J ARDINS M ERMOZ

Les principes d’aménagement des jardins Mermoz sont les suivants :

 Le nivellement du jardin est simplifié par une mise à niveau de l’ensemble de la surface. Cette action garantit des parcours fluides et lisibles.

 Les circulations sont mises en relief par des ambiances que renforce la présence du végétal.

Cet espace intègre des brumisateurs pour garantir un espace de fraicheur en été.

 Un phasage en deux temps, qui répond aux objectifs actuels de conservation du bâtiment du centre social, mais qui intègre la possibilité d’une démolition à plus long terme.

 Les espaces ludiques du jardin complètent l’offre de ceux du Narvik.

 La grande pelouse centrale est ombragée par des bosquets et des arbres isolés. Elle est aménagée par des transats et des assises.

L’aménagement du jardin Mermoz inclura une limite épaisse plantée garantissant une mise à distance avec l’ilot réhabilité.

Jardins Mermoz - Analyse comparée Existant/Projet des espaces publics – Groupement de maitrise d’œuvre des espaces publics (HYL, DUMETIER, SAFEGE SAS, LEA) – juillet 2021

1.5.10 Les cheminements doux

Les liaisons en modes doux seront améliorées dans le cadre du projet à l’intérieur du quartier de manière à mieux se raccorder au réseau cyclable structurant du 8ème arrondissement lyonnais. Le projet prévoit notamment un maillage qui relie les quartiers Mermoz Sud à Mermoz Nord et Général Frère :

 Un axe structurant Nord/Sud représenté par la rue Tixier,

 des maillages modes doux « connectés » pour assurer les parcours vers les polarités (écoles, commerces, TC, …),

 un mail piétons Nord/Sud reconnectant le métro à la rue Jules Froment,

 Le mail Narvik et son gabarit homogène du boulevard Pinel jusqu'à la rue de Moselle.

La place dédiée aux piétons sera donc développée, comme figuré dans les cartes ci-dessous.

Les double-sens cyclables seront généralisés dans le quartier.

Évolution des surfaces dédiées aux piétons - Analyse comparée Existant/Projet des espaces publics – Groupement de maitrise d’œuvre des espaces publics (HYL, DUMETIER, SAFEGE SAS, LEA) – juillet 2021

1.6 L

Le projet intègre des mesures de gestion des eaux pluviales à la source par rétention puis infiltration conformément aux objectifs de gestion prescrits par le règlement du PLU-H et le règlement d’assainissement métropolitaine.

Les perméabilités des sols locales sont favorables à l’infiltration.

Le nivellement de la ZAC étant relativement plat, les espaces publics sont divisés en 15 bassins versants découpés selon la trame viaire. Ainsi, chaque rue est autonome et gère ses propres eaux pluviales. Ce découpage permet une large répartition des tranchées d’infiltration sur le périmètre de la ZAC et un rejet des eaux pluviales le plus direct possible. Ces principes de gestion sont en adéquation avec la volonté de la métropole de Lyon d’appliquer le principe de ville perméable qui préconise une gestion à la source des ruissellements.

Découpage des espaces publics en bassins versants pour la gestion des eaux pluviales Suez - Plan indice A, 30/07/2021 Étant donné le caractère urbain dans lequel s’implante le projet, la pluie de projet retenue pour le dimensionnement des ouvrages de rétention est la pluie de période de retour 30 ans. Sur l’ensemble des espaces publics de la ZAC, le besoin de rétention est évalué à environ 1 640 m³. Le débit global infiltré est évalué à environ 100 l/s pour l’ensemble des ouvrages publics.

Le volume global qui sera mis en place pour la gestion des eaux pluviales des espaces publics permettra de satisfaire les besoins rétention à l’échelle des espaces publics de la ZAC ainsi que sur chaque bassin versant et sera au moins équivalent au total à 1 640 m³.

Plusieurs dispositifs sont prévus pour infiltrer les eaux pluviales générées sur les espaces publics tels que : massifs d’infiltration, dispositifs de Stockholm, revêtement de stationnements poreux. Des schémas de principe des dispositifs projetés sont proposés ci-après.

Schéma de principe des dispositifs d'infiltration des eaux pluviales mis en place sur la ZAC Mermoz-Sud Extrait Dossier Loi sur l’eau ZAC Mermoz Sud – Référence 19CRA067_V1_juillet 2020

Les ouvrages ainsi dimensionnés sont conformes au règlement d’assainissement et au PLU-H.

Localisation des ouvrages d’infiltration sur l’espace public

En cas de saturation des ouvrages de gestion des eaux pluviales, le parcours à moindre dommage des débordements a été pensé pour limiter l’impact sur les biens et les personnes. Les écoulements sont ainsi orientés gravitairement vers les espaces de pleine terre et les voiries contribuant à l’accumulation des eaux sur les secteurs de moindres enjeux, en cas d’événement extrême.

Le projet prévoit une gestion intégrée des eaux pluviales dans les ilots privés. Ainsi, dans le respect du PLU-H, il est fixé un objectif de zéro rejet des eaux de ruissellement des cœurs d’îlots de Mermoz Sud vers l’espace public. Les eaux pluviales seront gérées par infiltration.

Les dispositifs de collecte et d’infiltration des eaux pluviales seront réalisés en aérien et intégrés harmonieusement aux aménagements extérieurs dans l’objectif de rendre l’eau visible : dispositifs de rétention et d’infiltration paysagers et fonctionnels à l’aide d’un remodelage fin du terrain.

Dans le cas d’éventuelles pollutions des sols en place, limitant ou interdisant l’infiltration naturelle, une partie significative du stockage nécessaire à la gestion des eaux sera malgré tout exigée en aérien et complété par d’autres dispositifs.

Les plantations seront adaptées à chaque type d’ouvrage de gestion pluviale (rétention, infiltration)

1.7 T

Les objectifs suivant devront régir le traitement des limites d’îlots :

 Penser les limites d’îlots comme un prolongement des espaces publics. La plantation de massifs plus ou moins denses pourra permettre d’intimiser l’espace privé tout en ouvrant visuellement les cœurs d’îlots. La plantation d’arbres respectera la logique des plantations des rues et sera précisée dans les fiches de lots.

 Les limites végétales et les clôtures seront définies de manière à accompagner les séquences urbaines et paysagères du quartier, et à conforter leur continuité.

Source : CPAUPE de la ZAC – Dumétier, HYL et Tribu – Aout 2020

Les clôtures seront, sauf cas particulier justifié par le nivellement, perméables au niveau du sol pour permettre la continuité de passage des petits animaux.

Une clôture occultante sera obligatoire en périphérie des groupes scolaires, conformément aux prescriptions en vigueur de mise en sécurité des espaces scolaires.

1.8 P

’

Les premières démolitions de 120 logements ont débuté en 2019 dans le cadre d’une procédure dite anticipée dans le cadre du protocole ANRU (bâtiments I et une partie du bâtiment O).

Le phasage de la ZAC suivra celui de la convention ANRU inscrit dans le temps du NPNRU jusqu’en 2030. Les démolitions concernant les barres de logements P et Q au sud du mail Narvik et les reconstructions futures seront engagées au-delà du calendrier du NPNRU.

Le phasage envisagé des démolitions et constructions du quartier est illustré par la carte ci-dessous.

Source : CPAUPE de la ZAC – Dumétier, HYL et Tribu – Aout 2020

1.9 E

’

ATTENDUS

Le renouvellement urbain du quartier Mermoz Sud entrainera la modification de l’existant et des quantités de résidus et d’émission qui lui sont associées.

Thématiques Quantités de résidus et d’émissions attendus

Volume de déblais (hors gestion des pollutions)

Les déconstructions représentent un volume évalué en première approche entre 12 et 13 000 m³, dont environ 2 500 m³ déjà réalisés dans le cadre d’une procédure dite anticipée du protocole ANRU conduites sur une partie des barres I et O.

Les volumes de déblais nécessaires à l’aménagement des espaces publics sont estimés à environ 52 000 m³, et les volumes de remblais à 8 000 m³. Sur les tènements privés, ces volumes ne sont pas connus.

Réemploi des matériaux inertes et des matériaux de déconstruction mis en œuvre autant que possible pour le réaménagement des espaces publics de la ZAC.

Pour l’aménagement des espaces privés, réemploi des matériaux de démolition recherché sur l’ensemble des opérations.

Gestion des pollutions des sols

Mise en œuvre des plans de gestion :

des terres excavées non inertes sur les espaces publics et le groupe scolaire Olympe de Gouges pour les réaménagements des secteurs Ouest et Est.

des points de pollution concentrée (PPC) identifiés sur les parties Ouest et Est du groupe scolaire Olympe de Gouges.

Volume de déblais non inertes liés :

au réaménagement des espaces publics, hors emprise de l’ancienne gravière : 1 770 m³

au réaménagement des espaces publics, sur le secteur de l’ancienne : 1 315 m³

au réaménagement de la partie Ouest du groupe scolaire Olympe de Gouges : 3 740 m³

au réaménagement de la partie Est du groupe scolaire Olympe de Gouges : 3 500 à 4 100 m³.

Imperméabilisation

Le projet s’implante sur une emprise d’environ 14 ha et entraine la désimperméabilisation d’au moins 1,1 ha correspondant les emprises de pleine terre nouvellement créées. Les emprises d’espaces verts sur dalle et de toitures végétalisées qui seront créées sur les espaces privés, ne sont actuellement pas connues mais elles contribueront à augmenter l’emprise désimperméabilisée globale.

Emplois Pas de modification substantielle du nombre d’emplois générés par les locaux commerciaux à l’horizon 2030

Émissions d’eaux

usées Les rejets en eaux usées attendus sur la ZAC Mermoz Sud à l’issue de son renouvellement urbain sont évalués entre 2 448 et 3 204 EH.

Trafic 300 déplacements motorisés supplémentaires par jour à l'horizon 2030

Acoustique Isolation acoustique des bâtiments sensibles classés au classement sonore prévue Diminution des niveaux sonores en cœur de quartier

Qualité de l’air Diminution globale des concentrations en polluants de l’air sur l’ensemble des rues, sauf sur l’avenue Générale Frère où les émissions de CO2, PM10 et PM2,5 augmenteront légèrement.

Énergie Le scénario énergétique envisagé est le raccordement obligatoire au réseau de chaleur urbain développé à l’échelle du quartier

Déchets Faible hausse de la production de déchets ménagers en lien avec la hausse du nombre d’habitants.