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A cos
vinjjl-ciiiqtypos, M. Bru{jscli aduplii vingt-cinq loltrcs, (lislingncos par certains appendices, et qui
luiservent d’alpliabcl conventionnel pour transcrire non-seulement
lesnoms sémitiques, mais encore
lesmois de
lalangue égyptienne, et
c’estsur ce point (jue nous ne pouvons nous accorder avec
lui.M. Lepsius a exa-miné
lesinnovations de cet alphabet dans un appendice de son lÀvre des
rois d'I'igyple,et
il b;srepousse absolument. Je crois que M.
I..cpsiusa parfaitement raison au point de vue de
lalangue égvpticnnc, ce qui n’empécbe pas que
letravail de M. Hincks et celui de M. Brugseb ne conservent toute leur valeur en ce qui con-cerne
lesrégies ordinairement suivies par
lesbiérogrammates de
la xix*^
dynastie dans
latranscription des mots sémitiques. Je
re-garde comme certain, avec M. Lepsius, que les divers signes de l’alpbabet égyptien doivent être considérés comme homophones sous
lesdeux conditions suivantiîs
:premièrement, lorsque nous les trouvons employés comme variantes d'un même mot égyptien, surtout dans
lesmonuments d’une
.seuleet même époque, et, se-condement, lorsipie
lesdérivés de ces signes, reconnus dans
lesmots coptes, se classent suivant
lesmêmes
lois.En appli(}uant ces principes, je no distingue, dans
leshiéroglyphes, que seize types, avec leurs variantes respectives Les Sémites possédant un plus grand nombre d’articulations,
siquelqu’une de ces variantes a été employée avec persistance pour transcrire
telleou
tellelettre sémi-tique, j’admets avec M. Brugsch que ces préférences doivent être
M.
Lepsius u'eii reconnnîlque
([uinze;celtediffdrenceprovientde
reque
ce savantconqirend sousleIvpcdu
/le
repri^nlnnt
antiquedu ^
copte.
MM.
Hincks.Bircli,lîrujrscli, Ma-riette,Clialias, etc.s'aecoiilentavecmoi
quant
àludistinctionantiquede
cesdeux
articulations.M. Bunsen
seulparaît avoir suivi,sur ce point,M.
Lepsiu.s.Je re-viendrai.surcettequestionenétudiant leslettres2ett-DIgitizedbyGoogle
itKi.'\i,iMni)i-;'rlll^;.M(:lRN. cj priseseucoiisidéi-alioii.Dansl'alpiiaheti''f{yplo-séiniti(piequiva
me
servirdebase,jedisiribiio,entcnanlcomptedeces re-marques,lesvingt-deuxlettrespliéniciennesparmilessignesqui représententles seizetypes alpliabélii|uesdesEgyptiens:UBUI.ES.
21) MKMülllEsuitl.'ollIüINKÉfiVI’TIKNNK SE)il-\ovem.esetvoyeli.esvagles.
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\iipoitilili!vueK|)(Viul<|iiinouso<‘('ii|)(*,voici lesraisons soin-maires des rcclificatioMsquejefaissubirautableau al|>babi^tique deM. Brugsch:
1”Pourlesdeuxlabiales,je
me
borneàinsérerdeux carac-tèresbouioplioncs négligésjiarcesavant;a’Danslesgutturales, j’insèrelavariante|J,queje noted’un astérisque,
comme
étantd’un enqiloijilusre.streint.Jesupprime ladistinctiondussans(l(i(rnesch;suivantM. Brugseb,ilaurait été représentéparlesigneJ,homophone dun
=
e.Cette distinction n’estappuyée quesuruneseule attribution très-douteuse etque nousrepoussonspournotrepart.Nousajoutonsla correspon-dancedun
avecle que nous prouveronsparun bonexenqde.M.Lepsiuscitequelques-unes desnombreusesvariantesqui, suivant toute probabilité, doiventfaireréunirenuneseule articu-lationlesquatre signesdeladentaledanslesbiéroglyplies;ils correspondent ùtroislettresphéniciennes.
Pourlemil»et lennun, j’ajoutelesboiuopliones.Quant au fa-viedetauresch,M.Brugscliavouelui-même quecesdeuxlettres n’étaientpas distinctesdansl'alphabetpharaonique;ilestdonc impossible delesséparer.
Laconcordancedutmdeetduzatnavecleas a été déjà jiropo-séeparM.Ilincks; jel’avaismoi-nièmesignaléedansleMémoire
mr
rinscriphond'Ahmès. Jeme
borneàajouterauserpent les deux homophonesaujourd'hui incontestés.Je rétablis, aveclesreprésentantsdel’aspirationfaibleou.v,
l'aigle^,que M. Brugschaexclude son alphabet. Suivantlui.
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ÜK LAI.l’HABKTPIIÉMCIK.V. •Jl
raiglen’auraiteu d’autre rdlcqueceluid'une voyelle, nualoj’ue auxpoints niassorétiqiies; maisl’aiyle écrit seul et sans autre voyelle,commenceplusieiii-smotségyptiens, ce quiprouvesa va-leurpiopre
comme
articulation.Leverbe J,nlpp, porter,en copte tUTlt, devrait nécessairement êtreécrit^^p,
silufeuillef avait seulelavaleurdex.Sil'aigle|)eutau contraire figurer seul,
eninitiale,ilfautadmettrequ’ilportaitavecluilanuancede son aspiration.
Jenefaispasnonplusuntypedistinctpourlebras
—
i,malgré sacorrespondance assez constante avecles.Cettedernièrelettre esttoute particulièreauxSémites; rienneprouvequeles égyp-tiensaientpossédéquelquechose d'analogue.On
nevoitpas d'ail-leursquelesdérivés coptes indi(]ucntaucunedifl'érenceentreles initiales^et—
nientrelessyllabesvocaliséespar cesdeux signes.On
nesaitpasbienaujuste quelleétait laprononciationdu*—
,
encopte(q;lestranscriptionslerapproebentdubetdu4>grec;
ilavaitnéanmoinsunpouvoir distinct, puisquelesCoptes ontdè l'introduiredansl’alpbabctgrecaveclesautreslettresspéciales dontilsavaientbesoinpourécrire leurlangage.
Les Sémites, suivantlaremarquede M. Ilinrks, n’eurent d’a-bordquedes semi-voyelles;onne trouve pasdansl’inscription lYEsclitnun-ezerleinile’employés
comme
voyelles.Delàvient sansdoutequ’ilsn’empruntèrent pas à1Egyptelavoyelleu;ils ne prirent à son alphabetquelessemi-voyellesi, et/,—
t".iSousmontrerons<|ii’ilsont choisieneffetle,céraste*
—
pourcetype,etnonlesigne (piiselitun;c’estladernière différence que
mon
tableauprésenteavec celui de.M.Brugseb.Lesrectificationsqueje viens deproposer résultent surtoutdo AceUc<f[)(X|ue,mon|>àreIrons- pour l/qiic |iour se rap[>roclier, outoiit crivaillect^rasle parrr,h Ctiuscdu quepossible,dusysicme généralement rfM««lesemi-voyello(ju'iljoue quel(|uc- adopté.(J.de Uüugé.) fois*iln'a al>an<lonné c«tleIraiiftcriptioii
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MÉMOIIIKSLIiL'OllKlINt:K(iYl’Tlli.N.M;
ce(|iicriilphahet
me
sertdepremiertype; je conserve nénnmoinsdansmon
tnblcantouslesrcnscigncaicnlssp(''ciaux foornisparlestranscriptionsdesmotssémitiques.Nousaurons tout ériieiirel'occasionde discuter ces transcriptionsetdejustifiernos rappiDcliemenlsdansl’étudespécialequ’exigerachacunedes arti-culationssémitiques.Cesrapprochements,ijuinoussont imposéspresque touspar lesmonunicnts,nousdonneront-ilsmaintenant des resscinhiances siiliisaiitcsentrelessignes àcomparer pourjustifiernos conclu-sions? J’espère en convaincrelelecteurparlesfiguresquejelui mettraisouslesyeux.Mais,pourquelesdilîérencesn’éhranlent ])as lesconvictions,ilestnécessairederésumeren quelquestraits lesmodifications qu'avait subies l’alphabetégyptien souslesmains des Sémitespendantles sièclesquiprécédèrent l’éjioque d’i’scA-mun-e:er.
Danslesmonumentslesplusanciensque nouspossédons,ilest aisédes’apei'cevoirquel’écriturephénicienneadéjà été soumiseà untravailderégularisation;plusletemps marche,plusles dilïé-renccs relativesdegrandeuretd’inelinai.sons’évanoiiis.sent.Ces dilîérences reparai.ssentnéanmoinsquelquefois plus tarddansles écritures cursives;c’estainsique1’/,régulariséedanslacapitale grecqueetromaine,acependantcon.servéavecuneobstination surprenanteetsalongueur relativeetsapositionélevéeau-dessu.
(lelaligne.Cescaractèreslal’ontdistinguer à première vuedans l’écrituredémoliquetout aussibien (|ucdansl’arabe,dans l’hé-breucarré,dans notreminusculeimjiriiiu'eou dans nos propres écrituri'S.
Sil’oncomparel’i-criturephénicienne,telle(|uenousla con-naissons,avecleslettrescorrespondantesdntyjiecursif (‘gyptieu, voicilesdilTércncesgénéralesquel’onreinaniuera. Première-ment,lesformesarrondies sontpnîsquctoutesdevenues angu-leu.ses;ilest vraide direquenousne possédons(jued(!s ino-nnmentsgravésparmiceux(pi’onpeutattrihuerauxépofpu's
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DKl.,M,l•ll^l;Erl’HÉMUEN.
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aiiciciiiies,etcellecircoiislaiiceacertaiiiemetilunej'i'aiule in-llueiicesurletracéîlescaractères.Sccondeiueiit, (|uelques-uncs deslettresont été léjjèremeut abrégées parlaportode (|uel(|ues traits.Troisièmeiiieut,l'écritureasubiuneréjjularisatiuu géné-rale.La grandeurrelativedeslettresmontre moins dedifléreiiccs:
plusieui-s traits,dontladirectionprimitiveétaitobliqueou hori-zontale,ont été redressés.Ceredressementn’estpas d'abord parlait:
l'ancienneposition borizoïitaleduAc,ttr,égyptien serecoiinnit danslapositionobliquedulie, phénicien;maisle redresse-mentlinitparchangercomplètementlapositionducaractère 3E.
sans avoirnéanmoinsaltéré sal'ormed'unemanièreessentielle.
Li plupart deslettresontenfinétésoumises àunesortede tassementdedroiteàgauche, qui leurdonne unaspectgénéral
|)lusallongé, tandisqueletypeégyptienétaitaucontraire plus largeetplus étalé danslesens horizontal.Silelecteurconserve lamémoirede cesremarques,je pen.se(pi’ilpourrasaisir promp-tementluraisondes dilTérencesquel'onremanjucdans plusieurs lettres, etquipourraient peut-êtrefairehésiterson jugement.
i
NOTIONS SLR LES ÉCRITURES CURSIVES DE L’ANCIENNE ÉOYPTR.
Jecommence,avant toute discussion, par mettre souslesyeux dulecteurletableaudemesrésultats,afin qu'ilpuisseen appré-cierrciisenible.Sijene m’abu.se pas surlaportée des ressem-blances qui m’apparaissent, quinzelettressur vingt-deux auraient été assezpeualtéréespourijuel’hypothèse de leur origine égy|>-tieiinedevienne probableaupremiercoupd’uni.Cinqlettres,à savoirxan'etc,auraient subideschangementsunpeuplus considérables;unesixième,le j,aurait été réduite àsapartie su-périeure; enfin,les seraitunelettred'inventionpurement séini-tiipicetquimanquait absolumentA l’alphabet égyptien.Nous ver-ronspar quelsartifices lesliiérogrammates ont essayéde traduire dans1011111transcriptions cette articulation étrangère à leur langage.
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i'i MlÎMOini-SL'ni;oiuGiM';«cïptiennk
Ou
sait tU'jàsur quelle baseestétablilera|)|»ocliemeiitde ces letties.Cetableauii’estquelareprodiictiotidutableaude concor-dance entielesaiticulalionséjjyptiennes etsc-initiquesqui fqjure danslecbapitreprécédent.Nousavonsseulementsubstitué, d’une part, auxletti’esliébraiques,cellesdel'inscriptionA'EsvIimun-ezer, etde l’autre, aux biéroghplies,leurscorrespondantscursifs.Leslettreségyptiennes.sontempruntéesau plus ancien manus-critdont nousayons connai.ssance.Ladiscussion qui va suivre fera voir clairementcomment nousavons été conduit àun tempsaussi reculéjiar laplusgranderessemblance des formes; maisil
me
pa-raitnécessaire,pourrinlelligencedenosrapprochements,de dire iciquelquesmotssurlesmanuscrits égyptiens desdill'érentsâges etsurlescaractèresgénérauxquilesdistinguent.On
peutdiviserlesmonumentsécritsdel’I'qjvpteendeux classes:i“ les rituelsfunéraires; 9"les livres,textesoujiapiers d’af-fairesdetouteautre espèce.Jene connais pasunseulexemplairedulliluelfunéraire qu’on puis.seattribuerauxsièclesdujiremierempire,c’est-à-direaux dynastiesquiprécédèrentl’invasiondesPasteuin.Cependantce livre existait,aumoinsdans ses parties essentielles, dèslaxn'’ dy-nastie.Plusieursdesescbapitresont été peints,
comme
décora-tion,surdes cercueilsoudessarcopbagesWde cetteépoque,en sorteque nous pouvonsallirmerquelagrandedoctrinede l’immor-talitéde ràiue formait déjà,dansl’ancienempire, toutlefonddes croyances et desritesfunéraires.Cestextessacréssontécritsen hiéroglyphes linéaires,mêlésdequelques signes delaformejilus abrégéequenousmmmous
hiératique;ilssontdispo.sésen colonnes verticales, ettellefutpendanttrès-longtempslaloidelarédaction desrituels.Lesdiversmuséespossèdentquelques exemplairesdu livrefunéraire,qu’onpeutfaireremonterjusqu’àluxvm' dynastie.Unmaniisciit,cédéauISritish-MuseumparClot-bey,a été écrit
Cf.j£ilegtcTe.rle (ifgTodienbudut,p.nrM.liP|>siu*(iHf»") de
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DKI.AKPIUBKTPIlli.MCIKN. l’fi souslel’èjjnede SéliI";ill'uiimit uiijalon précieux poui’la pa-léograliiedesrituels.Beaucoupd’autres,plusrécents,sont en-corecomposésdansle
même
systèmed’écriture.Uneseconde classederituelscomprendceux qui ont été tracés en écriture hié-ratique,disposéeen lignes liorizonlales; ces manuscrits sont rela-tivementbeaucoupplusmodernes.Peut-être pourrait-on enciter quelques exemples dèslaxxn’ dynastie;cependant je n’en connais pasunseulqu’on puisse, avec certitude, placer avantlerègnede Psammétik1".Laseconde catégorie coiiqirend touslesautreslivresettoutes sortesdedocumentsécrits,soitsurdespapyrusousurdes planches peintes,soitsur des caillouxou des tessons de poteries.
On
yrencontre, depuislaplushaute antiquité, des textes rédigés en écriturecursiveetenligneshorizontales;c’estàcetteforme que Champolliona spécialementdonnélenom
d’AiVra/n/ue.On
ne connaît jusqu’icidanslescollectionsquetroismanuscrits qu’on puisseraisonnahlernentconsidérercomme
ayant étéécritsavant laxvnrdynastie.Le premierquiaitfaitson apparitiondansla scienceestlemanuscritdonnépar.\I.PrisseàlaBibliothèque na-tionaleetpubliéparlessoinsde cet archéologueh'.J’aitraduit, dansle.Mémoire surl’inscriptiondu tombeaud’.Ahmès,unpassage dupapyrus Prisse,oùestmentionnéel’arrivéeaupouvoirduroi Snefru, quip;^raîtappartenir àlam'dynastie, etj’aisignalé,dès cetteépoque,lahaute antiquitéde cemonument,({uej'appelais Lelivre leplusanciendunwndeentier.Ce jugementa été confirmé partouteslesétudesfaitesdepuiscetempssurlespaj)yrus.M. Chabasapubliédernièrement unesavanteétude sur cette composition, qui contientunesortedetraitédemorale.La se-condepartiede ce manu.scrit, quiestcomplète,renfermeune sé-riede préceptes souvent d’un ordre très-élevé.Lediscoursestmis danslabouched'un prince
nommé
Ptah-hotep,quisevante d’a-Fac-MimUe d'unpuf/gruiéffyptiea, F. (llinbas;Leplusnitcienlivredu plf.pnrM. Prisÿpd'AviMines.Pnris.I tfioHde,pir.Henie arckéoloffi^He.
iHny.
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2(i MKMUIIIK sutL'ORIGIM-;ÜCÏPTIK^NK voiratleiiitl’dgedecciitdixansdansunevieiliessehonorào du souverain et de ses concitoyens.
M.Lepsius possèdeunsecondmanuscrit qui
m
aparu exacte-ment dumême
st\lequeceluide M.Prisse.Ilestbieni\regretter quece texten’aitpas été publié; onylitlesnomsde Khonjouet de plusieui's autresroisdespremières dynasties niempbilcs, etil contientnécessaircnient (pichpierécitsurlespersonnages de cette époque.Lemuséede Berlin possède plusieurs fragments considérables d'un troisièmepapyrus,oùl’onremarquelescartouebes d’/lmca-emhaetdeUsorlasen,premiersroisdelaxifdynastie.Ce manus-critcontient,entreautresdocuments,lamentiondesbonneurs accordés par cesroisùunbasilic.ogranimate
nommé
Khomu-an.Le contenu de ces rouleauxestdiviséen pages, qui sont tracées alter-nativement en colonneseten lignes burizontales. L’écritureestdumême
typegénéral<|uocelledupapyrusPris.se,(|uoiqueplus confusedans son dessin etbeaucoupplusdilTicileàdédiilfrer.Je n’en])o.ssèdcqu’un décalque très-défectueux;deuxpages, copiées par moi, m'ontnéanmoinspermis de joindreunalphabetpresque completà celuiquefournitlepapvrusPri.sse.Enprésence d’nnnombresirestreintd’élémentsde comparai-son, cen’est(pi’avecune extrêmeré.servequ’on peuténoncerun jugementsurl'égecomparatifde cestroismanuscrits. Je penserais néanmoinsqu’ondoitregarderlepapyrusPrisseetceluide jM.Lepsius
comme
plusanciensquelemanuscritdu muséede Berlin.Indépendammentdesrécits ipi’ilsrenfermentetdes ciir-loucbesroyaux qu’onyremarque,lesformes de ce troisième ma-nuscritsemblent,dansplusieurssignes,montrerunetendance à se rapprocherdes écrituresdusecondempire.Quoiqu’ilensoit, cestroisjiapynissontlesmonumentsincontestablesd’une |)re-mière écriture cursive, assez dilTérentc decellequepré.scntentnos papyrushistoriquesdelaxix'dynastie,(piiconstitneutlesecond ligede récriturebiéraliipie.DigitizedbyCoogle
DEl.'ALPHAItETPHÉMCIEN. 27
Lapliysiutioiiiiedes textes appartenant à eette secondeépoque littérairesecaractérised’abordparuntracémoinsépaisetparun aspect plus carré. L’écrivain égyptienestsans cessedominéparle souvenirdusigne liiéroglypliique,qu’iltraduitparuneabréviation conventionnelle,etce type,constammentprésent à son esprit,le préserved’une altération excessive danslaforme deseslettres.La dispositionengroupes carrés, qui régitledessindesliiéroglyplies, domine égalementde plus en pluslacomposition des lignes Iné-ratiques.DanslepapyrusPrisse,aucontraire,lescaractèressont tracésunàun,et,saufpeud’exceptions,chacund’euxoccupela lignedanstoute sahauteur. Leslettresgroupéesdelaxix"' dynas-tieontsouventunephysionomie différente, en raison de leur seule positiondanslaligne.
Endescendant jusqu’au règnedeSesonk1,lesgroupes hiéi’a-tiquesaffectentuneformeencoreplusdécidémentcarrée;les signeseneux-inémesn’éprouventcependantaucunchangement essentiel.
On
commenceverslemême
tempsàrencontrerquelques portionsderituelsond’autres prièresfunéraires écritesen hiéra-tique.Cetteformed’écrituredevientlarègle générale desnlueh verslafindelamonarchiepharaonique.On
trouve encore quel-quesexemplairesde luxe, tracés enhiéroglyphes linéaires, mais dansun nouveausystèmemoinsabrégé qui reproduitexactement ledessindesobjets.Quantaux textes hiératiques,l’écritureen de-vientplusfineetplus tassée àmesure<|uel’onserapproche de l’épo(jHeromaine.Luenouvellesoi'ted’écriture,beaucouppluscui'siveetplus abrégée, celle(jiiel’onapjiclledémotique,s'empara desdocuments ]>rivésà|)euprèsau
même
moment oùl’écriturehiératiquefut consacréeauxrituelsfunéraires, c’est-A-direverslaxxvé' <lynastie.Ce nouveaustyledutdonnerlieutrès-probablementàun ensei-gnementtout àfaitempirique;au.ssilesouvenirdu modèle pri-mitil s’yperditpromptement,ettioustrouverons queh|uefoisles lettresdémoli({uesbienpluséloignéesdeleursprototypesque
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J8 MÉMOIllKsuitLOIUUINK KCtVl'TlEN.M-leurscoiTcs|ioii(iaiits|;iccsoupliéiiicieiis.Je réunis,dansnu la-Idcauparticulieràchaquelettre,lesprincipalesformesde ces alphahctscursifs,etl’onpourravoir,d'un seulcoupd’uni,le cheniitiqu’ellesontparcourupendantlalongue suitedesiècles oùlesEgyptienslesontemployées.
COMPARAISON DSS LABIALES.
L’alphabetsémitiquecomprend,
comme
celuidesEgyptiens, deuxlettresde cetteclasse.L’emprunt delaliguredelaconsonneL’alphabetsémitiquecomprend,