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D ISPOSITIONS ADMINISTRATIVES PARTICULIÈRES 1. OBJECTIF ET AMPLEUR DES TRAVAUX

Les travaux concernent le « bâtiment administratif » à rue de l’ancienne école vétérinaire construit en 1903 et inauguré en 1910. Suite à son incorporation à l’Université de Liège, la faculté quitte les locaux d’Anderlecht en 1991. Les bâtiments, ainsi abandonnés, ont été classés le 22 février 1990 : toitures et façades des bâtiments et ensemble formés par les constructions (site). Les autres bâtiments du site ont déjà été pour la plupart restaurés et réaffectés en logements, bureaux et activités culturelles.

Le projet actuel est scindé en deux parties distinctes réalisées par des bureaux d’architecture différents :

- la rénovation et la réaffectation de tous les espaces intérieurs et la rénovation des abords par le bureau d’architecture HASA ; - la restauration de l’enveloppe extérieure du bâtiment qui est classée en totalité – façades, toitures et lanternon – par le bureau

d’architecture ÀRTER (département restauration).

Ces deux projets font l’objet de deux dossiers de demande de Permis Unique introduits séparément, mais les options prises sont réfléchies en parallèle. Les travaux seront entrepris en synchronisation pour éviter tous conflits.

Les façades à rue et latérales du « bâtiment administratif » construites en pierre de taille sont d’inspiration néoclassique. Ces façades monumentales se distinguent de la façade sud, en intérieure d’îlot, de style néo-renaissance flamande – style prédominant de l’ensemble du site cherchant à ressusciter l’architecture renaissance flamande du 16ème siècle à la faveur de l’émergence du nationalisme. La toiture à la Mansart, percée de lucarnes diverses, était surmontée d’un lanternon, aujourd’hui démonté pour des raisons de sécurité.

Les travaux concernent la restauration de l’enveloppe extérieure – façades, toitures et lanternon – et la charpente métallique.

Les options de restauration s’appuient sur des documents d’archives (plans, détails d’exécution, photos, cartes postales et extraits du cahier des charges d’origine de l’architecte Seroen), sur des observations in situ et sur un rapport scientifique réalisé par KIKIRPA à la demande du maitre de l’ouvrage et d’ÀRTER qui reprend les principales pathologies du bâtiment et les options de restauration préconisées pour les pierres, briques et mortiers. Ce rapport se base sur des sondages et des études en laboratoire.

2. DOCUMENTS GRAPHIQUES

a)

0. Situation existante

Les documents graphiques disponibles sont les suivants :

0.1 Plan d’implantation 0.2 Élévation nord 0.3 Élévation ouest et est 0.4 Élévation sud

0.5 Plan et coupes des toitures 1. Situation projetée

1.1 Élévation nord 1.2 Élévation ouest et est 1.3 Élévation sud

1.4 Plan et coupes des toitures b)

2.1 Nouveaux châssis des soupiraux

Les documents graphiques de détails d’exécution disponibles durant le chantier seront les suivants : 2.2 Nouveaux châssis des fenêtres oscillant-battant (lucarne flamande centrale - façade sud)

2.3 Nouvelle porte à double battant avec sens d’ouverture inversé (porte d’entrée principale - façade nord) 2.4 Couvertines d’appuis de fenêtre et d’impostes en tôle pliée thermolaquée

2.5 Couverture en plomb laminé sur voliges et raccords de toiture 2.6 Descentes des eaux pluviales en plomb

c)

Le rapport de KIKIRPA est à consulter au bureau d’architecture ARTER et peut être reproduit dans son intégralité sur demande.

Rapport scientifique

3. VALIDITÉ DE L’INSCRIPTION / CERTIFICAT DE VISITE

L’offre de prix doit être accompagnée d’une attestation de visite qui sera délivrée sur place par la DT. L’objectif de la visite est de mieux comprendre l’ampleur et le degré de difficulté des travaux à réaliser.

Par conséquent, le soumissionnaire ne pourra pas en appeler à un manque de connaissance de la situation pour exiger des rémunérations supplémentaires.

4. DOCUMENTS APPLICABLES AU MARCHÉ

Toutes les prescriptions des cahiers généraux des charges et des cahiers des charges types mentionnées dans les Clauses Administratives, complétées ou modifiées par les documents mentionnés aux points « documents de référence » de ce cahier des charges.

a)

Les quantités indiquées dans le métré détaillé et récapitulatif sont données à titre d’information.

Métré récapitulatif

Le soumissionnaire est responsable de son propre mesurage et des quantités qu’il mentionne dans son offre et il ne peut pas en appeler à des erreurs ou à des négligences pour exiger des révisions de prix.

b)

Chaque article du métré comprend les points suivants : Métré – explication :

- Numéro d’ordre - Description des travaux - Nature du poste - Unité de mesure - Mesurage, quantité - Prix unitaire - Prix total

Les abréviations suivantes sont utilisées : - QF Quantité Forfaitaire

En règle générale, aucune modification, biffure, réserve ou quelque remarque que ce soit ne peut apparaitre dans le métré complété par le soumissionnaire.

Métré – Lacunes et adaptations des quantités :

Le soumissionnaire doit intégrer les remarques éventuelles dans un métré qu’il réalisera lui-même et qu’il joindra en annexe à son offre.

Cependant, les prix totaux doivent être inscrits dans les cases prévues à cet effet à la fin du métré récapitulatif.

d)

Pour son offre de prix, le soumissionnaire peut utiliser un autre modèle à condition que : Métré – Modèle d’offre de prix

- Le document soit réalisé et calculé avec un ordinateur - Le document soit conforme à l’original, à savoir :

- Numéro d’ordres identiques - Description des travaux identique - Unités de mesure identiques - Quantités identiques

- Sous-totaux et totaux identiques

- Le soumissionnaire doit confirmer par écrit la conformité de son document par rapport à l’original.

e)

Dès le début des travaux, l’EG doit mettre à la disposition de la DT tous les documents pertinents dans le local de chantier : Mise à jour de documents

- les documents d’adjudication - les cahiers des charges généraux - tout cahier spécial des charges - toutes les annexes graphiques

- le bon de commande avec le métré récapitulatif et les prix unitaires

- le dossier d’exécution complet, les plans les plus récents et les dessins d’exécution - tous les PV de chantier

- tous les états d’avancement et métrés mensuels - le planning du chantier

- le journal du chantier

- toute la documentation technique et les échantillons classés par numéro.

5. CONFORMITÉ DES MATÉRIAUX ET PRODUITS

S’il se le voit demander, l’entrepreneur doit être en mesure de présenter à la DT toutes les informations techniques concernant les matériaux utilisés.

Il est rappelé que chaque matériau, produit ou système de construction doit être reconnu par un marquage de qualité:

- label de qualité BENOR - agrément technique UBAtc

L’EG doit proposer des alternatives si certains matériaux ne possèdent pas de marquage de qualité ou d’agrément technique.

Outre les échantillons, des tests de qualité doivent être effectués sur les produits proposés. Les fournisseurs proposeront un programme de tests à la DT pour prouver la qualité et la validité du produit. Après accord concernant le programme de tests et les résultats à atteindre, ceux-ci seront effectués dans un laboratoire approuvé par la DT.

Sont également à la charge de l’entrepreneur :

- tous les frais relatifs à l’exécution correcte des tests, y compris la fourniture, le transport et le montage du matériel à tester.

- tous les frais relatifs aux tests et essais.

- toutes les dépenses et honoraires pour des prestations allant au-delà de la vérification des tests effectués en Belgique.

6. CONTRÔLE DE LA MISE EN ŒUVRE

Le MO doit pouvoir exercer sa fonction de contrôle et l’EG doit fournir tous les moyens de contrôles nécessaires et tous les renseignements utiles et donner accès à toutes les zones de chantier (conformément à la directive 92/57/CEE du 24 juin 1992).

En règle générale, tous les matériaux et techniques de restauration et de reconstitution doivent préalablement être approuvés par la DT.

L’approbation intervient sur base d’échantillons, de prototypes et une documentation technique adéquate : description, détails techniques, notes de calcul, références…

L’entrepreneur devra solliciter lui-même l’approbation des travaux pour lesquels un contrôle préalable est exigé ; dans le cas contraire, la DT pourra exiger le démontage total ou partiel de l’ouvrage, sans que l’EG puisse revendiquer un quelconque dédommagement.

Mesurage : compris dans les articles concernés.

7. DOCUMENTS À ÉTABLIR PAR L’EG ET À APPROUVER PAR LA DT

Les documents suivants doivent être rédigés par l’EG et approuvés préalablement par la DT. Ces documents doivent être signés par la DT pour approbation avant mise en œuvre des travaux.

- Relevés détaillés et rapports photographiques.

- Plans d’intervention, inventaires, plans de phasage et métrés détaillés mentionnés dans les postes concernés.

- Épures et détails d’exécution concernant la restauration, la reconstitution et le remplacement d’éléments de maçonnerie, de toiture, de menuiseries en bois ou en fer forgé, de descentes des eaux pluviales,… en vue de restituer la situation d’origine.

- Fiches techniques de tous les matériaux et systèmes.

- Tous les certificats de conformités et certificats relatifs à la garantie décennale.

8. DOSSIER AS-BUILT

L’EG doit présenter lors de la réception provisoire un dossier as-built complet en 3 exemplaires qui sera constitué au minimum des éléments suivants :

- Tous les états des lieux des bâtiments et voiries ; - Les plans d’égouttage as-built ;

- Les plans, coupes et élévations as-built ;

- Le certificat de conformité pour les matériaux ignifuges ;

- Les rapports photographiques concernant l’exécution et la progression des travaux ; - Analyses en laboratoire ;

- Notes d’entretien (bilingue Fr/Nl) ; - Jeu de clefs définitives.

- Métré – Modèle d’offre de prix

II. C ONDITIONS LIÉES AUX TRAVAUX DE RESTAURATION