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R ÉSUMÉ DES TRAVAUX DE RESTAURATION , RECONSTITUTION ET RÉNOVATION

Niveau 2 : dégradations profondes

IV. R ÉSUMÉ DES TRAVAUX DE RESTAURATION , RECONSTITUTION ET RÉNOVATION

1. FAÇADE PRINCIPALE À RUE (NORD) ET FAÇADES LATÉRALES (EST ET OUEST) 1.1 Typologie

La façade à rue, éclectique, comporte deux avant-corps latéraux et un avant-corps central. La construction est parfaitement symétrique : le corps de façade est ainsi constitué de trois travées de part et d’autre de l’avant-corps central. Les façades latérales est et ouest sont composées de trois travées.

Les travées sont marquées par des pilastres colossaux avec socle, base, astragale et chapiteau surmontés d’arcs en plein cintre à voussures et clé saillante et de lucarnes maçonnées.

Les avant-corps sont surmontés de lucarnes flamandes dont les baies rectangulaires (lucarnes latérales) sont fermées par des panneaux en pierre et dont l’œil de bœuf (lucarne centrale) abritait une horloge suivant photos d’archives. L’avant-corps central est décoré de divers éléments néo-renaissance tels que tables d’attente décorées pour les inscriptions, cassolettes, colonnettes, denticules, glyphes, volute et fronton cintré.

Ces façades monumentales sont constituées de quatre niveaux (niveau 1 en pierre bleue petit granit et niveaux 2, 3 et 4 en pierre blanche d’Euville) :

- Rez-de-chaussée : plinthe, cimaise, bossage en table continu percé de baies rectangulaires avec appuis saillants sur consoles en pierre et larmier. Fenêtres à double vantail avec imposte fixe et volet extérieur déroulant.

- 1er étage : baies rectangulaires avec encadrement mouluré, entablement à panneaux à cadre oblong et avec parapet (balcon pour l’avant-corps central avec quatre panneaux en bronze estampé). Portes-fenêtres à double vantail avec imposte fixe.

- 2ème étage : baies cintrées décorées par un ensemble en avancée en acier estampé peint, profilés d’acier et fonte, comportant colonnettes, panneaux à cadres oblongs et traverse saillante de baie d’imposte thermal (celui de l’avant-corps central est davantage décoré). La partie haute est constituée d’une architrave, d’une frise percée de trous de boulin et d’une corniche en pierre (avec modillons pour l’avant-corps central). Fenêtres à triple vantail (châssis latéral en bois et central en acier non d’origine) et imposte thermal fixe divisées en trois par des montants en acier.

- 3ème étage sous combles à la Mansart : lucarnes flamandes avec balustrade, vases et fronton cintré pour les avant-corps et lucarnes maçonnées avec entablement toscan et couverture bombée pour le corps principal. Fenêtres à double vantail avec imposte fixe.

1.2 Travaux de restauration

1.2.1 Restauration des parements des façades, lucarnes flamandes et lucarnes maçonnées

Les parements sont dans un bon état général mais présentent un niveau d’encrassement élevé dû au contexte urbain environnant. Un nettoyage mécanique général (biocide, vapeur d’eau saturée, grésage hydropneumatique) sera suivi d’un nettoyage complémentaire par micro-sablage ou compresses pour les éléments sculptés. Le but du nettoyage est d’enlever toutes les formes de salissures qui se sont incrustées sur le monument. Cependant, la couche dure qui s'est formée à la surface des pierres et qui est porteuse de la patine ne peut être abimée ou enlevée, aucune perte de matière n’est donc autorisée en ce qui concerne les parements sains (pierre bleue Petit Granit et pierre blanche d’Euville).

Les travaux de restauration comprennent des consolidations d’éléments fissurés par brochage et injections, des restaurations d’éléments détériorés ou des reconstitutions de profils disparus par application de mortiers minéraux de ragréage. La corniche en Euville devra être vérifiée par l’ingénieur en stabilité et des ancrages en inox scellés à la résine devront être posés pour assurer la stabilité des pierres fissurées. Les travaux de remplacement partiel ou intégral concernent principalement les pierres présentant une désagrégation granulaire, caractéristiques des éléments saillants (Euville marbrier prescrit). Enfin, un durcisseur de pierre sera appliqué sur les pierres d’Euville présentant une légère dégradation après dépose des croutes noires. Ce traitement, conseillé par KIKIRPA, vise à augmenter la cohésion superficielle des matériaux pierreux altérés (effet curatif), de même que leur tenue future face aux contraintes de l’environnement (effet préventif).

1.2.2 Restauration des menuiseries métalliques

Les travaux sur les menuiseries métalliques concernent principalement les ensembles d’encadrement des baies de fenêtre au deuxième étage. Ces éléments, présumés en acier estampé peint, sont une réalisation unique dont la conception des ornements est remarquable.

Ils ont été préfabriqués et posés in situ lors de la phase de parachèvement, comme renseigné par photos d’archives, et ont donc une fonction purement décorative.

Les travaux concernent aussi les châssis en acier peint en chaise sur pivot central simple posés dans les châssis en bois d’origine (dont les vantaux ont été rendus fixes, travaux présumés des environs de 1950), les divers éléments en fer forgé (barreaux des soupiraux, gratte-pieds et décorations des portes d’entrée), et les divers éléments en fonte peinte (grilles de ventilation et cache-boulins).

L’option de restauration choisie est de déposer tous les éléments en acier, fer forgé et fonte et de réaliser les travaux de décapage (manuel et mécanique), de remplacement des éléments dégradés, de métallisation et de mise en peinture en atelier avant repose in situ.

A noter la présence sur le balcon de l’avant-corps central (façade à rue) de quatre panneaux décoratifs en bronze estampé à restaurer également en atelier : brossage, rinçage, application d’un inhibiteur de corrosion et deux films de protection (incralac et cire).

A noter finalement, que pour les besoins du projet d’architecture intérieur et suivant les demandes du service d’incendie, les châssis métalliques des fenêtres latérales des façades latérales seront remplacés par des nouveaux châssis à l’identique mais dont le pivot sera positionné sur le côté afin d’en faire des portes de secours.

1.2.3 Restauration des menuiseries en bois

Les travaux sur menuiseries en bois concernent la restauration en atelier de tous les châssis (ouvrants, dormants et panneautages) des fenêtres, portes et porte-fenêtre en chêne et des volets présumés en pitch pine.

Les éléments tels que pièces d’appui, rejets d’eau et sabots des montants sont fortement dégradés et devront être remplacés par des éléments neufs identiques à ceux d’origine. Ces travaux concernent aussi la restauration et/ou reconstitution des quincailleries et le nettoyage et remplacement ponctuels des simples vitrages clair lisse ou à relief. Suivant les demandes du service d’incendie, le sens d’ouverture de la porte d’entrée principale à rue devra être inversé.

Les châssis des soupiraux, totalement dégradés faute d’entretien, devront être remplacés intégralement à l’identique. Les quincailleries d’origine seront récupérées et reposées dans les nouveaux châssis et des vitrages feuilletés seront posés.

Les volets au rez-de-chaussée seront totalement décapés et les mécanismes en fonte seront remis en parfait état de fonctionnement.

Les pièces disparues seront restituées.

Toutes les menuiseries en bois seront vernies suivant situation d’origine présumée (situation encore présente en façade sud) à l’intérieur et à l’extérieur.

A noter finalement que les châssis de toutes les fenêtres seront doublés à l’intérieur par des châssis contemporains avec double vitrage (travaux réalisés par le bureau d’architecture HASA).

2. FAÇADE ARRIÈRE (SUD) 2.1 Typologie

Cette façade de style néo-renaissance flamande est caractérisée principalement par l’usage alterné des briques de Boom et des pierres de taille (bandeaux en pierre bleue de Tournai et pierre blanche de Larochette) et par l’utilisation de certaines modénatures : arcs brisés et arcs de décharge en briques de Tubize avec archivoltes en pierre bleue ; lucarnes et lucarnons en pavillon ; architrave, frise avec trous de boulin décoratifs, corniche monumentale en pierre bleue ; et carreaux décoratifs polychrome en ciment pressé.

La façade comporte, comme la façade à rue, deux avant-corps latéraux et un avant-corps central. Les angles de ces avant-corps sont affirmés par des harpages en pierre bleue. La façade est parfaitement symétrique. Le corps de façade est ainsi constitué de trois travées de part et d’autre de l’avant-corps central.

Les avant-corps sont surmontés de lucarnes flamandes avec volutes, frontons cintrés et triangulaires et couronnement en boule tandis que les travées sont marquées par des pilastres et la présence de deux rangées de lucarnes à pavillon en toiture.

Ces façades monumentales sont constituées de quatre niveaux:

- Rez-de-chaussée : plinthe en pierre bleue de Tournai et baies rectangulaires avec montants harpés, appui saillant et linteau en pierre bleue et arc de décharge en brique de Tubize. Les baies des avant-corps latéraux sont divisées en trois travées par des meneaux en pierre bleue. Châssis de fenêtre à double vantail.

- 1er étage : baies rectangulaires avec montants harpés, appui saillant et linteau en pierre bleue et arc de décharge en brique de Tubize avec clé saillante en pierre bleue. Les baies des avant-corps latéraux sont divisées en trois travées par des meneaux en pierre bleue. Châssis de fenêtre à double vantail et imposte fixe.

- 2ème étage : baies rectangulaires divisées en trois travées par des meneaux en pierre bleue surmontées par un linteau et une traverse de baie d’imposte en pierre bleue, une frise décorative en carreaux de ciment polychrome et une baie d’imposte thermale cintrée. Ces dernières sont surmontées d’arc brisés en briques de Tubize et pierres bleues avec en extrados une archivolte en pierre bleue. La partie haute est constituée d’une architrave, d’une frise percée de trous de boulin et de la corniche monumentale en pierre bleue. Fenêtres à triple vantail (châssis latéral en bois et central en acier pivotant non d’origine) et imposte thermal fixe divisées en trois travées par des montants en bois.

- 3ème étage sous combles à la Mansart : lucarnes flamande pour les avant-corps avec baies de fenêtre cintrées avec l’intrados cintré en brique de Tubize et pierres bleues et l’extrados en pierre bleue (archivolte). La toiture est percée de lucarnes et de lucarnons en pavillon. Fenêtres à simple vantail avec imposte fixe pour les lucarnes flamandes et fenêtres à simple vantail pour les lucarnes à pavillon.

2.2 Travaux de restauration

2.2.1 Restauration des parements des façades et des lucarnes flamandes

Comme pour les autres façades, la façade sud est dans un bon état général et les mêmes méthodes de nettoyage sont préconisées.

Elles seront évidemment adaptées aux matériaux en présence, pierres et briques, et aucune perte de matière ou de patine ne sera autorisée.

Les parements en briques de Boom sont dans un bon état général sauf certaines briques écaillées superficiellement sur les parties fortement exposées des façades (principalement les lucarnes flamandes) et aux alentours de mortiers dégradés (dégradation expansive du mortier). Celles-ci devront être remplacées par des briques de Boom moulées-mains de même teinte et de même dimensions que celles d’origine.

En partie supérieure, sous la corniche, les joints sont totalement dégarnis suite à l’exposition sud-ouest de la façade (eaux pluviales et vents plus importants) et les débordements venant de la corniche ; ils devront être restaurés : déjointoiement et rejointoiement suivant étude des mortiers par KIKIRPA.

Les parements en pierre sont en pierre bleue de Tournai et en pierre blanche de Larochette.

Les principales pathologies rencontrées pour les pierres bleues sont la présence de stylolithes, la pose en délit des meneaux des fenêtres entrainant des fissures verticales et surtout la présence de fissures sur les corniches causées par leur saillie excessive (un bloc à l’angle s’est déjà détaché et d’autres menaçant de tomber ont été renforcés temporairement). Ponctuellement des travaux de restauration et de remplacement de pierres sont à effectuer. Après pose de l’échafaudage, les corniches seront soigneusement inspectées par l’ingénieur en stabilité et des ancrages en inox scellés à la résine seront mis en œuvre pour renforcer les porte-à-faux surdimensionnés.

Les pierres blanches présentent quant à elles des desquamations et désagrégations granulaires en surface. Un durcisseur de pierre sera appliqué sur tous les bandeaux en pierre de Larochette.

2.2.2 Restauration des menuiseries métalliques

Idem façades principale à rue (nord) et latérales (est et ouest) à l’exception des encadrements des baies qui sont ici en pierre et décorés par des carreaux polychromes en ciment pressé.

On note aussi la présence de divers éléments en fer forgé tels que les barreaux des soupiraux, les épis des lucarnes, les étriers et bracelets à charnière des dauphins et les décorations des portes d’entrée et de divers éléments en fonte peinte, tels que dauphins et grilles de ventilation.

L’option de restauration choisie est de déposer tous ces éléments et de réaliser les travaux de décapage (manuel et mécanique), de remplacement des éléments dégradés, de métallisation et de mise en peinture en atelier avant repose in situ. Les éléments manquants seront restitués à l’identique.

2.2.3 Menuiseries en bois

Idem façades principale à rue (nord) et latérales (est et ouest) à l’exception des châssis des deux fenêtres de la lucarne de l’avant-corps central qui seront remplacés, suivant les demandes du service d’incendie, par des châssis identiques mais oscillants-battant avec ouverture automatique.

2.2.4 Échelles de secours

Ces éléments parasites en acier galvanisé, fixes et amovibles, datant des années 70, n’ont plus de fonction et seront démolis.

3. TOITURES MANSARDÉES 3.1 Typologie

Les toitures sont de type à la Mansart avec versant de toit brisé : brisis en ardoises (partie inférieure en pente raide), bourseau avec membron en plomb (intersection des deux pentes) et terrasson en feuilles de zinc posées sur tasseaux (partie supérieure en pente douce).

Les brisis sont percés de lucarnes (voir 2.2): lucarnes flamandes, lucarnes maçonnées et lucarnes et lucarnons en pavillon surmontés d’épis en fer forgé. Les terrassons sont percés de trois cheminées.

A noter, la charpente qui est une combinaison de fermes métalliques rivetées et d’une structure en bois.

3.2 Travaux de restauration

3.2.1 Restauration de la charpente métallique

La charpente en acier laminé est dans un bon état général. Elle est composée de profilés multiples, entretoises, vernes et bielles. Les assemblages sont constitués de plats, rosaces, équerres en tôle d’acier solidarisés par des de rivets, vis et boulons en acier forgé.

La pathologie principale de la structure est la corrosion superficielle des éléments qui devront être traités in situ : décapage mécanique (degré de soin ST2) et grenaillage (degré de soin SA2,5). Les éléments dont la rouille est inaccessible (assemblages) recevront un prétraitement inhibiteur de rouille. Toute la structure sera peinte au moyen d’un email antirouille multicouche satiné et finition RF.

Des remplacements ponctuels éventuels seront déterminés après pose de l’échafaudage intérieur et examen approfondi.

3.2.2 Restauration de la structure et sous-toiture en bois

La sous-toiture principale est constituée de chevrons, voligeage, noue, tasseaux et liteaux en Sapin Rouge du Nord (SRN). Les brisis sont marqués par des membrons et des bourseaux (ou boursaults) assemblés aux vernes, reliées elles-mêmes à la structure en acier.

Les lucarnes sont constituées de faîtages, poinçon, arêtiers, et chevrons et sablière.

A l’origine, des éléments en terre cuite étaient placés entre les profilés en acier laminé des charpentes et la sous-toiture. Suite aux visites des combles du 24/05/05 et du 15/09/05, des désordres structurels importants ont été constatés au niveau de la sous-toiture. Ces désordres étaient dus à la corrosion des charpentes métalliques qui ont provoqué in fine l’éclatement des éléments en terre cuite et l’effondrement de ceux-ci. Afin de sécuriser les combles pour les futurs travaux de restauration, les « briques à canon » ont été démontées et évacuées.

Les chevrons et sablières dégradés et l’ensemble du voligeage et des tasseaux seront démolis sans récupération et remplacés à l’identique. Les travaux de restauration se résument au traitement antifongique et insecticide des éléments restants (faites et pannes).

Comme pour les charpentes métalliques, des remplacements ponctuels éventuels seront déterminés après pose de l’échafaudage intérieur et examen approfondi.

3.2.3 Restauration des couvertures

L’option est de remplacer toutes les couvertures et éléments de raccord qui sont dans un état irrécupérable : ardoises, feuilles de zinc et de plomb.

Les ardoises d’origine (20 cm x30 cm) sont dites, suivant cahier des charges de l’architecte Seroen, «du pays et possédant au moins les qualités des meilleurs produits d’Herbeumont, ‘ancienne carrière’ ». Elles sont fixées au moyen de crochets en cuivre rouge de 3 mm de diamètre, sur lattes de 37 x 30 cm. Elles sont fortement attaquées par les agents biologiques et se délitent. De plus, les crochets d’ardoise en cuivre sont corrodés, ce qui provoque leur cassure et, in fine, le détachement des ardoises. Pour ces raisons, l’ensemble des ardoises et crochets seront évacués et remplacés par des ardoises de couleur, format et caractéristiques techniques identiques, tandis que les crochets seront remplacés par des crochets en inox avec coating noir.

Les toitures en feuilles de zinc sur tasseaux sont totalement dégradées et de nombreuses réparations ponctuelles antérieures sont visibles à divers endroits. L’ensemble sera évacué et restitué à l’identique (zinc remplacé par du quartz-zinc plus résistant). Il est à noter que, pour les besoins du projet d’architecture intérieur qui prévoit l’isolation de toutes les toitures, une couche de désolidarisation – permettant d’assurer la dilatation du métal – et une natte à relief ou natte structurée – permettant de créer un espace d’air directement sous la couverture métallique – seront posées (compris dans les travaux d’ÀRTER). Ces nouveaux éléments devront résister aux hautes températures.

Tous les éléments de raccords sont en plomb : noues, arêtiers, ligne de brisis (revêtement des bourseaux et bavettes), solins, noquets et basques des épis. Tous les éléments devront être évacués et restitués suivant situation d’origine avec du plomb laminé d’épaisseur identique.

3.2.4 Accessoires de toiture

Des nouveaux crochets de service courbés à boule à l’ancienne avec passant et des grilles de ventilation pour les cages d’ascenseur (pour mémoire) seront posés.

Les épis en fer forgé, restaurés en atelier en même temps que les éléments métalliques en façade, seront reposés sur leurs basques en plomb.

De nombreux paratonnerres à pointes multiples sont disséminés sur les toitures des lucarnes de l’École vétérinaire étant donné que le physicien belge Louis Melsens (1814-1886), professeur à l’école de Cureghem, en était l’inventeur. Ils seront enlevés car ils causent des raccords problématiques au droit des couvertures de toiture (percements des étanchéités) et leur présence n’est plus requise.

3.2.5 Évacuation des eaux pluviales

Les chéneaux des corniches en pierre sont recouverts de plomb. Ces revêtements sont fortement dégradés (plomb piqué, plis et boursouflures) et seront entièrement retirés et restitués à l’identique avec du plomb laminé.

Les tuyaux de descente en zinc présents sur la façade sud seront aussi démontés et évacués et remplacés par des tuyaux de descente en plomb afin d’éviter toute corrosion galvanique entre un matériau plus noble, le plomb, situé au-dessus d’un matériau moins noble, le zinc. Cette situation n’est en effet pas durable et entrainerait la corrosion du zinc. Des nouveaux accessoires seront posés : crépines en inox, moignons et cuvettes en plomb.

Les dauphins en fonte avec charnières en fer forgé, restaurés en atelier en même temps que les éléments métalliques en façade, seront reposés.

4. LANTERNON

Le lanternon (structure allant de la ligne de bris de la toiture jusqu’à l’amortissement en boule) a été partiellement démonté lors de travaux de sécurisation en 2008. La partie supérieure, à partir de la base des colonnettes, a été transportée et entreposée dans la cour de l’école communale, rue Walcourt à Anderlecht.

D’après les rapports techniques et photographiques établis en 2005 et 2008 par ÀRTER, la corrosion avancée de la structure primaire verticale, constituée de profilés UPN 100 au dos des huit doubles colonnes en résineux, fut à la base des problèmes : ‘ L’absence (ou la suppression) de protection des profilés contre les intempéries ne semble pas expliquer à elle-seule une telle dégradation. La proximité, voire le contact direct entre fer et plomb, indique clairement un phénomène de corrosion électrolytique.’ (Rapport arch. D. Van Baren, ARTER, 2008)

De plus, les habillages verticaux en feuille de plomb soudé de 4mm risquaient de se détacher de leurs supports. La décision prise par le bureau et l’entrepreneur consulté était de démonter ces habillages et de couper les huit colonnes au dessus de leurs bases, y compris la structure secondaire verticale en résineux, constituée de montants 65x230mm et 70x180mm, le tout assemblé par des boulons et écrous en fer forgé.

Travaux projetés : voir note explicative art. 16.

5. DIVERS

5.1 Dispositifs anti-pigeons

Des dispositifs anti-pigeons seront posés : cage dans le lanternon, treillis et câbles sur tous les chéneaux, frontons, appuis et autres surfaces horizontales en saillie en général.

Des dispositifs anti-pigeons seront posés : cage dans le lanternon, treillis et câbles sur tous les chéneaux, frontons, appuis et autres surfaces horizontales en saillie en général.