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I De l’activité de jeu à l’addiction au jeu 1 Bref historique des jeux de hasard et d’argent

B. La pratique du jeu d’argent n’est pas mieux expliquée par un épisode maniaque.

4. Présentation des différents types de jeux de hasard et d’argent

4.2. Jeux de hasard et de stratégie 1 Le poker

Ce jeu consiste à former des combinaisons de cartes dans le but d’obtenir la meilleure main possible. Au fil des tours de table, le joueur a la possibilité de se coucher ou de continuer à jouer en suivant les mises représentées par des jetons. Lors de l’ultime tour d’enchère, le joueur ayant la meilleure combinaison remporte le pot. Toutefois, au sein du poker, et ce quelles que soient les variantes, la stratégie ne relève pas uniquement dans l’obtention de la meilleure main. En effet, le bluff fait partie intégrante des stratégies utilisées au poker pour tenter de gagner le pot final. Bluffer consiste à faire croire à ses adversaires que l’on a une main plus forte que ce qu’elle est en réalité et surtout plus forte que les leurs, poussant ainsi les autres joueurs à se coucher et gagner le dernier tour.

Quelle que soit la variante, le poker peut se jouer selon deux formats : tournois et cash game. En tournois, les joueurs doivent payer un droit d’entrée qui s’élève à une certaine somme

pour y participer, cette dernière étant identique à l’ensemble des joueurs. Ils partent donc tous sur un pied d’égalité puisque chacun possèdera le même nombre de jetons au départ. Les joueurs sont éliminés au fur et à mesure de la session de jeu. Dans les tournois de poker, il existe également la notion de places payées, autrement appelée la Bulle, où le montant à obtenir augmente crescendo au fur et à mesure que les joueurs se rapprochent de la table finale (ultime tour de table). Le dernier restant remporte la somme la plus élevée et gagne le tournoi. En cash game le fonctionnement s’avère assez différent. En effet, les joueurs peuvent entrer dans une

partie de poker avec la somme de leur choix. Néanmoins, un montant minimum et maximum ont été définis pour chacune des tables de cash game. Ainsi, les joueurs jouent directement avec des jetons représentant de l’argent réel. Les joueurs de cash game peuvent racheter des jetons en cours de partie, commencer et quitter la table quand ils le souhaitent, contrairement aux tournois où la partie de poker implique de rester assis ; cette dernière pouvant durer plusieurs heures.

4.2.2. Le blackjack

Le blackjack, valet noir en anglais, fait partie des jeux de cartes proposés dans les casinos. Une partie se déroule généralement sur une table semi-circulaire autour de laquelle sept joueurs peuvent s’installer et prendre part au jeu. Au début de la partie, le croupier distribue une carte face visible à chacun des joueurs ainsi qu’à lui-même. Il réitère l’opération une seconde fois afin que les joueurs soient en possession de deux cartes. Cependant, la deuxième carte que le croupier s’attribue est face cachée. L’objectif du jeu est de battre la banque, soit le croupier, en faisant un score de 21 à l’aide des cartes reçues au fur et à mesure. Lorsque cette somme est dépassée, le joueur perd la totalité de sa mise. Ainsi, pour jouer au blackjack, il est important de connaitre la valeur de chacune des cartes.

De manière plus détaillée, la partie débute avec le joueur se situant à la gauche du croupier devant annoncer « Cartes! ». Le joueur peut demander des cartes autant de fois qu’il le souhaite pour se rapprocher du nombre 21, mais il peut également s’arrêter quand il le souhaite en annonçant « Je reste ». Dans ce cadre, le croupier passe au joueur suivant et ainsi de suite jusqu’à jouer pour le compte du casino. C’est alors que le croupier joue selon la règle « La banque à 16, reste à 17 » qui signifie que le score à atteindre doit être compris entre 17 et 21. Dans le jargon des joueurs de blackjack, il s’agit de « faire son point ». Si le croupier obtient un score supérieur à 21, les joueurs toujours en liste gagnent. Si le croupier fait son point, seuls les joueurs restants ayant fait un score plus élevés que ce dernier gagne. Si un seul des sept joueurs remporte le tour de jeu, ce dernier gagne l’équivalent de sa mise initiale. Si des égalités sont observées au sein des joueurs, rien est perdu ni gagné : ils récupèrent simplement leur mise respective de départ.

4.2.3. Les paris hippiques

Depuis 1930, les paris sur les courses hippiques constituent une activité légale, gérée par le Pari Mutuel Urbain (PMU). Les paris hippiques regroupent trois types de courses hippiques : le plat, le trot et l’obstacle. Le plat, la course la plus connue, oppose des chevaux au galop devant parcourir un ou plusieurs kilomètres. La course d’obstacles oppose également des chevaux au galop mais cette fois-ci sur un parcours composé d’obstacles à franchir. Enfin, la course au trot, à la différence des deux autres, s’effectue avec des chevaux ayant pour consigne de ne pas dépasser le trot sous peine d’être disqualifié. Un nombre minimal de foulées au galop est toutefois toléré.

Plusieurs types de paris sont proposés aux joueurs dont le plus connu est le pari simple. Il consiste à choisir un cheval, à parier sur le fait que ce dernier arrivera « gagnant » (première place) ou « placé » (dans les trois premiers si un minimum de huit chevaux sont inscrits à la course, dans les deux premiers si quatre à sept chevaux y sont inscrits). D’autres types de paris

sont proposés tels que le Tiercé®, le Quarté+® ou encore le Quinté+®, où l’objectif est de trouver les trois, quatre ou cinq premiers chevaux de la course. Un numéro complémentaire directement attribué au ticket du Quinté+® a été ajouté. Si le joueur remporte le quinté dans l’ordre et qu’il dispose du bon numéro tiré au sort, son gain est multiplié par 10. Cet élément bonus peut expliquer l’important succès de ce pari auprès de la communauté des parieurs hippiques.

Une côte est fixée pour chacun des chevaux participant à la course. Cette dernière est plus ou moins grande selon les probabilités que les évènements se réalisent ou non. Par exemple, plus les joueurs parient sur un cheval, plus sa côte sera basse et plus le cheval sera favori. Contrairement à d’autres jeux de hasard et d’argent, les paris sur les courses hippiques s’effectuent selon le principe de pari mutuel, c’est-à-dire que les parieurs ne jouent pas contre l’opérateur. En effet, les mises sont regroupées ensemble pour ensuite être redistribuées aux gagnants en fonction du prorata de leur mise initiale, déduction faite d’un prélèvement réalisé soit par l’État soit par les sites de paris hippiques.