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Analyse des données

5.1. Huit portraits

5.1.5. Jean-Louis

Jean-Louis, 53 ans, enseigne depuis 30 ans. Pour cet enseignant, l¶autorité « c¶est le truc dont tu ne devrais pas user. Parce que tu as su être assez intéressant pédagogiquement pour que tes élèves ne pensent pas à faire les idiots ». Il considère l¶autorité comme un moyen, que cela soit pour rétablir le calme ou remettre les élèves dans l¶activité, et non comme un but premier du métier d¶enseignant. Selon ce dernier, un enseignant ne doit pas nécessairement avoir une autorité naturelle. Néanmoins, il reconnaît l¶importance de cette composante dans le métier quand il déclare que « dans une tâche éducative ou enseignante, on ne peut pas mettre de côté l¶autorité. Tu es obligé d¶en avoir». Avoir de l¶autorité et donc « pouvoir inspirer la crainte à certains moments » est, selon cet enseignant chevronné, jugé utile de temps en temps.

Toutefois pour lui, avoir recours à l¶autorité découle d¶une mauvaise préparation/organisation du travail : « je veux dire, même quand les enfants sont fatigués, parce que tu as fait traîner trois activités ou parce que tu as improvisé - ce qui arrive à tout le monde - tu ne peux pas toute ta carrière préparer des trucs parfaits à l¶avance. Personne ne le fait, mais soit tu as assez d¶expérience pour faire rouler les choses, soit des fois les élèves ils s¶embêtent et font les zouaves. C¶est presque une réalité. Eh bien c¶est là qu¶on use de l¶autorité, je ne me mets pas au-dessus du lot ». Le « statut » d¶enseignant, selon lui, confère déjà une certaine autorité mais il faut voir « ce que l¶RQHQIDLW«ª L¶autorité est perçue comme un élément qui « peut se travailler », bien qu¶il admette que certaines personnes « ont une « autorité », ils vont en imposer d¶une façon ou d¶une autre, pas forcément parce qu¶ils ont une grosse voix mais parce que quelque chose émane d¶eux. »

Pour ce qui est de la relation avec les élèves, il faut d¶après lui « mettre une distance. On n¶est pas copains. On n¶est pas d¶égal à égal. Vous (élèves) ne me parlez pas d¶égal à égal. Ce n¶est pas Jean-Louis, c¶est Monsieur». De plus, pour le bien des élèves qui en ont besoin, il faut savoir mettre des limites. Cela dit, le respect mutuel est primordial : « la question de l¶autorité on ne peut pas la dissocier du respect ». C¶est d¶ailleurs, selon lui une caractéristique qui permet aux élèves de consentir à l¶autorité de l¶enseignant. Par ailleurs, il faut savoir prendre une certaine distance et ne pas prendre le refus des élèves pour une attaque personnelle, mais essayer de comprendre l¶apprenant. Il est indispensable d¶être à l¶écoute des

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élèves. Les attentes que nous avons envers nos élèves sont un aspect à ne pas négliger. Cet enseignant nous rappelle avec ses propres mots l¶importance de croire en l¶éducabilité des apprenants : « on sait bien aussi que les attentes qu¶on a par rapport à eux ont un grand rôle.

Si comme dans le film on fait ressentir à une élève qu¶elle est nulle, ça va envenimer les choses». Il est conscient que plaisanter avec les élèves ne peut être évité à tout moment, mais il nous met en garde à ce sujet : « le terrain, il est glissant, et oui, ça arrive à tout le monde de se lâcher. Mais c¶est ça être professionnel : savoir quand on peut ou non plaisanter, même quand la tentation est forte ». Avec ses élèves cet enseignant dit vouloir « positiv[er] les choses » et les encourager lorsqu¶ils sont confrontés à des difficultés.

Jean-Louis, répète maintes fois que « quand on a pris la peine de préparer une leçon comme il faut, qui roule bien, qui marche bien et tout, on n¶a pas besoin de faire de la discipline ».

En effet, cet enseignant appuie sur le fait que la discipline et l¶autorité sont intrinsèquement liées à l¶organisation du travail scolaire que nous proposons aux élèves. Il faut que les élèves soient actifs et il est important de leur donner les moyens d¶entrer dans la tâche, en lisant par exemple à leur place un texte compliqué pour les décharger cognitivement de la tâche de lecture et entrer dans la compréhension du texte.

Pour cet enseignant, il est primordial, pour avoir de l¶autorité, d¶« établir certaines règles » telles que lever la main pour prendre la parole. De plus, il est capital de « rappeler aux élèves pourquoi ils sont là : pour apprendre ». La compréhension des apprenants de leur métier d¶élève et un gage pour l¶autorité. L¶autorité doit être « bienveillante », c¶est-à-dire « qu¶il faut que ton autorité ne te serve pas à satisfaire ton ego mais qu¶elle se construise dans le but d¶être utile aux enfants pour qu¶ils puissent apprendre dans de bonnes conditions ».

Pour avoir une autorité consentie par les élèves, il faut éviter tout acte dévalorisant ou rabaissant pour les élèves, qui serait la porte ouverte à une attitude similaire de leur part envers l¶enseignant. C¶est ce qu¶il reproche à l¶enseignant montré dans le film : « il ne faut pas qu¶il s¶attende, après, à ce que les élèves soient conciliants avec lui. Il devrait faire plus attention au respect qu¶il faut avoir pour les élèves ». Une autre dimension importante à ne pas perdre de vue est celle du niveau de langage. L¶enseignant, ne doit pas se mettre au niveau des élèves. Enfin, il ne faut pas que les élèves sentent que l¶autorité est subie : « une autorité comprise et consentie par les élèves est beaucoup mieux qu¶une autorité subie ». Jean-Louis fait parfois usage de punitions telles que : recopier la conjugaison d¶un verbe « pour avoir la paix » même s¶il estime qu¶ « on ne devrait pas le faire ».

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5.1.6. Caroline

Caroline, 36 ans, enseigne depuis onze ans. L¶autorité, pour cette enseignante, signifie « être juste et sévère ». A travers le mot juste, elle veut transmettre l¶idée de « donner des punitions pas trop dures », « d¶avertir l¶enfant qu¶au bout des avertissements, il y a telle punition ».

Elle insiste sur le fait qu¶il faut avertir l¶enfant, lui communiquer les conditions et, surtout, qu¶il faut s¶y tenir. Pour cette enseignante, hurler sur les élèves démontre de l¶irrespect envers eux. Il faut être capable de se maîtriser et rester professionnel.

Caroline fait un lien entre autorité et punition. Selon elle, les élèves acceptent la punition s¶ils reconnaissent qu¶elle est juste, c¶est-à-dire méritée et adaptée. Il faut donc absolument éviter de punir « pour rien ». Dans la relation avec l¶élève, elle affirme qu¶il est important de discuter avec l¶élève : « je suis beaucoup dans la discussion aussi, tu discutes avant de punir ». Elle ajoute qu¶il est important d¶HQ reparler au conseil de classe.

Caroline pense que tout « vient quand on connaît les élèves ». Ses pistes pour une bonne relation sont « les valoriser », « donner du sens à ce qu¶on fait », « montrer que des règles minimes font avancer beaucoup », « se poser des questions et se fier à l¶intuition ».

D¶une manière générale, l¶enseignante pense que les moments de rire et d¶ironie n¶entravent pas l¶autorité, pour autant qu¶ils aient été instaurés dans la confiance et le respect. Selon elle, il est possible de plaisanter : « je vais les titiller, faire des plaisanteries, mais non pas sur leurs capacités scolaires ». Car s¶en prendre aux capacités scolaires est irrespectueux.

Caroline ne pense pas que répondre aux préoccupations des élèves sur les rumeurs puissent mettre l¶enseignant en péril : « je ne pense pas que cela te mette en péril, si après tu argumentes et si tu entres en discussion ». Elle ajoute qu¶il est possible d¶entrer en débat sur une réalité de la vie, de sortir de sa leçon, voire même de rigoler, pour autant TX¶RQ VRLW capable ensuite de couper court et de repartir sur la leçon.

Au niveau de la posture et des gestes, selon Caroline, les élèves sentent si l¶enseignant n¶est pas sûr de lui, mais elle affirme que « si tu arrives avec une posture d¶enseignant et des règles et que tu t¶y tiens, ça marchera toujours ». Elle explique que chaque enseignant doit trouver

« son truc », et qu¶elle, par exemple, fonctionne avec le regard « je fonctionne beaucoup avec le regard, je n¶ai pas forcément besoin de hurler ».

Au niveau de la planification, elle nous dit « si tu as ta journée planifiée et ton rôle, tu sais où tu vas et donc tu es plus sûre de toi, tu vas mieux canaliser les élèves ». Elle admet qu¶il

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arrive à tout le monde d¶être parfois moins bien préparé et donc qu¶il peut y avoir un peu de flottement et de bavardages.

Pour Caroline le concept d¶autorité existe toujours. Selon elle, l¶autorité est présente tout d¶abord par le lien « adulte-enfant », « il faudrait repartir de la base, je suis l¶adulte, j¶ai le droit d¶avoir le dernier mot ». De plus, elle pense que l¶enseignant a une base d¶autorité par le simple « statut social » d¶enseignant qui lui est donné. Donc, selon elle, l¶autorité est omniprésente même lorsque la volée est difficile. Elle ajoute toutefois que les problèmes d¶autorité à l¶école sont liés aux problèmes d¶autorité dans la société « c¶est vrai que dans la société actuelle elle [l¶autorité] se perd quand-même, plein [de jeunes] n¶ont plus la crainte de l¶adulte et de l¶uniforme ». Caroline conclut en disant « l¶autorité est présente mais il faut ODPDLQWHQLUDXVVL« tu dois toujours te justifier face aux pOqYHVDX[FROOqJXHVDX[SDUHQWV«

l¶autorité n¶est plus naturelle, il faut toujours y revenir et tu dois constamment rappeler les règles ».

Pour cette enseignante, les à ne pas faire sont « envoyer des pics aux élèves», car cela ne permet pas un climat de confiance, « être trop sévère ou trop cool », et « éviter la confrontation ». Cependant, elle nous explique que si nous entrons en confrontation avec un élève, il ne faut pas lâcher pour montrer que nous sommes le plus fort des deux. Elle nous met en garde sur le fait qu¶il faille éviter toutes les situations d¶irrespect qui peuvent dégénérer.

Caroline affirme « il faut du respect mutuel qu¶il faut expliquer aux élèves ». Selon elle, tout réside dans le fait de trouver le juste milieu.

5.1.7. Anne

Anne, 54 ans, enseigne depuis trente et un ans. Cette enseignante considère l¶autorité comme un élément indispensable à l¶enseignement : « l¶autorité fait partie de l¶enseignement et cela à tout moment ». Elle définit l¶autorité comme « intuitive » et « naturelle ». C¶est selon elle une capacité qui relève d¶une caractéristique personnelle et qui se perçoit instantanément chez un individu : « on a une autorité naturelle ou pas, c¶est vite vu, quand quelqu¶un ouvre la porte d¶une classe et arrive dans une FODVVH«ªElle déclare avoir une autorité naturelle de par certaines de ses caractéristiques personnelles : « je suis grande, j¶en impose de façon naturelle, j¶ai une voix qui porte et puis quand je rentre quelque part, on me voit. J¶ai une présence, mais ce n¶est pas donné à tout le monde». Elle déclare aussi être « assez

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autoritaire ». Selon elle, il est certes possible de ne pas avoir une telle autorité pour enseigner, mais elle nous met en garde vis-à-vis de ce qui se passe en dehors des quatre murs de la classe : « enfin si l¶on n¶a pas d¶autorité sur les élèves je vous conseille de ne pas sortir de la classe, parce que là ça risque d¶être dangereux ».

Selon Anne l¶autorité naturelle ne suffit pas à avoir un cadre favorable dans la classe. Il faut établir des règles avec les élèves, les rappeler et les faire respecter en étant parfois

« strict(e) ». La relation et le statut du maître et des élèves doivent être établis dès le départ :

« chez moi c¶est très net, je suis la maîtresse, je ne suis pas une copine, je suis une adulte ».

Ainsi, les apprenants comprennent qu¶ils sont sur un « plan » différent que celui de l¶enseignant et cela instaure un certain respect. Pour ce qui est de la plaisanterie, elle considère que « c¶est plus de l¶apanage du professeur, car il est seul vis-à-vis de vingt élèves tandis qu¶eux sont vingt c¶est tout à fait différent. Le comportement du professeur et des élèves n¶est pas pareil ». Par contre, elle ajoute que les plaisanteries ne portent jamais sur les caractéristiques physiques ou la personnalité des élèves et qu¶elles sont « sur quelque chose de visible. » Cela dit, bien que cette enseignante mette une certaine distance entre elle et les élèves en ce qui concerne leur statut respectif, elle met un point d¶honneur à ne pas avoir une distance aussi tranchée dans le positionnement dans la classe, et apprécie G¶aller vers les élèves et de ne pas rester au tableau. Il est important d¶ « [être] avec les élèves ». Considérer les interrogations des apprenants est aussi primordial pour Anne. Toutefois, quand la question posée par les enfants est hors du cadre, elle la reporte à un autre moment pour ne pas s¶éloigner de sa visée première.

Selon cette enseignante le travail proposé aux élèves demande plus ou moins d¶autorité : « En effet, quand on les fait travailler à leur table avec leur travail, là, à la limite, on n¶a pas besoin d¶avoir énormément d¶autorité ». Au contraire, des travaux de groupes ou des sorties nécessitent d¶avoir de l¶autorité et des règles bien établies.

Une ressource première pour avoir une autorité juste et comprise par les élèves est d¶avoir des règles de classe. De plus, il faut que les élèves se les soient appropriées en les reformulant et en les écrivant. Bien sûr, les élèves ne peuvent pas toutes les retenir et les respecter G¶un coup de baguette magique, c¶est pourquoi l¶enseignant doit « chaque fois recadrer, par exemple la prise de parole : un à la fois, l¶écoute des autres ». Un autre élément important est de revenir avec les élèves au « pourquoi es-tu à l¶école ? ». De cette façon, les élèves comprennent que les actions de l¶enseignant sont dirigées dans le but de les faire apprendre. Il est pertinent pour elle de poser des questions telles que : « est-ce que je peux quand même poser une

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question ? » Dans le but de « repositionn[er] les élèves ». Dans des moments d¶agitation, faire le « silence absolu » est un geste qui permet de repartir dans de meilleures conditions.

Pour avoir ou garder une autorité qui soit juste, il faut, dans un premier temps, éviter d¶« adapter son langage [à celui des élèves] », et essayer de tendre à ce que les élèves ne parlent pas avec un langage familier en classe. Pour que les élèves comprennent qu¶un enseignant est un enseignant et pas un ami, il faut « rester dans (son) rôle ». C¶est-à-dire

« essayer de ne pas s¶énerver, de ne pas hurler quand les élèves font du bruit ». Il ne faudrait pas entrer dans le chantage mais plutôt leur rappeler pourquoi ils sont en classe et essayer de comprendre les refus des élèves a posteriori et non en situation conflictuelle, pour ne pas empirer les choses.

5.1.8. Cristina

Cristina, 34 ans, enseigne depuis neuf ans. A propos de l¶autorité, cette enseignante nous dit

« moi je me positionne en tant que quelqu¶un qu¶on doit respecter et en échange je montre exactement le même exemple. J¶attends du respect de mes élèves et je les respecte aussi. » Toutefois, Cristina admet qu¶elle a un statut au-dessus de ses élèves : « j¶ai plus de pouvoir qu¶eux. Leur enseignement, leur savoir est entre mes mains, donc c¶est déjà un pouvoir ». Elle pense que les élèves doivent tout de même comprendre « qu¶il y a une différence entre vous [les élèves] et moi [l¶enseignant] ». Pour Cristina, le statut d¶enseignant confère déjà une base d¶autorité.

Pour cette enseignante, le concept d¶autorité est actuel. Elle nous explique qu¶une autorité juste est « une idée d¶équité, mais en même temps cette équité doit tenir compte des individus, c¶est un équilibre entre le bien du groupe et le bien individuel de chacun et c¶est entre ces deux choses qu¶LO IDXW QDYLJXHU«LO Q¶y a pas vraiment une loi, une théorie, une marche à VXLYUHXQHUHFHWWH«F¶est un petit peu au µcoup par coup¶ et à chaque fois il faut se poser la question µvoilà j¶ai cet élève là et j¶ai le groupe, comment faire pour que ce soit juste pour tout le monde et pour l¶élève aussi. » Pour que ce soit juste pour tout le monde, Cristina nous parle des règles de classe et des sanctions, auxquelles les élèves s¶attendent. C¶est-à-dire que les élèves doivent être au courant des sanctions. Elle nous dit que ces règles doivent être, à la base, respectées par tous. Cependant, elle admet que, parfois, il faut remettre une règle en cause, car il n¶y en a pas une qui s¶applique dans tous les cas.

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Selon cette enseignante, l¶autorité passe par des petites choses, comme les règles de classe, se serrer la main le matin avant d¶entrer en classe et se faire vouvoyer. Ce qui pour elle est fondamental c¶est le « respect ». L¶autorité doit donc être « basée sur la confiance » sans

« provocations ». C¶est à l¶enseignant de faire respecter les règles, et de faire comprendre aux élèves qu¶elles sont là pour leur bien. Cristina nous dit qu¶il faut bien expliquer les règles, mais ne pas les justifier, car ce n¶est pas quelque chose que l¶enseignant doit faire valider par les élèves.

Dans des situations de gestion de classe difficile, Cristina proposerait des « activités beaucoup plus cadrées » du type « papier-crayon, individuel, interactions élève-enseignant ».

Cristina explique que si nous devons punir un élève parce qu¶il n¶a pas fait son travail, nous devons maintenir cette punition, car il n¶a pas atteint l¶objectif que nous avions pour lui et qu¶il faut que nous soyons juste avec ceux qui l¶ont fait.

Pour cette enseignante, il existe un lien entre la planification d¶une leçon et la gestion de l¶autorité : « forcément, il y a toujours le risque que l¶autorité soit bousculée ou remise en causH« donc si on met en place des situations qui favorisent les occasions de remettre en cause l¶autorité, non seulement on perd l¶objectif pédagogique et en plus on perd celui de maintenir notre autorité. Donc, il faut penser comment, dans quelles situations je vais les mettre [les élèves] pour que j¶aie un maximum de chances pour travailler mon objectif pédagogique et que je n¶aie pas besoin de me battre pour qu¶on m¶écoute. »

Selon Cristina, il est important de « recadrer et de revenir au thème abordé » lorsque les élèves sortent du sujet de la leçon.

Les à ne pas faire de l¶enseignante sont « entrer trop en matière avec les élèves », rabaisser les élèves, entrer dans le conflit et plaisanter en manquant de respect à l¶élève. Il ne faut pas non plus faire passer l¶affect avant le projet éducatif et les objectifs d¶enseignement. Il faut, selon elle, discuter avant tout avec l¶élève qui pose problème. En somme, pour cette enseignante, il

Les à ne pas faire de l¶enseignante sont « entrer trop en matière avec les élèves », rabaisser les élèves, entrer dans le conflit et plaisanter en manquant de respect à l¶élève. Il ne faut pas non plus faire passer l¶affect avant le projet éducatif et les objectifs d¶enseignement. Il faut, selon elle, discuter avant tout avec l¶élève qui pose problème. En somme, pour cette enseignante, il