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Section 1. Le concept de mort

2. L’approche anthropologique

« Dès ses débuts, l’anthropologie a su voir dans la mort un moment essentiel où chaque culture dévoile ce qui la fonde, fait tenir ensemble la société des vivants et ce qui l’enveloppe, son passé et son futur qu’incarnent les défunts dont on s’applique à faire des ancêtres » Claudine Fabre-Vassas, 1993, Terrain, Num. 20 En 2011 est sorti un numéro de Questions de communication intitulé « Evoquer la mort » (numéro 20) qui aborde divers éléments anthropologiques consacrés à la façon dont on parle aujourd’hui de la mort. Ainsi, Adeline Wrona s’intéresse au site jesuismort.com et montre en quoi les discours qui portent sur les morts contribuent à leur hommage et à la mise en place d’un véritable rite funéraire ; Sophie Bène étudie des phénomènes liés au fonctionnement du réseau social Facebook lorsqu’une personne membre décède (commémorations et maintien de la page) ; enfin, Benoit Lafon analyse la dimension cérémonielle des funérailles télévisées en

France. Ces éléments cités nous montrent à quel point la thématique de la mort est un sujet d’actualité presque omniprésent dans nos sociétés contemporaines, ainsi que l’importance des représentations visuelles de la mort dans les medias. Ils nous amènent également à nous interroger sur l’existence d’un tabou autour de la mort et sur la façon dont il est vécu et appréhendé par la société.

L’approche anthropologique apporte une réflexion relative à la culture et à la société, ainsi que les comportements individuels qui s’y rattachent. Dans cette perspective, elle s’attache à étudier la mort via les attitudes qui y sont liées et les comportements individuels et collectifs dans la société, et en particulier les rites associés et le cas des morts collectives.

2.1. Les diverses conceptions et représentations de la mort

2.1.1. Conceptions de la mort selon les cultures

L’objectif de cette sous-partie n’est pas de dresser un panorama des différentes conceptions de la mort selon les cultures, mais plutôt d’en cerner les principaux éléments. Dans ce cadre, nous souhaitons présenter tout d’abord les quatre conceptions fondamentales de la mort qui prévalent dans chaque culture selon Annick Barrau (1994) :

• La mort et la renaissance : il s’agit d’une conception primitive, dans laquelle le défunt renait sous la forme d’un nouveau vivant, ce qui expliquerait une similitude entre les rites de mort et les rites qui annoncent la vie. La vie s’inscrit alors dans une représentation cyclique du temps.

• La mort et le mythe : par le mythe, l’homme accède à la connaissance du temps et de la mort. Le temps est alors un temps destin, fait d’allers retours éternels et l’ordre qui domine est d’essence sacrée et divine. La communication avec l’Etre supérieur devient alors le but premier de l’homme.

• La mort et les modèles : dans la société moderne, la raison prime sur la croyance. Ainsi, la raison s’appuie sur des représentations de la réalité qui deviennent des modèles (images du monde, interprétations de la réalité). La mort est alors pensée comme finitude dans un temps d’histoire linéaire et orientée.

• La mort et le fini : cette conception fait référence à la gestion du temps et de la mort et à la reconstruction de sens face à la mort. Ainsi, l’homme moderne cherche à fabriquer du sens en référence à ce qui le contient.

Nos cultures occidentales individualistes semblent d’ailleurs bien représenter ces deux dernières conceptions de la mort via l’existence de modèles culturels qui permettent d’apporter du sens à la réalité de la mort.

Dans le domaine de la sociologie, les travaux de Milanaccio (2007) ont montré que la mort pouvait être appréhendée de trois manières différentes : comme le commencement d’un nouveau cycle, comme la fin d’un cycle ou comme la continuité de l’existence connue. Dans tous les cas, elle reste cependant mystérieuse et méconnue, donc redoutée, et les sociétés créent de nombreux mythes, symboles, et rituels afin de l’exprimer et de l’extérioriser. !

2.1.2. La mort, tabou et ennemi redouté et rejeté

A partir des études de cas des sociétés archaïques et traditionnelles, Dagognet et Nathan (1999) montrent que dans de telles sociétés, la mort est considérée comme un ennemi et doit être éloignée de la cité. La justification donnée traite d’une question d’hygiène, mais les auteurs démontrent qu’en réalité il s’agit d’une mise à l’écart : la mort est considérée comme un tabou (Thomas, 1991) et les individus redoutent le corps mort du fait de la crainte de contagion mortifère liée au tabou (Ariès, 1977). Thomas (1975) souligne de la même manière que dans la civilisation occidentale, qui pousse loin l’individualisme, l’individu a tendance à refouler la mort, l’abordant ainsi sous forme de tabou ou de dénégation. Il s’agit d’une part d’un

refoulement psychologique : la mort est souvent cachée aux enfants, on refuse également de

manifester sa douleur devant la mort des autres. D’autre part, il peut s’agir d’un refoulement

d’ordre social : avec la déritualisation, la désymbolisation et la professionnalisation des

conduites funéraires, l’homme se comporte comme s’il ne devait pas mourir. Ainsi, les discours sur la mort sont révélateurs d’artifices qui veulent réduire l’angoisse et mettre la mort à distance. Pour Walter (1994), au contraire, les nouvelles pratiques actuelles à l’égard de la mort (la bonne mort, celle qui est choisie, maîtrisée, vécue par le mourant avec les proches etc.) révèlent un refus du déni. Pour d’autres, ces pratiques montrent qu’il s’agit plutôt d’une forme suprême de déni, par l’affirmation illusoire d’une toute puissance de l’individu et du groupe qui l’entoure.

Deux explications peuvent être données aux répulsions et à l’appréhension liées à l’idée de mort. D’une part, la mort porte en elle une idée terrifiante et est vue comme une calamité : dans l’imaginaire populaire, le mort inconsolable ne pense qu’à se venger et chercherait à s’emparer des plus démunis pour vaincre son isolement. D’où l’importance de la veillée du corps dont le but est de protéger les proches du défunt. D’autre part, la mort est ce qui vient briser la communauté familiale et introduit la crise et la dissolution dans la cité : elle sème la crainte et ouvre la voie aux malheurs. Cette approche évoque donc une idée de mort cernée de peurs et de règlements de comptes.

Dans les sociétés modernes, deux grandes tendances seraient à l’origine de nouvelles représentations et de nouvelles attitudes à l’égard de la mort : l’exacerbation de l’individu et la gestion commercial du défunt qui transforme la mort en un service commercial. Les attitudes à l’égard de la mort se rapprochent plus du refus et de l’éviction. L’approche sociologique insiste alors sur la notion de rupture, de coupure qui intervient avec la mort. A partir de ce constat, Dagognet et Nathan (1999) cherchent à réinsérer la mort dans l’existence, lui accordant ainsi un statut plus social : finalement, quand un membre du groupe meurt, la société vit un renouvellement, une occasion de se fortifier et de se régénérer.

Notons enfin que dans le cadre de ce refoulement, les individus adoptent à la fois une stratégie de coupure entre la vie et la mort, le vivant et le mourant, le vivant et le défunt ; mais aussi une stratégie d’occultation, consistant à banaliser le mourir. La société rejette la mort et l’individu en vient à se désocialiser du mort. Enfin, le mourant est caché en institution, comme si sa mort n’existait pas : elle est programmée, planifiée par une institution qui en fait un objet d’attention.

2.1.3. Les particularités des représentations de la mort dans les medias

Des auteurs comme Walter (1994) ou Legros (2006) soutiennent que les discours contemporains sur la mort ont radicalement changé. Malgré des pratiques sociales et médiatiques relativement courantes (comme en témoigne l’existence du Salon de la mort en Avril 2011), la mort ne s’est pas pour autant banalisée. Le tabou lié à la mort reste donc toujours bien présent, bien qu’il semble s’être déplacé, de sorte à concerner d’autres dimensions liées à la mort. Cet élément est confirmé par Folker Hanusch (2010) dans son livre proposant une

synthèse complète sur les représentations de la mort dans les medias d’information. De plus, l’émergence de nouveaux medias s’accompagne d’un renouveau dans les représentations de la mort et de nouveaux rituels (Florea et Rabatel, 2011). Alors que les medias traditionnels sont tournés vers le sensationnalisme (Moeller, 1999), les nouveaux medias se tournent vers la proximité : la mort représentée n’est plus seulement celle de l’autre, mais c’est une mort dans laquelle nous sommes tous susceptibles de nous projeter et de nous identifier.

Thomas (2000) souligne que la mort dans les medias est « obscène et ab-scène » : les discours et les images sur la mort restent rares du fait de la terreur suscitée par cette idée et inconvenants du fait de son caractère tabou. Dans l’ouvrage de Marc Lits (1993), Frédéric Antoine souligne également la forte disparité qui existe entre l’omniprésence de la mort à la télévision et sa rareté en une des journaux. Plus encore, Lits (1993) met en évidence des motivations complexes qui concourent à la représentation médiatique de la mort, soulignant que la présentation médiatique de la mort répondrait certainement à des attentes inconscientes des lecteurs.

Florea et Rabatel (2011) souligne qu’il existe ainsi un paradoxe entre l’omniprésence de la mort et sa représentation « déréalisante » selon l’expression de Thomas (1991) : tout se passe comme si les individus se focalisaient sur la mort accidentelle, « à laquelle on peut échapper et qui reste de loin minoritaire ». La mort représentée est alors celle qui ne nous atteint pas. Nous retrouvons alors l’idée d’un refoulement psychologique qui consiste à se distancer de la mort. Ainsi, selon Antoine (1993), l’image de la mort aurait une fonction anxiolytique et permettrait au spectateur d’accepter la mort en tant que phénomène inévitable, tout en récusant la sienne. Plusieurs contributions anthropologiques traitent des représentations de la mort dans les medias, et insistent sur la nécessité d’apprivoiser sa propre mort au travers de la mort de l’autre. Pour n’en citer que quelques unes : Denis Guthleben (2011) analyse la mort aux Etats-Unis vue par la télévision française et en déduit des éléments sur la façon dont nous appréhendons la mort de l’autre et notre propre mort ; Pascal Hintermeyer (2011) aborde le traitement de l’euthanasie dans la presse ; enfin, Alain Rabatel (2011) explore les représentations médiatiques du suicide.

Pour Thomas (2000), le caractère ineffable de la mort existe lorsque la mort est à la 1ère personne car cela fait référence à ses propres angoisses. Concernant les représentations d’autres formes de rapports à la mort, Florea et Rabatel (2011) mettent en évidence qu’il existe deux modalités de représentations de la mort dans les medias qui sont en réalité deux extrêmes:

- l’atténuation via l’euphémisation, la métonymie ou la référence au lieu dans lequel elle est survenue. De façon générale, les représentations de la mort dans les medias utilisent énormément les symboles (cercueil par exemple), de sorte que le mort peut être aussi bien ce qui est symbolisé que ce qui symbolise (trophée de guerre, martyrs par exemple). - l’excès via des représentations hyperboliques de la mort, en jouant sur la répétition des

images ou le pouvoir des mots utilisés (massacre, nombre de morts suite à une catastrophe).

Notons que les représentations contribuent grandement à modifier, façonner, ou construire l’événement lié à la mort. Pour Fabre-Vassas (1993), les images et les photographies sont d’une extrême importance dans nos sociétés modernes, l’image étant devenue « une part douée de vie et une composante de chacun ».

!

2.2. Une expérience humaine et sociale et non plus individuelle

La mort est souvent traitée symboliquement et offre une conception de la personne assez particulière (Fabre-Vassas, 1993). En effet, lorsque Michael Stewart (1993) étudie les Tsiganes de Hongrie, il montre que lorsque la mort frappe, ils rassemblent leur pensée sur le corps, l’âme et la société. Toute rupture dans la temps, telle que celle imposée par la mort, ne peut selon eux ne venir que de l’extérieur et c’est grâce aux chants que le groupe arrive à libérer l’âme tsigane (le lindra) qui rejoindra par la suite le monde de la fratrie transcendantale. Ainsi, c’est grâce au groupe que l’âme du défunt acquiert l’immortalité (Bloch, 1993). Ce rituel apporte une illustration de la conception de la mort comme un événement humain et social.

Lemonnier (2009), via une approche archéologique, souligne que, dès lors que l’on parle de la mort, la société doit réorganiser ses relations avec le disparu et ainsi, trois types d’acteurs sont impliqués : le mort lui-même et l’accompagnement des vivants vers l’autre monde; les morts anciens ; les interactions entre les vivants à propos des décès dans lesquels sont en jeu des interactions (économiques, politiques, identitaires) entre groupes sociaux.

Le cas des morts collectives est particulier, dans le sens où il traite du cas où les hommes ne meurent pas mais sont tués ou se laissent mourir. Les morts collectives donnent l’impression de pouvoir être évitées : elles induisent donc la part de responsabilité humaine, personnelle et collective (Florea et Rabatel, 2011). Les guerres représentent les institutions sociales les plus

mortifères, exercées par des organes sociaux différenciés et poursuivant une fin plurivalente. La mort des cultures et des ethnies constituent ainsi un jeu complexe de causes internes (groupes en voie d’extinction) et de causes externes (modalité du contact avec une autre société ou une autre culture fortement destructrice). Les groupes se décomposent parce qu’ils n’ont pas d’objectif ou de fonction authentique, parce qu’ils ne suscitent qu’une faible identification affective. Enfin, les anthropologues démontrent que la mort la plus horrible pour un groupe est de le priver de sa culture, de ses racines, ses valeurs et de lui refuser son identité.

La mort devient ainsi une expérience culturelle vécue par l’homme et par le système culturel et social auquel il appartient. Elle est ainsi accompagnée de croyances, de rites sociologiques, de discours religieux sur la fin des temps: l’homme vit ce qui lui a été transmis et inculqué. Dagognet et Nathan souhaitent ainsi aller à l’encontre des théoriciens de la mort qui limitent cette expérience à l’individu, enfermé dans sa subjectivité, alors que cette épreuve se déroule dans la société et l’implique profondément. En conséquence, il devrait exister des arrières plans culturels qui induisent nos comportements en présence de la mort. Bloch (1993) souligne que notre propre culture envisage la mort comme quelque chose de ponctuelle car nous concevons la personne comme un individu bien « délimité ». Comprendre la mort signifie nécessairement comprendre le concept de personne dans une culture donnée.

Cependant, Edgar Morin (1951) souligne que la représentation de la mort possède un caractère individuel et correspond à l’intuition d’une fin de vie biologique, que tout être vivant peut pressentir. Dans la nature, l’animal dispose d’une connaissance de la mort, sous la forme d’un instinct de mort. L’animal a une conscience instinctive de la mort biologique. Il n’a pas de représentation de la mort, et s’intéresse uniquement à la survie de son espèce plutôt qu’à la sauvegarde de son individualité. A l’inverse, l’homme s’identifie à son individualité : il se représente la mort au niveau individuel et il pense la mort via la représentation et l’imagination. C’est la représentation consciente qui est caractéristique du rapport qu’entretient l’homme à la mort. Le fait empirique de la mort chez l’homme prend un sens à l’intérieur d’une représentation qui est la pensée de la mort.

2.3. Evolution des rites, perceptions et représentations de la mort

Les rites ont évolué avec l’histoire et selon les cultures (Walter, 1994 ; dans Milanaccio, 2007). Florea et Rabatel (2011) soulignent le fait que les rituels associés à la mort sont une nécessité anthropologique constante pour les sociétés humaines. Pour les individus, les rites constituaient une opportunité de matérialiser la mort pour surmonter l’angoisse qui y est liée. Ils permettaient ainsi de séparer le domaine de la vie et celui de la mort, et d’accepter plus facilement la perte d’un individu. Cette notion de rite se retrouve aujourd’hui dans le déroulement des funérailles. Lemonnier (2009) souligne d’ailleurs l’importance de la succession des opérations mentales et des procédures matérielles par lesquelles l’homme organise le rite et écarte l’un des siens, tout en rendant son absence vivable.

Ariès (1977) distingue quatre périodes historiques qui marquent des évolutions dans le rapport de l’homme à la mort, selon quatre paramètres essentiels : la conscience de soi, la défense de la société contre la nature sauvage, la croyance en la survie et l’existence du mal. A la fin du Moyen-Age, les individus avaient recours à la religion pour trouver des explications aux événements douloureux et croire en une vie éternelle via une conduite exemplaire. La mort est alors l’objet unique des méditations spirituelles et est considérée comme « apprivoisée » et maîtrisée (Ariès, 1975). Par la suite, avec le développement des théories protestantes, la mort n’est plus une question de religion, mais elle devient une préoccupation individuelle. Au XVIIIème siècle, les Lumières introduisent pour la première fois une notion biologique de la mort, en la définissant comme le simple arrêt des fonctions vitales de l’être humain. Au XIXème siècle, les progrès de la médecine se multiplient, faisant naître l’espoir d’une immortalité possible. Le biologiste Darwin à cette époque laisse entendre que la mort n’est pas à fuir, mais elle constitue au contraire une nécessité pour la reproduction des espèces et le bon déroulement des cycles naturels. La période romantique voit également apparaître toute forme de croyances : certitude en une vie éternelle, incrédulité absolue, pensée religieuse, pensée philosophique sur la mort, etc. (Vovelle, 1974). Le XXème siècle introduit la notion de mort non plus à partir de l’individu mais à partir de la notion d’Humanité : l’homme a démontré qu’il était capable de détruire les autres de façon massive et sans retenue. Aujourd’hui, l’attitude des individus face à la mort se définit plutôt à travers le déni de la mort : la mort est présente partout (médias, jeux vidéos, dessins animés, art et littérature) et de la façon la plus banale et factuelle. La nouvelle

forme de rituel qui apparaît est celle de la mort en hôpitaux ou en institutions, redonnant ainsi une place au mourir et au « bien mourir » dans la société.

Ainsi, aujourd’hui, la mort semble devoir être réinsérée dans la société. En effet, alors que les théories abordent la mort sous un angle intellectuel et individuel, ce qui fait mourir vient moins de la vie que de la non intégration sociale (théorie sociologique de Durkheim, 1895) : il existe un rôle fondamental des déterminants sociaux dans les moments de la mort. Au moment de l’agonie, le départ du mourant est inséré dans la communauté, qui a elle-même bénéficié de la présence et des activités du mourant. Après la mort d’un des membres, le groupe doit se refonder. Au moment des obsèques, le défunt continue à être virtuellement, l’emplacement lui donnant une référence, un lieu, là où chacun pourra le retrouver. La relation des vivants et des morts est rétablie, matériellement et spirituellement.

Encadré 1.1.2. Les apports de l’approche anthropologique

- La mort est appréhendée via des représentations conscientes :

! La mort comme le début d’une nouvelle vie, un nouveau cycle temporel ; ! La mort comme événement qu’il est possible de connaître par le mythe ;

! La mort comme fini : l’homme cherche à gérer le temps et la mort via la reconstruction de