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MÉTHODOLOGIE DE RECUEIL ET DE TRAITEMENT DES DONNÉES ET ÉTABLISSEMENT DE L’OUTIL D’ANALYSE

3. Justification de la méthode d’analyse des données inspirée de l’entretien d’explicitation

3.2 L’entretien d’explicitation face aux questions de recherche et dans la pratique

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Nous voudrions noter ici que ce questionnaire n’existe que parce qu’il sert à restreindre le cadre de l’entretien et à recentrer l’interviewé si nécessaire. Pierre Vermersch n’hésite pas à le redire à plusieurs reprises. Il nous permet également de ne pas nous égarer hors de la question centrale de cette recherche : la rencontre avec l’œuvre d’art et son impact dans les pratiques enseignantes. Les questions de modalités du transfert de la rencontre avec l’œuvre par les enseignants vers leurs élèves nous intéressent et entrent dans le cadre de cette recherche. Ce questionnaire est parfois fantôme et en partie reconstitué a posteriori.

Nous avions sous la main une carte51, sous forme d’organigramme construite en fonction de nos premières questions, qui les reprenait en mots clefs.

Formulation des questions

Nous savions que de cette qualité dépendait la qualité de nos informations.. L’exercice nous a conduit à créer un document d’accompagnement emprunté à l’ouvrage de Pierre Vermersch, sur les entretiens d’explicitation, que nous avions toujours à portée de main et que nous avons

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utilisé parfois en secours. D’ailleurs dans certains entretiens, ces questions apparaissent clairement. Elles ont grandement facilité la guidance des entretiens, sans les rigidifier.

Nous avons également pris appui pour gérer certaines difficultés sur l’entretien compréhensif qui nous a permis de donner plus de liberté, sans toutefois chercher un approfondissement. Cette technique est restée en arrière-plan.

Nous avions une grille d’entretien. Elle a montré une grande souplesse : les relances, des reprises, des réorientations, et l’attachement aux préoccupations des interviewés n’ont pas été négligés.

Deux tableaux regroupent les toutes premières questions : l’un, qui s’est petit à petit, effacé au profit du second, que nous discuterons.

Ce premier tableau regroupe les toutes premières questions, au moment des premiers entretiens. Elles sont encore confuses. Nous souhaitions construire en parallèle notre problématique. Une organisation des axes et un resserrage de la problématique, nous permettra d’aboutir au second tableau.

Premier tableau QUESTIONS AXES 1

Rapport à l’œuvre Première rencontre Pratique devant l’œuvre Le ressenti

Les lieux de l’art Rôle du médiateur

Quelle était la ou les premières rencontres? (une seule ou plusieurs réponses) Quel ressenti, Quelle histoire personnelle ? Quel rapport à l’œuvre d’art ?

AXE 2

Conception personnelle de l’art ; théories personnelles

Le beau, le fini, le bien fait, La singularité, l’originalité L’enseignement de l’art

Enseignement ou éducation à l’art

Grandes questions de l’art abordée : figuratif, abstraction, art contemporain, art brut ou art naïf,

L’art et l’humanité Expérience esthétique L’œuvre dans son installation

Qu’est-ce que l’œuvre d’art, Qu’est-ce que l’art?

Est-ce que l’œuvre a une place spécifique, privilégiée ? L’espace, la situation dans l’espace a de l’importance? Et le temps pour rencontrer une œuvre d’art, est-ce qu’il faut du temps?

Quelle place a l’enseignement de l’art?

D’autres expériences esthétiques ? Qu’est-c qu’une expérience esthétique?

Est-ce que ces conceptions personnelles du monde, de l’art, de l’histoire des arts changent?

Quelles certitudes communes? Des convictions? Des convictions personnelles ?

Est-ce que lien important entre le rapport à l’artiste et intention de l’artiste? Et l’œuvre a-t-elle besoin de l’artiste ?

AXE 3

Rôle de l’enseignant Préparer

Modalités, mode, Stratégie de présentation, Rôle de l’enseignant dans la rencontre avec l’œuvre

Est-ce qu’on peut, apprendre à discerner ce qui est de l’ordre du ressenti? Est-ce que c’est observable? rationalisable ?

Quels gestes pour observer, pour aider, accompagner le ressenti de la rencontre avec l’œuvre ?

Agir professionnel : faire rencontrer les œuvres aux élèves AXE4

Professionnalité

Développement personnel

Quelles observations pour changer le point de vue sur les élèves ? Comment est changé, s’il est changé, le regard sur les élèves? AXE 5

Contexte professionnel

Regarder les élèves différemment

Quels savoirs sont mis en jeu dans la rencontre avec l’œuvre ; techniques? esthétiques ?

Quel savoir disciplinaire ?

Quelles références par exemple et place des références disciplinaires ? Quel lexique est avancé ? (Cartels, légendes, catalogues d’exposition revue d’art, mots de vocabulaire)

Quelles connaissances apparaissent, se développent? Quelles compétences ?

Place de la didactique

AXE6

Formation, se former, s’informer Les savoirs et leur lexique La langue de métier

Où sont situées les ressources, lieu, œuvres, sites, Est-ce que le programme est un appui ?

AXE 7

Pratiques artistiques de l’enseignant Les médiums

Action Activités Tâches

Quelles manières, modalités, modes, pour faire rencontrer les œuvres d’art?

Quelle place pour la technique ? Pour la pratique ? Est-ce nécessaire d’interpréter des œuvres Quelles hypothèses ?

On remarquera que les questions étaient alors construites sur une grille de sept axes, qui ont été ensuite réduit à quatre axes. Les questions des entretiens petit à petit ont été ciblées de mieux en mieux en fonction de l’avancée de la problématique. L’avancée des recherches théoriques va changer cette organisation.

Second tableau

Questions spécifiques pour les médiateurs MÉDIATEURS AXE 1

Origine du Rapport à l’œuvre Première rencontre

Pratique devant l’œuvre Le ressenti

Les lieux de l’art Rôle du médiateur

Pouvez-vous me faire un petit compte-rendu de l'origine de votre entrée dans le service du musée ou au contact des œuvres ? Quelle est la première œuvre que vous avez rencontrée ? Et comment vous l’avez rencontrée ?

Comment comprenez-vous rencontre avec une œuvre d'art ? Que représente pour vous le terme de rencontre ?

Qu'est-ce qui a fait que vous vous retrouviez ici (dans ce service) dans ce lieu ?

AXE 2

Conception personnelle de l’art ; théories personnelles

Le beau, le fini, le bien fait, La singularité, l’originalité L’enseignement de l’art

Enseignement ou éducation à l’art

Grandes questions de l’art abordée : figuratif, abstraction, art contemporain, art brut ou art naif, L’art et l’humanité

Expérience esthétique L’œuvre dans son installation

Qu'est-ce que vous entendez par pratique de l'art?

Pensez-vous que la pratique de l'art peut changer quelque chose? Quoi? Et pour qui? Et plus précisément, dans les pratiques des arts plastiques, si vous y êtes directement impliqué?

Quel est le meilleur dispositif de la rencontre pour vous ? Comment se pratiquerait pour vous cette rencontre ?

Quelles sont les œuvres les plus choisies par le public ? Et pourquoi ?

Celles qui sont plébiscitées, représente-t-elle quelque chose de l'ordre de l'universel ?

AXE 3

Rôle de l’enseignant Préparer

Modalités, mode, Stratégie de présentation, Rôle de l’enseignant dans la rencontre avec l’œuvre

Quel est le meilleur dispositif de la rencontre pour vous ? Comment se pratiquerait pour vous cette rencontre ?

Quelles sont les œuvres les plus choisies par le public ? Et pourquoi ?

Celles qui sont plébiscitées, représente-t-elle quelque chose de l'ordre de l'universel ?

Est-ce que vous pourriez parler des enseignants que vous rencontrez dans le lieu ?

AXE 4

Conscience d’un développement professionnel Ou préparation d’un Développement, d’une formation

Si vous aviez la possibilité d'organiser une journée de formation, que proposeriez-vous, par rapport à la "rencontre avec l'œuvre"? Que faudra-t-il comme formation aux enseignants que vous accueillez ?

Le répertoire de questions cette fois commence à se stabiliser sur quatre axes, encore en manque de thématique. Le repérage de ces thèmes se fera au moyen du décorticage de

premiers entretiens, sous forme de tableau52, complété au fur et à mesure du recueil et de l’analyse longitudinale. Ce questionnaire a été complété par la suite dans l’entretien des deux autres médiateurs, qui ont été interviewés. Les questions ont été articulées pour correspondre à la forme d’entretien d’explicitation, sur les paroles mêmes des interviewés.

Nous nous attendions à ce que la rencontre avec l’œuvre apparaisse plus facilement dans les entretiens des médiateurs. Au cœur des œuvres, nous voulions accentuer nos questions sur leur domaine d’activités la médiation. La question de la première œuvre fut posée aussi directement que possible. Les interviewés médiateurs ont d’ailleurs très facilement « évoqué » cette première rencontre. Peut-être leur position spécifique face aux œuvres aide-t-il plus facilement la mémoire ? En effet, la trace de la première œuvre rencontrée ou même d’une œuvre rencontrée, nous intriguait parce qu’elle marquait les individus de souvenirs très spécifiques, voire exceptionnels et conduisait alors à des pratiques pédagogiques ou de médiation de l’œuvre (Goodman, 1984 ; Kerlan, 2005 ; Didi-Huberman, 1985).

Ensuite l’entretien regroupait les questions en deux autres ensembles : l’un spécifiquement sur l’organisation en classe ou hors de la classe de rencontre avec l’œuvre, et l’autre sur les aspects plus généraux, l’art, l’histoire des arts, offrant une prise de position de l’enseignant ou du médiateur.

Comment l’œuvre ou l’objet premier, considéré comme une œuvre, lorsqu’il était rencontré, apparaissait-il comme une œuvre d’art, pour les interviewés? Comment s’effectuait la prise de conscience que la rencontre avec une œuvre avait bien eu lieu ? Ces deux questions liées devaient être éclairées par des actions précises. Avant tout il fallait donc se mettre d’accord sur ce qu’était l’œuvre, dans notre mise en route de l’entretien, et en tenir compte ; elle n’a pas toujours été posée directement et à tous les interviewés, mais elle apparait assez régulièrement et de manière significative pour être explorée. Il fallait prendre en considération les paroles des interviewés qui cherchaient eux-mêmes à comprendre la rencontre avec l’œuvre et la développer et déplier également ce terme de rencontre de manière à le croiser avec nos propres questions. Il était important de s’accorder sur l’idée de rencontre avec l’œuvre d’art. Puis il fallait les solliciter sur l’impact de cette rencontre tant sur le plan personnel, que professionnel et retrouver des événements singuliers. Enfin nous voulions mettre en évidence la réalité de cette rencontre avec l’œuvre en classe. En d’autres termes, l’activité pensée et proposée et la tâche effective, réelle, précise devaient être mise en valeur, par une prise de conscience des locuteurs. Nous avions ouvertement envie de les entendre parler de cette rencontre.

Nous avions émis l’hypothèse d’une rencontre lointaine avec l’œuvre par les protagonistes, qui pouvait être le point de départ de cette rencontre. Il pouvait représenter l’élément déclenchant, incitant ou étant à l’origine du transfert que faisaient les enseignants de cette rencontre vers les élèves. Cela nécessitait de traiter les questions qui permettaient la mise en route de chaque entretien, en fonction de chaque personne. Les questions sur la rencontre avec l’œuvre posaient le problème de l’œuvre elle-même et de ce qu’elle représentait pour ces enseignants, mettant en évidence une prise de position sur l’art et la constitution d’une théorie personnelle.

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Cf. Annexes tome 4, tableaux synopsis, p. 1024 à 1034.

Une synthèse des analyses longitudinales a été réalisée : Cf. Annexes tome 4, analyse longitudinale des entretiens p. 966 à 974.

Nous avions en parallèle la volonté de poser les gestes professionnels comme fondement des pratiques enseignantes. Il fallait vérifier la matrice de l’agir professionnel où s’entrecroisent quatre nœuds qui pouvaient nous accompagner nos questions : parole-pensée-action-relation et retour réflexif (Schön, 1994).

Quatre analyseurs sont distingués :

Les gestes langagiers (notamment la posture énonciative de l’enseignant)

Les gestes de mise en scène des savoirs qui renvoient aux processus de transposition, d’institutionnalisation des savoirs

Les gestes d’ajustement qui caractérisent les qualités d’analyse et de prise de décision dans l’interaction avec la situation d’enseignement-apprentissage

Les gestes éthiques qui se révèlent à travers les formats de communication et les modes d’appréciation scolaire, la vigilance éthique de l’enseignant réside dans la retenue des gestes : autorité de faire, de dire et de pouvoir sûr (Bucheton 2010: 23).

Nous avons alors étoffé nos questions. Elles se sont construites sur une possibilité de rendre compte d’éléments communs entre ce modèle et nos questions de recherches : croisement ou entre deux.

Troisième et dernier tableau

L’EMPRUNT et ADAPTATION DU MODELE53 DE D. BUCHETON et de son équipe

MODELE DE QUESTIONS Correspondantes au modèle de DB Construction des Grandes lignes (AXE 1)

Première œuvre / émotion / plaisir

Gestion du temps et contrat : lieu et temps (AXE 3)

Espace de rencontre et temps de rencontre au sens durée (AXE 1)

Lieux d’art (AXE 2) Musée

Classe : musée de classe

Est-ce que tu peux te souvenir de la première rencontre avec une œuvre d’art que tu as expérimentée ? (le lieu, le temps l’espace)

Les lieux d’art et musée organisent souvent la visite, mais comment fais-tu dans ce contexte pour t’attarder devant les œuvres ?

Comment se déplacer au musée ? Qu’apporte le musée à l’œuvre ? Comment est intégré le langage de l’émotion ? Comment les élèves y sont initiés ? Utilises-tu des pratiques que toi-même tu as vécu ?

Est-ce que tu penses que des moments de solitude doivent être préservés ? Comment arrives-tu à prévoir des zones de silence ?

Comment abordes-tu les pratiques plastiques des élèves face aux œuvres ? Qu’est-il possible de faire faire devant les œuvres ?

Du temps pour comprendre, entendre, rencontrer, savourer durée ? (AXE 3)

Enrôlement et relation des élèves Mise en situation, mise en activité (AXE 1)

Dans le lieu, dans la classe

Travailler sur la phase intime de la rencontre avec l’œuvre

(AXE 3) et (AXE 2) Posture en mouvement

Est-ce que la reproduction peut permettre des parcours autonomes ? Est-ce que les rencontres avec les œuvres ne s’adressent-elle pas aux enseignants aussi bien qu’aux élèves ? (privilégié l’impact de la rencontre sur les enseignants)

Cognition, la sensibilité ? Les émotions, les sensations ? toucher des œuvres ; des œuvres réelles

(AXE 2)

Les savoirs de l’œuvre Œuvres banales Œuvres Communes (AXE 4)

Événement

Comment est arrivé ce savoir-faire sur la rencontre avec l’œuvre ? Est-ce que l’analyse des œuvres peut-être un moyen d’accompagner la rencontre, après ou avant la rencontre, d’ailleurs ?

Est-ce qu’il y a une obligation de bénéfice des œuvres ? le savoir sur les œuvres ? Peut-il être également intuitif ? Comment acceptes-tu chez les élèves ce savoir intuitif dans la rencontre avec les œuvres ? Comment les fais-tu réfléchir pour qu’ils puissent en prendre conscience ?

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Le modèle exact est tableau des dilemmes, négociations, ajustements du professeur : Cf. Annexes tome 4, tableau des dilemmes, négociations, ajustements du professeur, p. 1023.

(AXE 3)

Mode d’enseignement / comportement / posture /

Posture face aux œuvres (AXE 1) Acceptation de posture de candide

Comment abordes-tu les pratiques plastiques des élèves face aux œuvres ? Est-ce que tu acceptes de les laisser faire ?

Comment donner les moyens de voir, de regarder, d’observer finement ou encore d’aiguiser son regard ?

Penses-tu que ces dispositifs permettent une bonne mémorisation des œuvres et du savoir vécu sur les œuvres ?

(AXE 3)

Le rapport au langage Autour de l’œuvre (Axe 1) (AXE 3)

Le langage comme vecteur de l’expression de la pensée

(AXE 1)

Penser avec le corps, l’esprit, les émotions, le vécu, l’expérience sensible, l’expérience esthétique

Le vocabulaire est-il important ?

Comment l’approche plastique, la pratique des œuvres est-elle faite ? Quels moyens mets-tu à disposition des élèves pour verbaliser ?

Est-ce que le dispositif de rencontre, permet-il de travailler le discours, matérialité, corporéité sur et de l’œuvre ?

(AXE 3) et (AXE 4) Le choix des activités Activité à l’intérieur du musée Dans la classe

Dehors

Est-ce que tu oses des activités face aux œuvres ? (oser référence aux activités, le « verbe ») ?

Qu’est-ce qui t’intéresse dans ce que tu peux faire au musée (lieu d’art) ? (AXE 3)

Les instruments didactiques / Variation possible /

Dispositifs

Quand tu fais rencontrer des œuvres réelles par les élèves, quels supports utilises-tu ?

Cette grille de questions existe, elle a servi de trame de recherche et de préparation ou plus exactement de mise en condition pour l’intervieweur. De les avoir à l’esprit, de s’en imprégner, permettaient d’avancer dans nos entretiens. Elles apparaissaient lorsque nous sentions, que l’interviewé allait dans une des directions du questionnaire ou s’écarte trop du centre de la rencontre avec l’œuvre. Parfois, au détour de l’entretien, nous nous sommes aperçue qu’elles apparaissent telles que, parfois remaniées. Mais nous nous sommes refusée à avoir sous la main un questionnaire type. Nous avons lu et relu ces questions avant les entretiens, s’imprégnant de l’idée. Seule la carte des entretiens, citée plus haut était sur la table.

A partir du tableau ci-dessus, nous avons développé nos questions.

AXE 1 : « Rapport à » élements referant à la biographie et au rapport (personnel) à l’œuvre, autour de l’experience de rencontre avec des œuvres :

Rapport à l’œuvre : personnel, individuel

Œuvre première, œuvres et rapport à l’œuvre Quelle est la première œuvre ? Singulière ?

Comment est intégré le langage de l’émotion ? Comment les élèves y sont initiés ? Utilises-tu des pratiques que toi-même tu as vécu ? Est-ce que le dispositif de rencontre, permet-il de travailler le discours sur l’œuvre ?

Est-ce que tu penses que des moments de solitude doivent être préservés ? Comment arrives-tu à prévoir des zones de silence ?

Conditions / modalités

Comment abordes-tu les pratiques plastiques des élèves face aux œuvres ? A quoi servent les pratiques plastiques pour toi ? Est-ce que tu acceptes de les laisser faire ?

Qu’est-il possible de faire faire devant les œuvres ?

Est-ce que tu acceptes de les laisser faire devant les œuvres ?

Comment proposes-tu des activités spécifiques pour dessiner (au sens large ; pratiquer plastiquement) devant les œuvres ? As-tu engagé des pratiques plastiques singulières ?

Du temps pour comprendre, entendre, rencontrer, savourer durée ?

Est-ce que les rencontres avec les œuvres ne s’adressent-elle pas aux enseignants aussi bien qu’aux élèves ? (privilégié l’impact de la rencontre sur les enseignants) Par exemple sur le plan de la cognition, aussi bien que sur la sensibilité ? Ou encore ne permettent-elles pas aux élèves, comme aux enseignants de développer (voire accepter) les émotions, les sensations ? Ne font-elles pas bénéficier les élèves de sentiments amplifiés ?

Quel rôle joue l’œuvre dans la relation enseignant-élève ? Comment l’enseignant peut-il s’appuyer sur la rencontre avec l’œuvre dans cette relation ? (l’enseignant, le passeur d’art)

AXE 2 : éléments d’une théorie personnelle du beau, de l’art, du musée, de l’éducation artistique

Qu’est-ce que œuvre ? Que l’art ?

L’œuvre est-elle un outil ? Fais-tu manipuler des outils d’analyse ou de mesure de compréhension des œuvres ?

Comment se déplacer au musée ? Qu’apporte le musée à l’œuvre ?

Comment prends-tu en compte les volontés des élèves à aller voir telle ou telle œuvre ?

T’adaptes-tu aux élèves ? Est-ce que lors de la rencontre, avant ou après d’ailleurs, tu proposes des documents papiers ? Dans le lieu de l’œuvre, par exemple, pour entourer ou prendre mieux en charge la rencontre ? Est-ce que les documents offrent la possibilité pour les élèves de se questionner et questionner l’œuvre

Est-ce que tu peux te souvenir de la première rencontre avec une œuvre d’art que tu as expérimentée ? (le lieu, le temps l’espace)

Est-ce que la ou les rencontres avec les œuvres n’obligent-elles pas à s’intéresser prioritairement ou différemment aux élèves ? Dans leur parcours ?

Les lieux d’art et musée organisent souvent la visite, mais comment fais-tu dans ce contexte pour t’attarder devant les œuvres ?

Est-il facile de déambuler, de se déplacer dans le musée, de se promener, de circuler librement ? (le déplacement, jeu de l’enseignant, à mettre en place pour les élèves et pour la rencontre) L’as-tu expérimenté avec des élèves ? Comment as-tu réglé le problème ? Donnes-tu une organisation pour la visite aux élèves ? Respectes-tu toujours la suite logique de la visite, dans une exposition ? Choisis-tu de suivre la logique de visite ? Ou t’obliges-tu dans certains cas, à changer l’ordre ? (les visites et leurs