spécifiés existent également dans les systèmes spécifiques pour rendre compte, dans les formes sous-jacentes, des alternances morphophonologiques. L’autre particularité du système proposé est que l’inventaire de la langue comporte des segments sous-spécifiés sur plusieurs niveaux : ainsi, à côté de ||Ɨ||, trouve-t-on les segments ||I|| défini comme [–bas, +avant] et ||U|| défini comme [–bas, –avant], ainsi que les segments entièrement spécifiés ||i|| [+haut, –bas, +avant], ||e|| [–haut, –bas, +avant], ||u|| [+haut, –bas, –avant], etc.

• La dynamique des échanges au sein de chaque système particulier obéit à un corpus de règles de dérivations qui est propre à ce système, et lui permet de passer des formes sous-jacentes aux formes de surface. Cependant, ces règles sont choisies (et ordonnées de façon particulière) parmi un ensemble fini de règles de format général, qui caractérisent la langue elle-même. Il s’agit donc, au niveau de la langue, de définir les règles dans leur principe telles qu’elles s’imposent à tous les codes ; et, au niveau des codes, de définir les conditions exactes de leur application.

A titre d’exemple, le maltais comporte une règle générale d’harmonisation dont le format interlectal est le suivant :

V brève [αAvant] / V [αAvant] X – Q ##

A partir de cette règle générale, chaque code procède à une application particulière en spécifiant la classe des voyelles harmonisantes, les voyelles sous-jacentes des suffixes harmonisables, ainsi que les conditions sur les variables X et Q.

Il est certain que ce deuxième volet de la méthode correspond à une conception aujourd’hui dépassée de la phonologie. L’idée selon laquelle une langue se caractériserait en propre par un ensemble de règles ou de processus est maintenant rejetée à peu près unanimement, au profit d’une conception beaucoup plus universelle de ces règles ou processus (au sens large, incluant les contraintes). Dès lors, si toutes les langues du monde puisent dans le même stock universel de règles et/ou de contraintes, on ne voit pas, sur ce plan, ce qui fonderait les solidarités propres à un ensemble donné de variétés et justifierait de façon univoque leur intégration dans un même ensemble polylectal.

Le premier volet instaure en fait un système phonologique à trois niveaux, que l’on peut schématiser ainsi :

On remarque que, contrairement à l’hypothèse initiale de Chomsky et Formes de surface

Formes sous-jacentes

Halle, la cohérence de la langue (ici, dans l’espace) n’est pas assurée directement par les formes sous-jacentes, mais par des formes interlectales, dont le statut doit encore être interrogé. La schématisation que nous proposons semble suggérer que les formes interlectales pourraient être considérées comme des formes « sous-sous-jacentes », mais il faut remarquer qu’elles émergent dans un second temps de l’analyse, lors de l’intégration des systèmes particuliers dans le système polylectal. Puech suggère, sans développer, que les formes interlectales interviennent dans la compétence de réception. Une forme interlectale comme ||ʔrb + Ɨ|| serait « associée » à une forme sous-jacente comme |ʔrb + ɔ| (en standard), laquelle serait « convertie » en la forme de surface [ʔɔrɔb] par la compétence de production (p. 205). On suppose que les processus dénommés respectivement « association » et « conversion » sont distincts, mais ces processus ne sont pas définis. On ne trouve d’ailleurs pas trace, dans la description de Puech, de « règles » ou de « processus » régissant le passage des formes interlectales aux formes sous-jacentes. Conformément au modèle choisi, de telles règles sembleraient pouvoir être explicitées comme la spécification des matrices de traits ; il y aurait là matière à esquisser une grammaire polylectale de réception qui viendrait utilement compléter les analyses de Puech, en s’attachant aux correspondances entre les formes interlectales et les formes sous-jacentes.

1.1.4. Conclusion : un objet linguistique de second niveau ?