Les parents ont des préoccupations quant au développement de leur enfant. Ils s’interrogent à de nombreux sujets et font régulièrement appel à des conseils de professionnelles du domaine.
Ils voient à travers les auxiliaires présentes à la crèche des ressources adaptées à leurs interrogations.
Madame ANGUISE « Je les considère de bon conseil parce que souvent ils sont parents, de toutes façons ils vivent avec des enfants, ils ont forcément de l’expérience, je veux dire ils passent beaucoup plus de temps que moi avec mes enfants donc ils ont forcément rencontré
Soutien à la parentalité : Le quotidien des crèches ?
48
plein de situations différentes et puis il n’y a pas qu’eux. Je sais que, moi je n’ai pas eu recours à ça, mais je sais qu’il y a une psychologue qu’on peut… un médecin aussi ».
Toutes les familles interrogées perçoivent les professionnelles de crèche comme compétentes en ce qui concerne les problèmes d’éducation de leur enfant et n’hésiteraient pas à leur poser des questions pour les résoudre. La proximité induite par ce mode de garde ainsi que le caractère quotidien des fréquentations favorise le recours à l’aide des professionnels de la crèche.
Madame THOMAS « Je pense que si j’avais des difficultés je m’adresserais aux personnes de la crèche qui connaissent bien ma fille qui la voient… qui passent du temps avec elle toute la journée ».
Des conseils pour le sommeil et l’alimentation reviennent de manière récurrente au fil des entretiens mais celui qui ressort le plus est celui de la discipline que l’on peut imposer aux enfants en fonction de leur âge. Les professionnelles le ressentent par les questions qui tournent autour de l’opposition, des limites, du comportement.
Journal de terrain : 30/11/2012, réunion d’équipe
Moi : Qu’est-‐ce qu’il peut y avoir comme choses particulières ?
-‐ En ce moment propreté et opposition. « Ce sont les sujets les plus récurrents, les parents savent pas trop comment s’y prendre avec les enfants par rapport à leurs refus, leurs caprices… ».
En effet, les parents sont préoccupés par ce sujet de manière récurrente dès le plus jeune âge d’ailleurs.
Madame LEBLANC « On leur a posé des questions sur la compréhension du non parce qu’à dix mois, enfin à neufs mois elle était debout, à dix mois elle commençait à toucher à tout donc on lui disait beaucoup non, et en fait moi je me suis vraiment demandée si elle était en âge de comprendre ce qu’on attend d’elle donc c’est vrai que… j’ai posé la question aux auxiliaires qui m’ont dit qu’elle comprenait très bien (rires). Donc ça m’a un peu renforcée dans l’idée que peut-‐être qu’effectivement elle testait, elle cherchait à comprendre les limites ».
Les parents sont à l’affut des compétences professionnelles qu’ils trouvent dans les structures d’accueil du jeune enfant. Pour ces familles, ces conseils apparaissent plus légitimes que d’autres sous couvert de la formation et de l’encadrement que l’on trouve
4. Les usages du soutien à la parentalité
49 dans les structures d’accueil du jeune enfant. Face aux conseils des parents, des amis, de l’entourage en général, les conseils émanant de la crèche sont préférés.
Madame PEZEU « Il y a des parents qui ont déjà eu des enfants ou qui ont des papis, mamies à côté, des gens qui peuvent donner des conseils parce que pour moi c’est le premier et puis les grands-‐parents ils habitent assez loin. Et puis même leurs méthodes d’élever des enfants c’est pas du tout la même chose que maintenant, des fois ils me disent il faut le mettre sur le pot mais je dis à dix mois quand même on met pas un enfant sur le pot donc je pense qu’ici à la crèche ils suivent toutes les nouvelles méthodes comment élever des enfants ».
En effet, les configurations familiales actuelles, l’éloignement des familles ainsi que les écarts de plus en plus grands entre les générations, impliquent parfois de nouveaux modes de transmissions concernant l’éducation des enfants. « Dans des situations d’ascension sociale {…}, on peut trouver un décalage affirmé entre les conseils familiaux et professionnels qui se traduit par un certain discrédit porté sur les premiers »39. D’autre part certains parents considèrent la crèche comme l’unique source crédible d’information à laquelle ils vont confier leur autonomie de parent. « Le développement d’un marché de la petite enfance génère un ensemble de produits spécifiques (matériel de puériculture, produits destinés à l’alimentation infantile, etc.) qui n’existaient pas avant (ou pas autant) aux générations précédentes et qui sont les supports de pratiques nouvelles. L’ensemble de ces éléments peut diminuer la légitimité des interlocuteurs familiaux et accroitre celle des spécialistes de la petite enfance »40. Tout le quotidien concernant la prise en charge d’un enfant en bas âge est soumis à l’appréciation de compétences professionnelles.
Madame HENRI « Pour moi la crèche c’est l’école des parents donc dès que j’avais un souci…
enfin pas un souci mais des questions fondamentales que je me posais, je demandais à la puéricultrice. Ils savaient ou ils savaient pas mais au moins qui écoutaient, qui disaient ce qu’elles savaient et qui me disaient aller voir machin ou truc ».
Monsieur HENRI « Pour l’alimentation… »
Madame HENRI « Pour tout. C’est quand même pratique ».
-‐ Concrètement qu’est-‐ce que vous avez pu demander ?
Madame HENRI « L’alimentation, les soins… On n’arrivait pas à leur couper les ongles en fait des trucs cons du quotidien ».
39 GOJARD, Séverine, Le métier de mère, La dispute, Clamecy, 2010, p.63.
40 Ibid., p.54.
Soutien à la parentalité : Le quotidien des crèches ?
50
Monsieur HENRI « Elles, elles font ça vingt fois par jour, elles ne se noient pas, elles ne paniquent pas tandis que nous de temps en temps c’est compliqué ».
Madame HENRI « C’est pas qu’on panique mais… «
Monsieur HENRI : « Nina a très souvent le nez bouché donc il faut lui nettoyer le nez. Nous ici c’est le safari quand on fait ça, visiblement à la crèche ça se passe beaucoup simplement donc comment ils font ».
Madame HENRI « C’est les techniques ».
Monsieur HENRI « On fait appel à leur expérience, c’est plutôt l’expérience du quotidien, comment résoudre la dizaine de problèmes qui se présente chaque jour, voilà ».
Compte tenu des compétences professionnelles que peut apporter une structure d’accueil du jeune enfant, les parents s’y réfugient pour recevoir les nombreux conseils et informations dont ils ont besoin. La transmission intergénérationnelle leur semble moins pertinente compte tenu du fait que des adultes se spécialisent dans ce domaine. Le soutien à la parentalité dont ils font l’usage ressemble davantage à un accompagnement de leur rôle de parent par rapport aux petites interrogations du quotidien concernant le bon développement de leur progéniture. En effet, d’un point de vue sociologique « la proposition selon laquelle le processus de maturation était le mieux subsumé par le concept de développement : la figure de l’enfant devient l’incorporation de l’idée selon laquelle les humains se développement de manière constante et dans l’espace »41. D’autre part, l’équation entre la maturation de l’enfant, autant physique que mentale, avec l’idée de développement est cristallisée dans la figure uniforme, universelle et inévitable d’un
« pattern » d’étapes et de séquences de développement ; cette proposition a progressivement été diffusée non seulement dans les cercles d’experts, mais aussi à travers un large public cultivé »42.
La relation de confiance créée entre eux et le personnel de la crèche favorise au maximum cet échange. D’autres espaces de rencontre sont proposés afin de poursuivre dans cette dynamique.
41 TURMEL, André, « De la fatalité de penser la maturation en termes de développement : quelques réflexions », in SIROTA, Régine (dir), Eléments pour une sociologie de l’enfance, Presses universitaires de Rennes, Bonchamp-‐Lès-‐Laval, 2006, p.71.
42 Ibid., p.71.
4. Les usages du soutien à la parentalité
51 4.2.4. Un espace convivial apprécié
La crèche est vécue comme un lieu d’accueil pour les enfants au quotidien mais également comme un lieu d’échange entre adultes.
Les occasions informelles pour se rassembler font l’unanimité auprès des parents interrogés que ce soit les réunions, les fêtes organisées comme la fête aux alentours de Noël. Dans ce cas précis, nous avons pu participer à la « fête de la galette » au mois de janvier. La fête de fin d’année se produit chaque année au mois de juin afin de dire au revoir aux plus grands qui s’en vont en maternelle.
Madame ANGUISE « Il y a un truc qu’ils font ça n’a rien à voir avec le matin et le soir, là récemment ils ont fait la galette et puis en fin d’année ils font un truc aussi, ça je trouve ça super. Ce qu’est sympa c’est qu’on peut se rencontrer, on peut rencontrer tout le monde parce que les bébés et les enfants on les voit souvent mais c’est sympa de retrouver, de voir leurs parents, de discuter un petit peu, de discuter aussi… par exemple à la galette de cette année j’ai vu Carole qui était, Carole l’éducatrice et qui vient moins chez les moyens, que je voyais beaucoup l’année dernière chez les grands avec Léa peut-‐être un peu avec les petits mais là je la voyais moins alors ça m’a fait plaisir de la revoir. Et en plus ils font ça, je sais pas on est resté jusqu’à sept heure, ils font ça tard, ils prennent le temps de rester, ils mettent personne dehors, c’est convivial, là je papotte ».
La crèche devient également un espace de socialisation pour les parents. Les occasions pour se rencontrer entre parents d’enfants du même âge ne sont pas nombreuses. En outre, la sortie de la crèche n’est pas comparable à la sortie de l’école où tous les enfants quittent la classe à la même heure. A la crèche les départs sont très échelonnés, comme nous avons pu l’observer, l’accueil du soir commence aux alentours de 16h00 et se prolonge jusqu’à 18h30 voire 18h45, heure officielle de fermeture de la crèche. Les parents n’ayant pas les mêmes contraintes horaires ne se rencontrent qu’à de très rares occasions finalement ou encore en coup de vent. De nombreuses études ont été menées pour comprendre le point de vue des parents quant à la qualité du service du système de garde qu’ils ont choisi. Dans l’ensemble,
Soutien à la parentalité : Le quotidien des crèches ?
52
elles révèlent que « les parents considèrent généralement que des services de qualité affichent des actions chaleureuses »43.
Favoriser des lieux d’échanges et de proximité entre parents et professionnelles de la petite enfance permet de gagner la confiance et ainsi de mettre en place une relation au cours de laquelle l’échange d’information se fait plus fluide. En effet, sachant que la durée moyenne la plus observée des transmissions est de quelques minutes le temps de se dire « Bonjour, Tout va bien, Au revoir », établir une relation de confiance n’est pas aisée.
Il est essentiel de tisser des liens entre la famille et le mode de garde pour que l’engagement des parents y soit encore davantage encouragé. Pour cela, il est nécessaire que le milieu éducatif s’ouvre sur la famille. « Lorsqu’on crée des conditions propices pour un partage de buts communs et un échange de savoirs entre parents et personnel éducatif, on favorise alors un meilleur développement de l’enfant. {…} Par conséquent, afin d’offrir un cadre propice à l’engagement des parents envers l’éducation de leur enfant, un milieu éducatif a tout avantage à offrir une gamme de possibilités répondant aux préoccupations et aux intérêts d’un grand nombre de parents »44.
Journal de terrain : 18/01/2012, fête de la galette
L’atrium est organisé pour accueillir les parents pour la fête de la galette. Des tables sont dressées avec de quoi manger et boire, l’atrium est transformé en un lieu accueillant. Madame MARTIN va de groupe en groupe et échange des faits personnels avec les parents présents.
Les parents discutent beaucoup entre eux, et les professionnelles s’intègrent aux discussions au fur et à mesure qu’elles quittent leurs obligations de service. Madame DURANT s’assure que tous les adultes présents aient à boire et à manger à leur convenance. L’ambiance est détendue et chaleureuse malgré l’agitation qui se fait sentir de la part des enfants. Les adultes ne sont en aucun cas pressés, il y a aura du monde jusqu’à 19h00 et pourtant les conditions climatiques à l’extérieur engageraient à rentrer vite chez soit (il neige).
43 BIGRAS, Nathalie, « Comprendre les perspectives particulières des parents sur la qualité des services pour favoriser la collaboration famille service de garde », in CANTIN, Gilles, BIBRAS, Nathalie, BRUNSON, Liesette (dir), Services de garde éducatifs et soutien à la parentalité, La coéducation est-‐elle possible ?, Presses de l’université du Québec, Québec, 2011, p.43.
44 CANTIN, Gilles, « Etablir des ponts avec les familles, Une démarche d’autoévaluation pour rapprocher les SGE et les familles », in CANTIN, Gilles, BIBRAS, Nathalie, BRUNSON (dir), Liesette Services de garde éducatifs et soutien à la parentalité, La coéducation est-‐elle possible ?, Presses de l’université du Québec, Québec, 2011, p.128.
4. Les usages du soutien à la parentalité
53 Les parents sont à la recherche d’une communauté conviviale avec laquelle partager leur expérience de parents. Les échanges vont bien au-‐delà de leurs préoccupations pour leurs enfants. Le tissage de lien est un facteur important pour ces familles. Il est cependant important de signaler que cette manifestation ne mobilise pas tous les parents ou plus exactement pas de la même manière. Nous avons profité de cette fête pour recontacter des parents afin de répondre à nos questions lors d’un entretien et en particulier les parents issues des catégories les plus populaires. Nous y avons croisé seulement deux de ces familles qui sont restées un temps très court et de manière totalement isolée par rapport aux autres familles présentes.
Ces manifestations proposées aux parents et appréciées par ces derniers ne ciblent pas l’intégralité des familles accueillies au sein d’un établissement de la petite enfance. Par ailleurs, ces structures ne sont pas les seules intermédiaires face aux interrogations parentales.
4.3. Un dispositif maitrisé 4.3.1. Les autres ressources
Au cours des entretiens menés, les familles insistent toutes sur le fait que la crèche n’est pas le seul moyen pour eux d’obtenir des informations concernant l’éducation de leur enfant.
Certaines familles prennent des renseignements de leur entourage direct (familles, amis) en complément. La transmission par le cercle proche des relations intrafamiliales ou amicale est évoquée à plusieurs reprises. « On désigne par « transmission familiale », la circulation de savoir-‐faire ou de conseils au sein de la famille »45.
Madame ANGUISE « Alors moi mes ressources c’est ma famille après, j’ai une sœur ainée qu’a quatre enfants et puis je vous dis plein de cousins avec des enfants partout donc c’est par là que je passe, ceux qui ont le plus d’expérience donc je leur demande ».
45 GOJARD, Séverine, op. cit., p.19.
Soutien à la parentalité : Le quotidien des crèches ?
54
Quatre familles évoquent également l’importance du rôle de la Protection Maternelle et Infantile (PMI) ainsi que de celui du pédiatre. Ces deux interlocuteurs ayant une casquette plus médicale que celle de la crèche.
Bien souvent, « la mise en évidence d’un décalage entre les normes et les pratiques dominantes du moment et celles en vigueur à la génération précédente conduit à un modulation des sources de conseils, par croisement des informations recueillies auprès de plusieurs interlocuteurs »46. Cette situation se retrouve tout particulièrement dans l’entretien avec Madame PEZEU qui a constaté de grandes différences de pratiques avec celles de ses propres parents (citée dans la partie 4.2.3) et qui par conséquent multiplie les autres sources d’information. Outre la crèche elle s’adresse également à son pédiatre en qui elle a une grande confiance. Il est important de noter que la PMI est une structure à visée sociale majoritairement utilisée par les classes populaires. En revanche, les classes moyennes et supérieures en font un usage davantage « à la carte » en fonction de ce dont elles ont besoin.
-‐ Vous avez déjà fréquenté la PMI ?
Madame Thomas « Au début, toute petite, j’allaitais donc j’allais la faire peser régulièrement.
Je sais qu’il y avait des échanges, je n’avais pas participé à des réunions d’information mais je sais que c’était proposé régulièrement ».
Deux mères interrogées parlent également d’autres ressources qu’elles utilisent régulièrement, il s’agit de la littérature spécialisée dans le domaine de la puériculture.
-‐ Quand vous avez des interrogations face au développement de Guénolé, vous vous adressez à qui ?
Madame Leblanc « Je vais ouvrir un livre ou je demande à la pédiatre ».
Le recours à la littérature vient répondre à deux besoins : « d’une part, trouver la réponse à des questions pratiques, le plus souvent ponctuelles ; d’autre part, trouver une philosophie générale sur l’attitude à adopter face à l’enfant ». Ce deuxième objectif correspond bien à la lecture que fait Madame LEBLANC, elle nous dit lire J’attends un enfant de Laurence PERNOUD, mis à jour tous les ans et qui a pour objectif d’accompagner les parents tout au
46 GOJARD, Séverine, op. cit., p.25.
4. Les usages du soutien à la parentalité
55 long des découvertes que sous entendent l’attente d’un enfant et la naissance. Cette lecture répond à des sujets davantage de l’ordre émotionnel ou encore à du ressenti. Comme le souligne Séverine GOJARD, « chez les femmes diplômées, le recours à ce type de sources est l’indice d’apprentissages du métier de mère qui se font plutôt sur le mode de l’acquisition de savoir que sur l’accumulation de compétences pratiques »47. Elle ajoute par ailleurs que l’utilisation de littérature comme support à l’éducation d’un enfant apparaît peu voire est inexistant dans les familles issues des milieux populaires.
Enfin, deux mères parlent de la présence nécessaire ou non du psychologue de la crèche qu’elles n’hésiteraient pas à faire intervenir en cas de nécessité. Il s’agit d’un soutien davantage porté sur l’intimité de la famille qu’elles ne souhaitent pas diffuser à un plus large public. Elles y feraient appel pour des difficultés plus importantes ainsi que pour le cadre confidentiel que cette prise en charge impose, surtout s’il s’agit de la psychologue de la structure d’accueil.
Madame ANGUISE « Psychologue ce serait pour quand ça n’a pas marché, ça serait le deuxième truc et là ce serait plus un blocage et donc un truc plus personnel. Parce que les auxiliaires moi quand je leur parle c’est autour de tout le monde, je cache rien. Le jour où j’ai besoin de parler de quelque chose avec un psychologue c’est pour régler un problème, enfin ça deviendrait un problème et j’aurais besoin d’un peu plus d’intimité ».
En réalité on découvre une multiplicité des sources d’informations qui permettent de compléter le point de vue des parents et leur prise de position quant à certaines situations.
Séverine GOJARD explique que les mères des classes supérieures utilisent de manière complémentaire les diverses sources de conseils en particulier le point de vue familial et le point de vue médical48.
Il s’agit donc bien d’un accompagnement parental choisi et trié en fonction des besoins des parents et des situations rencontrées. Ils savent d’ailleurs souvent prendre beaucoup de recul face aux difficultés qu’ils sont amenés à rencontrer.
47 GOJARD, Séverine, op. cit., p.91.
48 GOJARD, Séverine, op. cit., p.21.
Soutien à la parentalité : Le quotidien des crèches ?
56
4.3.2. Une mise à distance
A travers ces six entretiens, il apparait que pour toutes ces familles issues des mêmes
A travers ces six entretiens, il apparait que pour toutes ces familles issues des mêmes