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Im semel: ernen ïtasu ker (a (petiu?)

(T

Tu n’as pas

fait

roule vers Kadesch

ni

vers Tubacfii; lu n’as pas été

(T

du côté des Schasu avec

(h‘s

soldats,

n

C'est ainsi que parle l’écrivain

(jui

se vante d’avoir une parfaite connaissance de

la

Syrie et de

la

Palestine. Tubachi est certaiiuiment

laville

de Syrie mentionnée, au livre des Paralipomènes

(1, xviii,

8) sous

la

forme nnaç, comme fai-sant partie du domaine du

roi

de Soba, voisin de Damas, et qui

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DK I.ALPIIABETPHÉMCIEN. 35 àDavid unejjrande(|uanlité d’airain.D’aprèslesinterprètes, Ti-bfchatsijjnifiehmchfrie^'^-,leliltérateiirégyptienconnaissait par-faitementlesensdecenom,carilaajoutéaprèsleslettres les délerminatifs lecouteauetlehrasarmé,convenahlcspour ra|ipelerl’idéedemortviolente

J’aiditquelaconnaissance des idiomes sémitiques avaitengagé lesécrivainsdela xix'dynastieàinlroduireun grandnombrede moisétrangers dans leursouvrages;nousallons aussiyretrouver plusicui’sexemplesdu2 etdu2, transcritsensuivant assez exac-tementlanotationgrammaticale des Massorètes.M.Ilincks a déjà signalélemotquidésignequelquefoisunchar decombatàla

jilacede l’égyptien

^

| nrnt;c’estle

nom

^

markaviiln,quirépondàl’hébreu njDsn,etplusexactement àlaformeduplurielriaj'jo;onaemployéicilajambeJ,ipiiest leI’ordinaire.M. Ilincksciteégalement,danslepapyrus

.\nas-tasi,

S

-», qui,d’aprèssondélerminatil,

répondtrès-bienau plurieln'ii'o, piscinip;latranscriptionexacte donneiciVBarhavula.Ilsemblebienque danscesdeux exemples onaitvoulu distinguer 2

=

Jde2

= ^

ou

J^-

L’orthographe Imi-ktivut,pourberekot,amènepresquelesigne

J—

>V à jouerlerôle d’une semi-voyelle. Je trouveun exemplesemblabledÿiis le |iapy-rusd’Orbiney:leverbe égyptienmav,en copte0"««.icy&, répondre, yestécrit

>JT:a

,uviv'‘bCesvariantess’expliquent très-naturellementparlaxaleur V, 2, delajambe

Citonsmaintenantquelquesexemplesdemotssémitiquesni'ile l.avaleur exaele 2=J é^;ale

mentbienconservée danslemot|I

J

^

J ,innt'H

=

,uni

(pap, .Vnas-lasi,IV,pl.i5, 3).Isaim'mo Iruinmp-tioiidtimômeradicalserplnuivedansle nomdeville

knrta^iivH,ou«lovilledes raisins;^li*

33y dulivredeJosud(ai,*ji,etvv, SnV

J.

nacine:naa,maelare; d'api-èsles MassonHes,rn32.aurait ôcritsans

Cf.lesmois: i-wm, ex-êeindere; J utucUire,etc.

s»-.,moireaude bois dur, détep-iniiialifdes objetseu bois.

Delcrminalifs:i*X,desactions t|uise croisent; a* delapm*ole.

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3Ü MÉMOIHKSUIlI;üI11GI.NEÉGYPTIENNE 2l'slliaiiscril

romme

nousvenons delevoirdanslapremière lettrede I.epapyrus Anastasi, n"i,dépeintdans l’une de sesrubriquesunjeune guerrier faisantuneexpéditionen Syrie;

linylitlepassage suivant:

,4»*r-4* tnunftfihn (a—k ta Ketaer

an—k ffornt her *mchi-k

itTnprendsun délour, lusaisistonarc, tufaisunecharge surla Ilgauche, tLemolnauhah

,

qn’onne retrouve pas surlesmonumenis plus anciens,estévidemmentl’Iiébreu32t,nrcutmvit,de

même

queparai' est leverbe yn?-iirupil.

Cetexte,pleindemotssémitiques, m'offre,quelques lignes plus loin, lemotsiconnunps, forces, année. Le jeune guerrierest en-lonrédeBédouins satu); l’interlocuteurluidit;

auk un~tu tra er kna-k im /alta

ha -i

IlTuestseul;pas de n’estavecloi;pasdesoldats derrière

ctüi. n setranscrittrès- exactementpar ksx, auquel

laponctuation actuellenedonnepasnéanmoinsde dagnesch.

Linautremothébreuestégalement transcrit par

^

seul,dans

Ccc,ilclcrmindparlesigneîlesparûtes.|ieut serappoiierauruple , ejrplo-rare,ouà l'x, naniiiu,lesensen restedouteuxpour moi.

‘’i^ ,j,.s dlran-gers.

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DliL’AI.l'HlBETIMIÉMCmN. .17 lepapyrus Anastasi, n°It(pl.XCVlll,I.p);c’csl almriu:il«Irsignelesétalonsdupays des Khelas,ipiisontcités aveclesbons chevauxdeiSaag'ar.Quoiquel’hébreu s’emploie habituellementpourlestaureaux,onletrouvenéanmoinsaussi a|>pliquéaux chevaux'”.

Surlesmonumentssrul|)tés,ladistinctionentrelesileux3, 3 estmoinsbien observée;ilne faut pas s’étonnerd’yrencontrerle

nom

deBabel, V33, écrit

JJT-L.

vevrr,etlemot écrit

J

^ î ^

j ven-nu.

Malfjré ces exceptionsetplusieursautresqu’onpourra rencon-trer,jecroisque nousavons réuni assez d’exenqilespourconclure: 1°quel’articulationé(;yptienncsepronoiu'aitV

—3;

9°quela jnrnb<-Jareçu cette valeur exclusivement danslestranscriptions oùl’ona recherché l’exactitude;3®que,dans ce

même

hut,les écri-vainsdespapyrusont transcrit3

=

BparJ

=

M’;^1°(|ue,lorsque l’onn’apasvoulusortirdes régies ordinaires del’écrituix; hiéro-glyphique, onapréférépourle Bl’oiseau qui se rappro-chaitdavantage delusyllabebn.

Sil’articulationBn’apas coexisté, désl’origine,danslelangage égyptienavecleV,ilestcertain qu’elles’y estintroduitelongtemps avantlesCoptes;noustrouvons,eneffet,desmotsparfaitement égyptiensécritsaveclacombinaisonV1’

= J^,

dansles Bitiiels d’ancienstyle.

On

peutciterentre autreslesmots va-rianted’unmanuscritdu l»uvre pour

pourbaba; >'baka

ÊOKS,gravida,etc.

Le

nom même

dun'?,(juis'écritavecundaguesrk,montre quelleétaitla|nemiére valeur de cettelettredans l’alphabet sé-mitique,etcette discussion doitnousamenerùcomprendre pour-quoilesSémites n’ont pasempruntélalettre laplus usitée,

J,(|ui ,seprononçait \. L’oiseau sansavoireu d’abord exactementla

T,sifpîcdesquadrupèdes. Tinllpubueh,cbap.L\iv,i3.»'

in-**'Jérémie, VIII. i6. diquequ*ilfautreflouhlerInsyllabeet

I.epsiiis, elr.III,iQp. lirehnlm.

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3S

MÉMOIHE

SUKLOItir.KNEÉGYPTIENNE valeur13,uvciitUni par s'en rapprucber sensiblement,etnousnous croyons autorisé ùletranscrireparB danslesmotsétrangers à l'Kgypte.Nousne ci-oyons pasnéanmoinsqn’ilsoitutile d’intro-duire cette distinctiondanslatranscriptiondesmotségyptiens, oùlesnuancesdelaprononciationn'empécbentenaucunefaçon lessignesJet

^

de représenteruneseuleet

même

lettre.

Sansêtreaussifréquemment employé queleJ,le

^

ligure

néanmoins dansl’écritured’ungrandnombredemotségyptiens.

Ilexistedans son abréviationcursiveplusieurs variantes princi-palesquifurent usitéesen

même

temps, et nous constateronsla

même

chosepourd'autres ligures d'oiseaux.Jenel'aipas rencon-trédanslepapyrusPrisse;laforme usitée danslespapyrus dela xix'dynastie

me

paraît êtreletypedubethj)bénicien.Jeferai re-marqueripictouteslesvariantesantiquesdecettelettre con-serventcetraitinférieur,tournantbrusquementbgauche, qui formelecorpsdel'oiseaudanslesiglehiératique.Cetraitétait essentielàlalettre,puisque son ])rolongernent adonnélieu,d’un coté, àlaseconde boucledu Bgrec et italique,et,del’autre,au traitinférieurdu3 hébreu.

Uneabréviation aussiprononcée quecelledelalettresémitique aproduitchezlesécrivainsdémotiques,etparunemarchetout àfaitindépendante,uneligurepresqueidentiqueaubethdela forme angulaire. Cette ressemblancen’estpas inutile,

comme

coii-lirmationdenotreproj)osilion,carlebelbestunedeslettres phéniciennes qui ont subiuneabréviation des plusmarquées.

eVUTALES.

J’étudieraiensemblelestroislettresj,3,p, qu’on peut nom-merplus .spécialementpalatales,en laissantde côtépourle mo-mentlagutturale aspirée netley,gutturale spécialeaux Sémites, quoiquelerapport intimeipiiliecesdeuxsortesd’articulationsait amenédanslestranscriptionsplusieurs irrégularitésque nous si-gnalerons en passant.

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DEI/.AI.FIIAIIETl’HÉMCIEN, .TJ NoustruuYunsdansral|iljabulluLTOgly))lii<|U(!aiicioiii|iialre .signesquelestranscriptionsgrecques ont indiqués àChampollion ronimecorrespondantsauxpalatales

K

et1’;cesont;

0

> |J.

Sinous nousen rapportionsuniquement auxchangemetits assez nombreux quecessignessubissententreeuxdansl'écrituredes motségyptiens,nousserionsporté àdécideravec.M.Lepsiusque CCSquatre signesne.sontquedejiursbomoplioncset représentent uneseule et

même

articulation.M.Ilincksanéanmoinsremarqué lepremierquecliacunedestroislettressémiti(]ues recevait,dans lestranscriptionségyptiennes,uncaractèrequiluiétaitalïecté par préférence.M. Brugsebva plusloin:ilreportejusque dansla langue égyptiennelestroisnuancesindifjnéesparles tran.scrij)-tionsduy,du3etdup.Nouscroyonsqn’ilya([ueb[uechose de vraidanschacune deces opinions.

Sinousconsultonslalangue coptedans sesdivers dialectes, nousytrouvonslatracemanifestedelapréexistencededeux arti-culationsde cetteclasse.

On

yrencontre,enell'et:1“ leKgrec, et2"le lettreajoutéeàl'alphabetgrec parlesCoptes,etqui n’estautre chosequelesignedémotique a

,correspondant àun Kanti(|ue,lacoupe Ellej)ara!tavoireu d’abordun.son trés-voisindu K,car,suivantlaremarquede Scbvvartze,elle le rem-placedanslatranscriptionde plusieursmotsgrecs.Maisle

même

|)bilologueconstate, (pi’elleportaitavecelleunenuance particu-lièrequil’asuccessivement modifiéeetrajiproebéedessifflantes.

IIya d’ailleurs, danslanécessité

même

quelesCoptes ont recon-nued’ajouter cettelettreàl'alphabet grec,une preuvemanifeste queleKne pouvait leur servir |)our écrire certainsmotsde leur langue.Ce

V

est égalementemployéen coptepourquelquesmots dudialectetbébain;maisontrouve alorsunk pour consonne primitivede ces mots. Le r"n’esthabituellement qu’un adoucisse-mentde prononciation,amené.souventpar l'innuence d’une nasale

<|uileprécède.Iln'yadoncpasde motifs sullisantspour ad-mettre l'existencedecettelettredanslalangue égy|itienne.(Jiiant

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