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L'Institut de recherches de Chardonne

La Tribune de Lausanne, du 30 avril 1972, rapporte les faits suivants:

Dans un hôtel meublé récent de Zurich, trois femmes, d'âges différents et sans parenté, se sont succédées sur une période de quatre ans au même emplacement.

La première avait une trentaine d'année, la deuxième 18 ans et la troisième, 50 ans. Toutes les trois furent atteintes d'une tumeur maligne au sein gauche et toutes les trois dormirent successivement dans le même lit.

la gérante de l'hôtel réorganisa entièrement l'aménagement de ce meublé:

depuis, ce concours de circonstances ne s'est plus reproduit.

De nombreuses questions se posent sur l'aménagement intérieur des habitations et principalement des chambres à coucher. À l'instar des instituts de RFA, l'Institut de recherches en géobiologie de Chardonne fournit, de manière succincte mais suffisamment détaillée pour être compréhensible, des observations médicales relatives aux positions inconfortables des malades par rapport au "réseau H" et aux zones pathogènes.

Est-ce le résultat d'habitudes de vie toujours les mêmes : lit contre un mur ou dans un angle, à la même place; les dimensions de chambre sont-elles trop réduites; y a-t-il un manque de précautions dans la conception des pièces favorisant une rigidité de l'espace disponible? Les influences sont là et semblent ne pas nous épargner.

La literie n'est évidemment pas mise en cause, car nombre de ces constats ont été effectués sur des lits de nature différente, des matelas de mousse, de laine, des sommiers métalliques ou à lattes de bois, en passant par les traditionnels bois de lit. Si la literie peut avoir une influence sur la qualité du sommeil, les troubles occasionnés (douleurs lombaires) ne sont pas en rapport avec ce que l'on observe généralement sur les nœuds géopathogènes.

À titre d'exemple, voici un compte rendu de quelques cas établis par l'Institut de recherches en géobiologie de Chardonne:

À travers toutes ces observations, il ne s'agit pas de prouver une influence systématique des zones et nœuds géopathogènes sur l'individu en train de dormir. Fort heureusement, de telles circonstances n'affectent pas toute personne allongée dans son lit! Elles ne reflètent qu'une partie d'un phénomène infiniment plus complexe, mais il n'en reste pas moins vrai que des personnes souffrent dans leur lit et dans leur habitation sans savoir que, par ces contraintes, "la coquille habitat" peut favoriser ou amplifier de nombreuses situations conflictuelles.

Observer et s'observer.

Dans quelle mesure un "mode d'emploi" propre à chaque habitation permettrait d'effectuer un aménagement qui éviterait des effets néfastes sur la santé de l'habitant?

Sur l'ensemble des observations qui précèdent, le malade est resté passif, pris en charge médicalement. Le témoignage qui suit synthétise, en la même personne, d'une part, une prise en charge complète et, d'autre part, un souci d'observation attentive d'elle-même, de son entourage et des lieux d'habitation.

Témoignage du docteur Aveline

Extrait de sa conférence du 30 avril 1935 faite à la Maison des Centraux, rue Jean-Goujon, à Paris.

En octobre 1930, je prenais, rue Blanche, au deuxième étage d'un immeuble, un appartement de quatre pièces, toutes sur la rue ou sur la place, appartement bien éclairé, bien disposé, uniquement professionnel, où je ne couche, ni ne prends mes repas. Une infirmière vient du matin au soir, une femme de chambre y habite constamment, avec une jeune chienne.

Je succédais à trois médecins, morts sur place en une quinzaine d'années: le premier et sa femme, avec des troubles mentaux semblables (ce qui n'est pas courant); le second, d'épuisement, sans cause bien déterminée; le troisième, de fausse angine de poitrine.

Ces différentes maladies m'apparurent sans lien commun dans l'état actuel de nos connaissances et mon esprit n'en fut pas alerté.

Or, très rapidement, je constatais un affaiblissement progressif et considérable de mes forces physiques: j'en arrivais à ne plus pouvoir faire cent mètres à pied; trente kilomètres en voiture me semblaient un course longue; par moment, je dus cesser de conduire ma voiture.

Diminution de mon rendement intellectuel, travail pénible, sommeil agité, rare; tout effort impossible, bref, un épuisement tel que je me sentais, par moment, à la merci de la plus légère indisposition.

Modification du caractère (irritabilité excessive et sans motif), de la sensibilité (presque impossible à dominer par instant et pour des sujets absolument sans proportion), vertiges, éblouissements, enfin, palpitations et sensations d'angoisse cardiaque telle que, par moment, je devais porter la main à la poitrine; tous ces phénomènes exagérés par temps clair et soleil lumineux.

J'éliminais toutes les causes possibles en commençant par les plus courantes: fatigue (je m'organisais); régime (je l'établis aussi éclectique que possible); défaut d'air (je fis mille kilomètres sur l'Atlantique).

Amélioration, évidemment, mais, huit jours après, la situation était redevenue la même.

Un véritable rythme, dont la cause m'échappait, étant apparu dans la manifestation de ces troubles, je pensais être aux prises avec un ennemi vivant. Je recherchais les parasites intestinaux classiques, sans succès, les parasites microscopiques, type amibes, sans plus de résultat. Par contre, le Ph sanguin, pour le moindre motif, se déviait en alcalose: l'alimentation en devenait très difficile et, si je parvenais à rétablir son équilibre, ce n'était jamais que de façon très momentanée.

Je constatais donc, chez moi, des signes qui, à un degré plus accusé, avaient emporté mes prédécesseurs.

Entre temps, j'avais appris que plusieurs locataires de l'immeuble souffraient d'affections diverses, mais conservant

entre elles des traits communs: congestion du foie et des voies biliaires chez l'un, chez l'autre, pyélonéphrite et cystite, avec sang et pus dans les urines, mais toujours aucun microorganisme à l'examen, à la culture ou à l'inoculation.

La nouvelle concierge maigrissait de 5 kg en deux mois et disais se sentir devenir folle.

Ma jeune chienne (3 ans) avait des troubles vertigineux, titubait par moment et dépérissait, perdait son poil, soufflait au moindre effort. Une portée naquit: j'eus avec les petits tous les ennuis possibles; l'un d'eux mourut, les autres ne furent sauvés qu'envoyés en banlieue où ils se rétablissaient d'ailleurs très rapidement.

Je vis deux membres de l'Académie de médecine parmi les plus réputés pour le tube digestif: tous mes organes leur apparurent normaux;

le laboratoire était muet; pour un peu, j'eusse passé pour un malade imaginaire et d'excellents amis médecins l'ont pensé.

Rien donc, parmi les affections classées et dans les notions connues, n'expliquait les troubles que je constatais sur moi ou sur d'autres. Mais il n'est tout de même pas de pareils effets sans cause, surtout lorsqu'ils sont aussi graves et multipliés. C'est ainsi que j'en arrivais, par le raisonnement, à déduire qu'il devait exister une cause physique à l'origine de tous ces maux: des radiations.

Grâce à des amis, je connus la radiesthésie que j'ignorais totalement, l'Association des amis de la radiesthésie. Et un soir, j'entendis M. Lesourd, pharmacien, parler des médicaments. Je fus vivement intéressé, le vis et, tout en parlant, lui fis part de mes préoccupations. Il voulut bien venir chez moi. Des radiations nocives existaient en effet: mon fauteuil était en plein dans le champ, ainsi que l'emplacement du lit de mon prédécesseur. Il me guida de ses conseils, différents dispositifs de protection furent essayés qui s'avérèrent successivement insuffisants.

Mais la situation s'aggravait: l'été était venu, le soleil brillait, formant onde portante (ce que je devais savoir plus tard) et les radiations en étaient renforcées.

Des faits surprenants

La locataire du cinquième étage, même appartement, mourait avec des signes de fausse angine de poitrine, comme j'en avais. Le temps pressant et, puisqu'il est recommandé de s'adresser au Bon Dieu plutôt qu'à ses saints, je crus que le mieux était de recourir, sans plus tarder, à M. l'abbé Mermet. Vous connaissez sa réputation, ses dons très remarquables; il réalise vraiment des tours de force. Sa réponse arriva, enfin, non sans attente. La voici:

(Copie de .la lettre de M. l'abbé Mermet, envoyée le 1er septembre 1934.)

«Monsieur le docteur,

«J'ai bien reçu votre lettre du 29 août.

«De l'examen que j'ai fait des pièces envoyées (plan, photo et gant), il résulte, sans aucun doute possible, que la presque totalité de votre appartement est exposée à de fortes radiations nocives.

«J'ai indiqué sur le plan, au crayon bleu, la zone atteinte par ces radiations.

«Répondant à vos questions, je vous dirai que je ne crois pas qu'il soit possible de protéger efficacement et complètement votre appartement contre ces radiations, la zone exposée à ces dernières étant trop considérable.

«Je reconnais à ces radiations précisément les dangers que vous mentionnez si bien dans l'exposé que vous m'avez adressé. À la longue, elles produiront chez vous un épuisement tel que votre organisme ne pourra résister à aucune maladie.

«Veuillez agréer, Monsieur le docteur, mes salutations respectueuses»

Signé: «Abbé Mermet»

Somme toute, approbation que je ne demandais pas, mais aucune des explications que j'attendais. Pas un mot de son appareil ni d'aucun autre.

Très déçu, je fis part de cette lettre à Mme Loyonnet, la femme de Paul Loyonnet, le pianiste connu. Radiesthésiste distinguée, elle voulu bien, avec moi, étudier le pian de l'arrondissement et reconnut, venant du cimetière des Batignolles, passant sous le cimetière Montmartre, où il se polluait effroyablement, et continuant sous l'immeuble, un cours d'eau souterrain. Et M. Bovis, de Nice, partageait cet avis.

Vous penserez peut-être, que le mieux était de déménager.

Évidemment, mais pour un médecin, la chose n'est pas si simple.

C'est alors que Mme Loyonnet me conseilla de voir Monsieur Turenne. Je lui rendis visite, sans grande conviction, je l'avoue, davantage par esprit de méthode, pour épuiser la question, que dans l'attente d'un secours bien efficace.

La question étudiée, au lieu du flou, du vague et de l'imprécis dans lequel je nageais jusque-là, je connus une opinion nette et ferme: un courant d'eau venait bien de la direction indiquée. Dans le faisceau de ses ondes, on retrouvait celles de huit microbes (streptocoques, staphylocoques, colibacilles, bacilles de Koch, etc.), bref, les plus sympathiques. Elles étaient cause de tout le mal. Il pouvait établir un dispositif de protection, breveté depuis des années (il en garantissait l'efficacité): les ondes déviées le long du mur, l'appartement serait isolé comme dans une cage de Faraday et cesserait d'être dangereux...

Alors qu'en 1930, les recherches en géobiologie s'amorçaient en Allemagne, sous des appellations différentes, "radiations et ondes nocives", l'expérience du docteur AVELINE témoignait déjà de l'effet que produit une zone géopathogène engendrée par de l'eau souterraine polluée.

Face à l'inquiétude que peut provoquer la sensibilisation à un tel sujet, ce témoignage nous révèle qu'il est possible de se rendre compte, par une étude attentive de soi-même, des différences de sensations perçues lors d'un changement d'habitat. Dans certains cas, même par un retour aux

l'adaptation au lieu reste aléatoire. Si elle s'avère impossible par les

"voies naturelles", l'intervention artificielle sur le cadre de vie peut-elle se faire par un procédé technologique adapté à chaque habitation?