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La ville n'est pas l'objet d'une science particulière, le savoir scientifique sur la ville est produit par différentes disciplines, il n'existe pas de théorie globale de la ville. Cela se traduit dans les différentes méthodes de production des villes, la multiplicité des acteurs, les changements sociaux et politiques et dans les problèmes posés. Cette production urbaine tend à être cadrée théoriquement par des dispositions législatives et réglementaires et techniques accompagnées de plans et de procédures destinés à régulariser les dysfonctionnements urbains et à donner un

L’urbanisme règlementaire est apparu avec cette appellation récemment mais il est considéré comme un ancien système dégagé de coutumes et religions où les habitants se soumettent à la loi de dynaste ou à la loi de la cité.

L'urbanisme réglementaire date du moment où l'Algérie avait besoin d'adapter les villes aux nouveaux besoins, durant les années1962-1991 une planification et un appareil législatif sont progressivement mis en place, cette progression et codification de l'arsenal juridique des villes algériennes est passé par plusieurs étapes et par l'introduction de plusieurs lois.

Après l'indépendance, la plupart des villes algériennes ont connu comme toutes les villes du monde, une urbanisation accélérée, anarchique et sans qualité. Elles se retrouvent entourées par des périphéries de plus en plus larges et souvent constituées par un habitat précaire et même des bidonvilles. L’ensemble devient une accumulation de dégradations, d’ordures, de déchets et de différents types de pollution. Cette situation de désordre1 urbain impose à l'Algérie de mettre en place plusieurs instruments d'aménagement dans le but e promouvoir la ville et veiller à son fonctionnement. l'Algérie a repris les mêmes outils de gestion française et passe du plan d'urbanisme provisoire (PUP) dans les années 60 au plan de modernisation urbaine (PMU) dans les années 70 puis du plan d'urbanisme directeur (PUD) au plan Directeur d'aménagement et d'urbanisme (PDAU) dans les années 90.

« L’urbanisme des instruments et la réglementation urbaine présentent des côtés positifs non négligeables, ils sont une garantie minimum et indispensable à la sauvegarde de l’intérêt général face à la multitude d’intérêt particulier. Ils sont utiles où les tissus urbains sont en voie de formation et de consolidation et qui

1 Tahar BAOUNI dans son article intitulé : les dysfonctionnements de la planification urbaine et des transports urbains dans les villes algériennes, s’est dit que « Le dysfonctionnement et l’anarchie totale dans lesquelles sombrent les villes algériennes, résulte de l’absence d’une planification urbaine stratégique mettant en parfaite coordination le plan d’urbanisme et le plan de transport ».

présentent des besoins énormes en équipements collectifs et en infrastructures »1.

Conçus comme les principaux outils de planification spatiale et de gestion de l’espace urbain à caractère législatif, le PDAU suivi du POS (plan d'occupation du sol) visant à gérer les tissus existants, d’organiser les villes, de préserver l’intérêt général, de fixer de façon détaillée la forme urbaine et les modalités de construction, de réglementer et contrôler l’occupation du sol.

Le plan directeur d’aménagement et d’urbanisme est un document à caractère prospectif et un moyen essentiel d’intervention sur la ville. Il constitue un cadre de planification et de législation pour les différents opérateurs publics ou privés et participe à la régulation des dysfonctionnements urbains.

Ce travail sera focalisé sur les nouveaux instruments d'urbanisme, que sont le Plan Directeur d'Aménagement et d'Urbanisme (PDAU) et le Plan d'Occupation du Sol (POS). Ces derniers constituent une base documentaire et graphique qui permet de cerner les acteurs, les

enjeux, les positions, etc.

Le PDAU trace le cadre général et indique les éléments essentiels de l'aménagement communal et intercommunal, Ces éléments concernent le zonage, la programmation urbaine en équipements et infrastructure, la destination générale du sol (les espaces constructibles et les espaces inconstructibles) ; sous formes de quatre secteurs : (Les secteurs urbanisés, Les secteurs à urbaniser, Les secteurs d’urbanisation future, Les secteurs non urbanisables), le tracé des principales voies….etc. Le PDAU s’accompagne d'un règlement se référant aux dispositions qu’il détermine les servitudes, les obligations concernant l'utilisation du sol, les densités et définit les zones nécessitant l’intervention des POS en déterminant les termes de réalisation et les priorités d’intervention sur les tissus urbains.

Mais ces deux instruments marquent une défaillance, une rupture avec la réalité des villes

algériennes, l'aspect uniforme et standard du PDAU, le caractère programmatique du POS, qui négligent les spécificités du site et ne contiennent pas compte la société et 'environnement.

« En premier temps ces instruments étaient d’un aspect programmatique désintéressant aux détails et qualités esthétiques des espaces urbains, et dans un deuxième temps, et par l’effet négatif du cadre bâti produit enclenchent un retour conscient a des démarches soucieuses de la rationalité de l’occupation des sols, de la concertation, des compositions de détail et de l’embellissement de

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l’environnement urbain »1 .

A partir de là, La gestion de villes algériennes continue à poser d’énormes problèmes, notamment ceux liés à la dégradation de la qualité de vie, la perte de la qualité du cadre bâti, les impacts environnementaux des activités humaines, l’habitat, les transports, l’aménagement de l’espace, l’assainissement ; etc. cette situation est le corollaire de l’incapacité des instruments d’urbanisme à répondre aux problèmes rencontrés sur l’espace urbain2

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Cette situation critique s'aggrave avec le temps, ce qui oblige à prendre des mesures urgentes pour trouver rapidement des solutions efficace ; et essentiellement pour limiter et empêcher ces problèmes ; une nouvelle notion est apparue progressivement : le développement durable. Elle fait appel à la conservation de l'environnement, à la rationalisation de l'utilisation des ressources naturelles, à l'obligation de l’équité sociale et surtout à remettre l’homme au cœur de toutes les préoccupations.

Cette notion a été proposée pour la première fois dans la conférence de Stockholm en 1972 dans le rapport Brundtland : « Notre avenir commun». Le développement durable s’est concrétisé dans la conférence de Rio ‘‘Sommet de la terre’’ en 1992, où se sont dégagés l’agenda 21 locaux.

Au cours des dernières décennies, le concept de développement durable s'est imposé comme un nouvel impératif de l'action publique urbaine, touchant ainsi les conceptions et les pratiques de l'aménagement urbain et de l'urbanisme, en appelant à la préservation des normes sociales et culturelles et à la nécessité de répondre aux besoins des générations actuelles et futures.

Il est important de signaler que ce travail est né d'une réflexion profonde, tant de fois nous entendons parler de développement durable, sans trop bien savoir de ce qu'il s'agit et tant de fois ce terme est utilisé dans différents discours scientifiques, politiques et économiques mais sans donner un sens clair à ce terme flou. L’objectif de cet essai est la construction et la production de connaissances autour de cette notion et son acception, sur quoi elle repose et à quoi elle aboutit, apporte- elle réellement une valeur ajoutée ? Pourquoi le terme est-il à ce point galvaudé ?

La consultation des livres et documents m'a également apporté de nouveaux éléments de réflexion sur le développement durable qui peut le considérer comme un qualitatif à l'espace urbain à formuler.

1

Maouia Saidouni, élément d’introduction à l’urbanisme édition casbah 2001, p 199

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Ce jugement est le résultat de plusieurs études citées dans le chapitre (ÉTAT DE L’ART ET POSITIONNEMENT EPISTEMOLOGIQUE).

Ce travail s'interroge sur le croisement de l'urbanisme avec le développement durable, il est question de chercher à comprendre la manière avec laquelle la notion est interprétée et la maitrise sur le milieu urbain. Nous avons choisi la ville de Bou-saada pour développer cette problématique.

La ville de Bou-saada sera le champ de recherche qui nous permettra de préciser la portée de notre travail sur les instruments d'urbanisme. Cette ville touristique a connu plusieurs problèmes de dégradations et différentes formes de pollution. La première cause de cet état est la limite des instruments d'urbanisme face à la vitesse des changements opérés dans la ville de celle-ci, il s'agit de faire un état des lieux et faire ressortir les obstacles qui basculent les instruments d'urbanisme

Le présent travail traite l'intégration du développement durable dans les instruments d'urbanisme comme outil dans une perspective de gestion optimale de la ville Algérienne en général et la ville de Bou-saada en particulier. Il s'agit d'une réflexion sur les nouvelles techniques d'analyse urbaine appliquées à tout aspect de la ville (socio-économique, environnemental, spatial….). La problématique ainsi retenue et traite sous forme de prolégomènes, elle est développée en 12 chapitres regroupés en trois parties dont une théorique et conceptuelle, une autre analytique et enfin une expérimentale.

La construction d’une ville harmonieuse ne pourra être réalisée sans un ancrage et une incorporation de la protection de l’environnement dans l’urbanisme. On peut aisément constater le changement de l’état de l’environnement dans les villes algériennes vis-à-vis de la négligence des instruments d’urbanisme. C’est ainsi qu’on a vu que l’état est préoccupé seulement par la production de logement, sans tenir compte de ’état déplorable et de dégradation de l’environnement avec un manque de stratégie claire de protection de l’environnement tant dans les objectifs des instruments d’urbanisme que dans le contenu, cette dégradation de l’environnement est considérée comme une défaillance et une faiblesse des instruments d’urbanisme. Pour ces raisons on a retenu la 1e

hypothèse

La loi nº 90-29 du 01 décembre 1990 relative à l'aménagement et l'urbanisme. qui marque vraiment la production des instruments d’urbanisme en Algérie, comparativement aux objectifs fixés, s’est avérée d’une inefficacité relative du point de vue social. La plupart des instruments d’urbanisme étaient réalisés sans tenir compte de la participation citoyenne dans leurs élaborations, c’est un urbanisme purement dirigiste, alors l’état est apparu comme le seul acteur qui domine localement, une telle situation qui influence négativement sur la réalité des villes algériennes, pour cette raison on a retenu la 2e hypothèse.

Le chapitre préliminaire est plus théorique, il parle de la problématique et présente une mise en contexte introduisant les concepts fondamentaux. Dans ce chapitre, nous allons présenter notre méthodologie de la recherche et notre approche.

La première partie est un essai sur l'urbanisme et la ville, l'histoire de développement durable, au sens de la ville. Les premiers chapitres qui sont comme une partie introductive pour plusieurs notions peut approfondir, enrichir et pénétrer un peu dans cette complexité. Alors on tente, dans une approche définitionnelle, de montrer ce que le développement durable peut apporter de nouveau à l’urbanisme.

Le premier chapitre présente l’état de l'art sur les différents axes de recherches dans le domaine de urbanisme et développement durable, en se focalisant principalement sur la problématique de croisement entre les deux, il s’appuie sur des recherches de terrain pour dégager une problématique d'analyse et d'interprétation. Afin de mener à bien cette recherche, il apparait nécessaire d'apporter dès à présent quelques sens et précisions sur les termes qui sont à la base de ce travail, d'autant plus qu'ont pu être relevées au cours de cette étude, des définitions différentes suivant les époques et suivant les points traités, notamment sur le développement durable et mettre la lumière sur ses termes constitutifs.

Le deuxième chapitre traite du sujet de développement durable au-delà de son aspect conceptuel qu’analytique et la possibilité de son introduction dans la gestion de la ville.

Le troisième chapitre vise à comprendre le degré de contribution des villes algériennes à la durabilité et argumenter sur le potentiel prospectif d’une règlementation encore trop hésitante vis à vis des réalités environnementales.

Afin de positionner le développement durable comme moteur de gestion de la ville et de l’attractivité des villes. Il conviendra de prendre appui sur de nouvelles approches et d’autres outils pour réincorporer le développement durable dans les instruments d’urbanisme ; afin d’ouvrir la voie à une réflexion globale sur les outils juridiques et les dispositifs règlementaires existants ainsi que leurs articulations pour agir sur la ville. Ces points seront traités dans la deuxième partie qui comprend trois chapitres.

Le renforcement de la place de la société et de l’environnement dans les instruments d’urbanisme constitue l’un des enjeux majeurs des politiques à venir. Une contribution théorique mettra tout d'abord en évidence les composantes-clés du processus et conduira à identifier les éléments essentiels d'un référentiel de développement durable.

démarches des instruments d'urbanisme, et mesurant ainsi la contribution de la ville algérienne à la durabilité. En s'appuyant sur une approche empirique dans une perspective systémique/compréhensive, confrontant les discours et les faits, les concepts et les représentations sous-tendent cette opération.

Le quatrième est consacré à l’historique du règlement urbain en Algérie. Le cinquième chapitre s’attachera à la description du cheminement d’élaboration des instruments d’urbanisme basé sur une analyse spatio-temporelle, à analyser les instruments d’urbanisme : leurs rôles, leurs contenus, leurs domaines d’intervention et leurs manquements.

Nous présentons par la suite les différents indicateurs de l’aspect environnemental et social dans le sixième et septième chapitre.

La thèse ayant comme cas d’étude la ville de Bou-saada. Tout d’abord nous allons essayer de développer une argumentation de la problématique en reposant sur une démarche interprétative et faire la caractérisation du procès d’évolution urbaine de la ville de Bou-saada. Le territoire de la ville de Bou-saada permettra d’avoir une vision démo-spatiale de l’accélération de son urbanisation, de la surface consommée par l’analyse des différents tissus urbains, les formes urbaines et densités, l’analyse socio-démographique permettra d’identifier les différentes populations résidant dans ces tissus, leur migration et leur intégration dans le tissu socio-économique.

Il est force de constater comment les lieux représentatifs à haute valeur symbolique de cette ville touristique, deviennent des lieux négligés et cachés à cause de l’incapacité des instruments d’urbanisme à conserver et à garder un aspect singulier propre à cette ville, alors elle souffre d’une absence d’une stratégie claire en matière de planification urbaine et spatiale.

Nous avons pu réaliser ce travail à partir des données collectées par les entretiens, l’observation et l’analyse documentaire, Il s’agira d'analyser le PDAU de la ville et plusieurs POS, mais également de comprendre leurs propres objectifs et mécanismes. Ceci permettra d’approfondir la connaissance de la ville et de vérifier « l’intégration effective du développement durable dans les instruments d’urbanisme » : identifier les possibles corrélations entre urbanisme en développement durable en s’appuyant sur les deux hypothèses citées au début de chapitre préliminaire. Ces points seront développés dans le huitième et neuvième chapitre.

méthode de prise en compte de l’environnement et de la société dans les instruments d’urbanisme, et d’exposer des méthodes d'action selon un transfert temporel, du présent vers le futur, en renforçant la place et le rôle des habitants dans la production urbaine contemporaine et en prenant en compte les enjeux environnementaux.

Le dixième chapitre se focalise sur la recherche des effets sur les instruments d’urbanisme de la prise en compte de l’environnement en répondant à l’urgence écologique voire les effets et répercussions concrets croissants provoqués par les atteintes sur l’environnement. Cette étude aura pour objet d’identifier la procédure d’évaluation environnementale comme un outil d’intégration de l’environnement au sein des instruments d’urbanisme, mais également comme un facteur de transformation de ceux-ci.

Le onzième chapitre pose la question de la nécessité d'une action collective pour maintenir la stabilité du système social, qu’à différents moments de son histoire, connait une certaine représentation et un certain changement d’un côté et retenir la rigidité du système urbain, qui devient plus en plus fragile et complexe d’un autre côté. Un autre objectif sera d’offrir un éclairage sur les différentes manières dont la société est aujourd’hui remobilisée et de confronter sa pertinence aux objectifs de l’aménagement en termes de fonctions, d’usages et pratiques.

A- Problématique

La ville est un système complexe et « un objet de préoccupation pour plusieurs champs disciplinaires et un objet d’étude pour plusieurs autres spécialités »1, représentant un système complexe en étant en lien avec d’autres disciplines scientifiques.

La ville algérienne semble donc constituer un cadre d’étude utile en matière d’aménagement territorial en même temps qu’elle se trouve être actuellement au cœur de l’actualité de l’urbanisme, il s'agit les instruments d’urbanisme (POS, PDAU) adoptés par la loi N° 90_29 du 1er décembre 1990 relative à l'aménagement et l'urbanisme2

En Algérie les instruments urbanisme sont des outils essentiels de la planification urbaine, qui déterminent la destination, les règles générales et servitudes d’utilisation des sols, ils sont établis sous l’autorité du Wali et élaborés conjointement par les différents services d’état.

La ville est en effet, un résultat d’une dualité décision/intervention des différents acteurs : les institutions étatiques, les individus, les corporations (ingénieurs, urbanistes, architectes, paysagistes…..) sur l’espace urbain, mais en réalité, on trouve que cette force sociale n’existe que relativement et moins déterminé par plusieurs facteurs, parmi eux la dominance de l’intervention des pouvoirs publics sur l’espace urbain en résultant une planification urbaine inefficace et sans âme.

La loi 90/29 qui marque vraiment la production des instruments d’urbanisme en Algérie, comparativement aux objectifs fixés, semble être avérée d’une inefficacité relative du point de vue social. La plupart des instruments d’urbanisme étaient réalisés sans tenir compte de la participation citoyenne dans leurs élaborations, c’est un urbanisme purement dirigiste, alors l’état est apparu comme le seul acteur qui domine localement, une telle situation qui influence négativement la réalité des villes algériennes.

La construction d’une ville harmonieuse ne pourra être réalisée sans l’ancrage et l’incorporation de la protection de l’environnement dans l’urbanisme. On peut aisément constater le changement de l’état de l’environnement dans les villes algériennes vis-à-vis de la négligence des instruments d’urbanisme ; c’est ainsi qu’on a vu que l’état est préoccupé seulement par la production de logements, sans tenir compte de la dégradation de

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Maouia Saidouni ,Eléments d’introductions à l’urbanisme ,CASBAHEdition,2000,Alger ,p 10

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La loi N° 90_29 du 1er décembre 1990 relative à l'aménagement et l'urbanisme modifiée et complétée par le decret exécutif N° 94_07 du 18 mai 1994 et la loi n° 2004_05 du 14 Aout 2004

l’environnement, avec un manque d’une stratégie claire de protection de l’environnement tant dans les objectifs des instruments d’urbanisme que dans le contenu. Cette dégradation de l’environnement est considérée omme une défaillance et une faiblesse des instruments d’urbanisme.

Alors, les PDAU et les POS sont deux instruments de la maitrise du développement urbain mais qu’ils souffrent d’une interférence minimale de la dimension sociale et environnementale dans leurs objectifs et leurs processus.

Le développement durable1 qui est apparue en 1987 dans le rapport du Brundtland2, vient comme un mouvement de revendication sociale et environnementale, il est une manière d’appréhender l’action publique, de concevoir le changement et mettre en œuvre les décisions qui engagent le présent et l’avenir des villes. La notion de durabilité fait référence à la question de participation citoyenne d’une part et à la dégradation de l’environnement à laquelle l’urbanisation donne lieu à d’autre part. La solution est donc d’inscrire l’urbanisme dans une stratégie de développement durable pour provoquer une évolution spatiale aussi bien que sociale ceci ne peut évidemment exister que par l’intégration des principes de développement durable tant dans le processus et le contenu des instruments d’urbanisme que